Compotes party sous le soleil

Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

« Tu connais ma mère ? » Je le regardais l'air surprise avant de rire, il avait très bien cerné mes parents et leur vision de la vie, ce besoin de perfection que j'avais rompu assez rapidement quand j'étais tombé enceinte avant la fin de mes études. Il faut qu'avec cinq enfants, les journées ne devaient pas être de tout repos, nous n'étions pas spécialement turbulents et il y avait un écart assez important entre Alexis et moi et nous étions tous tellement différents. Une part de moi était persuadé qu'ils avaient vécut toutes les situations possibles avec nous. Même si l'humour n'était pas le truc de Raf, il réussissait souvent à me faire rire, peut-être parce qu'il faisait parti des rares personnes à me comprendre. Être jeune n'est pas une chose facile mais quand en plus de cela on a un enfant à charge et plus de second parents, nos vies sont parfois très compliqué. « Rigole, rigole mais je suis certaine que dans un an, je te retrouve avec des couettes dans les cheveux, chantonnant un générique ridicule » Je riais légèrement, les enfants avaient le pouvoir de nous faire faire n'importe quoi, c'était impressionnant avec quel facilité ils pouvaient nous convaincre. Et connaissant Raf, il n'allait pas échapper à la règle, il ferait tout pour les beaux yeux de sa Aurore. Nous discutions du sommeil, c'était impressionnant comme si petit les enfants étaient déjà si différent. Et sur tellement de points. On dit souvent que ce sont les expériences qui font les caractères, les manières de vivre et de voir le monde. Nos filles n'avaient qu'un parent, est-ce que c'était pour cela qu'elles étaient comme elles sont, est-ce qu'elles seraient différentes avec ce parent en plus ? Ses questions étaient sans réponses.. Nous arrivions assez rapidement au abord de la plage et en coupant le moteur sur le parking, nous avions réalisé le calme qui régnait dans la voiture. Avant même de nous retourner nous étions certains de ce qui c'était passé durant le trajets et cela avait été rapidement confirmé en voyant leurs petits yeux fermés. Elles avaient l'air si bien, si paisible .. « Mouais .. » La vérité était que je n'en avais pas vraiment envie, elles dormaient depuis seulement quelques minutes, autrement dit pas assez pour une vraie sieste qui les rebooste mais suffisamment pour que la fatigue les fassent râler. Je regardais un peu autour de nous avant de repérer ce que j'espérais sans être certaine que le service soit proposé ici. Montrant du doigt au jeune papa à mes côté, le panneau drive, je lui souriais avant de lui faire une proposition. « Ca te dis ? Bon, ma voiture ne vaut pas les banquettes mais au moins, on est pas obligé de les réveiller. » Il y allait également avoir cette odeur de friture qui allait envahir la voiture pour quelques jours mais bon, ce n'était qu'un détail dans mes yeux. La plus important c'était de ne pas déranger les princesses et j'étais presque certaine que Raf était d'accord avec moi sur ce point.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu ne connais pas la famille Dawson et tu ne le regrettes pas, du peux que tu en as entendu parler cela ne te donne pas spécialement envie. C'est vrai que tu aurais aimé avoir des frères et soeurs un peu plus proches. Tu aurais aimé pouvoir avoir une véritable relation fraternel avec un des deux. Mais avec ta soeur, tu es plus comme un père et avec ton frère, tu ne sais pas donner de nom sur votre relation. Tu souris à Zola "On va dire que je cerne assez bien les gens et puis tu n'en dis pas toujours du bien." Il est vrai que les relations mère/enfant c'est toujours compliqué. Tu as toujours été proche de ta mère malgré le fait que tu te ne soit pas souvent comporté comme un fils pour elle. Tu te souviens de toutes les fois où tu as dû prendre sur toi afin de l'emmener voir x ou y pour la retrouver quelques heures plus tard en pleure. Tu sais, que ta mère n'est pas une horrible femme, tu sais qu'elle fait de son mieux pour vous élever. Tu sais, que pour elle ce n'est pas tous les jours faciles. Mais tu aimerais que de temps en temps, elle puisse assumer son rôle de mère. "Si tel est son désire, je le ferais, mais honnêtement je ne pense pas que les couettes mettent mon visage en valeurs" Tu mets tes mains sous ta tête comme sur les statuts des petits anges. Tu ferais tout ce qui est possible pour la rendre heureuse. Quitte à être ridicule cela n'a pas d'importance, tu es prêt à tout pour elle. Tu ne pensais pas ressentir cela un jour et puis tu l'as rencontré et tu as compris. Il est vrai qu'il était dommage de réveiller les deux princesses. Je me voyais déjà mal à l'aise avec ma fille qui raler dans mes bras. Alors, quand Zola me propose de manger au drive, je suis comme soulagé. Je vais éviter les regards des gens qui te jugent quand tu n'arrives pas à calmer ton enfant. Ce regard qui te met en pression et qui fait encore plus crier ton enfant. "Super idée!" Quand tu deviens parents, tu vois l'aspect pratique dans tout ce que tu fais. Cela devient vital pour toi d'agir ainsi, tu ne peux plus faire tout et n'importe quoi. Tu réfléchis et tu cherches la meilleure façon de faire et qui fera que ton enfant ne trouvera pas ça trop long ou trop chiant. Tu sautilles sur ton sièges, tu t'enfonces bien et tu finis par répondre à Zola. "C'est même plus confortable que des chaises en plastique que nous allions avoir là-haut." En plus pas besoin d'essayer de trouver une chaise pour Kiara, pas besoin de se battre avec le cosy d'Aurore. Nous allons être beaucoup mieux à manger ici que dans le restaurant. Puis nous allions pouvoir avoir une conversation. Alors, Zola s'engage dans le drive baisse sa vitre et me regarde. "Prends-moi des nuggest, oignons fries, frite, un grand coca et une glace twins, s'il te plait." Tu fais le compte dans ta tête pendant que la jeune femme passe sa commande. Tu lui tends un billet quand elle a finis.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

« Ouais, c'est vrai .. pourtant c'est des gens bien au fond » Ma mère est une femme bien, tout comme mon père. Même si ils sont bien loin d'être parfait, ils ont su être là pour moi quand j'en avais le plus besoin. Quand Kiara est née, j'ai tenue à ce que l'identité de son père soit un secret, le mien. Bien entendu, je crois que je ne m'étais jamais fait crier autant par mon père qui cherchait un moyen de savoir, un moyen de comprendre ce que moi-même je ne comprenais pas. Avec le recul, je réalise que ses cris était surtout des cris de peurs, des cris d’inquiétudes pour mon avenir et pas seulement de peur pour la réputation de notre famille, comme j'avais pu le croire à l'époque. Ils ne m'avaient pas lâchés, ils m'avaient aidé avec mes études de medecine en me gardant Kiara, ils avaient engagés des profs pour m'aider dans mes difficultés. Ils avaient clairement fait, tout ce dont j'avais eu besoin, tout comme mes frères, même si eux le font depuis toujours. Je riais légèrement en l'imaginant coiffé par sa poupée. « En effet, mais le sourire de ta fille oui » C'était le genre de trucs ridicules qui faisaient le plus plaisir aux enfants, nous voir ridicule. On pourrait croire qu'ils font exprès. Les yeux rivés sur les deux poupées, je dois avouer que je n'avais pas très envie de les réveiller. Et puis surtout, les réveiller, c'était la fin de l'idée d'avoir un repas en paix. Raf m'avait expliqué que la belle Aurore n'aimait pas être réveillé et même si Kiara n'était pas du genre à pleurer au réveil, elle allait soit être à moitié endormi sur moi durant tout le repas, soit elle avait repris assez de force pour être un petit monstre fatigué plein d'énergie. Et juste à y penser, j'imaginais déjà le repas galère qui allait surement se terminer par un simple "allez on y va" avec le ventre vide mais l'appétit coupé. Le drive, c'était la bonne alternative, nous allions pouvoir manger en paix, les filles allaient pouvoir dormir, c'était clairement ce que chacun de nous quatre avions envie. « Carrément et plus silencieux » Plus aveugle aussi, parce qu'on dire ce qu'on veut mais un parent seul avec un enfant, sa attire les regards curieux. Comme si les familles étaient obligés de se balader toujours tous ensemble pour être normaux. Surtout qu'à cette heure, le drive était vide et l'attente très courte. Je m'engageais dans la voix prévu à cet effet avant de m'arrêter vers une borne en métal qui j'espérais fonctionnait correctement. Je m'étais tourné ensuite vers Raf pour savoir sa commande avant de passer la mienne et d'avancer jusqu'à la borne suivante. Une fois tout payé et notre commande récupérer, ils ne nous restaient plus qu'à trouver le lieu parfait. « Alors, tu préfères une table avec vu sur plage, vu sur a jetée ou même sur ta voiture ? »

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu n'avais pas voulus être grossier ou manquer de respect à la mère Dawson ni à Zola. Tu te sens con, d'avoir jugé une femme que tu ne connais pas. Tu te sens con, car tu sais comme cela peut blesser. Tu n'aurais pas dû dire cela. Tu n'aurais pas dû agir ainsi, alors tu réponds à Zola. "Désolé, je n'aurais peut-être pas dû. Tu sais à quel point les critiques sur les mamans peuvent blesser. Ta mère prenait cher quand tu étais au lycée. Les autres jeunes de ta classe ne comprenaient pas toutes les obligations que tu avais. Ils te critiquaient sans savoir pourquoi les profs agissaient ainsi avec toi. Ils te laissaient quelques libertés, car il savait à quel point tu avais une vie compliquée. Mais aujourd'hui la vie était différente. Tu ne vois presque plus ta mère. Tu as une nouvelle famille qui a besoin de toi. Ta fille est devenue le centre de ton univers. Tu serais capable de tout et n'importe quoi pour elle. Alors, être ridicule ce n'est pas grands choses. Tu es près à ça si c'est pour son bonheur. "Et toi qu'elle est la chose la plus ridicule que Kiara t'ai demandé de faire?" Pour le moment, tu étais tranquille Aurore est bien trop petite. À l'exception de quelques vomis et d'une coupe affreuse, ta fille ne te demander ou te ne fais subir pas grands choses. Nous venions de passer le challenge de la borne. Avec ces machines, tu ne sais jamais si la nana derrière va entendre ce que tu dis, si toi même tu vas entendre ce qu'elle dit ou pire encore si elle fonctionne. Tu ne comptes plus le nombre de fois ou tu a vu une affiche écrit, allez à la borne suivante. Quand votre commande est dans tes mains, Zola cherche un endroit pour manger. Elle te fait la liste des endroits possibles et évidemment tu choisis vue sur la plage. "On va manger comme des rois." Vous arrivez devant la plage, vous reculez vos sièges en faisant attention à vos fille puis tu lui donnes ce qu'elle a commandé. "Bon ap!" Puis alors que tu commences à croquer dans tes nuggest, tu demandes à Zola. "Tu ne m'a jamais parlé du père de Kiara? Il a prit la fuite ?"

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Je lui souriais en lui disant que ce n'était pas grave, comme tout les membres de ma famille, l'apparence nous donnait plus un coté famille froide que sympathique. Il fallait apprendre à nous connaitre, apprendre à nous apprécier même si les personnes les plus froides restent nos parents. Je n'étais pas véxé par la remarque de Raf, il ne savait de ma mère que ce que je lui montrais et au fond, elle n'avait rien de l'adorable maman qui fait des gâteaux pour ses enfants. A la question de Raf, je m'étais permise de prendre deux minutes de reflexion. En réalité, beaucoup des choses que ma fille m'avait demandée, je les avait fait par plaisir, parce qu'avec elle, je pouvais faire l'enfant sans culpabilité, sans jugement. Et la plupart du temps, nous faisons ses choses-là à la maison donc personne n'avait eu le plaisir de me voir avec des couettes étranges ou maquillé comme un clown. « Je sais ! L'année dernière pour Halloween, elle a voulue qu'on se déguise avec deux costumes semblables .. de princesses, mais genre la vraie princesse avec la longue robe robe bonbon. Le truc qui ne fait pas du tout Halloween en plus, c'était pas vraiment la honte de ma vie mais je n'étais pas vraiment à l'aise non plus » Je riais légèrement, ses enfants ont le don de nous faire faire n'importe quoi pour l'un de leur sourire. Une fois la commande récupérer, j'étais heureuse de constater qu'elle était complète, c'était tellement stupide d'être heureux pour cela. Mais malheureusement, c'était également de plus en plus rare qu'il ne manque rien. Une fois installé sur le parking, face à la plage, nous nous installons comme si nous étions au cinéma. Siège reculés, je prenais ma commande que Raf me tendait en remerciant et en lui souhaitant à mon tour un bon appétit avant de croquer dans l'un des onions rings devant moi. A sa question, j'avais ressenti une  pointe de gêne même au fond de moi, je savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne me la pose. Je n'avais pas les détails de son histoire d'amour mais je savais qu'elle était partie du jour au lendemain, sans prévenir personne. Mon histoire était bien différente et je savais qu'il n'allait pas vraiment la comprendre. Personne ne me comprend en même temps. « Non, c'est plus .. compliqué disons » Je lui avais fait une petite moue avant de poursuivre. « Nous n'avons pas vraiment d'histoire, on a couché ensemble à une soirée et le lendemain il rejoignait l'armée alors je n'ai rien dit. L'armée était son rêve et notre histoire .. disons que ma famille ne l'aurait pas accepté, j'ai préféré avoir un bébé toute seule comme on dit » Je lui souriais, Raf ne connaissait pas Jay, enfin je crois, quoiqu'il en soit, il n'avait pas assez de détails pour l'identifier.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu pouvais très bien imaginé la scène. Zola est le genre de mère à faire tout son possible pour faire plaisir à sa fille. C'est une bonne mère et tu es loin de savoir tous les mystère de sa vie. Tu sais seulement que tu aimerais que l'on parle ainsi de toi. Tu aimes que l'on te qualifie de papa, tu aimes avoir ce rôle. En perdant Heather, tu as comme tout perdus à tes yeux. Tu n'es plus le même hommes. La seule chose que désires c'est obtenir ton diplôme et être un bon père. Alors, tu pouvais tout à fait imaginer Zola et Kiara dans leurs habilles de princesse. Tu rigoles. "J'aimerais bien avoir une photo. En même temps, les déguisements en duos c'est trop amusant. En réalité, tu as toujours trouvé ça ridicule. Enfin quand il s'agissait d'un couple d'amoureux. Maintenant que tu es papa tu t'imagines très bien partageant un costume avec ta princesse. "Dis toi qu'elle aurait pu choisir le cheval, tu sais quand l'un fait la tête et que celui de derrière ce retrouve avec les femmes de l'autre toute la soirée." Ce genre de costume t'a toujours fait rire. Clairement, tu n'es pas le genre de mec à apprécier ce costumait. Le nombre de fois ou tu l'avais fait sont assez rare. Alors que vous vous étiez installé correctement pour pouvoir mange tu avais posé la question. Tu aurais peut-être dû la garder pour toi. Zola ne semblait pas mal à l'aise à l'idée de te dire ce qui s'était passé. "Si tu souhaites on oublie ma question, je ne veux pas te mettre mal à l'aise. Ma question fut déplacée!" Tu regrettes de mettre ton amie dans une telle situation. Tu te dis que tu aurais simplement dû attendre qu'elle te parle de cet homme. Mais non, toi tu as voulu en savoir plus. Puis soudain elle te raconte son histoire. Une histoire assez différente que la tienne. Tu te dis qu'à sa place, tu te poserais sans arrêt la question d'avoir mal agi. Tu te demanderais comment cet homme l'aurait pris. "Tu n'as plus nouvelle de lui du coup ?" Tu n'oserais pas juger ton ami, mais tu n'aimerais pas être à la place de ce mec. Quand Heather t'a annoncé sa grossesse tu as eu peur, mais s'était la suite logique à votre histoire. Mais là s'était différent, Zola n'avait pas eu d'histoire, Kiara était un accident, une surprise.

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« Oui, j'ai souvent fais cela avec Kiara, sauf que jusqu'à présent elle était trop petites pour protester sur mes choix » Je lui offrais une petite moue amusé, j'avais toujours trouvé mignon le fait d'être accordé. Mais depuis que Kiara était assez grande pour parler et dire des choses plus au moins logique, elle était également plus difficile à convaincre. Même si bien entendu, je gardais le dernier mot sur nos tenues, je dois avouer que si je pouvais lui faire plaisir, je le faisais. Je riais ensuite à son autre exemple, voilà un exemple de costume que j'aurais refusé. Autant, je trouvais mignon les costumes accordés autant je trouvais ridicule de partager le même costume. Quoiqu'il en soit, je devais avouer que les photos de cette soirée n'était pas si horrible alors je me penchais aux pieds de Raf pour prendre mon portable qui était dans mon sac à main et lui trouver la photo. « Entre le ridicule et le mignon mais j'adore ! » Mettant ensuite son téléphone sur le tableau de bord de la voiture, la belle continuait de manger quand Raf lui avait posé "la" question. Celle qu'elle redoutait mais en même temps, elle l'attendait. Depuis le temps qu'ils se connaissaient, elle se demandait même parfois pourquoi il ne l'avait jamais posé. Pourquoi il n'en avait jamais parlé. Quoique la réponse à la dernière question, elle l'avait. Elle savait qu'elle ne lui avait rien dit parce qu'il ne comprendrait pas. Il était amoureux de sa fille, elle était heureux d'être père alors l'hypothèse que Heather ne lui ai rien dit ne serait pas passé. Cependant, mon histoire était très différente de la sienne même si j'aimais sincèrement Jay. Notre histoire n'en était pas vraiment une, c'était celle d'une gamine amoureuse du meilleur ami de son grand frère, côté cliché, on ne peut pas faire mieux. « Non, non ne t'en fait pas, j'ai toujours du mal à parler de cela. Puis, tu es papa, tu adores ce rôle et avec Heather, vous aviez une véritable histoire. Alors que moi, je n'ai même pas eu le courage de lui dire .. » Je haussais les épaules. « Pas vraiment mais si je voulais, il y a toujours les réseaux sociaux » Je venais de lui mentir pour la première fois, par omission c'est vrai mais cela restait un mensonge. Je ne pouvais pas lui en dire plus, je ne pouvais pas lui dire la vérité, j'en étais incapable. Et puis, en réalité, je n'avais pas de ses nouvelles, j'avais su qu'il était à l'hôpital parce que Marcus m'en avait parlé. Mais en réalité, je ne voulais pas de ses nouvelles, je ne voulais pas entendre qu'il était heureux ou amoureux. Je n'étais pas prête, malgré les années. « Tu n'as pas de nouvelle de la famille d'Heather ? »

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu rigoles, il est vrai que nos princesses sont encore trop petites pour juger nos actes. Ils nous restent encore quelques années de libertés avant qu'elles se disent trop grande pour faire des trucs avec nous. C'est pour cette raison que j'essaie de profiter de chaque instant avec ma petite famille. C'est pour cette raison que je trouve que Heather manque quelques choses. Un jour, Aurore sera trop grande pour vouloir passer du temps avec nous et elle n'aura pas profité de tout ça. Mais c'est sa décision et malgré mon désaccord, je n'ai pas d'autre choix d'accepter. "Pour l'instant, un jour elles vont nous le faire payer. Nous faisant manger de la soupe et en nous mettant des couches." Tu ne préfères pas penser à tout cela. C'est tellement loin, mais si un jour ta fille deviendra femme, toi tu deviendras forcément vieux, c'est dans la logique des choses. Soudain Zola te montre son portable et te dévoile la photo. Tu rigoles à avoir une larme couler sur ta joue. "Vous êtes toutes mignonnes, vous avez dû passer une bonne soirée." Malgré que ça ne soit pas ton genre, tu as toujours ressenti un peu de jalousie pour ceux qui savent s'amuser. Car, toi tu as beaucoup de mal. Tu ne sais pas lâcher prise pour pouvoir t'amuser tranquillement, il faut que tout soit carré, claire, mais tu n'as jamais eu le choix. Tu n'as jamais eu de mal à expliquer ta relation avec la mère d'Aurore, car vous étiez amoureux et puis tu as le bon rôle puisque tu es celui qui est resté. Tu n'as pas voulus faire de la peine à Zola et elle sait te rassurer. Tu te sens moins embêter quand elle admet avoir dû mal à en parler. Cela ne t'étonnes, ce n'est pas toujours facile. Et puis comme Zola sait te le dire, elle n'a jamais appris à laisser parler ses sentiments. "Tu devais avoir tes raisons. On ne sait jamais comment on pourrait réagir dans une situation avant d'y être confronté, malheureusement." Jamais tu n'aurais imaginé pouvoir te lever la nuit pour donner un biberon. Jamais tu n'aurais cru pouvoir aimer un être aussi fort. "Je vois, peut-être qu'un jour tu en auras la force." Tu dis ça, mais tu sais que la vérité peut-être différente. Puis Zola te demande si tu as des nouvelles de la famille d'Heather, tu grimaces et continue à manger ton petit plat rapide. "Si je voudrais, il y a les réseaux sociaux" Dis-tu en faisant un clin d'oeil à ton ami. Tu sais, que tu pourrais compter sur eux, mais tu n'en as pas envie. Ta fille ne connais quasiment personne de ta famille et encore moins celle de sa mère et cela te conviens parfaitement comme ça. Ils t'ont demandé une photo à la naissance et depuis plus rien et cela te plait ainsi.

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Je souriais en l'écoutant parler de nos vieux jours. Je ne réussissais pas à m'imaginer dans la peau d'une personne âgée. Il faut dire que la femme que j'étais devenue était tellement différente de celle que j'avais imaginé. Je me souviens qu'au lycée, j'avais des rêves pleins la tête, j'avais de longues études qui m'attendaient, un métier qui rapporte à la clé. Je m'imaginais amoureuse, me marier, acheter une maison et avoir des enfants ensuite. Finalement, ma vie ne ressemblait pas du tout à mes rêves. Et pourtant, si j'avais la possibilité de revenir à ce fameux soir, je crois que je ferais le même choix, parce que Kiara est ce que j'ai de plus chère, c'est une partie de moi tellement importante. Elle m'a également montré des facettes de mes parents que je n'aurais jamais deviner. Mon père habituellement si dure, si froid, souriait et jouait avec elle. Quant à ma mère qui gardait toujours une distance avec nous, je l'a surprenais proche de ma fille, parfois complice. C'était curieux de voir le pouvoir qu'un enfant peut avoir sur le monde qui l'entourent. J'avais montré la photo à Raf malgré ma légère honte, ce soir-là, je n'étais pas la plus belle mais j'étais la plus heureuse, simplement parce qu'elle l'était. Raf m'avait posé des questions sur le père de Kiara, sur notre histoire et j'avais dû lui avouer qu'il n'y avait pas vraiment d'histoire. Enfin pas d'histoire d'amour même si je l'aimais. J'étais sincèrement amoureuse de lui, je préfère me dire que ce n'était qu'un crush d'adolescente, qu'un amour passager. Je ne lui dirais pas que malgré mes efforts, il hante mon esprit depuis son retour en ville. Finalement, ce n'était pas mon histoire qui m'empêchait de parler de tout cela à Raf mais mon rôle dans la vie de Kiara. J'avais volontairement éloigner son père de notre vie. « C'est sur, je dois avouer que ma grossesse, je ne l'avais pas vu venir .. J'ai paniqué » A l'époque cela me semblait tellement être la bonne idée. C'était ce que j'imaginais être le plus simple, j'étais bien loin d'imaginer ce que c'était de devenir parent. Et quand j'avais réalisé, une autre peur prenait le dessus, qu'il me l'enlève. J'étais consciente qu'un jour, elle grandirait et qu'elle me quitterait mais je ne suis pas prête pour cette idée. Pourtant quand je vois Raf avec Aurore, je sens les remords m'envahir. « Il le faudra, un jour elle posera des questions, elle aura besoin de réponses » C'était à Raf que je parlais, pourtant mes yeux étaient sur le rétroviseur centrale et ils regardaient cette demoiselle endormie. J'étais capable de mentir au monde pour nous protéger mais pas elle. A elle, je ne pourrais pas. A mon tour, je lui demandais si il avait des nouvelles des proches d'Heather et sa réponse ne pouvait que me faire sourire. « La magie du virtuelle .. » J'avais croqué dans mon burger avant d'entendre un bruit qui avait rapidement attiré mon attention..

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Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour nos enfants. Tu te souviens très bien de comment pouvait être ta vie avant d'avoir Aurore et pourtant c'est comme-ci elle avait toujours été là. Comme-ci elle t'attendait tapis dans l'ombre. En attendant qu'une chose pouvoir y sortir. Devenir parent à ton âge, ce n'était dans tes projets. Tu en avais plein d'autre en tête, sans parler de ceux de Heather qui était complètement différent des tiens. Tu te doutais bien que votre futur allét être compliqué. Vous rêviez d'un avenir incompatible. Tu rêvais d'une vie structuré, un métier, des enfants et pourquoi pas un chien. De son côté elle rêvait de strass, de paillettes, de chanson ... De choses que clairement tu ne pouvais pas lui offrir. Alors, votre séparation était d'une certaine façon une étape obligatoire dans votre vie adulte. Et pourtant tu t'obstinais à vouloir rêver d'autre chose. De rêver d'une vie avec elle à tes côtés. Car, tu ne t'imaginais simplement pas sans elle. Elle était ton tout, le centre de ton univers. C'était simple vous étiez deux vous pensez un. Mais, aujourd'hui tu te rends comptes que la vie ce n'est pas de quelques choses aussi simple. Tu le savais, avec ton passif, la vie t'a donné plus d'obstacles que la moyenne des jeunes de ton âge. Mais, naïvement, tu espérais autre chose. "Je te comprends tellement ... Quand Heather m'a parlé de sa grossesse, j'ai bien crus défaillir. En y repensant j'ai peut-être mal réagit, au début j'ai tellement fliper que j'ai sortis un truc de style, tu te fous de ma tronche ? Ça me semblait tellement irréelle, impensable ... et puis on a pris le temps de réfléchir et j'ai fini par être plus emballé qu'elle. Je me suis dit que quand elle aura sa fille dans ses bras, tout va prendre un sens." Tu marques une petite pause. "Il faut croire que non." Tu regardes ton amie parler de l'avenir avec sa fille et tu sais mieux que personne se qu'elle ressent. Tu n'as jamais pensé à la façon dont Aurore allait réagir à tout ça. Au jour ou elle sera capable de te réclamer des explications sur sa mère. Heureusement que ce n'est pas pour tout de suite, car tu es tout sauf prêt. "Je me demande si je serais le méchant dans cette histoire." Tu prends un oignon fries et tu reprends ta conversation. "J'en ai toujours voulu à ma mère. J'ai toujours transmis cette haine pour mon père, car il n'y avait qu'elle." C'est en quittant la demeure familiale que tu avais remarqué ça. Toi, qui pensait ne pas souffrir de l'absence de ton père, la vérité était bien différente. Soudain tu entends un petit son à l'arrière du véhicule. Tu sursautes et tu regardes les filles. Tu es prêt à courir en dehors de la voiture, pour que ta fille ne puisse pas réveiller Kiara. Puis tu réalises que c'est un bruit de jeux. Ta fille en bougeant à activer un de ses jeux suspendus. "Elles vont nous tuer avec leurs jeux!" Mais tu sais très bien ce que ça signifie, ta fille va bientôt ouvrir les yeux.

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Tu te souvenais parfaitement de ce jour, enfin de cette semaine. C'était quelques temps après la soirée, un bon mois et tu attendais un indice aussi désagréable que rassurant qui cette fois n'arrivait pas. Tu avais fais un test sans grande conviction, persuadé que vous aviez fait ce qu'il fallait pour que ça n'arrive pas. Et sans t'en rendre compte, tu t'étais prise la claque de ta vie. Tu ne te souviens pas avoir déjà eu aussi peur que ce jour-là. Peur de ton père en premier mais aussi de tes frères, puis peur de ton avenir, peur de ne pas en avoir un. Sur le moment, tu n'avais pas pensé à Jay, il était parti et tu étais ici pour tout assumer. Pas vraiment prête mais est-ce que tu voulais vraiment donner une raison supplémentaire à ta famille de t'en vouloir en avouant qui était le père ? Alors tu avais gardés le silence et puis le temps était passé et c'était rester plus simple comme cela. Tu l'écoutais te parler de son ressenti quand il avait appris qu'il allait être père, même si il était plus âgé que toi en l'apprenant il n'était pas forcément plus prêt. « Je ne sais pas ce que c'est devenir père mais devenir mère, c'est étrange, il y a ce moment où tu réalises que quelqu'un vit en toi. Que tout ce que tu fais, ce que tu manges, ce que tu bois, c'est sur lui, tu perds une part de liberté durant une grossesse. Bien sûr, il y a des centaines de moments rien qu'entre bébé et toi qui sont fort mais, si Heather rêvait de liberté, ce bébé l'a peut-être perturbée encore plus ..Même si je ne comprendrais pas son geste, je suis tombée amoureuse de Kiara au moment même où j'ai entendu son coeur battre » Même si tu savais que tout le monde ne pouvait pas devenir parent, tu ne comprendrais surement jamais ceux qui renonce à l'être quand ils sont si près du but, quand ils ont pu tenir leurs enfants dans tes bras, comme ta mère l'avait fait. Mais contrairement à ton père, Raf n'avait pas prit la fuite, il avait pris son rôle et il adorait ce rôle. Une frite dans la main, tu le regardais, surprise de ce qu'il venait de te dire. Tu ne comprenais pas comment il pourrait être le méchant de l'histoire, celui qui avait abandonné Aurore ce n'était pas lui, c'était elle. Il te racontait son histoire et tu commençais à voir plus clair dans ses pensées. Tu ne savais pas grand chose sur sa mère, mais tu avais cru comprendre que seule face à ses enfants, elle avait fini par abandonné le combat et que Raf avait eu des responsabilités de parent bien avant d'en être un. « Je n'en ai jamais vu à mon père, je n'ai même jamais vraiment pensé à lui » Tu avais dit cela comme une pensée à voix haute mais c'était sincère. Tu te posais étrangement peu de questions sur lui. « Je pense que ça va dépendre de la manière dont tu vas lui raconté l'histoire mais au fond, même si tu n'était pas facile avec ta mère, tu a fini par comprendre qu'elle n'était pas la méchante de l'histoire. Il n'y a aucune raison pour que Aurore te déteste, enfin de ce point de vue parce que j'ai hâte de te voir face à ses premiers petits copains » Tu riais légèrement en regardant la tête de Raf avant d'être interrompu par un bruit qui t'avait fait sursauté, si bien que tu avais mis tes deux mains sur ta bouche pour empêcher un cri d'en sortir. « Je déteste ce truc .. »

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu pensais que rien ne vous étiez impossible. Amoureux ... Fou l'un de l'autre. Tu ne t'imaginais pas sans elle. Tu ne te voyais pas sans elle, tu ne t'imaginais pas un jour, sans la femme pour qui tu avais tans d'amour. Quand elle t'a dit qu'elle avait du retard. Rien ne t'avait laissé croire qu'elle était enceinte. Elle n'avait aucun effet secondaire, aucune nausée, aucun malaise, aucun bouton ou autre. Non, elle vivait sa vie normalement, pensant simplement à un petit dérèglement hormonal. Rien de méchant te disait elle. Mais après un test et une prise de sang, le résultat est tombé, il était clair que dans quelques mois vous seriez trois. L'idée te faisait peur ... Surtout ne vivant pas la grossesse, tu ne comprenais pas. Voyant le ventre de ta femme bouger, tu restais stoïques, complètement paumé. Jamais tu n'aurais imaginé qu'une si petite bouge pouvait faire d'aussi grand dégâts sur le corps ou dans la vie de quelqu'un. Et pourtant c'est ainsi que tout cela s'était passé. Tu parles avec la demoiselle sans filtre, en disant simplement ce que tu penses, sans penser au moindres conséquence de tes mots. C'est ce que tu apprécies quand tu es en compagnie de Zola. "La première échographie est certainement la plus belle. On ne la voyait même pas. Il était trop tôt pour les médecins et puis ils ont posé la machine et d'un coup on a entendus son coeur. J'ai regardé Heather et j'ai su qu'on allait devenir parents. J'ai eu comme un coup de foudre. C'est certainement bizarre venant d'un mec, mais c'est ce que j'ai ressentis." Tu es un homme on attends de toi que tu sois fort et brave. Pourtant, devant ses petits yeux noisettes, tu fonds, tu es faibles, tu es tendres, tu ferais n'importe quoi. Tu l'aimes tellement. Il est fou à quel point Zola et toi aviez des points de ressemblances. Vos histoires tellement différentes et pourtant si semblable. Un début dans la vie pas facile et une famille un peu particulière. Pour Zola les choses s'étaient plus ou moins arrangé. Elle avait fini par trouver une famille qui tu présumes lui as apporté de l'amour. Mais contrairement à toi, elle ne connaissait pas réellement sa véritable famille. Toi, tu n'avais rien pour en être fier, mais au moins tu savais à qui il ne fallait pas ressembler. "Je n'ai pas réellement vu mon père. Il venait au pays s'amuser avec ma mère puis il retournait dans son pays. Trop occupé à vivre dans une cellule que d'avoir un métier honnête." Durant le passé tu en as beaucoup voulu à ta mère puis tu as grandi et elle a fini par te faire de la peine. Aujourd'hui, tu ne la vois quasiment plus et elle ne te manque pas du tout. "Il va falloir trouver une façon pour que ni Heather, ni moi soyons le méchant dans l'histoire. Je ne veux pas lui cacher la vérité ou même la déformer. Heather n'est pas méchante, je l'ai aimé et j'imaginais ma vie avec elle. C'est le point sur lequel j'insisterais, enfin je pense. Pour les futurs petits copains, eux ils vont être dans la merde." Dis-tu en faisant un petit sourire en coin. Tu ne t'imagines pas ta fille avec un autre homme que toi. Tu ne l'imagines pas grandir, tu t'y refuses. Tu la veux bébé fragile, ta princesse pour toujours. Les jeux qui s'allument seuls font vraiment flipper. "Les pires c'est quand ils s'allument seuls dans la nuit! Là c'est horrible." Dis-tu après l'avoir vécus quelques fois.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

« Ce n'est pas bizarre, c'est beau je trouve. C'est de la magie, de voir qu'un rien peut vivre, qu'un peur peut battre alors qu'on ne le voit même pas. C'est toute une grossesse qui est bizarre quand on y pense. » Tu n'étais pas une philosophe mais il était vrai que la magie du corps humains, ses capacités d'adaptations t'avaient toujours impressionné. Tu te demandais comment c'était possible, comment en partant de presque rien, le corps humain pouvait créer un autre humain. Ce mélange d'Adn que la science avait prit des années à comprendre, lui il savait le faire, sans se poser la moindre question. Et si il y a bien un sujet sur lequel vous êtes complémentaire, c'était les enfants. Raf voyait le côté papa, il avait vécut la grossesse aux côtés de la femme qu'il aimait, il avait vu son ventre s'arrondit lentement, il avait trouvé cela beau et magique. Même si il avait eu des moments difficiles, même si il avait dû apprendre à devenir père seul. De ton côté, tu avais une autre vision de la grossesse, celle de la maman. Tu avais pu sentir les petits pieds de bébé en toi, tu avais pu souffrir le martyre quand l'un de ses pieds se plaçaient derrière l'une de tes côtes et ce ventre arrondi que les gens trouvaient mignon n'avait qu'un point positif pour toi, tu pouvais poser des trucs dessus. Soyons réalistes, si les deux premiers trimestres sont presque idyllique, le dernier est long. Et là où Raf avait vu du charme, tu avais eu le sentiment d'être Winnie l'ourson avec un paquet de chocolat dans les mains. Toi aussi, tu avais connu des galères à la naissance de bébé, mais le cadre était différent. Ta famille a de l'argent, elle a aussi de la patience et tu étais consciente de la chance que tu avais d'avoir tout cela. En l'écoutant, tu réalisais que tu ne savais pas grand chose sur Raf, tu savais que sa relation avec sa mère était complexe, il t'avais semblé comprendre qu'elle n'était pas vraiment responsable mais c'était la première fois qu'il te parlait de son père. Tu comprenais un peu mieux la faiblesse de sa mère : l'espoir. Au dela de l'amour, elle devait être remplis d'espoir quand il arrivait avant que son départ ne l'a détruise. Tu l'écoutais de parler tout en grignotant. « Est-ce que c'est possible ? Je veux dire quand notre vie est imparfaite et qu'on est ado, il faut un coupable. Là, elle est petite Heather peut revenir dans sa vie mais quand elle aura 12 ou 13 ans, ce sera différent. Je ne veux pas te décourager ou te dire que c'est impossible mais on a tous un moment dans notre vie où il faut un coupable, soit celui qui est partie, soit celui qui est resté » Tu lui faisais une petite moue, tu aimerais avoir tort mais tu avais été adolescente, tu t'étais surprise a haïr l'inconnue qui t'avait donné la vie pour sa lâcheté, même Raf t'avait avouer en avoir voulu à sa mère pour ses faiblesses. Je crois que c'est un moment difficile de la vie de parents mais inévitable. « Mais tellement, tu te crois dans un mauvais film d'horreur, c'est pour ça que Kiara n'a pas de clown, je ne pourrais pas cohabité avec eux » Tu riais légèrement, c'était stupide d'avoir peur pour un bruit enfantin mais quand cela arrivait en pleine nuit, tu pouvais en faire des cauchemars.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu as mis quand même du temps à réalisé qu'un petit être grandissait dans le ventre de ta petite amie. Tu le savais, il y avait les échos et une part de toi était tellement amoureux de ce petit être. Mais tu ne réalisais pas. Voir le ventre d'Heather ce déformé pouvait même te donner froid dans le dos. Tu te demandais comment une si petite chose pouvait déjà avoir autant de force. Comment un être aussi innocent pouvait donner autant de fatigues, de vomissement à ta petite amie. Et puis tu l'a vu pour la première fois et tu as compris. Que même-si cette chose était petite, même-si ce bébé était fragile, elle allait devenir ta plus grande force dans la vie. "C'est vrai quand tu penses que c'est deux minuscules petites choses qui permettent de donner la vie." Tu as toujours entendu dire que la grossesse, c'est un miracle, mais le miracle le plus rependus au monde. En devenant père à ton tour, c'est là que tu t'es encore plus posé des questions sur le tien. Il te serait impossible dorénavant d'abandonner ta fille. Il te serait fou d'imaginer ta vie sans elle. Ton père lui, il arrivait parfaitement. Il ne semblait pas avoir de regret. Passant en coup de vent, tirer son coup sans donner de nouveau ou même le moindre petit cadeau. Jamais un appel pour les anniversaires, jamais une carte, une part de toi ce dit même qu'il ignore les dates. Si Zola a bien raison sur un point, c'est que tu en as souvent voulu à ta mère. Le traitant de nom qu'elle n'est pas. Le disant des mots qui dépassent tes pensées. Prenant sur toi, quand elle rentrait à moitié ivre à votre domicile. Ça n'as pas toujours était facile. Il y a des jours où tu ne souhaitais qu'une chose que l'agence vienne vous chercher. Car quant à l'âge ou tes camarades buvait, fumé et s'amuser. Toi tu devais changer des couches et t'occuper de ta mère. Encore ça aurait été ta fille, les choses auraient été différente. Mais là, il fallait que tu puisses remplacer les responsabilités de ta mère. ça s'était dur. "J'ignore si un jour, elle reviendra. Mais je peux me tromper, après tout, je ne pensais pas non plus qu'elle nous quitterais. Et toi l'absence de tes parents, tu l'as vécu comment ? C'était qui le méchant dans ton histoire?" Tu ne connaissais pas très bien l'histoire de la jeune femme. Tu connais les grandes lignes. Tu connais le minimum à savoir quand on rencontre quelqu'un. "Je te comprends, il m'arrive de dormir avec ma batte de baseball quand un de ses jeux s'allume la nuit." On ne peut pas dire que tu es l'homme le plus courageux de Melbourne. Mais souvent tu sur-réagis pour ta fille et ta soeur. "Quand ce n'est pas le portable de ma soeur qui sonne en pleine nuit!" Tu grognes tu as horreur de ça.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu ne connaissais rien de plus complexe qu'une relation entre un parent et son enfant. Parce qu'entre eux, c'était toujours compliqué à un moment, il faut dire qu'on devient parents sans mode d'emploi, simplement en essayant de faire au mieux, en donnant un peu de l'éducation qu'on a reçu, tout en essayant de ne pas reproduire les erreurs de nos parents. On essaye de faire de nos bambins des bons adultes mais tu le sais, à un moment de sa vie, Kiara va t'en vouloir. Elle va te maudire de ne pas avoir de père, elle pensera ce que tout le monde a penser de toi quand tu étais tombée enceinte avant ton dix-septième anniversaire. Si elle est assez grande, tu lui diras la vérité. Peut-être qu'elle te comprendra ou peut-être pas. Mais si elle comprend, tu sais aussi qu'elle t'en voudra pour autre chose. Pour une sortie que tu lui auras refusé, un vêtement de marque ou un téléphone, peu importe. Tu t'es faite à l'idée qu'un jour, elle t'en voudra pour quelques choses, tu espères juste que ce sera un détail de votre vie. Que cela ne l'a marquera pas à vie, parce que tu refuses l'idée de la perdre un jour. Parce que tu en avais voulu à tes parents, à tes parents biologiques, à tes parents adoptifs et tu n'avais su pardonner qu'à une partie de ta famille avec le temps. « J'étais un bébé quand j'ai été adopté donc je n'ai aucun souvenir de ma famille biologique. Je me suis posé quelques questions quand j'étais ado mais comme ça ne donnait rien, j'ai pas cherché plus loin et puis le mois dernier j'ai reçu un courrier de ma mère biologique. Je ne sais pas comment elle m'a retrouvée, je sais juste que je n'ai rien à lui. Elle ne voulait pas de moi, pourquoi je voudrais d'elle ? Quant à mon père, je ne sais rien sur lui .. elle n'en parle pas donc je suppose qu'il n'a jamais été dans l'équation. » Tu haussais les épaules, tu n'avais encore parlé de cette histoire à personne qui ne soit pas de ta famille. Et en réalité, tu ne savais pas vraiment pourquoi tu venais d'ouvrir ton coeur à Raf sur un sujet aussi sensible. Tu n'avais pas tout les détails de ta vie, tu ne pouvais pas haïr un père sans savoir si il connaissait ton existence. « Si j'avais su, j'aurais pris que des jouets en bois, pas d'électrique » Au moins, pas de risque. Même si tu savais que tes frères auraient trouvés un autre moyen de lui offrir des jouets bruyants. « Ca t'entraine pour ses années d'adolescente » Tu supposais parce que tu étais le bébé de la famille, alors tu sais que tu le faisais mais tu ne savais pas ce que cela faisait de vivre avec quelqu'un qui le faisait.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

La famille c'est compliqué. Tu en sais quelques choses. Tu as beau dire haut et fort que ta famille te rend fou, mais tu es toujours là pour eux. Tu ne vois plus trop ton frère, mais tu sais qu'il est là quelque part. Essayant de faire de son mieux pour aider son prochain. Tu sais que le soir il aide son prochain caché par un simple masque. Ta petite soeur c'est une de tes raisons de vivre. C'est pour elle que tu as pris la place du père de famille. C'est pour elle que tu as décidé qu'il fallait arrêter les allés et venus dans les familles d'accueil. Quand vous étiez que deux, tu subissais, tu fermais ta bouche parce qu'on frère faisait comme-ci rien ne l'atteignait et plus tu as réalisé que toi tu ne voulais plus de tout ça. Tu écoutais la petite histoire de Zola, elle n'avait pas eu de chance. Tout comme toi elle n'avait pas connus son père, même-si les raisons étaient différentes. Tu termines ta mal bouffe et tu te mets à boire ta boisson. Le ventre remplit, tu peux dire que vous avez passé une drôle de fin de journée. Tu étais passé par de nombreux sentiments. "Je ne comprendrais jamais comment en tant que parent ont peut abandonner des enfants." Et encore moins leur faire du mal. Des êtres aussi beaux et innocent, ils méritent tout l'amour du monde. Il y a quand même de moyens de protections qui empêchent d'avoir des enfants si on en veut réellement pas. "Ta mère a reprit contact avec toi ? Si je comprends bien ?" Tu étais bien curieux. C'est car tu aimes bien tout savoir pour comprendre. Ta mère a toujours été là, tu sais qu'elle t'aimait et qu'elle faisait de son mieux. Mais quand tu étais gosse pour toi s'était jamais assez. Aujourd'hui, tu refuses de faire comme elle. Tu souris quand elle te dit qu'elle aurait dû acheter des jouets en bois. Tu aimes beaucoup les petits objets qu'ils peuvent faire dans cette matière. Tu en as énormément à la maison. Mais les proches aiment toujours offrir des jouets qui font du bruit. Tu ignores si c'est pour faire plaisir à ta princesse ou simplement te rendre fou avec des mélodies qui rentre en tête. "Tu dis ça, car tu ne t'es jamais pris le jouet en bois dans la tronche. Mais peut-être que Kiara ne le fait plus." Ta petite Aurore est dans la période ou jeter les jouets c'est plus amusant que d'y jouer tout simplement. Les deux seuls personnes que ça fait rire c'est ta fille et ta petite soeur. De toute façon pour te rendre fou, elles savent faire équipe. "Certainement, dix ans et déjà accros à ce petit objet. Quand je lui dis qu'à son âge j'en avais pas, elle me regarde comme un extraterrestre." C'est là tu réalises que tu es vieux. Puis tu sais que ta mère n'avait pas les moyens de t'en offrir. Même-si tu admets que grâce à ça, tu sais où es ta petite soeur.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Est-ce que si tu l'avais voulue, tu aurais pu rencontrer ta mère biologique ? Oui. La réponse était oui, quand tu avais reçu ce courrier, elle t'avait donnée son nom, son prénom et avec le cachet de la poste, tu aurais pu la retrouver. Tu aurais pu obtenir des réponses aux questions qui te torturent depuis plusieurs années. Mais tu avais réalisés que maintenant que tu avais la possibilité, tu n'avais pas eu l'envie de savoir. Tu n'étais pas prête à rencontrer une femme que tu avais détesté durant toute ta vie, une femme qui avait abusé de ses droits envers l'enfant que tu étais. Une femme probablement paumé qui n'avait même réussis à totalement justifié son geste. Dans sa lettre, elle n'avouait pas ce que tu avais subi, elle supposait que ce n'était pas elle la responsable de mon abandon, c'était l'alcool. L'alcool qui allait lui prendre la vie dans un futur proche, bien plus proche que tu ne l'aurais pensé d'ailleurs. « En quelque sortes, elle a essayé. Elle m'a envoyée une lettre, il y a quelques temps mais je n'ai pas répondu et je ne pense pas que je lui répondrais. » Tu lui offrais une petite moue, peut-être qu'il n'allait pas comprendre ce choix ou alors il allait le comprendre mieux que tu l'imagines, tu n'en sais rien. « J'ai déjà une famille, parfois effrayante, sûrement étrange mais je sais qu'ils sont tous là pour moi, enfin je suppose que si j'en viens à devoir appelé ma soeur pour une véritable galère, elle sera là malgré ce qu'elle pense de moi » Tu lui souriais, les relations avec ton unique soeur était complexe. Heureusement, c'était tout le contraire avec tes frères. « Parce que tu crois que ceux en plastique sont agréables ? » Tu riais légèrement, il était vrai que le bois était plus dur, plus douloureux. « Et en effet, elle ne le fait plus, on est passé au stade des petits jouets que tu plantes dans le pied en marchant ..» Tu soupirais en y penser entre les petits animaux et les accessoires de poupée, tes pieds n'ont qu'à bien se tenir. Et ils essayaient de le faire mais parfois, quand Kiara faisait un cauchemar, tu dois bien avouer que tu marchais sans être totalement réveillé et que tu maudissais au plus profond de ton être ses jouets. « Bienvenue dans le monde des vieux » Tu riais tout simplement, tu avais l'impression que vous étiez jeune et vous l'étiez mais par rapport à la nouvelle générations, vous étiez déjà obselètes, déjà une bande de vieux parents relou malgré la petite vingtaine que vous porter. Mais au fond, lui comme toi, vous le savez, être parents vous fait apprendre et voir la vie sous un nouvel angle parce que contrairement aux jeunes de votre âge, vous n'êtes pas votre priorité. Votre priorité, elles sont installés derrière vous et n'allait probablement pas tarder à se réveiller. « Mais bon, ça te fait un entrainement pour dans quelques années. Enfin défois, je me demande comment se sera parce que je me souviens de ma bataille pour avoir un téléphone portable et pourtant j'avais quinze ans et maintenant, tu croises des gamins de huit ans avec un téléphone, ça craint. »

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Il est vrai que la situation de Zola était loin d'être facile, tu ignores comment tu réagirais si ton père reviendrait dans ta vie. Encore la situation est quelques peu différentes puisque toi tu le connais déjà. Certes, il ne fait pas clairement partie de ta vie, mais tu as une voix, un visage à mettre sur le surnom de père. Alors, oui il aurait pu se comporter comme un père, il aurait pu être présent pour toi quand tu en as besoin et pour cela tu lui en voudras toujours. Mais tu sais mettre les choses de côté, car ce n'est pas avec des remords que tu vas avancer dans ta vie et tu ne désires pas qu'il te gâche encore plus la vie. "Ce n'est pas facile en effet de toute façon a quoi bon lui répondre, tu n'as plus besoin d'elle à présent. Tu es devenue mère à ton tours , je comprends tellement ce que tu ressens." Quand tu as appris la grossesse d'Heather, tu as pris peur. N'ayant pas eu un exemple de paternité tu as eu peur de devenir aussi absent que ton père. Mais une voix au fond de toi savait très bien que c'était complètement impossible. Car, contrairement à ton père, tu avais envie de porter ton rôle et tu avais hâte que ta fille vienne pointer son nez. "La famille ce n'est pas facile! Mais c'est le plus important, enfin je présume, je n'ai pas réellement une famille uni. Mon frère est peut-être mort quelques parts sans que je le sache réellement." Tu dis ça avec sarcasme, mais tu sais très bien qu'un jour on va t'appeler car un homme ressemblant à ton frère sera mort. Surtout avec le métier qu'il exerce au quotidien. Tu lui fais une grimace, il est vrai qu'elle n'a pas tout à fait tord, mais dans le fond toi non plus. "On va dire que c'est moins lourd! Donc un petit peu moins douloureux! Puis ils ont une tel force à cet âge, on n'imagine pas. On les pense si fragiles, si doux et bam ils te mettent au tapis." Déjà à la naissance quand il t'attrape le doigt, ils le serrent déjà tellement fort. C'est tellement inimaginable la force qu'un nouveau né peut avoir. "Ouille, je ne suis pas presé, j'ai les pieds tellement sensibles." Tu te souviens plus du nombres de legos que t'ai pris dans les orteils en jouant avec ta petite soeur. En plus construire des trucs ça n'a jamais été ton truc. Mais pour elle, pour son sourire, tu te mettais à genoux et tu lui faisais de grandes tours. Zola te fait rire, tu es vieux, mais tu es bien content d'avoir grandi sans tous ses réseaux sociaux. Maintenant tu es épié de partout et c'est à celui qui as la vie la plus intéressante. "C'est un état d'esprit, je suis encore jeune, mais pas à la page." Tu ne te souviens plus de l'âge que tu avais quand tu as eu ton premier téléphone. "Mais maintenant tu peux t'acheter un téléphone comme tu vas au tabac du coin. Avant s'était autrement dit un produit de luxe. Tu avais un certain nombre de crédit à ne pas dépassé et puis après s'était fini pour le mois. Maintenant avec leurs forfait téléphone illimité, c'est plus comme ça. La dernière fois le mec de la téléphonie il m'appelle pour me proposer un forfait à l'international. Il fut presque choqué que j'en veuille pas. Je ne vais pas appeler la reine d'angleterre juste pour le fun." Dis tu d'un ton sarcastique.

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« Ouais, d'ailleurs, je pensais que ça m'aiderait à la comprendre, à comprendre son choix et même si les premiers mois étaient très long, je ne pourrais pas vivre en sachant qu'elle est loin de moi » Tu jetais un coup d'oeil à ton rétroviseur pour la regarder endormi à l'arrière. Une partie de toi pouvait comprendre ce choix de facilité mais tu te demandes comment on peut continuer à vivre après un tel choix. Parler avec Raf était étrangement facile. Si sur le papier vos vies n'avaient que très peu de points communs, en réalité, il te comprenait mieux que personne. Que ce soit ta vie de maman solo ou celle dont la mère biologique n'est qu'un vieux fantôme, de manière très différente, il avait les mêmes fantômes que toi. Tu étais bien consciente que sa vie était plus difficile que la tienne, son fantôme ayant laissé un trou important dans sa vie que le tien. Tu n'avais aucun souvenir de ta mère biologique, tu ne savais rien d'elle avant de recevoir ce courrier et même avec cet élément en main, tu ne savais pas quoi penser de tout cela. Tu étais un peu perdu, c'était perturbant comme annonce pour toi. Avec les années, tu t'étais fait un raison, elle était la méchante de ta vie, rien de plus simple de la haïr même si tu savais au fond de toi que tu voudrais la remercier, que le destin avait été clément en te donnant à une famille comme les Dawson. Une famille loin d'être parfaite mais où tu n'avais jamais manqué de rien. « Je ne sais pas vraiment si je peux dire que j'ai une famille uni mais je sais que je peux compter sur mes frères quoiqu'il arrive c'est déjà ça. Tu n'as jamais été proche du tien ? Il n'est peut-être pas trop tard ? » Oui, tu étais ce genre de filles qui n'arrivent pas à parler avec sa propre soeur mais qui aimerait aider les autres avec leur famille. Tu savais que l'enfance de Raf n'avait pas été simple, son frère devait être l'un de ses piliers et savoir qu'aujourd'hui, ils ne partagent plus rien te fais un peu de peine. Tu riais en l'écoutant te parler de la force des bébés. C'était tellement juste. En les voyant, on imaginait des petits êtres tellement fragiles, innocent et deux minutes plus tard, tu finis avec un coquard à cause d'Oscar le chien. Même pas une blessure respectable, juste un bébé qui joue. Tu te souviens de plusieurs blessures dans le genre et le pire c'est qu'elle ne s'en rendait même pas forcément compte. « Tu sais que c'est une phrase de vieux ça ? » Tu riais en te moquant gentillement de lui même si c'était totalement vrai. Tu savais qu'il n'était pas vieux, toi non plus d'ailleurs, c'était simplement la vie qui faisait que vous étiez plus mature que les autres jeunes de votre âge. « Tellement puis ça ne s'arrête plus, ils appellent tout les mois pour une nouveauté dont on se moque royalement. Mais je dois reconnaître que l'illimité à du bon, parce que les textos payant, merci le langage sms, au moins maintenant les mots sont complets. Malheureusement, c'est pas pour sauver l'orthographe mais ça reste plus agréable à lire. » Evidemment que tu avais utilisés ce langage toi aussi, il le fallait bien à l'époque, c'était le seul moyen d'envoyer des messages sans que cela ne coute trop cher.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

C'est un euphémisme de dire que les premiers mois sont longs, toi tu es encore dedans et tu te demandes souviens si tu vas y arriver. Il y a des soirs où tu couches ta fille la boule au ventre en te demandant si elle va bien dormir. Et puis tu y retournes deux minutes aprés, tu la regardes qui dort paisiblement et ton coeur se remplit de joie. Alors, certes la paternité ce n'est pas facile, ça peut même très dur surtout quand tu es seul, mais jamais tu ne regretteras d'avoir ta princesse dans ta vie. "Elle t'a expliqué pourquoi elle a agi ainsi ?" Les femmes qui abandonnent leurs enfants sont pour toi un mystère. Comment peut on laisser un petit être aussi fragile. Un petit humain qui vous aime déjà fort, un petit bout de vous qui n'as besoin de ses parents. Tu aurais aimé avoir la famille comme dans les films, ceux qui se retrouvent autour d'une bonne dinde à Noël. Les barbecues en famille ou tout le monde finit dans la piscine. Ou vous pouviez partager rire et larmes. Mais pour toi cela reste un mythe. Une mère absente qui n'a jamais souhaité s'occuper de toi ou même de ton frère. Un père certainement en prison et puis ton frère. Un grand-frère qui n'a jamais réussis à trouver sa place dans ce monde. Tu as vite la place du grand, alors que tu n'étais que l'enfant du milieu. Tu regardes ta fille presque triste qu'elle ne rencontre pas son grand-frère. Tu sais qu'il aurait fait un super oncle, un oncle fun celui qui vous apprend les bêtises. Le contraire de toi, le frère un peu trop sérieux et ennuyant. "Je ne pense pas .. Nous sommes bien trop différents, je suis certain que si tu le voyais tu ne penserais pas qu'il est mon frère, j'ignore totalement où il peut bien être." Tu rigoles, car on t'a toujours dit que tu te comportais un peu comme un vieux. Il faut dire que tu n'as jamais pu réellement passer par l'étape adolescent. Tu as été un enfant perdus dans les familles d'accueil et puis tu es devenu l'homme de la maison, car il en fallait bien un. "Tu n'imagines pas le nombre de fois j'ai entendu cette phrase". Bien plus que tu ne voudrais te l'avouer, oui, tu es du genre ennuyeux comme mec. Tu acquiesces. "Il est vrai sur ce petit point, mais ce n'est pas pour autant que je comprends ma soeur. Elle met des initiales, ne finit pas ses phrases. Comme-ci je devais deviner ce qu'elle allait dire. Tu commençais un message, tu allais jusqu'à la limite avant de passer à une autre page pour ne pas payer un message de plus. Parce que c'est enflure s'était aux nombres de pages." Le bon temps! Tes rares textos étaient en générale pour les membres du groupe ou encore pour Heather, tu n'as jamais été un mec avec beaucoup d'amis.

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« Plus ou moins, elle m'a expliqué qu'elle était alcoolique à l'époque et qu'en se levant un matin, je n'étais plus là. Elle n'a aucun souvenir du moment où elle m'a abandonnée. Autrement dit, ma mère était trop saoule pour savoir ce qu'elle faisait. » Tu levais les yeux au ciel sans savoir si tu devais la croire ou pas. Tu aurais tellement aimé que ce soit pour une bonne raison qu'elle t'abandonne. Mais bon, elle était complètement bourrée et comme elle ne mentionnait aucun homme dans sa lettre, tu supposais qu'elle se mettait dans un tel état avec ses deux enfants, dont un bébé. C'était encore plus pitoyable. Mais ça collait avec l'histoire qu'on t'avait raconté. Le pompier qui t'avait trouvée devant la caserne avait raconté qu'il t'avait trouvé vers 6h du matin, juste avant de prendre sa garde. Et tu étais dans un sale état. Repenser à tout cela te remplissait d'une haine qu'on ne pouvait deviner. Tu aurais pu mourir ce jour là, simplement parce qu'une femme avait abusé de la vodka. « Est-ce que c'est une peste incontrôlable qui t'a toujours fais la misère ? Parce que si ce n'est pas le cas, je suis sûre que rien n'est perdu » Tu sentais bien que son absence le pesait, qu'il aimerait l'avoir à ses côtés, c'était tout le contraire de ce que tu ressentais pour ta soeur. Et tu voulais l'aider, sans trop savoir comment. Tu n'avais pas le droit de te mêler de sa vie, mais si tu pouvais l'aider à comprendre que son frère était sa famille, qu'il était important, c'était déjà cela. « La mode nous tuera tous » Tu disais cela sur le ton de l'humour, c'était exactement ce que tu pensais. Les écritures abrégés avaient bercé une partie de ton adolescence, certes parce que c'était payant mais aussi parce que c'était la mode, parce que c'était cool de connaitre les abréviations des mots. C'était probablement la même chose pour sa soeur mais la manière dont il en parlait t'amusait. Il était bien plus fort que toi et tu le savais. « D'ailleurs, elle est où ce moment ? Tu l'as laissés chez toi ? » Tu ne connaissais pas vraiment sa cadette, tu l'avais aperçu une fois ou deux mais quand elle avait compris que tu n'étais pas la petite amie de Raf, tu avais perdu le peu d'intérêt qu'elle te portait. En même temps, tu pouvais comprendre que tu n'avais rien de distrayant pour une jeune adolescente.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu souffles tu trouves cela tellement immature d'agir ainsi. Tu sais que l'alcool est une maladie, tu sais que beaucoup trop de gens souffrent de cette addiction, mais ce n'est pas une excuse. Il est trop facile de mettre l'immaturité sur ça. Tu sais que ta mère à tendance à boire dans l'alcool. Dès qu'elle avait une petite peine de coeur, elle entamé une bouteille et elle finissait dans un état second. Tu te souviens que plusieurs fois tu as dû la porter jusqu'à sa chambre. "Et il y a pas un moment ou elle sait dit, tiens à l'époque j'avais un bébé." Tu joues du sarcasme, car c'est ta spécialité. Quand quelques choses te fait peur ou t'agace, tu utilises ton talent. Ce n'était pas ton seul talent, depuis tout petit tu es un très bon menteurs, tu savais comment manipuler les services sociaux afin de pouvoir retrouver ta misérable maison. Mais tu ignores pourquoi tu voulais toujours revenir dans cet environnement qui était tout sauf bon pour vous. "Ça sent le vécu, ta soeur a toujours été dur avec toi ?" Tu ne peux pas dire que ton frère était dur, il était là pour te défendre. Mais c'est tout. Il n'a jamais appris à te connaitre, il n'a jamais voulus faire connaissance. Vous n'avez pu créer de véritables lien et tu as toujours eu ce petit manque en toi. Puis Zola te demande ou es ta soeur en ce moment précis. Tu réfléchis un moment et puis tu réponds. "Elle doit être chez ma mère, je n'ai pas eu de message, disant viens me chercher maman est bourré." Et pourtant c'est certainement ce qui va se passer. Comme tous les vendredi elle va essayer se trouver un mec et comme elle va se retrouver bredouille elle va boire jusqu'à l'ivresse la plus total.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

« Peut-être le moment où elle s'est dit, tiens, si je vendais des affaires pour bébé histoire d'avoir du whisky mais avant je dois me débarrasser d'un truc.. » Tu en voulais à ta mère pour ses choix mais surtout pour la manière dont elle avait agi. Tu pouvais comprendre qu'il y avait des millions de raisons d'abandonner un bébé, la jeunesse, l'alcool, les drogues, toutes ses excuses étaient difficiles à comprendre pour toi mais en faisant un effort, tu savais que tu pouvais les comprendre. Parce que tu avais eu ses nuits sans dormir pour l'une de ses dents, ses moments de pleurs que tu ne comprenais pas, ce rythme de vie qui n'avait rien de celui que tu aurais dû avoir. Mais pas comme ça. On n'abandonne pas un bébé de quelques semaines dehors, dans une simple couverture. Même si c'est devant un hôpital ou dans ton cas une caserne de pompiers. Ce n'était pas un chiot, tu n'étais pas un chiot. Et si il y avait eu une urgence ce matin, si pour une raison ou une autre, ce pompier n'était pas passer par là. Le pire aurait pu t'arriver et c'était ta mère qui avait pris ce risque. « Ma soeur était la princesse de la famille Dawson, elle avait un grand frère et un petit frère rien qu'à elle et puis un jour, maman m'a ramené à la maison. Et il a fallu partager le trône. Puis en grandissant, on a compris qu'en plus de notre physique, nos caractères aussi étaient opposés .. » Tu aurais aimés avoir une grande soeur, avoir ce type de lien que finalement, tu retrouvais en Sasha parce que c'était elle qui te donnait des conseils sur les trucs de filles. Puis tu demandais à Raf où était sa petite soeur, tu l'as croisais parfois chez lui mais tu savais qu'elle y passait beaucoup plus de temps que cela. « C'est plutôt bon signe, ça, non ? » Tu n'avais jamais vu la mère de Raf mais il devait être à peine la fin de la journée donc être saoul à cette heure était vraiment mauvais signe selon toi. Mais tu ne connaissais pas les habitudes de sa mère alors peut-être que ce n'était qu'une question de temps avant que ce fameux message n'arrive.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

Tu sentais dans la voix de Zola une petite dose de sarcasme. Peut-être que l'histoire de sa mère la touchait bien plus qu'elle ne l'aurait souhaité. Ou peut-être que c'est toi qui invente tout ça. Il t'arrive de penser pouvoir lire dans une personne et au final tomber à côté de la plaque. Cela t'arrivait bien plus que tu ne le voudrais bien te l'admettre, heureusement pour toi, tu n'as jamais souhaité devenir psychologue. Peut-être parce que tu en as trop côtoyer quand tu étais plus jeune. "Je ne suis pas certain, si il n'y avait plus les affaires comment elle aurait pu se souvenir qu'elle avait un enfant. En même, on peut la blâmer ? Avec tous ses parents qui oublient leurs enfants dans la voiture." Tu lèves les yeux au ciel. Comment peut-on oublier son enfant dans la voiture, comment on peut oublier qu'un bout de nous-même nous attends et surtout comment peut-on laisser un enfant dans une voiture, alors qu'il fait extrêmement chaud dehors. "Je n'ai jamais vraiment compris ce sentiment. Mon frère a eu aussi beaucoup de mal avec notre soeur, mais là non plus, je ne le comprenais pas. Quand ma mère est tombée enceinte, j'ai su qu'il fallait que je prenne soin d'elle." Il fallait bien que quelqu'un de responsable s'occupe de tout ça. Tu avais été un peu surprise, tu pensais que ta mère faisait attention et tu savais très bien qui était le père de Maia. Excepté avec ton père ta mère faisait toujours très attention. Il n'y avait qu'avec qu'un seul homme qu'elle baissait sa garde. Enfin au sujet de la contraception, sinon elle baissait sa garde sentimentalement à tous les hommes qu'elle croisait. "Malheureusement non, elle se débrouille un peu toute seule, mais je sais très bien que ma mère n'est pas avec elle. Si elle se sent trop seul, elle a les clef de chez moi et elle peut m'appeler à tout moment. Je n'aime pas la savoir seul dans les rues de Melbourne." Il peut tout arriver malheureusement et tu as tendance à toujours trop t’inquiéter pour elle. Mais c'est le rôle que tu t'ai donné le jour de sa naissance.

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Raf&Zola (&Aurore&Kiara dans le role des mangeuses de sables)

« Je l'ignore, je pense que j'ai passé ma vie à la haïr et je n'ai pas envie de revenir en arrière parce que Madame le décide. Elle a faillit me tuer, elle m'a abandonné comme un animal, je n'ai pas envie de faire des efforts. Et puis, une mère ça me suffit, c'est suffisamment de travail. » Oui, tu pouvais la blâmer, comme tu pouvais le faire sur ceux qui oublient leurs enfants dans la voiture ou n'importe où d'ailleurs. Si certaines situations relève d'un accident, souvent c'est une question de responsabilité. Tu savais que les Dawson n'étaient pas parfait, que ta mère adoptive ne l'était pas. Mais même si tu n'avais pas son sang dans les veines, elle avait toujours tout fait pour te protéger. Elle t'avait appris à avoir des valeurs, à suivre des règles alors oui, tu pourrais dire que ta mère biologique était malade, que ce n'était pas sa faute. Mais tu en étais incapable. « Je pense que certains enfants sont heureux tout simplement et qu'il voit un nouvel enfant un peu comme un souffle sur un chateau de carte. Soit la famille résiste, soit elle cède mais plus rien ne sera comme avant et ça effraie. Enfin j'imagine puisque dans ma famille, je suis le vent. » Tu souriais légèrement. Quand tu étais plus jeune, tu avais essayer de comprendre Holly et c'était la seule explication que tu avais trouvé. Tu apportais un changement trop important dans une vie qu'elle jugeait parfaite. Evidemment, elle ne te l'avait jamais dit et tu te demande même si tu avais essayés de lui en parler. Tout avait toujours été si difficile entre vous, la moindre petite phrase pouvait provoquer un ouragan de cris. Et en grandissant, vous en étiez venues à vivre comme si l'autre n'existait pas. Parfois, tu le regrettais mais bien souvent, tu te disais que c'était plus simple comme cela. « Tu as raison, les rues de Melbourne peuvent rapidement devenir hostile mais c'est bien qu'elle est un refuge, un repère. » Surtout que tu devinais que sa mère n'habitait pas dans les quartiers les plus fréquentables de la ville. Tu ne les connais pas vraiment mais tu devines la dangerosité que cela peu représenter. Surtout pour une jeune adolescente.