Depuis quelques temps, tu dors mal et quand tu dors ton sommeil est loin d'être réparateur. Tu sais exactement pourquoi tu es dans cet état. Tu connais la raison de tes insomnies. Tu sais que tu en es la cause. Tu sais que ce sont tes erreurs, tes conneries qui t'ont mis dans un tel pétrin. Tu n'avais pas exprès de mettre enceinte Rosalina. Elle non plus n'avait pas réellement eu envie d'avoir un enfant. Après tout, elle rentre seulement dans l'âge adulte. Tu dois l'admettre que ce n'est pas que ta connerie qui te fait peur, tu doutes aussi réellement de tes capacités à être père. Quand tu ouvres les yeux, Sasha est déjà partie. Elle a été tellement silencieuse que tu ne l'as pas entendus se lever. Tu aurais tellement voulus qu'elle t'embrasse doucement la joue comme elle le faisait autrefois. Tu comprends qu'elle soit en colère, tu aurais fait de même. Mais, pour pouvoir arranger les choses, il faudrait encore se parler et ton épouse ne fait que te fuir. Quand tu arrives au rez-de chaussé tu t'attends à la trouver dans la cuisine avec son café à la main et encore une fois tu réalises qu'elle est déjà partie. Tu baisses la tête et alors que tu lis le journal sportif sur ton téléphone, tu te souviens de la date. C'est votre anniversaire de mariage. Tu n'as pas toujours été heureux à l'idée de ce mariage. Tu as même détesté ton père pour cela. Mais tu savais bien que s'était toi ou une de tes soeurs, alors tu t'es sacrifié. Le sacrifice aurait pu être pire, Sasha est une femme drôle, charmante et magnifique. Par chance, vous étiez des amis avant d'être des amants. Alors, au fil du temps ce mariage ne fut plus une prison, tu as appris à l'aimer comme elle le mérite. Tu décides d'aller te doucher et de mettre une tenue convenable pour te promener en ville. Tu es en compagnie de ta meilleure amie April quand tu tombes dans une étrange boutique. Tu rentres dedans et tu tombes sur un vieux collier ou on peut glisser une photo dedans. Tu décides de l'acheter et tu y glisseras tes voeux de mariages dedans. Vous n'aviez jamais eu une relation exclusive, mais dans tes voeux tu lui promettais de l'aimer, de la combler, de la rendre heureuse pour le restants de vos jours. Et même-si cela sonne faux en ce moment, tu voudrais tellement la voir heureuse. Tu fais un tour chez le barbier, coiffeur et tu t'achètes de jolies vêtements. N'aimant pas le costard, tu optes pour une jolie chemise blanche, un noeud papillon, un jeans noir serré et des chaussures de villes. Tu n'oublies pas ton accessoire fétiche, ta montre. Quand tu passes la porte de chez toi, tu croises les doigts pour que ta belle soit là. Tu veux l'emmener au restaurant pour l'occasion. Vous avez besoin de passer du temps ensemble. Vous avez besoin de vous ressourcer, de prendre du plaisir à être là l'un pour l'autre. Tu ouvres ta porte et tu aperçois ta douce épouse avec deux coupes de champagnes à la main. Tu lui souris bêtement, heureux qu'elle est pensé tout comme toi à votre anniversaire, malgré les tensions, que tu as engendré. Tu fermes la porte, pose tes sacs au sol et tu t'approches d'elle. Tu l'embrasses avec passion, ça fait tellement longtemps que tu veux pouvoir poser tes lèvres sur les siennes. Quand tu décroches tes lèvres des siennes c'est pour la regarder, tu lui touche les cheveux. "C'est nouveau!" Tu la trouves magnifique, ainsi. Même-si elle a toujours été à tes yeux, même quand vous étiez de simples amis. "Tu es sublimes mon amour" Tu ignores comment elle va prendre ce que tu viens de lui dire, mais toi, tu es ainsi. Tu réfléchis peu et tu parles. Souvent tu regrettes, mais tu agis toujours ainsi. Tu lui prends une coupe de champagne et tu attends de voir à quoi vous allez pouvoir trinquer. En cas ça sent extrêmement bon.

EXORDIUM.

Tu voudrais bien pouvoir dire que tout est de sa faute ou même de celle de Rosa. Mais la vérité est bien différente, tu es le fautif, tu aurais dû faire attention, tu aurais dû ne pas t'attacher. Au final, tu n'es qu'un abrutis qui blesse deux femmes. Deux femmes merveilleuses. Toi, tu n'es qu'un imbéciles. Sasha était d'accord pour vous laisser fréquenter d'autre personne pour avoir une certaine liberté. Elle avait certainement peur tout comme toi que le mariage soit simplement une corde autour du cou. Vous étiez heureux ainsi, en tout cas tu l'étais. Peu importe, la femme avec laquel tu flirter, tu savais très bien que le soir en rentrant chez toi, tu allais la retrouver. Ta femme, ta promesse, ton avenir, vous aviez des projets pleins la tête. Vous alliez construire votre petite famille. Tu étais près. Tu n'attendais que ça, mais Sasha ne se sentait pas l'âme à porter la vie. Elle voulait adopter et tu étais d'accord. Tu voulais une famille. Lorsque tu vois ta nièce grandir, que tu vois l'amour que Zola a pour elle et inversement, ça te donne envie. Tu veux être père, tu as peur, mais tu sais que tu le veux. Tu veux regarder les spectacles de ta fille, les matchs de ton fils ou inversement. Tu veux être le papa présent et c'est que tu as promis à Sasha. Quand tu rentres chez toi et que vois ta femme, l'apéritif, tu es heureux. Quand tu l'embrasses tout ton corps en tremble. Cela fait tellement longtemps que tu n'as pas goûté aux lèvres sucré de ton épouse. Elle a changé de coupe de cheveux et ça lui embellit le visage. Tu as toujours aimé ces longs cheveux brun, elle ressemblait à une sirène. Mais cette coiffure, les cheveux plus courts qui laisse apercevoir sa nuque, elle ressemble à une reine. Tu lui souris, tu voudrais avoir les mots juste, mais tu es incapable de lui répondre. Tu mets ta main sur sa joue et à l'aide de ton pousses tu lui caresses le visage. Tu aimes cette proximité entre vous, l'alchimie qu'il y a. Tu l'aimes, elle tout simplement. Malgré tout, tes conneries, vos amants et vos parents, tu l'aimes, tu en es certain. Quand elle te retourne le compliments, tu lui souris puis tu te souviens de la petite surprise que tu lui réserves. "Tu peux m'attendre deux minutes!" Tu cours avec un de tes sacs au premier, tu mets tes voeux que tu as sur un petit bout de papier dans le pendentif. Ce bijou pour lequel tu as craqué, il y a quelques heures, ce bijou que tu souhaites lui offrir. Quand tu redescends ta femme s'est assise à table. Votre jolie table en bois en remplit de bonne chose à manger. Puis tu t'approches doucement de celle qui fait battre coeur et tu lui tends le paquet. "Je t'ai fait un petit cadeau." Tu espères que cela va lui plaire, tu espères avoir fait le bon choix. Puis alors que vous êtes sur le point de trinquer, elle fait un drôle de discours. Ouille! Elle t'en met gentiment pleins la face et en même tu le mérites et tu continues. "Et au chose qui ne change pas." Comme l'amour que tu as pour elle, comme à tes doux voeux de mariage, comme à tes rêves de famille à ses côtés.

EXORDIUM.

Tu venais d'offrir ce petit cadeau à ta femme. C'est toujours dur pour toi de trouver à un truc à offrir. Surtout que Sasha peut se permettre de s'acheter tout ce qui peut lui faire plaisir. Elle n'est pas plus dépensière que ça même-si ça peut lui arriver de faire quelques excès. L'argent n'étant pas un problème, tu ne lui as jamais dit quoi que ce soit. Et puis tu serais mal placé. C'est la seule du couple à avoir un salaire fixe qui rentre chaque mois. Toi, tu te permets de vivre de ta passion, car vous avez l'argent nécessaire de côté. Merci Papa d'avoir bossé toute ta vie afin que tu puisses te la couler douce, aujourd'hui. En réalité ce n'est pas tellement comme ça que ça fonctionne. Tu es redevable de ton père et à chaque dîner de famille, il te demande de reprendre les reines de la société. Mais toi, tu préférerais la laisser à ta soeur. Tu regardes ta femme ouvrir ton cadeau et tu vois dans son regard que ce petite geste, lui fait plaisir. Tu as comme un poids en moins dans la poitrine. Tu as toujours peur de ne pas faire plaisir. Elle te dit que c'est magnifique et tu vois une larme couler sur sa joue. Tu sais que c'est de ta faute. Tu sais très bien que tu soit fautif et ça te fait mal. Vous étiez heureux, vous aviez une belle vie, mais il a fallut que tu fasses le con. Il a fallut que tu tombes sur le charme d'une autre demoiselle. Il a fallut que le plaisir charnel prenne le dessus. Tu n'es qu'un faible. Tu t'approches de ta femme, lui relève la tête et avec ton pousse lui sèche ses larmes. Tu préférerai encore quand elle te détestait, tu n'as jamais aimé la voir pleurer. "Si tu savais comme je suis désolé, je ne mérite pas tes larmes." Tu sais qu'elle serait mieux avec un autre. Elle serait mieux avec un homme qui serait à elle totalement. Tu sais que plus jamais tu ne pourrais être cet homme, car il y a aura le bébé. Tu sais que ce bébé passera avant toutes choses à présent. Tu n'es qu'un abrutit qui ne sait pas profiter de l'instant présent. "Si je pouvais remonter le temps, je le ferais." Mais c'est impossible et en même temps une part de toi et heureux de devenir père. Tu l'as toujours souhaité. Tu as toujours voulus devenir un bon papa. Celui qui sera bien différent du tiens. Ce n'est pas tellement le programme que tu avais imaginé. Tu aurais voulu, souhaité ne pas parler de Rosa ce soir. Éviter le problème bébé, rien que le temps d'une soirée. Mais cela semblait peser sur la conscience de ta femme. Et après tout tu lui devais bien cela, tu lui devais bien des explications. Tu déglutis, tu te mets à côté d'elle en lui prenant la main. Tu venais de poser la coupe sur la table et avec ton pousse tu lui caresses la paume de la main. Tu lui souris avec un petit sourire au coin, ce sourire qu'elle a toujours aimé, ce sourire que tu sais la fait craquer depuis quelques années. "Tu veux qu'on en parle ?" Tu seras le plus honnête possible avec ta bien aimée, tu lui dois bien cela.

EXORDIUM.

Tu voulais sécher les larmes de celle que tu aimes, mais c'est assez hypocrite de ta part. Puisque tu es la cause de sa tristesse. Tu aimerais trouver les mots, tu aimerais pouvoir l'aider à surmonter cette épreuve, mais tu n'y arrives pas. Tu ne peux pas t'imaginer à sa place, car tu n'y as jamais été confronté et encore heureux. Tu portes ce poids dans ton coeur, le poids de la culpabilité. Tu aurais souhaité que les choses ne se passent pas ainsi, tu aurais voulu lui apporter que du bonheur. Mais ce n'est pas le cas. Tu as toujours sû que le mariage n'était pas facile, tu savais qu'il pouvait avoir de bons comme de mauvais moments. Mais en ce moment tu n'arrives pas à penser au bon moments. Tu as dans ton esprit que la solitude, la tristesse que cette grossesse. Tu devrais être heureux, tu allais devenir papa dans quelques mois. Mais tu n'arrives pas à te réjouir de cette grossesse, car tu ne cesses de te demander ce que Sasha peut bien ressentir. Tu ris, mais tu rigoles jaune. "Ce qui te dérange, c'est la personne avec laquelle j'ai couché ? Tu es sérieuse Sasha, rien ne vous empêchez de coucher avec la même personne plusieurs fois! L'erreur, la maladresse c'est cette grossesse. Je ne regrette pas d'avoir coucher avec Rosa! Comme tu ne regrette d'avoir couché avec monsieur x ou monsieur y." Tu attrapes ta femme par la main et vous retourner vous asseoir. La conversation va certainement être longue, il vaut mieux s'installer correctement. Elle tente de parler et toi comme à ton habitude tu vas essayer d'être le plus honnête possible. Mais c'est facile pour toi, tu ignores comment mettre des filtres sur ce que tu ressens. "Tu as tellement de ??" Tu attends la suite, tu voudrais pouvoir lui dire le mot qu'elle souhaite entendre, mais tu ne sais pas comment faire. Puis elle t'annonce qu'elle ignore ce que tu attends d'elle et ce n'est en rien étrange. Tu ignores également ce que l'avenir te prépare. Tu n'avais pas prévus cette grossesse. "J'en sais rien! Je sais que je t'aime, je ne veux pas te perdre." Il est rare que tu dise les trois fameux mots. Il est rare que tu les disent, car quand tu le dis c'est qu'ils sont sincères. Ton père ta toujours apprit à cacher tes sentiments, mais là tu n'avais pas réussi à les cacher. Puis elle te demande si tu aimes Rosa. Tu te lèves, commence à faire les cents pat, tu passes ta main dans tes cheveux, ta respiration s'accélère. Est-ce que tu l'aimes ? Est-ce que tu tiens en elle ? Tu ne sais pas comment qualifier votre relation. Mais tu dois y arriver pour ta femme, pour celle qui est là devant toi. "Ce n'est pas de l'amour .. enfin je ne pense pas ... Je tiens à elle, mais pas comme je peux tenir à toi." Avant l'annonce de la grossesse de Rosa, tu ne t'ais jamais posé la question. Comme tu n'as jamais demandé à Rosa pourquoi elle avait gardé le bébé. En faite cela était une évidence. Vous étiez deux adultes avec une belle complicité et une super alchimie au lit. Mais de là , à parler d'amour, tu ne penses pas.

EXORDIUM.

Tu n'avais jamais imaginé le mal que tu pouvais en fréquenter la même personne. Mais si Sasha avait bien raison sur un point c'est que le fait de voir plusieurs fois la même personne laisse place au sentiment. Tu voyais bien que pour Rosa ce n'était pas qu'une affaire de fesses et en réalité pour toi non plus. Tu apprécies la compagnie de la demoiselle, tu apprécies faire l'amour avec et ça tu n'aurais jamais dû le ressentir. Tu sais que c'est de ta faute, tu en es consciences, mais tu ne veux pas arrêter. Comme tu sais aussi que tu ne souhaites pas perdre la femme que tu aimes, car elle est toute ta vie. "Je n'avais pas calculé tout cela. Je ne voyais pas le mal que je faisais. À mes yeux, je prenais seulement du bons temps avec une demoiselle qui me désiré également. Je ne pensais pas qu'un jour elle porterait mon enfant ou même qu'un jour je serais attaché d'une façon à elle. C'était simplement plus simple." Tu n'es pas un bon dragueur, alors au lieu de faire la tournée des bars et de coucher avec n'importe qui s'était quand même plus simple de le faire avec quelqu'un qui te séduit. Quelqu'un qui te fait des avances depuis de longues années, quelqu'un en qui tu as confiance. Tu la regardes mettre ses cheveux en arrières, tu rêverais de la prendre pas les hanches de pouvoir placer ta tête sur son épaule. "C'est pareil pour moi!" Une amie, une amante, ta femme, voilà ce que représente Sasha à tes yeux. Pour toi il n'y a rien de plus important! Quand elle emploie le mois poison tu trouves le terme assez fort et ça te fait un petit quelques choses dans l'estomac. Malgré tout l'amour que tu as pour Sasha, tu n'apprécies pas que l'on puisse dire du mal de la femme qui porte ton bébé. "Mais il est là ! C'est mon bébé, je vais être père! C'est certainement dure pour toi, mais je veux de ce bébé! Tu sais que j'ai toujours voulus être père!" Certes pas dans ces conditions, mais au final le résultat et le même. Adopté ou non, ce bébé c'est ce que tu as toujours désiré. Est-ce que tu aurais préféré que ce bébé soit conçus dans d'autre circonstance ? Évidemment, mais tu ne peux plus rien changer désormais. Tu sais que tu n'as certainement pas dit les mots qu'elle désirait entendre, mais tu as voulu être honnête. "Pas en ce moment!" Tu n'as pas trop la tête à ça! Quand tu croises Rosa vous parlez surtout du bébé et puisqu'elle est très malade, tu essaies de prendre soin d'elle comme tu peux. Même-si en réalité tu ne comprends pas réellement son mal-être puisque tu n'as jamais porté la vie. "Je ne te dirais pas ce que tu dois faire! Mais j'essaie d'être honnête, comme je l'ai toujours été. Je t'aime et ça ne changera jamais. Mais je vais devenir papa et j'ai besoin de savoir si tu seras à mes côtés."

EXORDIUM.

La vérité c'est que tu ignores totalement ce que le futur vous réserve. Tu es complètement perdu, tu ne sais pas non plus ce que tu désires. Tu ignores ce qui est le meilleur pour toi et ton avenir. Mais tu sais que tu n'as pas le droit de penser égoïstement, car tu n'es pas le seul dans cette histoire. Il y a Sasha, Rosa et ce bébé, un petit être qui n'a rien demandé à personne et qui arrive déjà dans un monde bien trop compliqué pour lui. Son avenir est déjà semer d’embûche, alors qu'il n'a pas poussé son premier crie. Tu aimerais pouvoir trouver une solution, tu voudrais soulager les deux femmes qui comptent pour toi. Mais tu n'y arrives pas, tu te trouves lâche et faible. Tu voudrais être un homme fort, tu voudrais prendre soins d'elles, mais la vérité n'est pas la même. "Qu'est ce que tu veux entendre Sasha ? Tu veux que je te dise que je vais laisser Rosa seule dans cette situation, alors que j'en suis responsable ? Non, je ne peux pas faire ça." Tu te considères comme un lache mais tout de même. Et puis il faut admettre qu'un part de toi à envie de ce bébé. Tu veux le voir grandir et partager toute ses choses que tu n'as pas pu faire avec ton père. Quand tu la voie loucher sur tes lèvres, tu voudrais l'attraper pour l'embrasser. Tu voudrais que vos deux corps ne fasse qu'un, mais la conversation continue et elle ne donne pas envie à une partie de jambe en l'air. "Tu crois que je suis gagnant dans cette histoire ? Tu crois que je suis heureux ! C'est de toi que je voulais un enfant! C'est toi ma femme! C'est toi que j'aime ! Je n'ai jamais voulus de cette situation! Que tu puisses penser que j'ai envie d'une autre plus que toi me rends fou!" Dis-tu en accélérant le ton, comme ton pouls s'accélère. "Si j'ai commencé cette histoire avec Rosa c'est parce que tu ne voulais pas que de moi. J'avais besoin de vider ma jalousie et Rosa était là." Puis tu as finis par ressentir quelques choses pour elle, alors qu'à la base, elle était là seulement pour vider ta frustration. Quand elle te montre cet enveloppe, tu ne sais pas quoi penser, tu t'énerves. "C'EST QUOI ÇA?" Tu ne veux pas divorcer, tu veux Sasha et pour toujours. Tu ne veux pas ouvrir cette enveloppe tu as peur de voir ce qu'il y a dedans. Puis ta femme continue à parler et elle te dit qu'elle accepterait que ce bébé l'appelle maman, qu'elle prendrait son rôle de mère. Tu es heureux. Tu cours vers elle, choppe son visage entre tes mains et tu l'embrasses. Tu laisses exploser ta joie, laissant la langue jouer avec la tienne. Tu l'aimes tellement fort. Une larme coule sur ta joue et ce n'est pas dans tes habitudes. "Si tu savais comme je suis heureux à cet instant." Tu ouvres enfin l'enveloppe avec beaucoup moins d'inquiétude et tu souris. Ton coeur bat tellement fort, tu reprends une gorgée de ta boisson et tu retournes l'embrasser. "Je t'aime tellement Sasha. On va trouver une solution, on va trouver un équilibre, on va trouver le moyen d'être heureux. Tu vas trouver ta place et ce bébé aura beaucoup de chance de t'avoir. Tu es une perle, tu es mon tout, je suis fou amoureux de toi et encore plus en ce moment." Tu retournes près d'elle, tu poses ta main sur sa hanche et tu l'embrasses doucement. "Pour le moment, j'ai tout ce que je peux rêver. Je t'ai toi et c'est grandement suffisant." Puis ton téléphone sonne, tu regardes le nom c'est Rosa. Tu déglutis, tu poses le téléphone qui continue à vibrer sur la table. Tu passes une mèche de cheveux derrière son oreille et tu la regardes dans les yeux.

EXORDIUM.

Tu n'as jamais prétendus pouvoir comprendre ce que tu pouvais ressentir Sasha. Car, toi même tu n'arrives pas à te comprendre ce que tu ressens. Pour les femmes c'est plus simple, elles arrivent plus facilement à mettre des mots sur leurs sentiments, mais pour toi cela est bien différent. Ton père t'a toujours appris à avoir honte de tes sentiments qui peuvent laisser apparaître la moindre faiblesse. Tu dois être fort, tu es le premier de famille, l'ainé, tu dois être courageux et brave. Mais en ce moment tu étais loin d'être cet homme. Ton père aurait certainement honte de toi, rentrant tard et alcoolisé afin de ne pas affronter tes démons. Alors, c'est certainement bête, ton père aurait certainement honte de toi, mais quand tu as vu ces plans, quand ta femme te dit qu'elle est prête à accepter d'être belle-mère ça te remplit de joie et tu ne veux pas enfuir ce sentiment. Tu t'approches de ta femme et tu l'embrasses comme lors de votre véritable premier baiser. Tu es heureux, tu es amoureux, tu es comblé ton coeur bat à la chamaille et ton regard ce remplit de malice. Puis soudain ton téléphone sonne c'est Rosa. Au début tu ne veux pas prendre l'appelle et puis finalement ta femme te dit de le faire. Tu décides de lui répondre, mais tu écourtes la conversation. Aujourd'hui, c'est ton anniversaire de mariage. Quand tu raccroches, tu regardes ta femme au loin et tu regardes la chance que tu as d'avoir une femme aussi compréhensive. Tu t'approches d'elle avec ton verre à la main. Tu bois une gorgée et tu t'installes à côté d'elle. Tu attrapes ses jambes et tu les poses sur les tiennes. Tu caresses ces cuisses tu les regardes avec admiration. Ta femme est magnifique. "Tu veux qu'on continue à en parler ?" Tu commences à l'embrasser dans le cou, tu es tellement heureux de pouvoir la retrouver. Ta femme celle qui était il y a encore quelques mois ta meilleure amie. "Tu veux me parler de ta journée ?" Tu remontes ta main le long de ses cuisses puis tu lui embrasses les mains. "De ton boulot?" Tu lui embrasse le long de ses bras magnifiquement parfait. "Ou encore d'autres choses?" Tu es tellement ravi de pouvoir toucher, embrasser ta femme cela fait tellement longtemps que tu n'as pas eu cette chance. D'ordinaire tu l'aurais invité à danser puis vous auriez mangez et vous auriez fini par une promenade au bord de l'eau. Ce soir tu voulais lui laisser le champs libre, tu voulais que ça soit elle qui prenne les reines. "Ou tu veux danser avec ton abrutis de mari?" Dis-tu en souriant, elle sourit à son tour et tu es émerveillé par la beauté que tu as en face de toi. Tu sais que tu pourrais la perdre à tout moments. Tu sais que tu les fautifs et pourtant, tu ne veux pas la perdre. Tu la veux rien que pour toi, mais elle a d'autres idées en tête.

EXORDIUM.

Ce n'était pas du genre de Rosa de te téléphoner. Vous aviez pour habitude que ça soit toi qui passe le premier coup de fil. C'est pour cette raison que tu avais un peu hésitez à prendre l'appel. Sans oublie que tu te refusais de manquer de respect à ta femme. Enfin encore plus. Ta maitresse, car c'est ainsi que tu dois la nommer, t'avait téléphoner pour te parler d'une prochaine échographie. Ayant loupé les anciennes tu ne te voyais mal louper la deuxième grosse échographie. Bébé allait naitre en septembre vous allez enfin savoir si c'est une petite fille ou garçon qui se cache à l'intérieur. Tu avais fait de multiple proposition à ta femme. Tu voulais même-si votre petite pause dispute ne durerait qu'un soir, tu veux rendre cette soirée inoubliable. Elle t'avait traité d'abrutis et cela t'avait fait rire. C'est ainsi qu'elle avait l'habitude de te nommer avant toutes cette histoire. Quand tu la regardes ce lever pour mettre la chaine hifi en route, tu en profites pour mieux la regarder. Cette femme sublime avec qui tu partages ta vie. Tu la revois dans cette robe blanche sirène, cette robe qui lui allait parfaitement comme faite pour elle. Les cheveux à demi lâché et tu te souviens comme vous étiez heureux. Malgré que vous vous aimiez pas d'un amour aussi sincère qu'aujourd'hui, vous étiez amis et vous vous aimiez d'un amour différent. Tu la suis de près posant aussi ton verre sur la table. Tu mets ta main sur sa hanche et l'autre s'enlace dans la sienne. Elle pause sa tête sur ton torse et toi dans ses cheveux. Vous dansez tendrement sur un slow. Tu profites de chaque instant, soulagé de pouvoir tenir la femme que tu aimes près de toi. Tu souris certainement bêtement, mais peu importe personne n'est là pour t'observer. Tu aimes ta femme et c'est là le plus beau sentiment que l'on puisse ressentir. En ce moment, tu es bien, tu es heureux, comblé et calme. "J'ai tellement de chance de t'avoir, Sasha" Tu te sais chanceux, tu ne penses pas que toi tu aurais réussi à agir aussi sagement. Tu ignores si toi tu n'aurais pas tout cassé sur ton passage. Si tu n'aurait pas défoncer celui qui aurait engrossé ta femme. Si tu n'aurait pas finis en taule ou même à l'hôpital. Tu ignores si tu aurait su pouvoir avoir la moindre affection pour ce bébé donné d'un autre homme. Mais il semblerait que ta femme soit plus mature que toi. La musique ce termine et doucement vous vous arrêtez. "On continue et on goutte au merveille que tu nous as préparé ?" Dis-tu en posant doucement tes lèvres sur les siennes.

EXORDIUM.

Pendant un court instant s'était comme avant, c'était facile et simple. Vous étiez que deux amoureux dansant l'un contre l'autre. Cela te faisait tellement du bien de pouvoir serrer à nouveau ta femme. Un euphémisme, car c'est ainsi que devrait toujours se passer les choses. Tu ne devrais jamais être en manque de l'odeur de ta femme. Tu ne devrais pas passer une seule journée sans l'avoir serré dans tes bras au moins une fois. Mais, ça ne s'était pas passé ainsi. Tu n'étais plus celui à qui elle réservait ses baisers du soir. Tu n'étais plus l'épaule sur lequel elle se posait. Tu n'étais même les yeux dans lequel elle aimait se plongé. Et malgré tout, cela te manquait. Tu l'avais ressentis, mais l'avoir dans tes bras à nouveau ne fit que de te le rappeler. Elle t'avait manqué et bien plus que tu ne l'aurais crus. Vous dansiez amoureusement, elle avait posé sa tête sur ton torse et tu avais mis ta tête sur la sienne. Dansant doucement au rythme de la musique. Quand celle-ci pris fin ce fut comme un déchirement. Tu en aurais bien voulu une autre. Rien que pour pouvoir sentir ta femme à nouveau contre toi. Elle s'éloigne chercher le repas qu'elle a préparé. Tu la regardes s'éloigner. "Je suis certain que tout sera très bon." Tu te rappels à quel point tu as de la femme. Que la magnifique femme en face de toi serait capable de tout pour toi. Tu t'installes à tables puis la jolie brune reprends la parole. Elle te pause une question. Tu reprends une gorgée de ta boisson avant de lui répondre. "Peut-être que déménagé serait une bonne solution. On pourrait ainsi avoir plus grand. On pourrait te faire un bureau, un plus grand dresing et me faire une pièce pour jouer. Et le bébé aura sa propre chambre." Alors, que la jolie Sasha te ressert à boire, elle fit renversé les deux verres. Un des verres pris le chemin du sol et finit par éclater en mille morceau. Tu rigoles quand tu entends ta princesse jurer comme un gardien de prison. Puis tu remarques qu'elle s'est coupé le doigt. La demoiselle met son pouce à la bouche. Tu te lèves, tu l'attrapes par l'autre main. Tu l'emmènes vers l'évier afin qu'elle mette son pouce sous l'eau. Pendant que son doigt prend l'eau. Tu cherches dans un tiroir la trousse de secours. Quand tu trouves la boite rouge, tu l'ouvres à la recherche d'un pansement. Tu éteins l'eau, attrape la main de ta femme et tu souffles doucement dessus avant d'y poser le pansement. "Ça va mieux ?" Dis-tu en lui adressant un petit sourire.

EXORDIUM.

Tu n'es pas le genre de mec à parler de tes sentiments. Ton père t'a toujours dit et démontré qu'il ne fallait rien laissait paraître. Que les sentiments qu'ils soient bons ou mauavais sont une preuve de lacheté. Alors, c'est avec les actes du quotidien que tu essaies de montrer à ta femme combien de tiens à elle. Car, c'est le cas, elle est même toute ta vie. Tu aimes prendre soin d'elle, alors c'est tout naturellement que tu avais soigné sa blessure. C'est là qu'elle te dit que tu es un mari parfait. Tu rougis presque. "C'est certainement, car je suis aidé par la plus parfaite des épouses." Tu sais que tu es chanceux combien de femmes aurait déjà pris la fuite? Combien de femme t'aurais déjà gifflé ou pire exécuté. Tu sais que tu ne mérites pas une femme aussi parfaite, mais tu serais bête de ne pas en profiter. Tu lui souris et tu lui caresses son doux visage. Tu pauses un petit baiser sur ses douces lèvres et vous reprenez place à table. Ce sentiment de bien-être cela faisait tellement longtemps que tu ne l'avais pas ressentie, c'est comme-ci vous étiez qu'un à nouveau. Comme-ci vous étiez enfin sur la même longueur d'onde. Tu prends une bouchée de la préparation de ta femme et c'est avec un grand sourire que tu lui réponds. "C'est succulent, merci pour ce merveilleux repas." Puis le sujet de la conversation retourne sur votre future maison. Tu fais une petite grimace de la bouche, ce qui signifie en général que tu es en pleine réflexion. "J'aimerais construire comme bâtir notre propre chemin, un renouveau et puis j'ai vu qu'il y a un super terrain à vendre près de la plage." Tu te dis que c'est un bel endroit pour voir grandir un enfant ... enfin vos enfants car tu n'en veux pas qu'un seul. Puis Sasha vient contre toi et elle t'embrasse, tu lui rends son baiser. Tu te lèves et elle s'agrippe à ton cou. Tu continues à l'embrasser en la tenant par la taille. Enfin d'une main l'autre et sur son magnifique visage. Vos langues se croisent et que tu trouves à nouveaux chanceux d'avoir une femme aussi parfaite. "Je t'aime Sasha."

EXORDIUM.

Tu te souviens comme-ci s'était hier de la fois ou ta chère femme t'a avoué qu'elle ne voulait pas de relation exclusive. Tu étais quelque peu perdus, car en général ce n'est pas les femmes qui réclament avoir plus de liberté. Mais tu avais finis par acquiescer, car s'était pour le mieux. Car pour ta famille, tu étais capable d'avoir une femme volage. Et Sasha étant ta meilleure amie tu ne voyais pas l'utilité de l'enfermer, car tu sais qu'elle avait certainement pris le gauche. Puis il fallait que ce mariage se fasse. Il fallait que vos deux familles s'unissent pour le meilleur comme pour le pire. Alors que ta femme te serts dans ses bras, tu es souriant. Tu as toujours aimé t'occuper d'elle et c'est peut-être ce qui ta le plus manqué quand vous étiez en froid. Tu ne dis pas que tout est réglé, tu n'es pas assez fou pour croire ceci, mais tu sais que maintenant que l’abcès est percé, il ne devrait plus avoir de non-dit. Tu lui avais parlait de ce terrain près de la plage. Tu as toujours aimé la plage et tu t'es toujours dit que tu souhaité y voir grandir ta famille. Puis cela permet aussi de ne pas être trop loin du chenil, tu sais à quel point Sasha l'affectionne. Peut-être que Zola voudrait reprendre votre propriété actuelle. "Avec plaisir et puis connaître son prix, car il ne va pas être donné." Vous avez les moyens à vous deux, le chiffre sur votre compte en banque et exorbitant, mais ce n'est pas une raison pour dépenser à tout vas.t Entendre ta femme te dire qu'elle t'aime te fait chaud au coeur. Tu n'avais pas à réaliser à quel point ces trois petits mots t'avaient manqué. "Je ne veux pas te perdre non plus, ma chérie" Tu vole à nouveau un baiser à ta femme. Puis elle te glisse à ton oreille qu'elle souhaiterait que tu ne voies personne d'autre. Tu peux comprendre. Tu sais qu'il ne faudrait pas que cette maladresse reprenne, mais tu ignores pourquoi maintenant. Tu ignores pourquoi elle a choisi cet instant précis. "Si c'est ce que tu désires!" Tu ne veux pas perdre Sasha, mais savoir que tu vas perdre Rosa te fait mal à la poitrine. Savoir que tu ne pourra plus la toucher t'attriste, mais en y réfléchissant, il vaut mieux. Et puis cela fait un moment que tu ne t'ai pas retrouvé avec elle, alors est ce que ça va réellement changer les choses ?

EXORDIUM.

Tu n'avais jamais réellement su pourquoi Sasha t'avait demandé ce genre de relation. Tu avais simplement émi certaine hypothèse. Pour toi s'était avant tout pour se protéger. Vous étiez jeunes quand on vous a promis l'un à l'autre. Tu avais même voulus t'enfuir durant l'adolescence, pour refuser ce mariage. Alors que cela aurait pu être pire. Après tout Sasha était ta meilleure amie. Elle comprenait mieux que quiconque ce que tu étais en train de vivre à l'époque. Alors, quand elle t'avait proposé ce deal, tu ne te voyais pas lui refuser cette petite requête. De plus, tu n'étais pas vraiment perdante dans cette affaire. Tu pouvais fréquenter qui tu voulais également de ton côté. Pour un homme ce n'est pas négligeable. Mais cette nouvelle requête, tu ne t'y attendais pas. Tu pensais qu'elle était heureuse dans cette situation et au final ce n'était peut-être pas le cas. Tu es pris d'une dose de culpabilité, car au final cette histoire n'arrangeait peut-être que toi. Puis elle t'avoue que si elle a fait ça à l'époque s'était pour toi pour ton bonheur. Quand elle dit qu'elle ne pensait pas t'aimer un jour, c'est ton égo qui en prend un coup. Mais dans le fond, tu pensais comme elle. Tu ne pensais pas pouvoir l'aimer réellement d'un grand amour. Elle était ta meilleure amie et tu l'aimais comme un ami, un proche, un confident, mais il n'avait pas le désir, la passion qu'il peut avoir aujourd'hui. "Et moi j'ai toujours pensé que s'était pour toi que tu avais eu cette idée. Tu sais, quand on te parle de mariage, il y a forcement la fidélité qui va avec. Je savais très bien dans quoi je m'engageais même-si comme tu le dis si bien nous n'avons eu notre mot à dire." Chose que tu trouves révoltant, il ne te viendrait pas à l'idée de forcer ton futur bébé à la moindre épousaille. Tu le laisseras suivre son coeur, peu importe où il va pouvoir le mener. Même-si dans le fond tu lui souhaites moins de problèmes que toi. Mais n'est-ce pas ça l'amour ? Souhaité que son enfant soit meilleur que soit-même. "Ce n'est pas parce que j'ai continué à voir Rosa que je ne t'aime pas. Ça serait tellement plus simple si ce n'était pas le cas. Au début, je la voyais surtout pour me consoler. Ma jalousie était tellement puissante que je voulais que tu ressentes la même chose. Enfin j'imagine." Tu ne sais pas comment Rosa va pouvoir réagir à cette annonce. Tu ne sais pas comment tu vas pouvoir lui annoncer ça. Mais pour le bien être de ton mariage. Pour le bien être de ton avenir et de ta famille. Tu ne devrais plus avoir de relation intime avec elle. Tu penses directement à Rosa, car c'est la seule femme avec qui tu as eu des rapports réguliers durant la dernière année. Tu ne te souviens plus réellement comment cette histoire à commencer. Mais pour ta femme, pour tes promesses faites au mariage, tu dois cesser de faire l'idiot. "Je veux ton bonheur avant tout, tu le sais. Je ferai pour revoir ton merveilleux sourire." Alors, que ta femme t'embrasse avec amour. Tu ne cesses de te demander comment tu vas l'annoncer à Rosa. Car tu ne veux pas non plus la faire souffrir. Tu sais que tu l'as mise dans une situation compliquée et qu'elle ne mérite pas ça. Tu ne veux pas la laisser, tu souhaites voir ton enfant grandir et tu te demandes comment tu vas pouvoir accorder tout ça. Tu te pinces les lèvres. "On termine ton succulent repas?" Tu te remets à table afin de terminer ton assiette avant que ça devienne trop froid.

EXORDIUM.