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Liam&Dana

Un soir de semaine comme à un autre, tu avais fini ton travail a l'heure des enfants et tu ne savais pas vraiment ce que tu allais faire de ta soirée. Il faut dire qu'il est rare que tu ne travailles pas en semaine, à l'exception du mercredi que tu consacres à ta passion pour le surf et autant le dire, tu ne profites pas pleinement de ta soirée puisque tu te lèves encore plus tôt qu'à ton habitude pour l'école. Mais demain, tu n'avais rien de prévu, tes proches travaillaient, ton ménagé était fait et tu aimais l'idée de laisser tes envies décidées de ta journée. Tu étais passé par hasard devant le cinéma et tu avais vu l'affiche du film de ce soir, Booksmart et tu t'étais simplement dit, pourquoi pas. Tu ne savais pas vraiment de quoi allait parler le film et c'était mieux ainsi parce que si tu l'avais vu, tu ne saurais probablement pas venu. Des femmes qui veulent renouer la période du lycée, une période que toi, tu voulais fuir à tout prix. La pire période de ta vie mais tu ignores le sujet du film pour le moment, tu t'étais contenté de prendre un billet et de prendre place dans une salle presque vide. Souriante, contente même de voir qu'il y avait peu de monde, le cinéma était un plaisir solitaire alors pourquoi avoir besoin d'une salle pleine ? Surtout qu'il faisait souvent beaucoup trop chaud et c'était beaucoup trop bruyant quand les salles de cinéma sont pleine. Le film débute et tu comprends rapidement que même avec peu de monde, tu avais tiré le bon numéro. Il était quelques sièges devant toi et tu ignorais si ce que tu trouvais le plus énervant c'était sa manière de prendre un popcorn comme si il en voulait un précisément ou ses bruits de bouche. Quoiqu'il en soit, tu sentais au fils des minutes des soupirs être de plus en plus long malgré ton envie de garder le silence. Lui crier dessus serait inutile et puis, ce n'était franchement pas ton genre mais avec un peu de chance, il finirait par comprendre, ou pas finir son paquet. Peu importe la solution tant qu'il se tait.

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@Dana Walker & @Liam Shepherd

Je commence à saturer de ce bruit de ruminant mal léché, mais je n'ai aucune envie de faire toute une pièce de théâtre pour être remarqué... par une poignées de personnes à peine. C'est trop comme prise de risque, moi qui cherche toujours à rester le plus discret du monde en toute circonstances. La gêne m'amène à me crisper dans mon siège pour parvenir à étouffer ce dérangement répétitif. Je le vois, avec ses grosses mains plonger dans cette boîte cartonnée qui débordent de maïs soufflé .. Trop, surtout qu'il a au moins pris le menu medium ou même triple xl pour dîner en même temps que de regarder un film en mode pénard égoïste dans une salle majoritairement vide. Ca me dépasse de supporter ce calvaire pour les oreilles et la tranquillité de vision du film dont j'ai déjà zappé une partie du commencement dans l'histoire. A moins d'un véritable chef d'œuvre, je ne le materai pas une seconde fois de ma vie, ce qui rend le gâchis regrettable. Même en cas de navet complet, cela me désole toujours de ne pas comprendre l'enchaînement d'un film à travers son récit et ses rebondissements portés sur la toile géante que je fixe sans pouvoir déchiffrer cent pour cent de ce qui s'y déroule. Je me lève pour garder mon poing enfoncé dans l'assise rabattable du siège où je m'étais installé et enjambe son dossier pour atterrir une rangée plus haut. Si cela va mieux ? Assurément que non ; ce n'est pas un demi-mètre qui va réduire à néant les décibels parasites. D'un même geste, je lève une nouvelle fois chaque jambe à son tour pour prendre encore de la distance vers les places les plus en amont de la salle. Je vérifie de n'importuner personne et me laisse tomber à deux espaces d'une autre victime de cette infortunée situation et veille à ne pas renverser ma boisson que je transporte avec moi. J'ai loupé une scène de plus, génial. Mais il y  bien pire : CE bruit que rien n'arrêtera... Tirant du bout des dents sur la paille de mon gobelet, je fixe ma presque voisine de galère et aspire bruyamment un trait de soda. « Je déconne.. mais ça me gave en vrai », je lui adresse sans même chercher à savoir si elle est aussi déstabilisée que moi pour suivre le film. Je me laisse m'enfoncer dans le creux de mon nouvel emplacement et continuer d'arracher ce bout de paille innocente, sirotant avec plus de discrétion.

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Liam&Dana

Les minutes défilaient, le film avançait et tu mentirais si tu disais que tu étais attentive au film. Tu l'étais davantage au bruit de bouche de ton voisin qui faisait monter doucement mais surement ton agacement. La vérité, c'était que tu n'étais même pas certaine d'entendre toutes les paroles du texte même si tu en comprenais le sens, cela rendait ta séance de cinéma beaucoup moins relaxante. Au fond de toi, tu avais de faire comme les enfants, de lui jeter un truc dessus et de jouer l'air concentré sur le film quand il allait se retourner. Parce que tu le savais très bien, il était le type de personne qui était dérangé pour le moindre bruit. Un homme qui ne se gênerait pas de le faire remarquer alors que de son côté, il est insupportable. Ce sont souvent les gens les bruyants qui supportent le moins bien le bruit. Un comble. Quoiqu'il en soit, vu le nombre de personnes dans la salle, il y avait trop peu de suspect potentiel pour éviter un scandale. Et tu n'étais pas du genre à laisser quelqu'un se faire disputer pour l'une de tes bêtises, tout comme tu étais bien trop sage pour faire des bêtises en réalité. Même si cela te tentait beaucoup. Puis durant quelques instants, ton attention avait quitté l'ogre pour se tourner vers un autre homme, un homme qui n'était pas bruyant, bien au contraire, il semblait chercher un peu de calme. Il était vrai qu'il était bien trop près de l'ogre, tu n'osais même pas imaginer qu'il avait pu suivre le début du film. Son périple se termine à quelques sièges de toi, tu ignores si c'était l'endroit le plus calme de la salle, quoiqu'il en soit, il ne l'était pas assez à ton goût mais tu doutais que ces bruits horribles soit inaudible quelques parts de toute manière. Ton regard se reportait sur le film quand tu avais entendu un bruit de paille, loin d'être discret lui aussi, il t'avait volé un soupir qui disait clairement "par pitié, pas un autre" mais en regardant le coupable un sourire de désespoir était apparu sur ton visage. Il n'était pas le compagnon de bruit de l'ogre mais plus un compagnon de galère. Autant désespéré que toi, il était lui aussi à bout de nerfs. « A qui le dites-vous, je suis certaine qu'il l'entende dans le salle d'à côté. » Tu lèves les yeux au ciel avant de rire légèrement même si au fond de toi, tu savais que la situation n'avait rien de drôle.

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@Dana Walker & @Liam Shepherd

Elle a soupiré, ça s'est dégradé sur son visage aussi clairement qu'une trace rouge en plein sur le pif d'un clown. Fort heureusement - si l'on peut encore considérer qu'il y a de la chance quelque part dans cette salle pour ceux qui sont venu assister au concert de Mickael B., prénom d'emprunt pour reconstituer la scène du crime qui se joue dans l'un des rangs les plus centraux de ce lieu - elle a vite réagi avec plus d'empathie que de sincérité à croire que je pourrais être tout aussi .. chiant. Soulagement, j'espère qu'elle n'en pense pas plus que de suffisance. Je me fais petit et sa réplique se vaut un tantinet dérisoire. Elle se contient de laisser un rire étouffé s'échapper en se concentrant sur le plafond, tandis que je ne prends pas ses mots à la rigolade. C'est navrant comme situation, même pas cocasse ou désopilant. Non. Tellement désolant. Pourtant sa réaction me donne des idées pour éviter de dégainer mon P12-45 pour ordonner au malpoli de mettre un terme à ses affreuses manies. Je n'ai plus mon revolver, c'est vrai, jeté à la sauvette le soir-même de l'incident à Perth. Tant mieux. Plus sérieusement, l'idée et de perturber ce grossier personnage quitte à ne plus du tout suivre ce qui se passe à l'écran. « Vous avez réussi à vous accrocher au film ? », je préfère m'assurer avant de l'embarquer dans quelque chose de moins désagréable que ce que le grossier personnage nous envoie à chaque mâchouillis mais qui sera un poil contraignant quand même. Je retire le plastique hermétique qui couvre ma boisson et inspecte la quantité de liquide restant. J'en bois deux grands gorgées avant d'estimer que c'est bon, et explique à ma désormais voisine de calvaire ce qui va suivre en même temps que la procédure conseillée pour que nous n'ayons pas d'ennuis. « Il faudra te retirer de ton siège et le laisser comme s'il n'y avait personne à ta place, puis t'accroupir derrière le dos de la rangée de devant pour rester cachée. Ensuite... », je réduis le volume sonore dans la gestuelle de la partie où j'interviens, au point de le faire en mime et sans son. Je tends ma main à plat et pose la base de mon gobelet dessus, excerçant un faible mouvement de tremplin du bas vers le haut pour lui montrer de la main opposée que le contenant va voltiger dans les airs pour redescendre - pour autant que je calcule bien la trajectoire - dans ce que je représente comme une explosion parmi les popcorns de la cible. « Il faudra rester bien planqués, et même être prêt à avancer en pas de canard vers l'allée pour s'enfuir si cela tourne mal et qu'il est de très mauvaise humeur. Okay ? » Je n'attends plus que son approbation de faire équipe avec moi pour nous en sortir, ou au moins rendre la pareille à cet ingrat bonhomme. Copy that, partner ? Ca m'amuse déjà avant même de le faire. Le gosse que je suis un peu resté au fond de moi...

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Liam&Dana

Plus les minutes défilaient et plus tu regrettais ta présence dans cette salle. Tu ne savais pas pourquoi tu étais ici, tu avais choisi ce film par hasard et même si il semblait assez sympathique, tu dois bien avouer que tu n'étais pas certaine d'avoir compris toutes les subtilités des scènes. Tu observais le jeux des acteurs qui étaient d'ailleurs très bon, mais pour les textes, il fallait prendre en compte les mots coupés par un bruit de bouche et les phrases incomplètes car la fin était masqué sous le bruit d'une épaisse main fouinant dans un pot de popcorns. Tu ne sais plus vraiment pourquoi tu es encore dans ton siège, est-ce la curiosité de voir la fin du film malgré les interférences ? Ou alors est-ce simplement parce que tu n'as rien de mieux à faire ? Ou alors, tu es tellement perturbé par ses bruits que tu n'y as même pas encore pensé ? Quoiqu'il en soit, tu crains la goutte d'eau quand tu entends qu'un bruit de paille s'ajoute à celui des popcorns, il ne manque plus qu'un homme avec un haute forme pour te cacher la vue et un enfant qui pleure et tu auras eu le bouquet final. Quoiqu'il se peut que pour conclure la journée, la pluie se soit invité sur la ville puisque évidemment, tu étais venue ici l'esprit tranquille, ton parapluie étant bien au chaud dans ton appartement. Assez rapidement, tu avais compris que le bruit de paille n'était pas destiné à rendre la séance encore moins agréable mais plutôt à faire réagir l'ogre, même si cela ne l'avait pas fait bouger d'un centimètre. Alors tu avais souris à ton compagnon de fortune tout simplement, tu ne savais pas vraiment quoi faire de plus. Même si en croisant des regards, tu voyais bien l'agacement chez tout le monde, tu n'étais pas vraiment du genre à lancer les hostilités. « Sincèrement ? Pas du tout et vous ? » L'homme a tes côtés te semblait étrange, tu ne saurais pas dire si c'était dans sa manière de t'aborder ou dans ses gestes mais assez rapidement tu avais compris qu'il avait une idée derrière la tête. Une idée qu'il s'empressa de t'expliquer. Tu étais hésitante, probablement parce que tu étais bien trop sage pour faire ce genre de bêtises. Après tout, tu étais la maîtresse, tu étais habitué à montrer l'exemple aux enfants mais en même temps, est-ce que c'était vraiment une bêtise de remettre quelqu'un à sa place ? Tu n'en étais pas certaine. Alors malgré ton hésitation, tu avais fini par tendre l'oreille vers le jeune homme installé à tes côtés. L'écouter t'amusait beaucoup, son plan semblait être bien ficelé, il avait tout préparer et il était plutôt douée pour faire le mime. A ses explications, tu hochais délicatement la tête pour lui signifier que tu suivais bien toutes les étapes de son plan. Ce genre de comportement ne te ressemblait pas mais vu la soirée que tu venais de passer, tu avais besoin de t'amuser, c'était certain. « Vous réfléchissez à cela depuis le début du film, non ? » Tu lui souriais, amusé. « Je marche avec vous, dès que vous me donnez le signal, je me mets en position. »

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@Dana Walker & @Liam Shepherd

A la question rhétorique qui m'est retournée, je prends tout de même la peine de répondre bien qu'il s'agisse d'une évidence. « C'est carrément mission impossible », sans vouloir faire référence aux multiples opus de l'industrie cinématographique avec Tom Cruise en vedette d'affiche. Pendant que je tentais de me faire comprendre du mieux que je le pouvais grâce à ma gestuelle de première année en représentation théâtrale, j'entrapercevais une petite lueur naître et grandir au fil de mes explications. Dans les yeux de cette inconnue je décelais le bourgeonnement d'une gaieté qui sommeillait en elle, prête à retomber dans les travers à moitié innocents d'une enfance en cour de récréation. Je ne mentirais pas si elle me demandait de certifier que nous nous apprêtions à faire une "petite" bêtise. Manifestement cela en sera bel et bien le cas d'ici quelques instants, le temps de terminer l'explication de ce qui allait suivre. « Oui, il me fallait juste un complice au cas où cela tourne mal, que je puisse utiliser comme diversion pour m'enfuir de mon côté. Et je pense que j'ai trouvé la personne idéale pour ce rôle », je cligne plusieurs fois des yeux pour lui faire comprendre que je la mène en bateau dans ma motivation. « Il y a de tout qui a traversé mon esprit pour qu'il cesse. Mais apparemment attendre qu'il termine son paquet n'est pas une solution si on veut reprendre notre plaisir d'être assis dans cette salle. » Encore une fois je tais la scène où coller une balle dans son crâne aurait pu jadis régler ce genre de souci, et préfère me concentrer sur l'acceptation de ma partenaire du crime que nous allons perpétré contre cet individu extrêmement gênant : nous allons lui ruiner ses popcorns et souiller ses vêtements de soda !! Je m'entends déjà dire que je plaide coupable si on m'arrêtait. « Mettons un terme à cette nuisance ! » je m'emporte dans une voix un peu forte que je retiens ma respiration dans la foulée. « Si t'es prête, tu peux te mettre en position, bien cachée avec pas un seul cheveu qui dépasse », je diminue allègrement le volume pour finir par chuchoter. Elle s'accroupit , aplatit les éventuelles mèches rebelles qui pourraient faire capoter l'opération, et me confirme que je peux passer à l'action. Je répète machinalement mon geste une dernière fois avant d'envoyer le tout dans les airs. Oops. La boisson se déverse déjà un peu sur les rangées me séparant de l'homme qui va être touché dans 3... 2... Quelque chose me tapote la cheville. Ah oui, me planquer ; j'avais déjà oublié. Je m'effondre à la verticale de justesse avant l'impact, face à cette brune et notre duo qui me renvoie de très lointains souvenir du collège ou la dernière fois que j'ai agi comme un véritable gamin. Les sourires sont mutuels, et les yeux dans les siens, mon ouïe s'impatiente d'avoir des nouvelles de notre trouble-fête. Serai-je sourd à ses jérémiades ? J'hésite à me relever, me haussant légèrement sur le pointe des pieds.

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Liam&Dana

Tu ne te souvenais pas à quand remontait ta dernière bêtise de ce genre. Probablement avant la naissance de tes cadets, quand tu étais encore dans les cours de récréation de l'école primaire de Melbourne. Après la naissance de Dario, tu avais obtenu le rôle de grande soeur, un rôle qui te tenait à coeur et bien rapidement, tu étais devenue un genre d'autorité pour eux. Tu avais passé ton adolescence à réparer les bêtises de tes frères et tu réalisais aujourd'hui que finalement, ce genre de petites bêtises amusantes t'avaient échappés, il y a bien longtemps. Depuis cette période, tu avais fait tellement de chemin et voilà qu'aujourd'hui, tu écoutais un parfait inconnu te convaincre de recommencer. Tu avais envie de le suivre, tu avais envie de t'amuser et sincèrement, ce n'était pas le film que tu étais en train de regarder qui était une partie de plaisir. L'irrespect de l'homme un peu plus bas perturbait tout le monde depuis un moment et ce que racontait le jeune homme n'était qu'un exemple des divers idées que chacune des personnes dans la salle avait en tête. Toi-même, tu avais pensé à lui jeté quelques projectiles. Ton idée était plus sage que celle qu'on te proposait mais tu l'écoutais avec attention, laissant ton côté protecteur et gentillesse dans un coin de ton esprit. Une gentillesse qui devait se lire sur ton visage puisque le jeune homme n'avait pas hésité à te dire que tu étais une diversion en cas de soucis, le plan B de son plan diabolique. Mais tu t'en moquais, tu étais curieuse de voir où tout cela allait vous mener alors tu avais simplement acquiescé avec ta tête. « Oui, enfin dans l'hypothèse où c'est encore possible » Tu n'étais pas de nature pessimiste mais tu devais bien avouer que vous aviez raté une bonne partie du film à cause des bruits de monsieur l'ogre. Son excès de motivation aurait pu te voler un petit rire mais pour des raisons évidentes de discrétion, tu t'étais contenté de lui sourire. Tout semblait être prêt pour le passage à l'action, attrapant ton sac à main, tu t'étais mise en position, exactement comme il te l'avait dit, sans bouger, sans un cheveu qui ne dépasse de derrière les sièges. Tapotant légèrement sur ta tête pour t'assurer qu'aucun cheveu rebelle ne vienne faire capoter le plan. Tu le regardais attentivement tout en sentant l'adrénaline monter en toi. Curieuse, attentive, tu avais vu sa main tapée dans le verre laissant le soda voler dans les airs mais ne voyant pas le jeune homme te rejoindre, tu t'étais permise de le lui rappeler. Ce serait stupide de se faire avoir aussi facilement. Une fois tout les deux accroupit, on pouvait lire de la malice dans vos regards et une certaine fierté. En toute logique, quelques instants plus tard, l'homme était debout en train de râler face à des inconnus dont la plupart n'avaient rien vu de ce que nous avions fait. Quant aux autres, il était plus que ravi de voir le trouble fait se faire avoir pour nous dénoncer.

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@Dana Walker & @Liam Shepherd

De la malice à outrance, oui. Et de la fierté je ne sais pas, un peu sûrement, car au fond notre opération se voulait plutôt dégradante pour notre victime. Le pauuuvre. J'avais le sourire aux lèvres, planqué derrière un simple fauteuil de cinéma avec cette inconnue. Donc oui, fierté. Validons, validons. S'il y avait un paramètre que je n'avais pas pris en compte c'est que le bonhomme pourrait très bien attendre à la sortie de la séance ou appeler un garde. J'avais uniquement envisagé un échappatoire s'il décidait de nous rattraper. En attendant de savoir, je pouffe légèrement de rire, ne pouvant plus me retenir et motivé par l'expression sournoisement pétillante de ma acolyte l'espace d'un moment, de quelques minutes d'insouciance. D'une distraction corrigée de justesse par la brune, je ne respecte pas les préconisations que je lui avais listées et m'ose une trop grosse curiosité qui provoque l'ire du bûcheron. « 'Chier on est repérés », je me repens d'être le crétin qui vient de nous mettre en péril. Sans hésiter longuement, je me redresse et attrape le poignet de la miss pour l'exhorter à me suivre hors de là. J'aurais très bien pu assumer seul et partir en courant pour laisser l'homme me suivre et la laisser profiter du long métrage avec plus de tranquillité. J'aurais pu. Je ne l'ai pas fait. Je l'ai embarqué vers le bout de la rangée, puis dans la descente du mauvais côté de la sortie vers le long couloir d'accès aux salles. D'un regard derrière moi, je vois nos bras tendus accrochés l'un au bout de l'autre, ainsi que ses cheveux qui flottent dans notre course. L'image est manifeste et puissante de sensations. On voudrait arrêter le temps, absorber toute l'adrénaline de ce moment, mais il défile à une vitesse folle. Ce n'est qu'en poussant la lourde porte vers la lumière que ma main se sépare de la sienne à la suite de cette brève initiation à la fuite sportive. Pas besoin d'attirer davantage d'attention. Nous marchons alors tranquillement à notre aise vers la boutique de bonbons dans laquelle je pénètre pour me racheter à boire. Au moment de payer, je me tourne vers celle qui est encore à mes côtés. « Tu veux aller voir un autre film à la place ? Il y a quelques salles qui ne commencent que dans cinq-dix minutes », je lui indique d'un regard vers les moniteurs au-dessus du vendeur, où elle peut constater les possibilités et le nombre de places restantes pour chaque. « C'est en partie de ma faute si tu manques le film que tu étais censé voir en ce moment-même », je lui rappelle avec une expression excusée.

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Liam&Dana

Si tu étais une élève studieuse tout porte à croire que ce n'était pas le cas de ton compagnon d'un soir. En plus d'avoir eu l'idée de ce plan diabolique, il ne semblait pas très doué pour se cacher. Tous les deux derrière vos sièges, une part de toi se demandait encore comment tu avais pu te laisser entrainer dans ce genre d'enfantillage. Pensant à sa tenue pleine de soda et collante qu'il allait devoir porter jusqu'à chez lui. Mais d'un autre côté, tu étais bien contente qu'il prenne une leçon de vie et surtout d'y avoir participé. Légèrement anxieuse, même si l'envie de rire était bien présente, tu t'étais retenue bien mieux que ton voisin qui tentait d'étouffer son rire. Même si c'était pour le remplacer par un regard qui vous avait valu de vous faire repérer très vite. Dommage, vous étiez bien parti pour vous en sortir, ayant la solidarité du reste de la salle de votre côté. D'ailleurs, beaucoup parmi eux riait et tu n'avais pas pu te retenir de penser que c'était surtout ce côté moqueur qui avait énervé l'ogre qui commençait à faire entendre sa voix dans la salle. Il savait que c'était vous et l'homme à tes côtés avait compris aussi rapidement que toi qu'il était temps de fuir, il avait attrapé ta main et tu l'avais suivi aveuglement dans la salle de cinéma. Une salle plongée dans le noir pour vous mettre dans l'ambiance d'un film que plus personne ne regardait, trop occupé à rire et observer un spectacle en 4D donc tu étais l'une des héroïnes malgré toi. Vos deux mains ne s'étaient lâché qu'une fois les portes de sécurité passés. Vous deviez avoir l'air normal, juste deux personnes qui sortent avant la fin. Et pas deux coupables qui en plus d'avoir attaqué un homme au soda, on probablement sali la salle. Le magasin de bonbons, c'était lui qui allait être notre refuge dans l'hypothèse où nous avions été suivi. Il est vrai que tu aurais pu simplement partir dans une autre direction, laissant le jeune homme face à vos responsabilités mais ce n'était pas vraiment ton genre. Une fois devant l'écran, tu regardais les divers films qui étaient proposés mais en réalité, tu ne mourrais pas d'envie de t'enfermer dans le noir pour deux nouvelles heures. Ton envie de cinéma était passé, broyer dans la bouche de l'ogre en même temps que ses popcorns. « C'est très gentil, mais je crois que j'ai eu ma dose de cinéma pour ce soir. » Tu lui souriais simplement, tu ne lui en voulais pas pour ce film que tu n'avais pas vraiment suivi et pour être sincère, tu ignorais si le sujet était vraiment pour toi. Les souvenirs des années lycées, c'était exactement le moment de ta vie que tu voulais oublier à jamais. « Je pense que je vais aller faire un tour dans le centre, je crois qu'il y a un bar latino qui a ouvert et toi, prêt à te relancer dans un nouveau film ? »

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Dana&Liam

A l'évidence, enchaîner deux films n'est dans les moeurs de personne. Ni même dans les miennes. Je dois l'avouer, un léger pincement au coeur d'avoir interrompu pour la première fois de ma vie une séance à laquelle j'assistais. Dans l'ignorance de savoir si la cause de mon moral tombant en berne se trouve dans un sentiment de culpabilité d'avoir gâché la sortie cinéma d'une inconnue ou dans son refus à ma proposition de la dédommager, je déchiffre difficilement une envie particulière sur les titres de long-métrages qui sont sur le point de démarrer. L'interrogation s'en vient à me renvoyer la question à laquelle je n'ai soudainement plus l'esprit non plus. A lecture, rien de pertinent pour me motiver à poursuivre ma journée dans ce complexe ne me fera rester. Quand à Bonnie, elle s'en ira en ville, là où afflue la masse de gens plus pressés les uns que les autres. Nos chemins se sépareront donc une fois dehors, après avoir poussé les portes d'entrée une vingtaine de mètres devant nous. « T'as pas tort. Je crois que du coup j'vais rentrer en prenant mon temps d'me balader à mon aise. » Les portions de sourire qui se traînent sur les visages positivent les sages décisions jusqu'à ce qu'une voix refasse son entrée. Un beuglement à notre adresse conjointe émane depuis le lointain couloir, avec un doigt accusateur d'un délit impardonnable pour lequel nous devrions payer. Nous avions déjà gaspillé nos dollars dans des tickets pour vingt minutes d'un néant artistique abyssal et une boite de popcorns renversée au milieu d'une rangée de sièges désormais couverts de brisures sucrées et collantes. Quitter ce lieu et se fondre dans la foule sur l'esplanade est devenu notre unique solution pour se débarrasser d'une gêne manifeste. Sans prérogative, je nous expédie de nouveau dans une course vers ce portique, échappatoire du calvaire qui nous poursuit inlassablement de ses gros yeux rougis de colère. Tout droit. Pas un regard en arrière. Ma main menottant celle de l'inconnue, muette comme lors de la première sommation intervenue plus tôt, fond sur un rythme de course à pied vers la lumière qui inonde le hall. Une épaule heurtée, un simple pardon, puis une tête plus petite. Une confusion d'excuses m'arrête pour laisser ces mèches blondes me dépasser tandis que je m'agenouille pour m'excuse auprès de l'enfant percuté. Encore, mes doigts se distendent et lâchent le lien. Ma main ébouriffe la tignasse du garçonnet escorté par une figure paternelle si ce n'est pas son vieux biologique. J'arrive à m'en sortir, aboutis sur une série de portes toutes identiques. Il me suffit d'en tirer une seule pour respirer. Me voilà sorti d'affaire. Sauf que j'ai perdu ma partenaire de crime. « Hey ! » Je ne peux appeler son prénom, car l'idiot que je suis l'ignore. Je tourne dans tous les sens pour tenter de la retrouver mais en vain. Au final, elle a parlé de se rendre dans le centre. Elle trouverait son chemin sans encombre, je présume. Ce n'est que la manière de s'être dit au revoir qui est ennuyeuse. Mais il y a tellement eu pire dans la vie, après tout...

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Liam&Dana

Tu n'avais aucune envie de retourner dans une salle de cinéma pour ce soir. Tu avais eu ta dose de film gâché par les bruits de bouche, c'était l'une des choses que tu n'aimais pas dans les cinémas : entendre les gens manger ou pour la plupart se gaver les yeux rivés sur un écran. Pourtant, tu l'avais fais. Durant longtemps, tu avais été une adolescente qui engloutissait la nourriture, comme si elle pouvait soigner tes mots. Mais depuis que tu avais changés, tu avais dû mal avec cette habitude pourtant banale dans un cinéma. Encore plus quand comme l'ogre de ce soir, les bruits étaient exagérés et appuyer presque exprès pour être encore plus énervant. Tu avais décliné l'invitation du jeune homme naturellement, tu ne lui en voulais absolument pas pour le film, bien au contraire, toi qui étais si sage habituellement, avoir été un brin rebelle durant quelques secondes t'avaient fait le plus grand bien. Lui non plus, il ne semblait pas emballé par l'idée de se replonger dans le noir pour plusieurs heures et alors que tu allais lui proposer de tester ce nouveau bar, un cri avait attiré votre attention. Une fois de plus, tu avais sentie ton coeur se mettre à battre beaucoup trop fort face à cet homme dont la carrure était aussi effrayante que le regard. Tu supposes que tout le monde l'entend puisque tout le monde vous regarde et avant que tu ne puisses réagir de toi-même, vous voilà de nouveau dans la course. Comme deux poissons à contre sens, vous remontiez le complexe qui était rempli de personnes de tout âge, vous excusant pour les gens bousculer jusqu'à ce que vos mains se séparent. Tu ne t'en étais pas rendu compte tout de suite et parmi la foule, tu ignorais clairement où était passé le jeune homme. Ta seule certitude étant qu'il était devant toi et qu'il ne risquait pas de se faire interpeller par l'ogre qui était toujours à votre recherche mais bien loin derrière. Escorté par deux hommes de la sécurité, ils avaient avancés bien moins rapidement que vous malgré les excuses qui arrivaient avant les bousculades. Tu étais un peu mal à l'aise et tu dois avouer que tu avais hésité à faire demi-tour et à t'excuser de ton comportement. Assurer ses actes, ne pas mentir, c'était dans tes valeurs malgré ton éducation plus que libre mais ce soir, tu n'en avais pas envie. Tu n'avais pas envie de t'excuser auprès d'un homme à qui tu n'avais fait ou du moins, qui avait été au moins autant plus dérangeant pour toi que tu l'avais été pour lui. Alors, tu avais ralenti le pas pour sortir du cinéma tranquillement, l'air innocent même le coeur ne l'était pas. « Dana » Tu lui souriais, finalement, vous n'étiez pas si loin l'un de l'autre et durant cette "séparation", tu avais réalisé que tu n'avais même pas de nom à mettre sur son visage. Il était l'inconnu du cinéma, c'était mystérieux, certes mais cela restait beaucoup moins chaleureux qu'avec un prénom, surtout que sans le vouloir, il avait vu ce soir une facette de toi que presque personne ne connaissait. « Tu crois qu'il va abandonner à un moment ? »

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Dana&Liam

Gauche, droite. Dans cette direction, ou cette autre. Du côté des escaliers vers une seconde esplanade en contre-bas ou près des feux de circulation. J'ai cessé de chercher après un visage qui vient de faire ma journée. Il y a tout dans cette dernière heure qui a commencé sans la connaître pour au final la voir disparaître, ce qui motive pleinement la raison pour laquelle je ne sociabilise pas vraiment et que je suis bien derrière mon comptoir qui me sépare de ces gens uniquement de passage. Et les fois où il y a pas cette barrière peuvent se compter sur les doigts d'une main. Parce que la nature est ainsi fait : les gens viennent et les gens partent. Je baisse les bras assez vite, n'insiste pas après tout. Après ça seulement. Personne ne me conseille de consulter et je me refuse de penser que j'en ai besoin, mais je le vois bien que mes relations sociales n'ont rien de comparables avec ce que je vois parfois dans les lieux communs ni même avec le peu d'interactions que j'avais quand j'étais au lycée ainsi que dans le début de l'âge adulte. Le soulagement, que je me cache autant de laisser transparaître, de retomber nez à nez sur elle. Tout est dans la symbolique : elle est restée. Pour combien de temps ? Pourquoi dois-je me poser la question ? Pourquoi doit me revenir en tête cette appréhension que les prochains mois seront difficiles si mon unique repère dans cette vie décide de véritablement reprendre la sienne pour me laisser continuer seul ici ? Dans le regard, aussi bref soit-il, on peut tenter d'y déceler le temps qui nous accordé par quelqu'un. Aussi maigre s'avère celui de cette inconnue que je me retiens de prendre dans mes bras pour sa présence. Parce que cela ne me ressemblerait pas. Et surtout parce que ce serait une grave erreur de m'infliger une once de miséricorde à mes maux actuels. Le sourire en sort de manière très compliquée, compensant le manque de gestuelle. Da na ? Cette blondeur serait-elle d'origine russe ? Il faut un instant pour que la pièce tombe sur mon cerveau endolori pour comprendre qu'elle se présente. « Pas mieux que 4 lettres. Liam. » La remarque est creuse, mais me permet de dégager autre chose qu'un simple prénom qui se serait perdu dans le même écho de manière sûrement trop brute. Non mécontent qu'elle aborde un sujet derrière nous, afin que je ne maintienne pas le contact visuel et jette un oeil en direction d'où nous venons de nous extraire à la condition physique, je me rassurais de tout cet épisode qui n'a jamais été à aucun moment une réelle menace. Burlesque tout au plus. « Ils ne peuvent plus rien contre nous, ils ne sont pas habilités à nous poursuivre dans un espace public. Ce n'est plus qu'une question d'attitude entre lui et nous désormais s'il veut insister. Mais je doute qu'il ait l'endurance pour nous filer. » Je me retourne de nouveau vers Dana et la surplombe pour rajouter un paramètre convaincant à notre fuite : « Je pense que toi tu ne risques rien, tu te confonds facilement dans la foule sans faire une tête de plus que tout le monde. » Le sourire devient enfin naturel dans les traits, pensant déjà m'autoriser ce que de souvenir je n'ai jamais beaucoup projeté. « Ton bar en ville,... » Je cherche encore les mots pour tenter de m'exprimer au mieux dans l'idée. « (...) Tu reçois une réduction si tu leur ramènes un nouveau client ? » Pourquoi pas essayer ? Une thérapie personnelle ; risquée mais qui pourrait s'avérer payante et salvatrice. La certitude n'y est pas, mais l'initiative serait déjà un meilleur début que tout ce que j'ai à peine osé pendant plus d'un an dans cette société. Une heure supplémentaire avec quelqu'un qui a un sourire indécrochable aux lèvres, ça se négocie non ? Même si ensuite je me refermerai sur mon monde...

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Liam&Dana

Tu fais partie de ses gens qui aiment les gens, de ses gens qui aiment mettre des noms sur des visages et des visages sur des noms. Après tout, il n'y a pas de meilleur moyen de comprendre les gens que de les connaitre, non ? Évidemment, la situation était différente cette fois, le fait de connaitre ce jeune inconnu n'allait pas changer ta vie ou lui donner un sens. Cela n'avait en soit, aucun intérêt particulier mais. Il y avait toujours ce "mais" qui se mêlait à ta curiosité, avoir un nom était le minimum, non ? Après tout, vous aviez passé un moment ensemble, un moment riche en émotion, au moins pour toi qui n'avait pas l'habitude de ce genre de comportement. Alors même si de toute manière, chacun de vous allait reprendre sa route sans l'autre, c'était plus fort que toi, tu devais te présenter, tu devais mettre un prénom sur ton compagnon pour la soirée. Tu souriais à sa réponse, tu avais ce fameux prénom à mettre sur son visage maintenant. « Tu as l'air calé sur le sujet, ça t'arrive souvent de faire ce genre de choses ? » La curiosité est un vilain défaut jolie blonde mais la question te brulait les lèvres, ce n'était plus une envie de savoir mais un besoin. Toi qui étais tellement débutante dans ce genre de chose -il avait sûrement le remarquer-, toi, tu étais la petite fille sage au premier rang, tu avais l'occasion d'en savoir plus sur le garçon du dernier rang. « Ca c'est certain mais c'est surtout parce que je peux tricher » Tu tournais le pied qui laissait apparaitre un talon, il était bien loin de faire douze centimètres mais c'est vrai qu'il t'aidait à avoir une taille "standard" contrairement à ton camarade de jeux qui avait dû se nourrir de soupe durant toute son enfance. Les choses étaient dites et tu craignais de voir arriver ce fameux silence qui aurait pu vous mettre mal à l'aise. un silence presque classique si on regarde la scène, maintenant que le cinéma était derrière vous et l'ogre encore loin, il n'y avait plus de points communs connu entre vous. Mais tu savais que laisser la place pour un silence, c'était le début de la fin et c'était pour cela que tu voulais le briser avant même qu'il ne s'invite entre toi et le jeune inconnu. Mais tu avais été prise de court pas le jeune homme. Et un sourire franc était apparu sur ton visage. « Je ne connais qu'un moyen d'avoir la réponse » Tu serais ravi d'apprendre à le connaitre davantage, votre rencontre était vraiment le fruit du hasard et tu voulais te dire que c'était pour une bonne raison que vous aviez étiez dans cette même aventure. Et il était clair que l'environnement d'un bar faciliterait la discussion, bien plus qu'être debout au milieu de la folie nocturne de Melbourne. « Tu me suis ? Si j'ai bien compris l'adresse, il doit être en bas de la rue » Les pieds en marche en direction du bar, tu espérais sincèrement ne pas avoir mal lu l'adresse. Tes mains enfouis dans tes poches, tu regardes la ville autour de vous, une ville encore plein de vie malgré l'heure tardive. « Tu es en ville depuis longtemps ? »