[Event2 - team walker] ৩ Remember

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Les brothers

Debout devant le stand de churros, je me perdais dans mes pensées. Je me souvenais de l'époque où je venais ici adolescente avec Sean et nos cadets, on agissait comme une famille même si la différence d'âge nous trahissait. Il y avait trois petites têtes courant partout, voulant tout voir, tout testé et deux adolescents à peine plus grand qui essayait de limiter tout cela pour ne pas ruiner la famille. Dans mes souvenirs, nos parents étaient venus avec nous quelques fois, mais en général c'était le genre d'événements qu'ils préféraient éviter sans trop que je sache pourquoi. Je regardais les enfants et je les revoyais l'un en larmes devant la pêche aux canards, l'autre devant les crêpes. Heureusement pour moi, aujourd'hui ils avaient grandi et j'étais presque certaine de ne pas avoir à revivre cette scène ce soir. Le point plus triste était les absences, Sean devait travailler tard et le bébé de la famille n'était pas en ville. Mais j'étais tout de même contente de savoir que nous allions passer la soirée ensemble, notre famille ressemblant à tout sauf à ce qu'une famille devrait ressembler. Pour beaucoup ce n'était rien, pour moi c'était un grand pas, mes frères n'étaient pas de retour depuis longtemps, j'estimais qu'on avait besoin de ce genre de moment, de souvenirs. Je me demandais si il allait venir seule ou accompagné, si à l'époque c'était les doudous qui leur tenait la main aujourd'hui, c'était de jolies femmes. Quoiqu'il en soit, j'avais l'esprit qui naviguait entre l'imagination et la nostalgie devant les lumières des manèges. Puis au milieu de tout cela, une voix s'était fait entendre et un sourire était apparu sur mon visage.

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La famille Walker

La foire, toi ce n'est pas trop ton truc. Tu n'aimes pas trop cela. Tu as passé de bons moments à l'époque, mais tout cela te semblait loin. La seule chose dont tu te souviens s'était de la privation, tu ne pouvais faire tous les manèges que tu désirais faire, car tu n'avais pas les moyens. Aujourd'hui, encore tu ne pouvais pas te permettre de claquer toutes tes économies. Tu allais devenir papa et tu gardais le moindre centime en plus pour ce futur bébé. Cette idée te fais très peur et alors que tu arrives doucement à la foire. Elle n'est pas installée très loin de ton domicile. Alors, tu as décidé d'y aller à pied. Tu arrives de l'autre côté de la foire, tu te permets de regarder les stands. Tu te dis que tu laisseras peut-être tenter par une crêpe et un stand de tir au ballon pour pouvoir avoir une peluche pour ta douce Charlotte. Elle travaille ce soir et dans son état, elle n'aurait pas pu faire grand chose. Tu sais qu'après ta soirée en famille, tu iras la voir. Tu iras la prendre dans tes bras et tu te sentiras beaucoup mieux. Tu arrives à l'endroit de rendez-vous et ta soeur est déjà. Tu mets tes mains devant ses yeux. "Hey jolie demoiselle!" Elle se retourne et alors qu'elle te fait face, tu la prends dans tes bras. Tu es content de pouvoir repasser du temps avec elle. Avec ta famille, ils t'avaient tans manqué. Tu faisais mine que ce n'était pas le cas, mais si. Sans eux, tu étais malheureux. Une famille bien particulière, mais importante à tes yeux. Puis de loin tu aperçois ton frère. Tout sourir, comme un grand enfant. Il fait déjà le pitre et il se dirige vers vous d'un pas décidait.

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La foire ça a toujours été quelque chose que tu aimes. C'est là que tu as la majeure partie de tes bons souvenirs. Même ceux avec tes parents, tes lâcheurs de parents. C'est surtout le lieu où tu as pu profiter de moments exceptionnels avec tes sœurs et tes frères. Quelque chose que tu n'arriveras jamais à ôter de ta mémoire, un souvenir qui ne sera jamais terni par l'absence de moyens pour faire tous les manèges. En fait, ta mémoire est suffisamment sélective pour que ce ne soit pas l'argent qui reste la raison de cet empêchement mais plus le temps ou encore la peur. Ce n'est pas ce que tu gagnes qui te fera tester les manèges les plus chers, tu as bien conscience de l'épaisseur de ton porte monnaie, mais tu es plus autonome qu'avant et tu sais que tu pourras peut-être tester un ou deux manèges de plus qu'avant. Et, comme il est coutume, c'est avec ton frère et ta sœur que tu y vas. Il t'ont donné rendez-vous à un point stratégique, auquel tu ne tardes pas à les apercevoir. C'est tout sourire que tu sautilles vers eux, tel le pitre que tu as toujours été. Tu te languis déjà de pouvoir les maltraiter dans les auto tamponneuses. Tu prends cher dans ce manège toi aussi, mais tu donnes plus que ce que tu prends. Bonjour les enfants ! L'ironie ? C'est toi le plus jeune des trois Walker présents.

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Les brothers

J'avais longtemps souffert de notre famille. J'avais longtemps rêvé d'avoir une famille normale, une famille qui se soutient dans les coups durs, qui s'aident quand ça ne vas pas et sourit ensemble quand tout vas bien. Malheureusement, j'avais également compris rapidement que nous ne serions jamais ce type de famille. Nous avions un style bien à nous. Une famille rempli d'amour presque autant que d'indépendance. Chacun pour soi malgré une attache puissante. Nous sommes une famille étrange et pourtant ce soir, nous allions être tout ce qu'il y a de plus classique. Une fratrie qui s'amuse, sans se poser de questions, sans penser au fait qu'il y a quelques mois en arrière, nous étions à des centaines de kilomètres les un des autres. En sentant des mains se poser sur mes yeux, j'avais hésité un instant. C'était typiquement le genre de blague de Lewis mais cela voulait aussi dire qu'il n'était pas le dernier à arriver. «Salut beau blond. » Je souriais avant de me retourner pour découvrir le visage de Dario. Ce petit frère que j'avais tant fait souffrir sans le vouloir, ce petite garçon que j'avais brisé par mon silence puis par mon absence. Je réalisais aussi en voyant Lewis sautiller au loin que lui aussi, je l'avais peut-être blessé. Après tout, je m'étais toujours dit qu'il était trop jeune pour comprendre mais finalement, je réalise que nous étions tous trop jeune pour une telle histoire. En les voyant tout les deux, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. « Tout les deux à l'heure, c'est l'odeur des crêpes qui vous motive ? »

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La famille Walker

Tu n'aurais pas attendus bien longtemps, Lewis arrive peu de temps après toi. Quand tu le vois sautiller comme un gosse ça te fait rire. Il est tellement égal à lui-même, un gosse et pourtant d'une maturité à la fois. C'est un mélange de personnalité qui t'a toujours perturbé. Quand il te salut tu en fais de même, tu lui tapes dans la main avant de le prendre dans tes bras. Tu ne sais pas si s'était une façon de faire dans les familles dite normal, mais toi tu faisais ainsi. Et puis ta soeur te demande si ton frère et toi êtes à l'heure pour profiter des crêpes. Tu te mets à imiter ton frère et tu réponds "Evidemment, j'ai une faim de loup" Tu penses à la future crêpe que tu vas manger et tu te dis qu'au retour tu passeras en prendre une pour ta douce compagne. Puis tu te retournes vers ton frère, tu lui donnes un coup de coude et tu lui demandes. "Alors, ta petite copine n'aime pas les manèges, elle n'a peut-être pas l'âge demandé." Tu aimes bien l’embêter sur sa nouvelle relation. Le pire c'est que tu ne le penses pas, tu apprécies la jolie Chiara et elle fait le bonheur de ton frère, c'est tout ce qui t'importe. Puis tu regardes ton frère et ta soeur et tu réponds "Est bien les crêpes ne vont pas venir jusqu'à nous." Même-si ça serait sympa, tu n'aurais pas besoin d'entrer dans la foire. Tu n'aurais pas besoin de croiser x personnes, ça serait tellement mieux.

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L'ambiance, tout ça, c'est ce qui te pousse à être toujours présent, même quand tes finances ne sont pas au beau fixe. Après avoir salué ton frère et ta soeur, tu tire la langue à cette dernière. Bien sûr que non c'est pas l'odeur des crêpes qui t'a fait arriver à temps... Ce sont les crêpes ET la barbe à papa. Et puis c'est à Dario que tu tires la langues. Même s'il faut dire que son imitation de ton estomac est plutôt correcte et impressionnante. Non, c'est pas que ça. Je viens aussi à l'heure pour les sucreries. Avant que vous les finissiez. Avec ton air boudeur d'un enfant de cinq ans, personne n'aurait deviné que tu en avais dix-neuf de plus. La fête foraine a toujours eu ce don en toi de faire ressortir ton côté enfantin et innocent. Si tant est que tu as déjà été innocent dans ta vie. Dario a le don de t'agacer et de t'amuser en même temps. Tu comprends très bien que même ta famille n'est pas trop pour le fait que tu sois en couple avec une mineur. Une source d'ennuis aux yeux de la majorité d'entre eux. Peut-être que l'année prochaine, ils te ficheront la paix, peut-être pas à vrai dire. Si je dois venir ici avec elle, ce sera sans les moqueries, juste elle et moi. Puis tu te rappelles que Dario fait partie de ceux qui s'en foutent de la personne avec qui tu sors. Ce n'est pas ta famille, les pires, dans tous les cas. Enfin, sauf peut-être tes parents. S'ils en avaient quelque chose à faire et qu'ils étaient encore sur le territoire, ils t'auraient sans aucun doute remonté les bretelles depuis belle lurette. T'as pas tort. On y va ? ou est-ce qu'on attend encore quelqu'un ? Tu espères qu'on te dise que personne de plus n'était attendu. Tu as envie d'un moment tranquille, sans prise de tête...

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C'était peut-être stupide ? Ou alors égoïste ? Mais j'étais heureuse d'avoir mes deux petits frères rien que pour moi pour quelques heures. Bien entendu, j'aurais préféré que Sean ne travaille pas et qu'il soit avec nous comme lorsque nous étions encore des enfants. Quoique j'ignorais quel lien il avait entretenu avec nos cadets, aujourd'hui tous devenu des hommes, je doutais que l'autorité de Sean soit aussi bien accueilli que quand ils étaient enfants. Surtout que lors de ma discussion avec Dario, j'avais cru comprendre qu'il y avait une tension mais nous n'étions pas rentrés dans les détails, ce n'était pas le moment et surtout leurs histoires ne sont pas les miennes. Pour le moment, je regardais mes deux frères se chamailler comme des enfants, s'imiter et se taquiner même si je n'avais pu retenir un peu regard désapprobateur à Dario concernant la copine de Lewis. La vérité c'était que je ne l'a connaissais pas et que je savais peu de choses sur leur histoire mais j'imaginais que ce choix n'était pas simple tous les jours. Et en éternelle romantique, je préférais qu'on les laisse tranquilles. « Ce soir, je suis la seule femme de vos vies et je vous offre vos crêpes que demander de mieux ? » Je leur souriais avant d'ajouter en regardant Lewis. « Oui, la barbe a papa aussi » Je riais légèrement tout en avançant vers le stand pour que nous puissions nous faufiler dans la file d'attente. J'avais envie de leur faire plaisir, envie que durant cette soirée, nous soyons un peu comme avant. Un peu comme avant que je les abandonne, avant que je ne les blesse aussi. Oui, ma discussion avec Dario avait fait remonter beaucoup de questions en moi mais ce n'était pas le moment, ni même le lieu pour parler de tout cela. « Crêpes nature, je suppose ? » Je les regardais amusés, c'était un truc stupide mais je leur faisais toujours le coup quand ils étaient petits et souvent .. ils pleuraient. Avec les années, je réalise qu'ils devaient probablement me prendre aux mots et que leurs larmes étaient sincères, quoi que ... l'un comme l'autre avait toujours su jouer avec mes sentiments pour obtenir ce qu'il voulait de moi.

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La réalité c'est que tu étais heureux de pouvoir passer du temps avec ton frère et ta soeur. Tu étais heureux d'avoir repris contact avec eux, même-si tu n'avais jamais arrêté de parler à ton frère. Il faut dire qu'avec votre faible différence d'âge vous avez toujours été assez proche. Tu avais eu envie d'embêter ton frère quand deux grands enfants. Tu ne fiches complètement avec qui ton frère sort du moment qu'il est heureux et tu sais que c'est Chiara fait son bonheur. Tu lui donnes un coup de coude. "Tu lui passeras le bonjour et tu lui diras que le petit parisien à hâte de faire sa connaissance." Même-si cela fait quelques mois que tu es en ville tu n'as pas encore trouvé le moment de faire la connaissance de la jolie demoiselle. Puis ta soeur prends la parole. "Mais tu es toujours la seule femme de notre vie! Surtout quand tu nous offre des friandises." Tu avais décidé de te lâcher un peu ce soir. D'habitude, tu es le garçon timide, un peu coincé, peut-être que s'était l'effet de la fête foraine sur toi. Tu n'en as aucune idée. Comme à son habitude, Dana te demande si tu veux une crèpe nature. "Évidemment, pas de truc remplit d'huile de palme qui tue les petits orang-outan!" Ils te regardent tous les deux avec de grands yeux. "Désolé, chasser la naturel et il revient au galop. Mais sérieusement, je prendrais avec de la confiture de framboise." Tu n'es pas le genre de personne à juger, mais tu fais très attention à la planète. C'est une chose très importante à tes yeux. Puis chacun commande ce qui lui fait envie et vous commencez à vous perdre dans la foule entre les autres Australiens venu tout comme vous faire la fête.

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Tu as bien vu le regard de Dana pour Dario lorsqu'il se moque de ta copine, mais tu fais comme si de rien n'était. Ce n'est pas comme si tout le monde ne te donnait pas déjà ton avis alors que tu ne le demandais pas. Et puis tu sais que ton frère ne veut pas te faire de peine, qu'il s'amuse juste à te titiller. Et comme d'habitude, ça fonctionne. Elle aime pas trop les parisiens, tu sais... Enfin, jusqu'à ce que Dana s'annonce comme l'unique femme de vos vies pour des crêpes. Tu la regardes et... c'est comme si elle avait lu tes pensées. Les crêpes et la barbe à papa, c'est un peu ta raison d'être, ta raison de vivre. Chouette ! ajoutes-tu comme un gamin à qui on annonce que Noël aura lieu avant l'heure.
Tes yeux étaient devenus tels ceux du chat potté pendant qu'elle vous proposait des crêpes natures. Sérieux ? Si c'était pour ça, tu pouvais aussi bien te faire des crêpes natures inmangeables à la coloc hein... et puis, comme tout homme aux habitudes alimentaires révoltantes tu ajoutes... Je peux avoir des chamallows dedans, dis, dis, diiiis ? Oui, tes goûts sont à vomir, mais c'est comme ça qu'on t'aime, après tout.

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Les brothers

Dans la fête foraine, dans la file d'attente, j'étais une pointe nostalgique. J'avais des dizaines de souvenirs à la fête foraine avec eux, des rires, des larmes mais surtout des gourmandises alors un arrêt au stand était obligatoire. La gourmandise étant probablement le seul point commun de tous les membres de notre famille, comme quoi, avec de la patience on a fini par en trouver un dans cette famille dysfonctionnelle. C'était sur ton ton le plus sérieux que tu avais abordés l'idée de la crêpe nature et comme toujours, l'un tentait de négocier du sucre alors que l'autre te faisait un coup d'écologie. Dans le fond, tu savais que Dario avait raison mais tu savais aussi que ce n'était pas l'endroit idéal pour trouver des produits bio ou de qualité, bien au contraire et c'est ce qui plait ici. « Evidement, même si je ne comprendrais jamais comment tu peux avaler un truc pareil » Je riais, enfant on fait souvent des mélanges étranges que personne n'aime et en grandissant, on sait pourquoi mais pas Lewis, il devait avoir dix ans quand tu avais voulu tester cela et aujourd'hui encore l'association semblait lui plaire. La file avançait et quand ce fût votre tour tu avais passés commande, sans oublier de demander les boissons qui plairaient à tes frères pour ajouter encore un peu de sucre à votre encas. Une fois les bras chargés, j'avais repéré une barrière un peu plus loin sur laquelle nous pouvions nous appuyer pour manger et surtout voir suffisament la fête pour choisir notre première victime. « Alors, vous voulez m'entendre crier où en premier ? » Je n'avais jamais été une adepte des manèges à sensation. Je n'aimais pas cette boule dans l'estomac et surtout, je finissais toujours par crier mais je dois avouer que cela me permettait de me libérer. Je croquais dans ma crêpe qui débordait clairement de chocolat en attendant leurs réponses et mon instinct me disait qu'il n'allait pas me rater.

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La famille Walker

Il faut bien l'admettre tu es le relou de la famille. Celui qui rappelle toujours à tout le monde à quel point la planète à besoin de nous. Et dans un sens, tu as toujours été comme ça. Alors que vous étiez sur le point de passer une bonne soirée, tu n'as pas pu t'empêcher de parler de ses pauvres bêtes. Mais c'est dans ta nature et personne ne pourrait te changer. "Tu devrais peut-être essayer, c'est bon, frais et techniquement c'est naturel". Enfin si tu enlèves la possibilité qu'il soit remplit de pesticide. Tu grognes à cette idée puis tu entends ton frère demander des chamallow dans sa crêpe et tu grimaces. Déjà que ce genre de produit chimique ce n'est pas ton truc, mais en plus mélanger à un autre aliment, cela te donnerait presque envie de vomir. "Tu es répugnants!" Laches-tu, sans vraiment le calculer. Tu suis le mouvement et tu t'installes près d'une barrière pour manger ta crêpe. Tu rigoles quand ta soeur se met du chocolat partout, mais tu regardes Lewis pour dire de se taire. Puis elle vous demande qu'elle attraction, vous aimerez faire. Tu fais signes de réfléchir puis tu désignes du doigt, le train fantôme. "Comme à l'époque où Dana se faisait presque pipi dessus, quand le mec à la fin te touche." Dis-tu au bord de la crise de larme. Mais des larmes de joies, ce souvenir s'était enfuie et comme un flashback de série tv, il était revenu.

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Tu roules des yeux à la réflexion de Dana. Clairement, elle n'a jamais compris ton amour pour la bouffe sucrée, tout ce qu'il y a de plus moelleux et addictif. Alors, oui, bien sûr, tout se discute, tout se débat et chacun son point de vue, mais toi, tu adores ces sucreries et rien ne pourrait y faire autrement. Et quand il s'agit de toi et Dario... forcément, même si vos goûts sont discutables, ils vous plaisent, c'est l'essentiel. On met dans la bouche, les mâche et les avale. Tout simplement. Petit sourire fier collé à ton visage. Bien sûr il y avait mieux comme réflexion et bien plus mature, mais de vous trois, tu le leur fais bien sentir, que tu es le moins mature. Et pour l'illustrer, tu fais une grimace à Dario. Tu es peut-être répugnant, mais tu n'y peux rien. Et tu sais qu'ils t'aiment avec tes défauts. Heureusement pour eux d'ailleurs !
Tu te tais au regard de Dario alors que tu t'apprêtais à dire à Dana qu'elle se mettait du chocolat partout. Ses yeux veulent tout dire, alors tu ne dis plus rien. Et tes yeux s'illuminent quand ton grand frère montre le train fantôme. Une des attractions que tu aimes le plus. Surtout parce que, petit, quand tu avais peur, tu te rassurais en te disant que Dana était davantage effrayée encore. Et ça te rassurait. Aujourd'hui tu n'as plus peur, mais ça te fait bien marrer d'entendre ta soeur sur le bord de la crise de folie. Partant ! Hurles-tu subitement, juste après avoir gobé ta crêpe. D'habitude, tu la savoures, mais là, l'occasion est trop bonne.

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Les brothers

La relation d'une fratrie est assez étrange quand on y pense. Il y a beau y avoir de l'amour et du respect on aime tout autant se chamailler et embêter les autres que les prendre dans nos bras. Enfin, c'était une manière de parler car chez les Walker, les câlins ou les gestes de tendresse en général, ce n'était pas vraiment votre point fort. Mais tu aimais ses moments de complicité avec tes frères même si ta peur des attractions étaient un bon moyen de se moquer de toi. D'ailleurs, tu avais grimacé quand Dario avait parlé du train fantôme. Tu avais senti des frissons te traverser rien qu'en y pensant. Oui, tu étais assez facile a effrayer et puis, tu détestais qu'on te touche alors même si ce n'était qu'une main sur ton épaule, on pouvait entendre tes cris à l'autre bout de la ville. Mais comme toujours, tu ne savais pas leurs dire non et puis qui sait, avec le temps, peut-être que ce sera plus facile ? « Je ne t'ai jamais vu manger aussi vite toi dis donc ! » Tu riais légèrement, Lewis venait d'engloutir sa crêpe à une vitesse impressionnante. Une fois devant le manège, tu lances un faux regard noir à tes frères. « Je vous déteste » Puis tu prends une longue inspiration avant de prendre place dans l'un des wagons du train.

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La famille Walker

Il était bon de revenir un enfant pendant quelques minutes. Tes chamailleries avec Lewis t'avaient manqué durant ses longues années. Il était peut-être le Walker avec lequel tu t'entendais le plus, mais certainement celui avec qui te te battait le plus. Votre maigre différence d'âge étant certainement responsable de tout ça. Tu lances un regard noir à ton frère, il faut dire qu'il t'arrive d'être un peu casse-pied quand tu t'y mets, mais tu dis toujours que ce n'est pas une excuse si on accepte l'immaturité de Lewis. On doit t'accepter avec ton côté rabat-joie. Vous êtes tous les trois dans un wagon et sur ce point, ton frère et toi êtes d'accord vous allez faire peur à Dana. Le train commence à démarrer que Dana a déjà peur. Tu rigoles, cela fait longtemps que tu n'as pas ri si fort. "N'exagère pas, on est encore à l'exterieur." Quand vous rentrez dans le repère des monstres en plastique, tu sens ta soeur s’agripper à toi, mais aussi à Lewis. Tu la chatouilles pour lui faire un peu peur. Des monstres de sang, des faux fantômes et des personnes déguisées. La seule chose qui te fait rire c'est ta soeur. Tout ce faux sang versé c'est des broutilles à côté de ce que tu peux croiser au urgence. Tu décides de corsé le truc en sortant discrètement du wagon.

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Ces moments entre frères et sœurs, tu as beau les apprécier, parfois tu ne peux t'empêcher de penser à quel point ça peut être agaçant. Bien sûr, tu adores ta fratrie. En fait, ils sont ton seul lien restant avec ta famille. Tu ne comptes plus que sur eux quand tu es dans la panade. Ils sont ton roc. Mais qui dit roc, dit effritement, c'est inévitable. C'est pour cette raison que tu penses profiter de cette journée le plus possible, en évitant de vous disputer. Puis de toute façon, lorsque toi et Dario vous mettez d'accord pour embêter Dana, tout va toujours comme sur des roulettes. Alors, choisir le train fantôme, il n'y avait rien de plus simple, à dire vrai. Tu adresses à ton frère un sourire malicieux quand il prie, bien que faussement puisque ça vous amuse, Dana de ne pas en faire des tonnes. Toi, tu adores quand elle en fait des tonnes, parce que c'est de suite beaucoup plus drôle.
Vous rentrez et c'est le même manège que d'habitude. Elle a peur alors même que vous n'avez encore rien vu. Tu peux le comprendre, elle appréhende. Elle est comme ça, Dana. Ca t'attendrit toujours, mais tu n'es pas le genre à renoncer à vos farces en tout genre, avec Dario. Tu ne peux cependant t'empêcher de lui faire les gros yeux en le voyant disparaître, occupant l'attention de Dana sur toi en lui serrant la main pour la rassurer... tant qu'elle ne réalise pas l'absence de Dario.Ca va ? Ne peux-tu t'empêcher de lui demander, un peu inquiet de la voir faire une syncope au bout du compte.

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Les brothers

Oui, c'est vrai, tu es une peureuse. Tu fais partie de ses gens qui ne comprennent pas l'intérêt de regarder un film d'horreur simplement pour subir une angoisse inutile durant presque deux heures. Tu trouves déjà bien assez de choses effrayantes dans ce monde sans qu'on y ajoute de la fiction ou de la volonté d'avoir peur. Mais comme toujours, tes frères peuvent obtenir ce qu'ils veulent de toi et ils le savent aussi bien que toi. Ils en jouaient enfant et même si cela ne t'amuse pas, tu aimes l'idée de passer un moment "comme avant". Comme avant ta bêtise, comme avant ton départ, comme si vous n'aviez encore qu'une dizaine d'années. Tu ne dis pas grand-chose mais tu sais que tes réactions te trahissent quand tu montes dans ce wagon. Ton esprit n'est pas reposé, tu sens l'angoisse et en même temps, tu te trouves ridicule parce que tu sais que tout cela est faux. Tu sais que ce ne sont que des gens déguisés avec du sang aussi faux que leurs costumes sont bas de gamme mais l'ambiance est là. Et elle est suffisante pour que tu es cette impression que ton coeur allait quitter ta poitrine. Instinctivement, tu t'accroches a tes frères, tant qu'ils sont là, tout va bien, non ? Tu sens la main de Lewis serrer la tienne et tu lui offres un petit sourire qui se veut rassurant alors que la seule personne qui a besoin d'être rassuré : c'est toi ! « Je vous déteste » C'était faux, bien évidemment et il le savait tout comme tu savais qu'il faisait diversion pour que Dario puisse te faire encore plus peur. « Mais si tu tiens à ma vie, dis-moi que vous n'allez pas me faire mourir dans ce train ? »

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La famille Walker

Il était si bon si plaisant de redevenir des enfants pendant quelques instants. Tu t'étais éclipsé du wagon espérant faire une grande peur à ta soeur, tu savais que cela allait fonctionné, elle n'a pas changé. Quand elle réalise que tu n'es plus là elle s'énerve et toi tu pouffes de rire. Fidèle à elle-même, elle a beaucoup de mal a décompressé. Tu te cache derrière un mannequin et tu fais le pendus. Quand le wagon de Lewis/Dana arrive, tu fais le mort. Tu l'entends hurler avant de te jeter sur eux. Tu éclates de rire, contrairement à elle qui est fort énervé. "Que veux-tu qu'il nous arrive par ici Dana, respire!" Mais elle était bien trop énervé pour pouvoir te donner un sourire. Tu regardes ton frère et tu te demandes comment vous arrivez à entrer à trois dans ce genre de wagon. "Tu n'as pas trouvé ça drôle Lewis ?" Demandes-tu avec un regard complice à ton frangin. Si il a bien que quelques choses qui vous rapproche Lewis et toi c'est bien ce côté malicieux. Vous en avez fait des bonnes, lui et toi. Comme sonné chez la vieille voisine et vous enfuir avant même qu'elle puisse ouvrir la porte. Vous étiez vraiment complices quand vous étiez enfants, certainement du à votre maigre différence d'âge.

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@Dario Walker & @Lewis Walker, toujours d'actu ? :h2:

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