L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

J’étais allongé dans le sable à contempler les étoiles, je n’avais pas prévenu Dalton que je sortais et je savais qu’il avait horreur de ça. Surtout qu’il prenait ma sécurité comme une affaire personnelle maintenant. Déjà qu’il était plus que sérieux avant qu’on entame une relation amoureuse. Enfin, je ne savais pas vraiment si ça l’été mais sa y ressembler. Ce soir, j’avais envie de prendre l’air sans pour autant avoir mon garde du corps qui me suit comme mon ombre. Heureusement que mon père n’était pas au courant lui également, il en aurait des cheveux blancs.

J'inspire un bon coups et continu de regarder les étoiles tout en écoutant le doux son des vagues. C’est le genre de son qui me détend et cela faisait un bout de temps que je n’avais pas observer les étoiles sans avoir la crainte qu’un homme de mon passé surgisse et me fasse du mal. J’en avais marre de vivre constamment dans la peur. Ce n’était pas une vie alors oui, j’étais sorti sans protection. Mon petit shiba était collé contre moi. Mes doigts venaient le câliner sans quitter le ciel des yeux. J’adorais ses petits moments où rien ne perturber ma tranquillité.

Quelques minutes après, je décide de me lever. Sisko et moi-même, nous marchions le long de la plage jusqu’à tomber sur ce fameux bar où ils acceptent de laisser entrer les chiens. Cela dit, je préférais porter mon chien par peur qu’on lui écrase les pattes, les gens ne faisaient pas particulièrement attention alors je faisais tout d’une main tout en gardant mon chien dans mes bras. Lorsque je me tourne et me trouve bousculer avec mon cocktail à l’ananas dans la main. Tout atterrit sur moi et ma personne. En général, j’aurais pu esquiver seulement, je ne l’avais pas vu venir et avec mon chien dans les bras c’était compliqué d’avoir les bons réflexes.

- Et merde ! Je vais être toute collante maintenant !

Il était rare que je jure, j’étais une femme qui avait eu une éducation assez strict mais je ne m’en suis jamais plainte. La personne qui était face à moi, finit par s’excuser plusieurs fois. Mais je me doutais bien qu’elle n’avait pas fait exprès. Alors, je laisse glisser un sourire rassurant sur mes lèvres.

- Ne vous en faite pas. C’est pas bien grave. Même si ça surprend toujours et puis personne n’est blessé, c’est le principal.

L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

Chad, il avançait lentement les écouteurs enfoncés dans les oreilles. Ses pieds nus s’enfonçant dans le sable, sa respiration calme et paisible, il ne savait depuis combien d’heures il marchait le long de la plage. Combien de kilomètres avait-il parcourus depuis son point de départ ? Le blond ne saurait le dire, ses chaussures fermement tenues dans la main et le regard perdu sur son fidèle compagnon s’amusant comme un fou dans le sable. Chad, il était perdu dans ses pensées. Le barbu, il était perdu dans sa musique. ♪♫ « Two steps forward, three steps back, without warning, heart attack » ♫♪ Ces paroles qui résonnaient dans ses oreilles, elles lui donnait doucement le sourire, il n’aurait pas trouver mieux que l’écriture de Peter Steele pour décrire ses émotions à l’heure actuelle. Les dernières semaines avaient été éprouvantes pour lui, les symptômes persistants et les consultations incessantes. La longue et insoutenable attente des résultats espérant de bonnes nouvelles. L’ascenseur émotionnelle en apprenant qu’il avait besoin de plus d’examens pour approfondir l’étude de son cas avant que le monde ne s’écroule finalement sous ses pieds. Cette putain de maladie…

Il avait exactement eu l’impression de faire deux pas en avant puis deux pas en arrière avant que sans prévenir, son cœur ne cesse de battre pendant de longues minutes les yeux rivés dans ceux de son médecin. Au même âge que son père, une maladie complètement différente mais tout aussi étrange, parfois, la vie pouvait avoir un sens de l’humour bien étrange. Les yeux rivés sur le Pitbull qui courait dans sa direction avec un morceau de bois digne d’une bûche de cheminée qu’il traînait derrière lui dans sa gueule. Un léger sourire se dessinait sur son visage tandis qu’il parlait à Angus comme s’il essayait d’expliquer à son fils que son jouet était beaucoup trop gros pour lui. ♪♫ « I don’t wanna be, I don’t wanna be me, I don’t wanna be, me anymore… » ♫♪. Combien de fois avait-il rêvé ces derniers jours d’être dans la peau d’une autre personne ? Le blond ne saurait le dire réellement, il se contentait simplement de hausser les épaules affichant un faux sourire déguisant la vérité derrière de nombreux mensonges. Il devait faire ainsi, il en avait l’obligation, pour sa famille. Son père.
La soirée était tombée sur la ville, son téléphone, il avait vibré à de nombreuses reprises tandis que le morceau de Type O Negative jouait en boucle. Sa femme, elle s’inquiétait, lui dans un nouveau mensonge il lui avait répondu qu’il se trouvait dans un bar en bord de plage après une longue promenade avec le chien de la famille. Il profitait du début de ses congés, au final, le cul enfoncé dans le sable depuis un temps incertain. Sa gorge était sèche, il avait soif, il avait besoin d’un verre et l’idée de s’asseoir dans un bar avec Angus serait une bonne idée. Sans grande conviction, simplement par nécessité, observant l’animal avachi les quatre fer en l’air dans le sable très certainement extenué et assoiffé par ses déambulations. Chad, il haussait les épaules se redressant pour partir en direction d’un établissement qu’il connaissait. Angus, il ne lui fallut par longtemps pour qu’il se redresse dans toute son imbécillité roulant dans le sable et s’élançant à pleine vitesse après son maître.

Au bar, sa tête, elle tournait. Pas maintenant, les vertiges, les nausées. Il ne pouvait pas fléchir en public. La main resserrée autour de sa pinte de bière, il la déposait doucement sentant celle-ci fébrile, le poing serrer sur le comptoir. Ses vertiges devenaient plus puissant et il n’arrivait pas à contrer ceux-ci jusqu’au moment où il perdu un semblant d’équilibre. « Et merde ! Je vais être toute collante maintenant ! » Sa tête, sa putain de tête. Il avait l’impression qu’un marteau piqueur lui frappait dans le crâne avant qu’il ne reprenne ses esprits se retournant vers la charmante jeune femme qu’il avait bousculée dans son léger malaise. « Fais chier… Pardon, Excusez moi, j’ai, fin, je sais pas, j’suis vraiment désolé. » Chad, il essayait de faire bonne figure, reprenant doucement ses esprits. Putain ! Putain de tumeur ! Putain de connerie ! Putain de cerveau ! Putain de maladie ! Putain de merde ! « Patron, tu pourrais remettre le verre de madame sur ma note et s’il te plait un torchon ou un machin pour essuyer madame et sa pauvre bête. » Naturellement, sa main, elle venait gratter la tête de l’animal s’emparant de la serviette que lui tendait le patron dans une blague bien beauf. « Ouais ouais, c’est ça, encore une mec bourré… pauvre con va… » marmonnait-il dans sa barbe, son regard changeant doucement d’expression pour la colère « Si tu savais… » soufflait-il doucement

L'amour c'est la générosité du coeur, il ne connais pas l'apparence physique ni l'argent, c'est le fait de penser à quelqu'un malgré la distance, ce qui fait le plus souffrir c'est le mensonge et les faux espoir.

L’homme continuait de s’excuser plusieurs fois et le pire c’est que je ne lui en voulais pas. C’était des choses qui arrivaient et je ne me mettais pas en colère pour si peu. Cela aurait fait trop mademoiselle princesse et ce genre de comportement a tendance à m’agacer. Il attrape un torchon, il avait vraiment l’air gêné de la situation. Jusqu’à vouloir payer le verre qu’il avait renverser sur moi. Comme quoi, il y avait encore des hommes galant dans ce monde. Je souris toujours à l’homme et en entendant le barman, je tourne mon regard lui lançant un regard noir. Je n’ai pas forcément apprécier sa blague sachant que l’homme semblait vraiment confus de la situation.

Je prends le torchon que le brun me tend et essui mon chien pensant d’abord à son bien être. Une fois fait, je m’essuie, je vis tout de suite le changement d’humeur du gars. Je fini par poser mon chien sur une chaise vide histoire qu’on ne vient pas lui écraser les pattes.

- Ignoré le. Les barmans ont souvent un drôle d’humour par moment… Et vous êtes toui excuser. Ne vous en faite pas. C’est des chose qui arrivent. Et je suis sûr que vous n’avez pas fait exprès.

Je caresse la tête de mon chien et reprend un nouveau verre que le barman me tend, je le remercie et regarde à nouveau le brun. Je fini par boire une gorgée en espérant qu’une autre catastrophe ne vient pas perturber ma tranquillité.

- Bon autant faire les présentations. Ne laissons pas un petit accident qui n’est pas grave en soi. Gâcher une si belle soirée, non ? Je m’appelle Angeline et vous ?

Je n’ai jamais été mal à l’aise en société, sinon je n’aurais pas choisi mon métier. Pour être agent artistique, il faut savoir aller vers les autres. Ne pas être timide, ce que je ne suis clairement pas. C’est même une chose qui peut agacer certaines personnes. Car je suis le genre à prendre souvent les devant, à entamer une conversation ou encore à dire ce que je pense. Et lorsque c’est les artistes que je gère, je peux aussi me montrer assez exigeante et parfois même maternelle. Je prends soin d’eux mais il faut pas non qu’il me prenne pour une idiote. Je sais me mettre en colère lorsqu’il le faut. Mon chien vient poser sa patte contre mon bras. Il cherchait uniquement à avoir mon attention, il était un peu possessif.

Cela dit, je n’avais pas que lui qui se montrer possessif, il y en a un autre qui commencer à montrer aussi possessif. J’avais un vrai lion comme protecteur et très sexy, d’ailleurs. Je fini par éviter de penser à lui sentant qu’un coup de chaud commencé à se faire sentir. J’étais tout de même dans une situation délicate avec Dalton. Je ne savais pas trop encore comment gérer cette situation et cela m’agacer un peu car j’aimais l’ordre et la visiblement, je ne savais pas comment ça aller finir cette histoire. J’avais peur que ma famille le prenne mal, on a quand même plus de vingt ans d’écart. Pas que cela me dérange mais ce ne sera peut être pas le cas de mon père ou mes frères. Je fini par boire d’une traite ma boisson pour me changer les idées.

- Oh mais je l’avais pas vu lui, il est mignon votre chien

Dis je au brun avec un grand sourire.