J'avais pris mon courage a deux mains! Je venais d'envoyer un message à ma grande soeur. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu. C'est d'ailleurs grâce à Sean que j'ai réussis à avoir son numéro. J'étais stressé en attendant sa réponse, heureusement pour moi, Charly était là pour me tenir compagnie. Elle avait donc accepté mon invitation, nous allions partager une bouffe après son travail. De mon côté s'était mon jour de congé, j'avais tout le temps possible d'imaginer ces retrouvailles sur des multiples couleurs. J'avais beau changer le scénario x de fois dans ma tête, il finissait toujours de la même façon et ce n'était pas très bien. J'avais pris le chemin du restaurant avec au loin le soleil qui commence à se coucher. Cette ville m'avait terriblement manquée. La France c'était beau, c'était romantique, magique, mais rien ne remplace le bon chez sois. Je souris quand j'arrive devant le restaurant. J'avais imaginé un lieu raffiné, mais non. J'étais devant un restaurant rapide et cela ne me déplaisé guerre. J'étais déjà assez stressé sans rajouter les bonnes manières. Puis, je la vois, descendant de son vélo, les cheveux au vent. Je lui souris, je ne sais pas comment lui dire bonjour. Dois-je lui faire la bise dois-je la serrer dans mes bras. Je m'en veux terriblement de ne pas l'avoir aidé et la culpabilité me ronge de plus en plus. "Hey, Dana!" dis-je en lui faisant signe. Donc c'est comme ça que tu accueils ta soeur après dix ans d'absence.
Le message que j'avais reçu ce matin m'avait surprise. Je pensais que j'allais vivre une journée comme les autres, je ne m'attendais à ce que mon petit frère apparaisse soudainement après des années absences. Mais c'était comme cela chez les Walker, on disparaissait quelques temps puis on revenait les uns vers les autres, enfin c'est ce que j'espérais toujours. La famille était importante pour moi, ils sont ceux que je suis. Même si malheureusement nous ne sommes souvent pas là quand les autres en ont besoin. J'avais terminé à ma journée à 15h30 comme tout les jours puis j'étais rentrée me changer. Étonnamment, j'étais stressé de nos retrouvailles. Depuis mon départ pour Sydney, quelques choses entre Dario et moi c'était brisé. J'ai toujours pensé que l'adolescent qu'il était m'en voulait de l'avoir abandonné. J'avais choisie une tenue simple, un restaurant simple, après tout la simplicité, c'était comme cela que nous avions été élevés. Le restaurant était à deux pas de mon appartement mais comme j'espérais que tout allait bien se passer et que j'allais rentrer tard, j'avais choisie d'y aller en vélo. J'avais beau connaitre par coeur cette ville, je n'aime pas m'y balader seule en pleine nuit. En arrivant au restaurant, il était là. Ses traits avaient vieillis, c'était un homme aujourd'hui. Je m'approchais de lui tout sourire avant de le prendre dans mes bras. J'ignorais comment il allait réagir mais j'en avais besoin. Je me retirais assez rapidement de notre étreinte. « Comment vas-tu ? »
Voir ma soeur descendre de son vélo, les cheveux aux vents, je reconnus notre mère au même âge. C'est fou ce que la génétique peut faire. Elle vient me serrer dans ses bras, un peu comme-ci les années ne nous avaient pas séparé. Je souris, je restais tout de même assez mal à l'aise. Aujourd'hui, il fallait mettre les choses à plat cela ne pouvait pas rester ainsi. Je ne pouvais plus, je ne voulais plus vivre avec cette culpabilité qui me ronge de jour en jour. Je la regarde de haut en bas, elle est magnifique. "Tu as l'air en forme" J'aurais certainement pu trouver mieux comme compliment ou pire. Mais s'était le seul qui m'était venu à l'esprit. Je me retourne vers le restaurant que ma soeur a choisit. Je lui tiens la porte pour qu'enfin nous pussions nous installer. Je sens que je vais bien manger. J'ai beau être très écolo, je ne manquerais pas une occasion de manger un bon morceau de viande. J'aime trop ça pour en faire autrement. On s'installe à une table dans un coin, où nous allons être tranquille. Les familles allaient se diriger vers le coin jeu du restaurant et nous laisser avoir une réelle conversation. J'attrape le menue. "Tu viens souvent, ici ?" Lui demandais-je afin de faire plus ample connaissance. Nous étions proches avant, mais désormais nous sommes dans deux inconnus qui devons ré-apprendre à nous connaitre. Je n'étais plus le garçon qu'elle avait quitté, il y a dix ans. Je faisais partie de la case monsieur maintenant.
nightgaunt
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Sam 16 Fév - 13:30
soeur et frère
Dario & Dana
Ses retrouvailles étaient étranges. Bien sur que je me doutais qu'il avait grandi, qu'il avait changé. Mais une partie de moi avait l'impression d'être face à un inconnu. Bien entendu, les traits de son visage m'étaient familiers, il avait les mêmes airs que Sean, les mêmes que papa, cet air de famille que nous avions quand nous étions enfants. Mais c'était un homme et je réalisais en le voyant, le nombre d'années qui nous avaient séparés. Qui nous séparaient encore. « Merci, tu as l'air .. plus vieux » Je souris légèrement, c'était maladroit, j'en avais conscience mais je n'avait pas su trouver le bon mot .. « Dans le bon sens du terme, bien sur .. » La peur du silence m'envahit après cela, il était mal à l'aise, je le sentais et cela me mettait dans le même état .. Heureusement, il m'ouvrit la porte pour que nous puissions rejoindre le restaurant, je le remerciais avant d'entrer et nous nous dirigions vers l'endroit du restaurant qui nous paraissait le plus calme. Autrement dit, loin des enfants. Je les adore, ce n'est pas le problème mais je dois avouer qu'après en avoir eu 28 durant des heures, je préfère les voir de loin et puis, les cris d'enfants n'allaient pas vraiment avec un repas de retrouvailles. « Assez, enfin en général, je prend à emporter pour ramener chez moi, c'est la première fois que je mange dans la salle » Je lui souriais avant de lui poser une question qui même si je ne l'avouerais jamais, me brulaient les lèvres. « tu as des nouvelles de papa et maman ? »
J'étais mal à l'aise, mais pourtant, je savais que j'étais là où il fallait que je sois. Je ne pouvais plus vivre plus longtemps avec cette culpabilité qui me rongé. Je ne pouvais plus faire comme-ci elle ne me rendait pas complètement fou. Je souriais quand elle m'avoua qu'elle me trouvait vieillis, c'est sur je n'étais plus l'adolescent boutouneux que j'étais quelques années auparavant. Je ne savais pas trop comment lui parler et pourtant ça devrait être si facile. Il n'y a rien de bien compliqué de parler à sa propre soeur. "Tu ressembles fortement à maman, c'est impressionnant. C'est un compliment." Dis-je un peu perdus, peur de l'avoir véxée ou autre. J'ignore les rapports qu'elle entretiens avec notre famille. Je n'ai pas revu mes parents depuis un petit moment et ils n'ont pas non plus cherché à me joindre. Puis je rigole, elle semblait aussi gênée que moi, elle continua en me disant que s'était une bonne chose. "Je te confirme mes boutons ont laissé place à une jolie barbe dont je suis assez fier." Elle avait mis trois ans à poussée et même-si, je devais le couper court pour le boulot, je l'entretenais s'était mon petit plaisir du matin. Donc ma soeur était une adepte de la mauvaise bouffe, je ne l'aurais pas crus avec sa taille fine. On dit souvent que les femmes prennent vite du poids et que chez les hommes la bedaine apparaît à la trentaine. "Ah, je ne me souviens pas d'être déjà venu ici. Tu es venu en vélo du boulot ou tu ne vis pas très loin d'ici ?" J'ignore tout de ma soeur, sauf son travail que maman et papa m'avaient dit au téléphone. Puis Dana me demanda si j'avais des nouvelles de papa/maman. "Pas vraiment, j'ai envoyais un texto à maman pour avoir ton numéro vu qu'elle ne décroché pas et toi ?".
nightgaunt
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Sam 2 Mar - 23:44
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Dario & Dana
Ce n'était pas la première fois qu'on me comparait à notre mère, il faut dire que si la dernière fois que je l'avais vu elle avait de cheveux courts, j'avais déjà aperçu des photos de sa jeunesse, ses longs cheveux bruns coulant le long de son corps, une fleur dans les cheveux. Nous nous ressemblions et comme je trouvais ma mère plutôt jolie, il était difficile de prendre cela autrement que comme un compliment. « Tu peux l'être, elle te va très bien » Je lui souriais, il était très beau et son changement de visage me faisait comprendre la maturité qu'il avait prit avec les années. Des années où je n'étais pas là. Des années où nous ne nous étions même pas donné la moindre nouvelle. J'étais consciente que je n'avais pas son numéro et je savais aussi que je n'avais pas cherché à l'avoir. J'étais tellement persuadé qu'en qu'à de problème, il me trouverait. Aujourd'hui, je réalisais que c'était stupide. « J'habite dans un petit studio un peu plus haut dans la rue et je travaille dans l'école dans la rue d'à côté.» Je haussais les épaules à sa question, même si ils crient haut et forts leurs libertés, j'ai toujours pensé que nos parents n'étaient que deux inconscients. Même si j'étais un peu rassuré de savoir que je n'étais pas la seule ignorée de la famille.. « J'ai reçu une carte postale du Pérou, il y a quoi .. cinq mois un peu près.. Après une longue relation avec son répondeur, elle m'a dit d'arrêter de m'inquiéter constamment qu'elle appellerai en cas de besoin et depuis, plus de nouvelles.. » La serveuse nous avait tendu les cartes avant de disparaître, mes yeux parcouraient une liste que je connaissais presque par coeur. Mais ne voulant pas laisser un silence s'installer et nous gênés encore plus, il fallait que je trouve quelques choses à dire. « Si je peux me permettre, je te conseille les burgers, le pain est fait maison, c'est une tuerie ! »
Les années avaient défilé et de l'eau était passé sous les pont et pourtant je sentais encore une grande culpabilité en moi. Nous n'étions plus des enfants, Dana n'était plus la jeune femme que j'avais quitté il y a quelques années de cela. Et pourtant dans le fond de ses yeux, je pouvais encore voir la jeune femme mal dans sa peau qu'elle était. Elle n'aurait jamais dû se sentir ainsi, j'aurais dû la soutenir et l'aider du mieux que j'aurais pu. A mes yeux, elle était déjà très belle et elle est encore plus aujourd'hui. Une femme avec un coeur aussi pur ne pouvais qu'être belle. J’apprécie le compliment sur ma barbe et instinctivement je passai mes doigts dedans. Je ne suis pas un homme qui prend très soin de lui et pourtant j'aime entretenir ma barbe. De plus dans mon métier, je n'ai pas vraiment le choix. La barbe n'est pas très hygiénique, alors il ne faut pas qu'elle dépasse un certain nombre de centimètre. Me retrouvais en face de ma soeur, je n'aurais jamais crus ça possible. Je n'aurais jamais crus remettre les pieds à Melbourne un jour. J'étais tellement bien en france. Je fus impressionné par le métier que ma soeur ait choisis. Elle avait donc décidé d'instruire les plus jeunes. Un métier fort admirable, mais je ne pourrais pas faire. Certainement à cause de mon manque de patience. Cela n'a jamais été fort et c'est certainement une raison pour laquelle j'ai foiré mes études de médecine. Puis, je replonge dans mes souvenirs pour me souvenir de l'image de l'école. "C'est une école maternelle si je ne me trompe pas? En huit ans la ville a tellement changé!" Quand nous sommes arrivés en ville Charlotte et moi, j'ai voulu lui montrer mes endroits favoris. Certain on bien changés, dont cette petite crique que j'aimais tans allez qui est devenue une plage privée pour un grand hôtel. "Au moins ça a le mérite d'être claire! en levant les yeux au ciel. Les parents de l'années ! Quand la serveuse vint à nous, ma soeur me conseilla de prendre un hamburger. Je n'avais pas pris le temps de lire a carte, mais je fais confiance à ma grande soeur. Je commande donc un burger, des frites, des oignons fries, avec une bière. Puis vint son tour de faire sa petite commande. "Je te fais confiance, je m'attends à manger le meilleur burger de ma vie." La barre était longue, j'avais mangé des super burger à paris. Puis mon grand se posa sur les bracelets de ma soeur et le souvenir d'elle à l'hôpital me revint en tête. Je me grattais les yeux afin d'oublier cet horrible souvenir. Mais il reste là, impossible à ignorer. Et là, je décide de me lancer, j'étais là pour ça, je voulais vider mon sac. Je ne sais pas trop comment dire ça, mais il fallait que cela sorte, il fallait que je parte avec l'esprit tranquille. Je ne supportais plus de vivre à Melbourne et d'avoir ses imagines en tête. Je me sentais coupable et je voulais qu'elle le sache. Qu'elle sache que je m'excuse, qu'elle sache que je me sens comme un moins que rien, qu'elle sache que j'aurais dû être là pour elle. "Je dois te dire quelques choses". Je marque une pause qui me semble interminable. Je passe ma langue sur la lèvre supérieur comme quand je suis gêné. "Je m'excuse, je m'excuse, j'aurais dû être là pour toi. J'aurais dû te protéger de ce connard qui ta fais du mal. Je m'en suis toujours voulus et je voulais que tu le saches. Je sais que ce que je dis ne va pas te faire oublier que je n'étais pas là. Mais au moins maintenant tu sais à quel point, je le regrette." Je baisse la tête, je suis rongé par la honte et la culpabilité.
nightgaunt
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Mer 6 Mar - 15:50
soeur et frère
Dario & Dana
Huit ans, ça y est le fameux chiffre avait été dit et même si je le savais, l'entendre de sa bouche me donnait un pincement au coeur. Une telle séparation était tellement anormal. La nostalgie était bien présente à table, enfin dans ma tête mais il avait raison, la ville a changé. Je m'en étais déjà fait la remarque quand j'étais rentré moi aussi, il y a quelques années et depuis, j'ai vu beaucoup d'immeubles apparaitre ou de commerces changer d'enseignes. La ville bouge, parfois je trouve cela bien mais souvent c'est dommage. Les parcs disparaissent, les parking aussi pour faire place à de grands immeubles dont la vue n'est franchement pas très agréable. « Oui, c'est ça, c'était notre école, elle fait partie des choses qui n'ont pas bougé. Je m'occupe des deuxième section » Cette école était l'une des rares choses qui n'avaient presque pas changé, dans certaines pièces j'étais même certaine que c'était la même peinture que celle que nous avions quand c'était nous les élèves. Quand c'était à nous que l'on apprenais les lettres. J'aurais aimé lui demander ce qu'il faisait dans la vie mais je n'osais pas, honteuse de ne même pas savoir le métier de mon petit frère. La discussion avait tourné assez rapidement vers un point que nous avons en commun, un point qui s'enfuit, qui nous fuit .. Nos parents. Il me demandait si j'avais eu de leurs nouvelles, j'aurais tellement lui dire que oui et que hier ils étaient aller se faire un restaurant dans telle ou telle ville, mais la réalité, c'était que je ne savais même pas si il était encore dans notre pays. Probablement que non. « De ta vie, je m'engagerais pas la dessus, mais de la mienne, c'est certain !» Contrairement à mon frère, je n'avais connu que notre Australie natale, que deux villes pour être exact et dans ses deux villes, ses burgers étaient les meilleurs que j'avais pu trouver. Je lui souriais tout en passant ma propre commande qui bien entendu comprenait un burger mais également des frites et une bouteille d'eau. Est-ce que j'avais vu son regard sur mes poignets ? Evidemment et c'était pour cela que j'avais essayer de les cacher. Je n'avais plus honte de mes blessures aujourd'hui, je n'avais plus peur de parler de ce que j'avais fait. Même si a chaque fois que je les voyais, je revoyais la Dana de l'époque, la fille meurtrie qu'on avait humilié volontairement. La fille qu'on avait détruite mais qui finalement c'était relevé de tout cela. Puis il avait prononcé la fameuse phrase, une phrase que je redoutais encore plus avant son mouvement de stress, de gêne, je m'en souvenais, je me moquais souvent de lui quand il était plus petit et qu'il faisait ça. Quelques secondes, il m'avouait ce qu'il avait sur le coeur et une larme m'avait échappée. Son regard était vers le bas comme si il avait fait une bêtise et je sentais de la culpabilité, la sienne mais également la mienne. A l'époque je n'aurais jamais imaginé que mon geste ou que ma perte puisse blesser quelqu'un. Rapidement, j'avais posé ma main sur la sienne et avec ma seconde main, je remontais son visage pour qu'il me regarde, pour qu'il m'écoute. « Ce n'est pas ta faute Dario. Ce soir-là, tu n'avais pas être là, personne ne devait être là. J'ai merdé, d'accord ? Tu n'as aucune raison de t'en vouloir, tu ne pouvais pas savoir, j'avais tout fait pour qu'aucun de vous ne sache ce que je vivais. Sean a eu de la chance de remarquer mon absence au bal c'est tout. Juste un coup de chance, pas un choix, ni de sa part, ni de la tienne. » Je lui souriais avant de reprendre. « Ne regrette rien, sauf peut-être le manque de nouvelle de ses dernières années et ton retour sans macarons. Je suis heureuse aujourd'hui, et je ne te reproche rien du tout. »
Huit ans, cela faisait aussi longtemps que j'avais quitté la ville, mais ma soeur elle était partie déjà depuis quelques années. Faisant de longue étude afin d'avoir un métier qui lui correspond. Elle avait déjà la tête sur les épaules, alors que ma tête, elle rêvait de voyage et de femme à mettre dans mon lit. Et pourtant cela ne s'était pas réellement passé comme je l'avais prévue. Alors certes, j'ai voyagé, mais je me suis posé un long moment dans la douce capitale française. A cause d'une femme, je comprends mieux le fait qu'on les compare souvent à la faiblesse de l'homme. Moi qui rêvait de nombreuses conquête, j'avais craqué, fondus comme une glace en pleine été devant son visage angelique et ses yeux couleurs chocolat. "Je ne me souvenais plus avoir était à l'école si jeune. C'est un métier qui te plait ?" Je présume que oui, lorsque dans ses yeux, je perçois une grande fierté. Ce n'est pas tellement mon cas, j'aurais tellement aimé offrir plus, en faire plus au patient. Mais il fallait réaliser que je n'avais pas le niveau, que je ne suis pas à la hauteur. Alors brancardier ce n'est pas si mal. Nos parents n'étaient pas les parents de l'année, ils n'étaient pas les pires, ils auraient pu être violents ou autres. Ils étaient absents et pourtant toujours dans notre champ de visions quand nous étions jeunes. Ils avaient sauté sur l'occasion de partir voyager quand leurs derniers enfants avaient quitté le nid. Beaucoup de parents auraient vu ça comme un crève coeur, pas eux. À leurs yeux s'était une sorte de renaissance, après tout si ça les rendaient heureux. Qui peut les juger ? Je ris, elle avait toujours ce petit sens de l'humour malgré elle. "Je te donnerais mon point de vue, le plus sincère" J'avais posé mes yeux sur ses poignets, sur ce moment de faiblesse qui m'avait presque prit ma grande soeur. En quelques sortes, s'était un peu ce qui s'était passé. Elle était encore en vie, mais elle avait prit la fuite avec notre grand frère. Elle nous avait laissé pour vivre une nouvelle vie à quelques kilomètres de nous, de moi. J'ai un pincement au coeur quand je vois une larme coulé sur la joue de ma grande soeur. D'un petit coup, je l'enlève avec mon pouce. "Oh non, ne pleure pas s'il te plait." Dis-je avec un sourire, je n'ai jamais aimé voire une femme pleurer. Ses yeux bruns, brillé comme un ciel remplit d'étoile, elle est belle, mais je ne voulais pas la voir triste. Elle pause sa main sur la mienne, afin de me rassurer, ce geste, anodin, me remplit de joie. "Nous étions proches, j'aurais du le sentir, ai-je toujours était aussi égoïste ?" J'essaie de m'améliorer le temps, peut-être que je prends en sagesse, qui sait ? Mais au fond j'ai vécu des années avec cette culpabilité qui n'était pas partagé, je me sens légèrement idiot. "Alors pourquoi tu es parti si rapidement après ? Tu m'as, nous as laissé pour partir avec Sean!" Sean, le grand-frère, je devrais avoir de l'admiration pour lui et pourtant, ce n'est pas le cas. J'ai toujours étais mis en concurrence avec ce grand-frère quasi-parfait. Je ris à nouveau. "Pour les macarons, ils n'aurait pas apprécié le voyage en classe éco, mais je te promets de me faire pardonner. J'ai encore des amis là-bas, ils peuvent m'en envoyer. Pour le manque de nouvelle, je pensais que s'était ce que tu voulais." Puisque c'est ainsi que nos parents ont toujours agi.
nightgaunt
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Sam 9 Mar - 15:58
soeur et frère
Dario & Dana
« Oui, j'adore, ils sont tellement innoncents à cet âge, ils veulent apprendre pleins de choses et sont surprenant aussi, souvent très malin » J'étais consciente que je lui disais tout cela en souriant comme une idiote. Durant mon adolescence, je voulais déjà devenir professeur mais je pensais le faire au collège ou à l'université. Je n'aurais jamais pensé aux enfants, je n'aurais jamais pensé apprendre à lire ou à compter à quelqu'un et pourtant, ils sont géniaux. Ils ont une vision du monde idéale, parfait et sans le vouloir, je crois qu'il n'y a rien de mieux qu'un sourire d'enfant quand tout va mal. Puis petit à petit, je comprenais ce qui nous avait séparés tant d'années, c'était un mélange de remords, de culpabilité et surtout d'incompréhension. Enfant, j'avais toujours été proche de mes frères et soeurs. Vu la capacité de nos parents à être des parents, il le fallait bien même si bien entendu, ils étaient présents pour nous. Ils avait privilégier l'éducation libre et chacun de nous avait fait sont lot d'erreurs, d'abord Sean puis ensuite moi et malgré nos efforts pour qu'ils ne reproduisent pas nos erreurs, nos cadets avaient également fait les leurs. Je culpabilisais du mal que j'avais fais au petit garçon qu'il était à l'époque. Prisonnière de mes propres démons, je ne m'en étais pas rendu compte. « Dario, tu n'as jamais été égoïste. C'était bien plus compliqué que cela. »Je n'aimais pas comparé mes frères, simplement parce que malgré notre éducation commune, ils étaient totalement différents l'un de l'autre. Sean, c'était les pieds sur terre alors que Dario était l'aventurier, c'était comme cela depuis toujours. Mais ce que j'avais vécu, le fait que Sean est été là, ce n'était pas dû à leurs caractères ou à ma proximité avec l'un plus qu'avec l'autre. A l'époque, j'étais autant proche de l'un que de l'autre, juste différemment. « Ca faisait des années que ça durait, des années que je vous cachais que j'allais mal... Que le lycée était l'enfer.. Je ne voulais pas que vous vous inquiétez, je pensais que j'allais subir tout cela le temps du lycée et qu'après tout allait s'arrêter à l'université..» Mes yeux allaient naturellement vers mes poignets abîmés, il fallait que je reprenne mon souffle. Cette histoire avait beau être une partie de mon passé que j'assumais, cela ne l'a rendait pas plus facile. Parce que si les souvenirs hantent mes frères, ce ne sont pas des images qui me hantent, mais des sentiments, des regards, des rires, .. « Je ne voulais pas t'abandonné Dario, jamais. » Je caressais sa main avec mon pouce en me voulant rassurante. Mais est-ce que cela fonctionnait ? A une époque oui mais aujourd'hui, je l'ignore. « Quand j'étais à l'hôpital, je broyais du noir. En sortant de l'hôpital, une larme m'échappait devant le lycée, devant la petit café ou la bibliothèque. Sean me l'a dit plus tard, mais les medecins avaient peur que je recommence. Il devait partir à l'université et je devais le rejoindre à la fin de l'été, mais avec tout cela, il a eu peur que papa et maman ne soit pas assez prudent avec moi. Et ce n'était pas ton rôle, te t'occuper de moi. D'ailleurs ce n'était pas le sien non plus. Mais tu étaits encore jeune, tu avais mieux à faire que veiller sur moi.» Je lui souriais, j'espérais qu'il comprenne ce choix que j'avais fais. Ce n'était pas lui l'égoïste cette fameuse année, c'était moi. Je le réalisais aujourd'hui, j'avais fuis pour ne pas être un poids pour lui, je voulais le libérer et finalement, je l'avais abandonné. « et moi, je pensais que c'était parce que tu avais besoin de vivre ta vie, sans Melbourne, sans nous .. » Je lui faisais une petite moue rempli d'excuses.
Elle avait tout à fait raison d'être fier d'exercer ce métier. Elle apprenait à notre futur génération à ne pas être des imbéciles. Je ne l'aurais jamais imaginé exercer un autre métier. Dana c'est la douceur légendaire, son côté très maternante qu'elle avait pour moi lorsque nous étions enfants devaient lui permettre de cerné avec facilité les enfants dont elle s'occupe. "Moi je suis brancardier, je n'ai pas autant de fierté que toi à parler de mon métier. J'aurais tellement aimé devenir infirmier, dans une autre vie qui sait." En gardant un sourire, la tension est descendue d'un cran. Le poids en moins sur mes épaules me permettaient de me sentir mieux. De me sentir un peu plus comme chez moi. Et dire que pendant tout ce temps ma grande-soeur ne me pensait pas responsable et moi je vivais avec un fardeau qui n'était pas le mien. C'est ironique quand on y pense, j'ai quitté Melbourne pour pouvoir revivre et c'est en revenant que je vais enfin pouvoir le faire. Je n'étais qu'un enfant à l'époque et pourtant je me suis toujours dit que j'aurais dû être là, j'aurais dû la soutenir davantage. Parce que je me suis toujours imaginé que si la situation aurait été inversé, elle ne m'aurait pas laissé. Elle aurait été là pour moi, pour nous. Mais la vérité est tout autre, je n'avais pas été là pour elle. J'avais honte d'être ce genre de frère. "Je n'étais qu'un ado souhaitant passer des heures avec ses potes et draguer la petite voisine." En retrouvant un petit sourire. Il y a toujours eu entre Sean et moi une petite rivalité. Je ne serai pas vraiment l'expliquer. Il représentait tout ce que les parents puissent rêver. Il était un peu comme notre père puisque celui-ci n'était jamais là. "Nous étions quasiment dans les mêmes bâtiments on se croisés plusieurs fois par jour et je n'ai pas vu ta tristesse! C'est qu'il y à un moment ou j'ai déconné. Je le regrette tellement, j'aurais tellement voulus pouvoir te protéger." Je me sentais responsable. Je suis l'homme, je suis censé être fort, je suis censé être celui qui protège les siens. "Honnêtement, j'ai plus l'impression qu'on s'est éloignée l'un de l'autre mutuellement." Plus la serveuse arrive avec nos commandes et les pauses sur notre table. Mais nous sommes en pleine conversation à coeur ouvert et je ne voulais pas interrompre ma petite soeur. Nous mettons notre coeur à nu afin de pouvoir reprendre notre relation là où nous l'avions laissé, huit ans auparavant. "Mais comment suis-je passé à côté de tout ça ?" Je n'arrive pas à comprendre. Ou était-je ? Qu'est-ce que je faisais pour ne pas voir le mal-être de ma grande-soeur. Elle qui veillait sur nous les plus petits, elle qui avait toujours une petite histoire à me raconter avant que je me couche. Je prends une grande respiration. D'un côté Dana n'avait pas tort, j'avais besoin de devenir personne afin de devenir l'homme que je souhaitais être. J'avais envie de voyager et de parcourir le monde. Puis personne ne me retenait à Melbourne, alors je suis partis. "Ce n'est pas totalement faux. Je suis partie d'ici où j'étais un des enfants Walker afin d'essayer de savoir que j'étais vraiment." Et par chance, j'ai trouvé l'amour.
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Lun 11 Mar - 17:50
soeur et frère
Dario & Dana
Je n'étais pas vraiment surprise d'apprendre que Dario travaillait dans le domaine médical, il avait toujours eu ce petit truc. Cet instinct de protection, je l'avais souvent imaginé medecin mais nos parents ne roulant pas sur l'or les grandes études n'étaient pas vraiment pour les membres de notre famille. « Pourtant tu devrais, tu as un métier respectable et important, je suis certaine que tu as toujours le mot pour eux. Tu as toujours été comme ça. » Je lui souriais avant d'ajouter naturellement dans la discussion quelques mots sur sa véritable envie. « Et tu sais, rien ne t'empêche de prendre des cours du soir pour apprendre à être infirmier, c'est plus long que l'université mais ce n'est pas impossible. Surtout que tu travailles dans un hôpital donc tu dois déjà avoir de bonne base. » J'ignorais si mon frère était prêt à remettre la tête dans les bouquins, cela demande beaucoup de travail et de motivation. Mais je savais qu'il en était capable. Il était le genre de gamin capable de tout et j'aimais me dire que l'adulte était pareil. « C'est juste la preuve que j'étais une bonne actrice, Dario. Je souriais, je disais que je passais des bonnes journées au lycée même si c'était faux. Je ne t'ai donné aucunes raisons de t'inquiéter pour moi, tu n'as raté aucun signe. » Je m'en voulais de le voir ronger ainsi par mes bêtises. Il n'était qu'un enfant et si ça n'avait été que de moi, je ne lui aurais jamais parlé de tout cela. Enfin pas à l'époque, aujourd'hui, nous étions des adultes mais quand tout cela est arrivé, il n'était qu'au collège. Il était impuissant mais nos parents ne voulaient pas de secret alors ils ont tout dis à mes cadets et quand je vois la réaction de Dario, je me dis que notre cadette a peut-être ressentie le même abandon.. Cette discussion avait un effet assez étrange sur moi. Une partie de moi se sentait soulager, parler à coeur ouvert faisait beaucoup de bien, c'était libérateur. Mais de l'autre, j'étais en miette parce que ce fameux jour, je n'avais brisé que ma vie, j'avais également brisé celle d'un petit garçon que je voulais protéger. Ce fameux soir, je nous avais séparés et ça, je ne l'avais pas vu venir. « Tu n'as que quatorze ans, Dario. Tu étais encore un enfant, je ne voulais pas te faire peur. J'ai vu ton regard quand tu venais à l'hôpital, tu avais peur. Tu étais trop jeune pour que je t'explique tout cela et après .. tout est allée très vite, on s'est perdus.. et je le regrette. » J'hésitais une seconde puis je décidais qu'il en avait besoin, enfin que moi j'en avais besoin. Même si ses mots étaient très rare dans notre famile .. « Je t'aime ti'frère » J'étais partie à Syndney pour me reconstruire et le temps que j'y arrive, c'était lui qui avait quitté le pays. Suite à cela, je n'avais pas vraiment osé le contacter sans trop savoir pourquoi au fond. « J'espère que t'es trouvé. Tu le mérites, tu sais.» Je lui souriais, je pouvais comprendre son besoin de ne plus être un Walker. Déjà parce que contrairement à beaucoup de famille, être un Walker n'est pas vraiment une fierté particulière mais surtout parce que quand on est cinq enfants, il est difficile de ne pas être comparé à ceux d'avant. Et si ma dernière année de lycée à mal fini, il faut dire que Dario arrivait deux bons élèves devant lui, cela ne devait pas être de tout repos.
Il est vrai que j'ai toujours voulus aider mon prochain. J'étais celui qui ramenait les animaux quasiment mort en espérant pouvoir leur sauver la vie. Mais je n'y arrivais pas souvent même très rarement. Mais j'essayer et j'étais toujours très attristé à l'idée de perdre un être vivant. C'est à ce moment que j'ai su que je voulais faire médecine, que je voulais sauver des vies et me rendre utiles à ma communauté. Nous n'avions pas énormément de moyen, mais j'avais réussi en France à trouver ma place dans une université où j'étais boursier. Ils étaient tellement fiers d'avoir un étranger australien qu'ils étaient prêt à tout pour me garder. Mais je n'avais pas obtenue une bonne note à mon examen et donc mon rêve s'était doucement écroulé. "C'est gentil, je n'ai pas honte de mon métier, il en faut. Mais voilà ce n'est pas tellement ce dont j'ai rêvé toute ma vie. J'aurais souhaitais tellement plus." Dana n'a pas tout à fait tord et je commençais à l'envisager de plus en plus. J'avais même pris des papiers pour avoir plus de renseignement. Mais tout cela avait un coup, un coup que je ne pouvais pas me permettre pour le moment. Je ne veux pas ennuyer ma soeur avec mes problèmes d'argent, alors je lui souris et lui réponds tout simplement. "Oui, je n'ai rien à perdre après tout. Il faut que j'aille me renseigner." Après des années d'absence, je ne veux pas l'embêter avec ce genre de soucie. Les finances ça n'a jamais été le problème primaire de ma vie. J'ai grandi avec très peu de moyen et j'ai tout de même visité pleins de pays et j'ai fait des études. Qui n'ont pas porté ses fruits, mais des études quand même. Je posais mes mains sur ses poignets dessinant sur le reste de ses cicatrices. J'ai un pincement au coeur, mais je comprends désormais que je n'étais pas le seul fautif dans cette histoire. Elle faisait comme si tout allait bien et elle jouait merveilleusement bien la comédie. Jamais je n'aurais crus qu'elle allait si mal. Elle qui m'aidait dans mes devoirs ou même quand j'avais des soucis avec des camarades de classes. Malheureusement, je n'étais qu'un gosse et comme un gosse je ne me préoccupais que rarement des autres. "J'aurais voulu être là, mais on ne peux pas revenir en arrière. Alors, maintenant que je suis revenu, je veux être là pour toi." Je prends une bouchée de ce burger qui est sensé être tuerie. C'est bien vrai qu'il est bon. Le pain et moelleux, le steack cuit comme je les aime et avec le reste de la garniture, c'est super bon. "Hum... je confirme que tu as très bon goût pour les burgers." Il n'était peut-être pas le meilleur que j'ai mangé, mais il est très bon. Et je suis heureux de passer un si bon moment avec ma grande soeur. Mes parents ne nous on jamais caché la vérité sur la détresse de ma petite soeur et peut-être qu'au fond ils auraient dû. Je ne me souviens pas vraiment de ma soeur dans son lit d'hôpital, mais quand Dana m'en parle, je me souviens d'avoir eu très peur. J'avais eu peur pas de la voir allonger et faible, mais surtout peut qu'elle recommence et que cette fois-ci elle réussisse. Et que je finisse par la perdre et le plus drôle dans tout ça c'est que finalement c'est ce qui s'est passé. "Nous sommes seulement deux parfait idiots qui pensaient bien faire alors que ce n'était pas le cas. Nos parents n'auraient pas un rôle sur ça." Ils sont pareilles, la communication ce n'est pas leur truc. Il manque sérieusement de grandes discutions dans notre famille. Puis ma grande soeur me dit les mots que nous Walker n'avons pas l'habitude de se dire, certainement par manque de communication.Les mots que je n'emploi pas en général que pour Charly. Les trois mots que je n'ai quasiment jamais prononcé et certainement pas à un membre de ma famille. Un peu comme-ci ils devaient le savoir, comme-ci s'était normal après tout nous sommes de la même famille. Nous devons nous aimer c'est ainsi qu'est fait la famille. On ne la choisit pas, mais on l'aime coûte que coûte. Je ne sais pas si elle attend la même réponse et pourtant je lui réponds tout naturellement. "Je t'aime aussi grande soeur." Je me trouve con de ne pas l'avoir dit avant. C'est si simple, si facile, si naturel de dire qu'on aime sa grande-soeur. En vérité, je ne lui avais jamais dit, une sorte de pudeur mal placé. M'étais-je trouver lors de mon séjour en France, je l'ignore. En tout cas, j'ai trouvé l'amour et ça je n'aurais jamais crus pouvoir le vivre un jour. Un amour si puissant que j'ai le sentiment de mourir quand elle s'éloigne de moi. Je souris à ma soeur et je lui réponds tout simplement comme-ci les huit ans sans sa voir ne s'était jamais produit. "J'ignore si je me suis trouvé, mais j'ai trouvé une femme qui me comble de bonheur." Parler de Charly à Dana, c'est la suite logique et j'espère qu'un jour elles pourront se rencontrer.
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Mer 13 Mar - 22:00
soeur et frère
Dario & Dana
La vérité, c'était que j'ignorais ce que cela faisait de reprendre des études. Je n'avais jamais imaginé reprendre les miennes, mon métier actuel me convenait très bien. Je m'occupe de mes petits élèves qui me voient encore comme une héroine, comme une super maitresse. Je leur apprend le monde, les lettres, les chiffres et on voient dans leur regard la curiosité et l'envie d'apprendre, c'est ce que j'aime chez eux. Bien sur, parfois, je suis impatiente de les rendre à leurs parents quant ils sont fatigués ou qu'ils pleurent pour rien. Mais je n'ai jamais regretté mon choix de carrière. Mon frère quant à lui touchait des doigts le métier de ses rêves et en l'entendant, je revoyais le gamin me traumatisait en me présentant tous ses amis mourant. Mais il luttait pour les sauver, si la petite fille était effrayer par la vue d'un anima mort, il leur donnait une chance. Surement maladroite mais aider les autres c'était son truc. Je comprenais ce soir que de ne pas m'avoir aidé l'avait blessé. Et je m'en voulais. Une partie de moi avait culpabilisé à l'époque de ne pas avoir parler avant à ma famille mais je pensais qu'avec le temps, ils avaient tous oubliés. Je réalisais ce soir que j'avais tort. « Promis, aujourd'hui, tout va très bien pour moi. Je me sens bien dans ma tête, bien dans ma vie et avant que tu ne poses la question préféré de papa, aucun homme ne me fait de mal. » Je riais légèrement. Même un père aussi peu intéressé que le mien garde cet instinct de protection. Je ne savais toujours pas ce que je devais en penser. La serveuse était revenue chez nous, nos commandes sur son plateau, elle les avaient déposé sur la table et je regardais Dario croquer la première bouchée avec une certaine impatience. Même si, je me doutais bien que dans ses tours chez nos voisins, il avait dû en gouter des sublimes, j'étais assez fier de ceux de notre ville. « merci beaucoup » Je lui souriais puis le sujet le plus délicat de ma vie était arrivé sur la table sans que nous ne nous en rendions vraiment compte. Bien sur que nos parents avaient une part de responsabilité dans ce que nous étions. Je n'avais jamais compris leur méthode d'éducation et souvent, je me demandais comment il était possible qu'aucun de nous ne soit en prison. Nous avons tous bien tournés et franchement, c'était un miracle.. « Probablement que si, mais pour eux, ils ont réussis, on est indépendant .. » J'étais une pointe ironique même si ma phrase venait du coeur, elle était vrai, nous avions appris a être seule. Mais je n'étais pas certaine que c'était une bonne idée .. Et puis, je l'avais dit, cette phrase qu'on ne dit jamais chez les Walker parce que même si on ne le montre pas, c'est tellement logique de s'aimer dans une famille, non ? Quoiqu'il en soit j'avais eu besoin de lui dire et il semblait moins surpris que ce que j'avais imaginé. Et même si c'était stupide, le fait qu'il est également ouvert son coeur en retour me faisait du bien. Puis il m'avait parlé d'une femme et je ne pouvais lui cacher mon sourire, j'étais heureuse pour lui. J'aimais ce regard qui s'était allumé presque instantanément quand il avait parlé d'elle. Et j'espérais qu'il n'allait pas m'annoncer qu'elle était resté là bas. Les relations à distances sont compliqué et puis j'aimerais bien la connaitre un jour... « C'est plutôt bon signe ça ! Tu l'as rencontrés où ? »
Quand on demande à seize ans quelle métier tu voudrais faire, beaucoup de mes camarades de classes étaient un peu perdus. Ce n'était pas mon cas, je savais très bien ce que je voulais faire. Les profs avaient bien rigolaient, je n'avais pas le niveau et au final ils n'avaient peut-être pas tord. Après, j'avais échoué à mon année de médecine. Cet échec fut très dur à encaisser, me dire que je ne ferrais peut-être pas le métier qui me faisait tans rêver. Un rêve que j'ai depuis ma plus tendre enfance. Ce fut dure de faire une croix dessus. Certes ce n'est pas complètement fichus, mais plus le temps passe et plus l'idée de reprendre les études me semble ridicule. Et puis financièrement cela est complètement dingue. Je fus soulagée de savoir que ma soeur, aujourd'hui allait beaucoup mieux. Etrangement, je ne m'étais pas posé la question. Elle est souriante et belle, je me disais bien que toute cette histoire était derrière elle. Mais je fus un peu soulagé qu'elle me le dise. Puis, je ris à sa remarque, il est vrai que papa aimait bien tout savoir et rien payer. De nos deux parents c'est certainement celui qui s'intéresse le plus à nous. Ce n'est pas tous les jours ainsi, n'est-ce pas ? "Je suis heureux de l'apprendre. Honnêtement cette question ne m'avait pas traversé l'esprit, mais je suis content de le savoir. Mais toi il faut que tu saches que puisque je suis de retour dans ta vie, je devrais donner mon droit de véto. Si tu choisis un con, je vais lui pourrir la vie." C'est ainsi que je voyais mon rôle de petit frère et puis d'une certaine façon, je devais me faire pardonner de ma longue absence. Il est vrai que pour nos parents ils avaient fait les choses et d'une certaine façon cela aurait pu être pire. Nous sommes tous en bonne santé et nous avons des vies plutôt correctes. Mais d'une autre façon, je ne comprends pas comment peut-on laisser des enfants livrés à eux-même. Comment étant des parents on peut cautionner laisser notre fils même pas majeur dans ce pays le quitter pour allaiter dans un autre continent. " Oui si c'est ainsi qu'ils espéraient nous voir grandir. Si je compte bien ça fait huit ans que je ne l'ai pas revus. J'espèrais les re-croiser en revenant par ici, mais non. Il y n'a personne." Malgré tout cela fait mal. C'est blessant de se dire que même tes propres parents ne s'attendaient pas à te revoir un jour. Puis Dana me demanda où j'avais rencontré celle qui faisait battre mon coeur. J'étais heureux de lui parler d'elle. Un large sourire envahit mon visage, elle est tout pour moi, je l'aime tellement. "Tout simplement à Paris, elle est la cause qui m'a fait me poser là-haut. Je suis tombé sous son charme en un regard. Elle devait se marier à un autre et elle a fuit avec moi. C'est une raison de mon retour dans notre jolie ville".
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Sam 16 Mar - 10:20
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Dario & Dana
Nos parents étaient probablement le pire exemple que des parents pouvaient donner. Enfin sur la base de parents classiques, ils ne nous avaient jamais fait le moindre mal physique ou moral et même si ils ne nous aidaient jamais, ils nous encourageait quand nous avions des idées. Ils leurs étaient même arrivé de nous encourager pour des projets impossibles. Mais si par le passé, ma vie avait été un enfer, aujourd'hui tout allait beaucoup mieux. Je n'étais pas la femme la plus heureuse du monde, je n'avais rien fais de concret pour le moment mais j'avais foi en l'avenir, je voulais croire que j'étais capable de faire des milliers de choses. Et c'était vrai, je n'avais aucune véritable attache en ville, si ce n'est Sean et Dario maintenant. Je pouvais choisir de prendre un billet d'avion et de filer à l'autre bout du pays quand je le voulais. Mais j'étais bien trop raisonnable pour cela. Je voulais le rassurer, j'allais bien mieux aujourd'hui. Je riais à sa remarque, il n'avait pas fallu longtemps à mon cadet pour redevenir protecteur. « L'avantage pour lui est qu'il n'aura que deux étapes à passer, je ne pense pas qu'il aura l'occasion de trop voir papa. » Je riais légèrement. J'étais résigné face au comportement de nos parents, je n'attendais plus rien d'eux. J'avais longtemps eu l'espoir que nous étions une famille soudée, proche dans l'adversité comme dans la joie. Et puis, j'avais grandie, j'avais mené mes propres batailles, seule. Nous avions tous agis comme cela, face aux épreuves de la vie, nous nous battions seuls et j'en avais fini par me dire que j'avais une vision de famille erroné. Guidé par ce que je voyais dans les films ou par se que j'entendais par mes amis. « Je ne les ai pas beaucoup vu non plus, ils ont quittés le pays avant que je revienne vivre ici et même avant cela, je les voyais le temps d'un week-end de temps en temps et encore, quand ils n'étaient pas en voyage quelques parts » Ils m'avaient fait le coup, deux fois. Deux week-end où Sean et moi devions venir les voir et puis finalement une promotion les avaient fait prendre l'avion. Quand je pense que certains parents ont le coeur brisé de voir leurs enfants loin, ce n'était pas le cas des nôtres. « C'est très européens les amants maudits on dirait mais c'est une jolie histoire et tu m'as l'air vraiment heureux. » Je lui souriais, j'étais sincère dans mes mots. Si professionnellement, il ne réalisait pas ses rêves, il semblait réussir le côté privé. « Et elle pense quoi de notre ville, elle n'a pas le mal du pays ? Je ne suis jamais allé à Paris, j'imagine que c'est très différent d'ici. »
Nos parents n'auraient jamais été élu parent de l'année, mais cela aurait pu être pire. Evidemment cela faisait mal, surtout lorsque tu es un enfant et que t'a seule figure maternelle c'est ta soeur à peine plus âgée que toi. Mais c'était comme ça, ainsi ma vie était faite. Et dans le fond, ce n'était pas si horrible, il n'était pas présent et pourtant quand ils étaient là, ils savaient nous soutenir. Nous encourager dans nos idées les plus loufoques comme celle que j'avais de devenir infirmier ou même vétérinaire. Dana était donc célibataire et malgré le fait que je sais très bien elle a la tête sur les épaules. Quand je la regarde dans les yeux, je vois toujours cette adolescente au coeur beaucoup trop fragile. "C'est déjà pas mal, car être à la hauteur pour moi c'est une chose, mais pour Sean s'en es une autre." Notre frère l'exemple même du mec qui en veut toujours plus. Il cherche la perfection et ça ne le réussis pas toujours. Dans un autre monde peut-être que ma famille aurait été soudé, peut-être même que Dana aurait réussis à nous parler de sa détresse, mais dans cette vie ce n'était pas le cas. Une famille nombreuse ne signifie pas une famille proche, une famille nombreuse c'est une famille comme les autres avec des problèmes en plus. Je me suis toujours demandé la raison pour laquelle ils avaient fait une famille nombreuse si ce n'était pas pour s'en occuper. A quoi bon faire des enfants si c'est pour ne rien partager avec eux. D'après les dires de Dana ils étaient comme cela avec tout le monde et je trouve ça bien triste. "Ils faisaient quoi de nos frères et soeur ?" En-dessous de moi, trois enfants certainement livré à eux-même à l'âge où on pense ne plus avoir besoin de nos parents, mais surtout l'âge où on en as le plus besoin. Suis-je heureux ? Je le suis quand je suis avec Charly, elle me comble de bonheur. "Comme tu dis!" Même-si j'ignore totalement ce qu'elle veut bien me dire. "J'ai hâte de pouvoir te la présenter. C'est étrange, mais maintenant que l'on peut vivre notre histoire au grand jour j'ai l'impression qu'elle s'éloigne." Et ce n'est pas qu'une impression, Charlotte me délaisse de plus en plus chaque jour, préférant travailler tard au lieu de rester avec moi. Je continue à manger mon plat et je profite de chaque instant retrouvé avec notre soeur. "Les gens sont plus aimables, ici qu'à Paris. Le dicton qui dit qu'on est jamais mieux que chez soit a bien raison. Tu lui demanderas, moi elle me dit toujours qu'elle préfère voir avec le temps." Dis-je en souriant et pourtant ce n'était pas de l'humour. "Tu aimerais y aller ?" Je sais que moi je ne pourrais jamais y retourner.
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Lun 18 Mar - 21:17
soeur et frère
Dario & Dana
Je riais à la remarque de Dario, en effet, je n'aimerais pas être l'homme qui allait affronter mes frères. Depuis l'accident, Sean avait un instinct protecteur sur-développer, il pouvait même se montrer agressif parfois. Ce qui me déplaisait, il le savait mais c'était plus fort que lui, c'était une chose qu'il ne comprenait pas et même si cela m'avait mise une ou deux fois dans de mauvaises positions, je ne pouvais pas le lui reprocher. J'ignorais si Dario était pareil. Même si il était mon cadet, il avait toujours été protecteur avec moi mais depuis l'accident, les choses avaient changés entre nous et je n'avais plus vraiment vu ce côté protecteur. Je ne l'avais plus vraiment vu du tout avant ce soir. J'étais heureuse qu'il m'est appelé, que nous ayons pu nous retrouver tout les deux. Comme avant. « Rien. Je veux dire rien de plus qu'avec nous, ils ont commencés a s'absenter quelques week-end puis quand Jodie a eu dix-huit ans, elle a quittée la maison pour l'université et a peine un mois plus tard, ils vendaient la maison pour s'acheter un camping car grand luxe et partir à l'aventure puisqu'ils avaient fini "leurs devoirs" » Je lui disais sur le ton de l'humour même si ce comportement me mettait hors de moi. Je détestais l'idée d'avoir vendu notre maison d'enfance sans nous en parler, d'avoir disparu sans savoir si nous avions besoin d'eux ou pas .. J'avais le sentiment que les dix-huit ans de notre cadette passée, ils étaient de nouveau libre et ils en avaient profités pour prendre la fuite au plus vite. C'était lâche, mais pire encore c'était égoïste. « J'aimerais beaucoup la rencontrer, savoir si cette jolie française est assez bien pour mon petit frère ou si je dois la faire fuir ! » Je riais légèrement, je n'avais rien d'une méchante, bien au contraire, j'étais plutôt une bonne pâte comme on dit. Et puis, si j'avais tout compris à leur histoire, tout n'avait pas été simple et surtout, elle avait dû faire beaucoup de sacrifices pour être avec Dario. Alors même sans la connaitre, j'étais confiante sur le fait que c'était une femme bien. Je sentais une pointe d'inquiétude dans la voix de Dario qui était compréhensible mais je dois avouer que je comprenais aussi bien, la réaction de la demoiselle. « Tu as toujours été un voyageur dans l'âme mais peut-être qu'elle non. Je ne connais pas les détails de votre histoire, mais elle a tout abandonnée pour toi, sa famille, son pays. Je ne vais pas t'apprendre qu'ici ça doit être très différent de chez elle. Elle a surement besoin de temps pour s'habituer à tout ça, c'est tout nouveau. » J'avais essayer de le rassurer avec mes mots, mes impressions même si je ne connaissais rien d'elle. Puis il me parlait de Paris, une ville probablement merveilleuse. « Si l'occasion se présente, pourquoi pas, la ville à l'air sublime et puis il parait que les français ne sont pas mal non plus ... » Je riais légèrement. Même si j'aimerais beaucoup voyagé, je ne suis pas la même voyageurs que Dario ou que nos parents. Je choisie plus souvent la sécurité à l'aventure..
Clairement, je n'étais pas d'accord avec les méthodes d'éducation de mes parents. Les enfants sont tout de même passés en priorité, mais pas pour eux. Ils s'aimaient et leurs exemples de couple et celui que j'aimerais suivre, c'est sûr. Ils nous aimaient, mais ils avaient une façon bien particulière de nous le montrer. Et étrangement s'était devenue un trait de caractère dans notre famille. La pudeur des sentiments, ne pas savoir comment exprimer le moindre petit sentiment. Ne pas savoir exprimer un simple petit je t'aime. Si je n'avais pas eu cet handicap, si j'étais le genre de mec à savoir comment dire ce que je ressens. Je n'aurais peut-être pas laissé passé huit ans avant de dire à ma soeur à quel point j'étais désolé. Et même notre petite soeur Jodie, la petite dernière, celle que d'habituel parents refusent de voir partir du nid, même elle, ils avaient laissé partir facilement. Ils avaient vendu la maison pour s'offrir une caravane de luxe. Je levais les yeux au ciel. "Et dire que certains parents tombent en dépression, car le derniers enfants quittent le nid, les notre eux se payent un camping-car. " Malgré le ton de l'humour, j'ai eu un pincement au coeur. Me dire que je n'aurais jamais l'opportunité de retourner dans la maison dans laquel j'ai grandi. Dans cette chambre que j'ai partagé avec Sean à notre grand désespoir. Un pincement au coeur à l'idée de me dire que jamais je ne pourrais retourner dans la maison pour me remémoré des petits souvenirs. Un petit noeud à l'estomac à l'idée que jamais je ne pourrais montrer à mes enfants nos graduations de taillet faites sur un coin du mur. Je souris Dana souhaitais également rencontrer Charly. Je savais qu'elles allaient l'apprécier. Charlotte et le genre de femmes que tout le monde aime. La fiancée parfaite pour les parents et la copine idéale pour ses amis. Un sourire niais s'affiche sur mon visage quand je parle de la belle qui fait battre mon coeur. "Tu vas surtout te demander ce qu'elle fou avec un type comme moi." Tous les matins au réveil, je regarde ma douce dormir. Je sens mon coeur s'accélérait et je me dis que j'ai beaucoup de chance de l'avoir à mes côtés. J'aimerais tellement que ça dure toute la vie. J'avais fait part de mes inquiétudes à ma soeur et comme à son habitude, elle était toujours de bons conseilles. Je n'avais pas réfléchie ainsi. J'ai toujours pensé que le problème venait de moi. "Tu n'as pas tort. Comment ni ais-je pas penser. C'est vrai que pour moi voyager, changer de vie c'est facile. Je me sens tellement mieux." Et c'est vrai, un grand soulagement me parcouru le corps. Charly avait surement besoin de temps et je serais là pour l'aider.Je ris, je n'avais jamais imaginé ma soeur me parlait ainsi. Parler des hommes ainsi, mais il est vrai que nous n'étions plus des enfants. L'adolescente bien en forme est timide, n'existait plus et il fallait que je m'y fasse. "Sur ce point, je ne peux pas te dire! Mais les femmes là-haut sont beaucoup moins ... enfin plus libre d'elle-même. Elles savent ce qu'elles veulent et elles n'ont pas peur de l'exprimer. Une fois je me suis perdu et retrouver dans une manifestation contre le cancer du sein. Elles étaient toutes à moitié nue. J'étais perdus entre des paires de nibards. Le rêve de tout homme!" Dis-je en rigolant.
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Mer 20 Mar - 17:08
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Dario & Dana
Nos parents avaient une façon bien a eux de gérer nos départs consécutifs. Il faut dire que personne n'a fait semblant de partir. D'abord Sean et moi pour Sydney, puis Dario pour la France et enfin les petits derniers avaient eux aussi eux la folie des grandeurs et changer de ville. Une partie de moi se disaient que c'était leur façon de gérer nos départs. Et ça aurait pu être possible, si ils avaient attendue le départ de la petite dernière pour fuir. Sauf qu'en réalité, j'avais l'impression que la majorité de noter cadette avait été comme une libération pour eux. Quand je pense que certaines personnes passent leurs vies à se battre pour devenir parents.. Je hochais légèrement la tete de gauche à droite. « Non, au contraire je me dis qu'elle est maligne. Tu as toujours été le plus attentif de la famille, je suis sur que tu te plies en quatre pour ses désirs» Dario, c'était le garçon qui soignait les animaux à moitié mort, celui qui t'apportait un chocolat quand tu avais l'air un peu triste. C'était probablement le plus attentif et le plus observateur de la famille. J'avais toujours eu l'habitude de me mettre à la place des gens pour les comprendre, ça m'avait évité beaucoup de bêtises dans le passé mais également de conflits puisque j'encaissais au lieu de me rebeller. Je me disais que sa fiancée avait dû être charmé à l'idée de suivre son bien aimé au bout du monde mais entre en rêver et le vivre, c'était différent. En arrivant ici, elle avait dû découvrir un nouveau mode de vie bien loin de la vie parisienne. Surtout que vivre dans une capitale en général c'est signe de richesse et je doute qu'ici, ils soient les rois de Melbourne. Sans pour autant être pauvre mais ce détail rend la vie encore plus différente. « Je crois que dans Fitzroy, il y a un restaurant qui a ouvert récemment avec un chef français, je ne sais pas du tout ce qu'il vaut. Une collègue m'a parlé du fait qu'il y servait des escargots .. tu savais que ça se mangeait toi ? » Je ne connaissais pas beaucoup la cuisine europeenne, peut-être que c'était courant là-bas mais c'était étrange ici.. Et oui, ça m'avait refroidi sur l'idée de tester ce fameux restaurant.. Je riais en écoutant l'histoire de mon frère, il était vrai que même si je soutenais ce genre de causes, j’ignorais si j'aurais été capable de faire une telle chose. Probablement pas, je suis bien trop timide pour finir en topless dans un parc. « Ce n'était pas trop dire de vivre là-bas ? Ca a l'air tellement différent d'ici, tellement .. étrange ?» Je n'étais pas sur qu'étrange soit le bon mot, j'aurais peut-être dû dire différent. Mais il était vrai qu'entre ce que j'avais pu lire sur la France et ce qu'il me racontait, ce pays m'intriguait de plus en plus. Et j'ignorais si c'était dans le bon ou dans le mauvais sens du terme ..
J'étais partis à dix-huit ans pour parcourir le monde. Rien ne me retenait vraiment à Melbourne et j'avais de grands rêves. Je voulais voir le monde, le comprendre, connaître d'autre coutume et de façon de vivres. J'ai pas mal voyagé, mais autant que j'aurais aimé le faire. Mais j'avais fait un choix, ma vie avait prit une autre tournure. J'avais rencontré l'amour et je ne voyais plus passer un seul instant sans elle. Je souris à ce que venait me dire ma grande-soeur, cela me fait étrangement plaisir et elle n'est pas loin de la vérité. "Elle a tout sacrifié pour moi, pour nous, je lui dois au moins cela et ça me fait tellement plaisir de la voir heureuse. Elle est si belle le sourire aux lèvres" Mes amis français m'appelaient le canard, mais cela ne me blessait pas. Quand tu as une femme aussi belle, intelligente et gentille à tes côtés tu dois tout faire pour la garder. Pour la garder rend la heureuse, m'avait appris mon père. Je peux dire tout ce que je veux, mais après cinq enfants, 30 ans de mariages, ils sont toujours aussi fous d'amour l'un pour l'autre. Notre vie avait pas mal changé, passé de la richesse à la pauvreté. Avant elle était entourées d'amis et là elle se retrouve presque toute seule. Je sais que c'est pour le bien de notre couple, mais de temps en temps je me demande si elle est heureuse. Si elle est comblée en m'a compagnie. J'essaie du mieux que je peux, mais ce n'est pas toujours très évident. Puis Dana me parla d'un nouveau petit restaurant ouvert en ville. Un restaurant avec des plats français me dit elle. Il est vrai qu'en france on mange bien, on mange beaucoup, mais c'est toujours bon. Les petites plats en sauces, les spécialités régionales, j'avais voulu goûté à tout, moi qui suis un fin gourmand. "Tu devrais passer ! On mange bien en France. J'ai dû m'inscrire à la salle car tous les jours je finissais à la boulangerie du coin." Le remarque de ma soeur me fit beaucoup rire et je repris. "Oui ça se mange c'est particulier. Mais tu sais, ils mangent aussi des cuisses de grenouille. C'est tout petit et honnêtement ce n'est pas terrible. Pour les escargots ce n'est pas mal, là-haut ils aiment en manger pour noël." Je suis fier d'avoir pu vivre en France, fier d'avoir compris comment on vivait là-haut et heureux d'y avoir rencontré ma Charlotte. Est-ce que s'était dur de vivre là-bas ? Est-ce que s'était étrange ? Je réfléchis et je finis par lui répondre. "Différent. J'ai vécus plus de cinq ans là-haut, je n'étais plus un étranger au final, j'étais comme chez moi. Les Français n'ont pas peur de crier leurs opinions. Mais nous avons un pays plus unis, eux ils ont tendance à se réunir que pour les drames ou les grands évenements sportifs. Tu ne voudrais pas voyager ?" Demandais-je à ma soeur. Je suis toujours étonnais par les gens qui ne souhaitent pas parcourir notre jolie planète.
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Jeu 21 Mar - 15:54
soeur et frère
Dario & Dana
J'étais curieuse. Curieuse d'apprendre à connaitre l'homme que mon frère était devenu, curieuse d'en apprendre plus sur ses voyages, sur Paris, sur cette femme aussi qui lui faisait tourner la tête. Contrairement à moi, il avait fait beaucoup de choses dans sa vie et j'aurais aimé en faire partie, le suivre pas à pas comme je le faisais quand ce n'était qu'un enfant. Mais les silences des Walker ou au contraire, le fait de trop dire certaines choses n'avaient fait que nous éloigner. Cela avait crée un quiproquo, je voulais lui laisser sa liberté et lui pensait que je lui en voulais. Je pensais qu'il n'avait plus besoin de moi et lui, que je n'avais plus besoin de lui. Et aujourd'hui, plus de dix ans après en face d'un burger (délicieux), nous avions réalisés nos erreurs de jugement. Réalisé qu'étrangement, nous étions plus doués pour parler sentiment que nos géniteurs. « Je me souviens pas d'avoir déjà vu le Dario amoureux, mais ça te vas très bien » On pouvait sentir la passion dans sa voix, voir l'amour dans ses yeux, c'était sincère, c'était puissant et touchant. C'était vraiment beau à voir et je dois avouer que j'espérais un jour un homme qui parlerait de moi comme lui parle d'elle. « Attend que je me souvienne, je ne crois pas t'avoir déjà vu faire du sport .. » Je riais légèrement à sa remarque sur les boulangeries avant de faire une moue plus écœuré à l'annonce des cuisses de grenouilles. Autant les spécialités françaises sucrés me tentaient vraiment malgré l'excès de beurre, autant pour les salés j'ignorais si j'étais vraiment prête ? « Ils ont quoi contre les petites bêtes ? » Les français avaient vraiment l'art de se compliquer la vie. Sincèrement, qui aurait pu avoir l'idée un jour d'aller manger un escargot ? Et des cuisses de grenouilles ? Dans un cas comme dans l'autre, je ne comprenais pas. Il était clair que pour se nourrir, il en fallait au moins une dizaine, je n'étais pas végan et je pense que je ne le saurais jamais mais à quoi bon tuer autant d'animaux en un repas ? C'était étrange. « Je ne sais pas. Je suis curieuse de découvrir d'autre coutumes, d'autres paysages mais en même temps, je suis très bien ici, j'aime mon travail, mon appart et maintenant j'ai récupérer deux de mes frères en plus. » Je lui souriais avant de passer aux aveux. Même si au fond, mon frère me connaissait suffisamment pour savoir déjà ce que j'allais lui dire. Je haussais les épaules avant de répondre. « Puis, tu me connais, partir à l'aventure, prendre des risques, ce n'est pas trop mon truc. C'est toi l'aventurier de la famille, moi je suis la maman qui attend que vous reveniez tous au nid » Je n'avais été la fille qui prenait des risques, j'avais bien trop peur des conséquences et c'était comme cela depuis que j'étais toute petite. Parfois même, je m'étais demandé si je n'avais pas été adopté étant donné que je suis là seule de la famille qui ne bouge pas vraiment..
La vie est parfois étrange, pendant des années j'ai cru que ma soeur ne voulait plus me voir. Pendant dix, j'ai cru qu'elle était déçu de moi, qu'elle me trouvait égoïste et qu'elle était heureuse de mon départ. Surtout qu'après mon départ celle-ci revenait de temps en temps à Melbourne. Dire ce que je ressens ça n'a jamais été mon fort, ni celui de Dana a ce que je remarque, mais comparé à nos parents nous étions doués. C'est ainsi que nous avions été élevés, en étant pudique de nos sentiments. En même temps les chats ne font pas des chiens, comme on dit. Alors, certes j'avais voyagé, oui, j'ai rencontré l'amour, mais Dana, elle avait un beau métier, une stabilité financière que je n'avais pas. Surtout que je n'ai pas. Si seulement j'avais plus d'argent, je pourrais pouvoir changer de métier, je pourrais couvrir ma douce de cadeau et nous n'aurions plus peur des lendemains difficiles. Celui qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur ignore ce que c'est de se faire couper l'eau chaude. Il est vrai qu'avant Charlotte j'ignorais ce que ça pouvait faire d'aimer. De vouloir faire tout son possible pour rendre une femme heureuse. "Avant Charlotte aucune femme ne m'avait fait cet effet. Alors, toi aucun mec ne fais palpiter ton coeur, c'est triste." Il est vrai que le sport ça n'a jamais été mon truc, je ne suis pas un grand sportif, je n'aime pas celaa et le sport ne m'aime pas. Au lycée, j'avais tendance à sécher les cours de sport afin de pouvoir geeker avec mes potes. Et puisque les parents n'étaient jamais là, ils ne pouvaient pas dire grand chose. Alors, la petite réflexion de dana me fit rire même-si elle était légitime, ce a quoi je répliquais. "Parles pour toi, mais je me souviens que je n'étais pas le seul à éviter le sport! Hein madame fausse dispense de sport" Dis-je en lui faisant un clin d'oeil, il m'est déjà arrivé d'imiter la signature de notre père pour qu'elle puisse éviter certain sport. Elle n'avait pas tort, mais chaque pays à ses propres coutumes, ses propres habitude alimentaire. "Oui ce n'est pas faux, mais en Australie on mange du whichetty grub et esthétiquement les grenouilles font plus envie". En lui donnant un petit coup de coude. Alors, que je finis tranquillement mon burger, je m'attaque à présent à mes frites. Bonne, croustillante, faite maison, elles sont parfaites, comme je les aimes. Je mange que très peu de viande, mais je voulais goûter les spécialités locales même-si certaines pouvais m'écoeurer. "Rien ne t'obliges à partir y vivre, tu peux simplement y allez pour les vacances. Changé d'air c'est assez gratifiant, il faut l'admettre." Il est vrai que Dana n'était pas l'aventurière de la maison et pourtant elle était partie, certes pas de l'autre côté de la planète, mais elle était partie quand même. Et en même temps, s'était rassurant de voir que certaines choses ne changeaient pas, Dana était toujours aussi posé et réfléchis. Elle est un peu l'exception de notre famille d'impulsifs. "Au moins, toi est là pour nous accueillir quand on revient. Parce que au final on revient toujours, n'est-ce pas ?"
WELCOME TO BERKELEY ৩
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Sujet: Re: Soeur et frère (DANA)
posté Lun 1 Avr - 21:57
soeur et frère
Dario & Dana
Dario était taquin et à sa remarque, je lui offrais une petite moue moqueuse même si il avait raison. J'étais consciente qu'aimer était une chose importante de la vie, c'était même la chose la plus importante selon moi. Mais souvent je me demandais si c'était quelques choses dont j'étais capable. L'amour, je l'avais connu, une fois. Et il m'avait détruit. Depuis cette histoire, je crois qu'une partie de moi était persuadé que j'étais incapable d'aimer, incapable de rencontrer quelqu'un qui pourrait m'aimer. Après tout, si j'avais connu l'amour, je n'avais jamais connu quelqu'un amoureux de moi.. Et je dois avouer que souvent, je me demandais si j'allais finir en vieille fille entourés de chats .. Quoiqu'il en soit, cela n'était pas le cas de mon petit frère et à cet instant c'était cela le plus important. Il était heureux, il transpirait de bonheur. « Pour ton information, je fais du sport maintenant » Mais il était vrai qu'à l'époque où j'étais en surpoids, je faisais pour éviter les cours de sport, que ce soit la honte dans les vestiaires ou le monté à la corde. A cet époque, la vérité, c'était que le sport ne m'aimait, il fournissait juste de nouvelles moqueries. « Vu sous cet angle mais bon, tout le monde n'en mange pas et nous n'en faisons pas une fierté national contrairement aux français » Contrairement à l'Australie, la France était connue pour sa gastronomie, pour ses fins gourmets et ce que j'avais entendue sur ce fameux restaurant ne donnait clairement pas envie. Enfin à moi, en tout cas, sans s'en rendre compte Dario me rassurait en m'indiquant qu'il s'agissait de plats de "fêtes" et non de plus de tout les jours. Ca rendait l'idée de les manger "possible". Croquant dans mon burger, je me demandais si un jour j'oserais sortir de mes frontières australienne. Si j'étais assez forte pour quitter mes repères, pour quitter Sean et maintenant Dario. Même si j'aimerais crier que je suis indépendante comme tout les Walker, la réalité, c'est que je suis le maillot faible de la famille, la peureuse. Bien loin de l'âme aventurière des autres membres de notre famille. Je haussais les épaules pour lui dire un "pourquoi pas" qui était la meilleure réponse que je pouvais lui donner à cet instant.« J'espère, je sais que ce n'est pas un truc de Walker mais parfois, j'aimerais qu'on soit une famille, un peu plus normale. » J'avais bu une gorgée avant de reprendre afin de mieux lui expliquer ma pensée. « Souvent, j'ai l'impression que nous avons tous grandis ensemble mais qu'au fond, nous ne sommes que des étrangers. Au moindre soucis, on fuit, on s'éloigne, est-ce qu'une véritable famille devrait se comporter comme cela ? Je veux dire, on est tellement handicapé des sentiments qu'on a perdu presque dix ans, c'est énorme.. »
Ce genre de conversation m'avait manqué, elle me rappelle celle que l'on pouvait avoir alors que nous n'étions que des enfants. Quand lors de nos après-midi libre, Dana prenait soin de moi. Elle a toujours eu la fibre maternelle et prendre soin des autres étaient un peu sa spécialité. Mais elle mérite que quelqu'un prenne soin d'elle. Elle mérite d'aimer quelqu'un de bien. J'ignore si depuis le lycée, elle a ouvert son coeur à quelqu'un. Mais ce silence, niveau histoire d'amour, me laisse croire en contraire. Alors, je préfère moi-même ne pas reprendre la parole là-dessus. Je souris quand elle me dit qu'elle fait du sport. Je ne l'aurais jamais imaginé en faire de toute ma vie. Elle a souvent ignoré le sport, l'évitant comme la peste. Mais je la regarde et je me dis qu'il n'y a rien de bien étrange à cela. Elle avait perdu beaucoup de poids et ça se voie. Elle est resplendissante même-si à mes yeux cela n'avait jamais eu d'importance. Mes parents bien qu'absent nous on appris le respect et la bienveillance. "Certainement plus que moi, je ne prends pas le temps. " Entre le travail, Charlotte et le temps que je garde pour sauver la planète, il ne me reste pas énormément de temps pour prendre soin de moi. Dana me dit que la nourriture française et les français sont différents, étrange. J'ai appris que le monde est beau, car il est différent. Vivre en france, vivre dans un pays autre que le mien m'a ouvert le monde. La diversification du monde est belle et il faut en profiter. Mais je dois admettre que la remarque de Dana me fit beaucoup rire. "Le français a tendance à se vanter de tout et tout le temps. Sais-tu que les hommes là-haut se vante même de laver le sol." Puis ma soeur me fait part de ses sentiments. Elle regrette que nous ne soyons pas une famille comme tout le monde, une famille normal. Il est vrai que notre éducation est la cause de tout. Si seulement nous avions été élevés un peu plus dans la normalité. Il est clair que je ne vais pas élevé mes enfants ainsi. Je trouve ça triste, l'espace qu'il y a entre nous. Alors, qu'il ne devrait n'avoir que de l'amour. Enfin, c'est ainsi que cela se passe dans les films. "Après, touts qu'est-ce que la normalité. Mon enfance est normale, tu venais me chercher à l'école, Sean me rendait vous, je jouais avec Lewis aux jeux vidéos. Je me souviens de notre playstation une et des pokemons. Tout ça c'est normal au final." Mais je sais que ce n'est pas cela que Dana voulait dire et elle avait reprit afin de terminer ce qu'elle avait sur le coeur. "Ressasser le passé, ne le refera pas revenir. On a perdus dix ans, mais on a ouvert le dialogue et on en as peut-être gagné le double. Maintenant, il faut qu'on s'ouvre les uns aux autres, mais je te l'accorde ce n'est pas gagné."
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