Haut les mains !

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Haut les mains

La fête foraine

Le premier mec ne fait plus le malin, il est au sol étendus plus blanc qu'un linge et cela plait au tireur. Mais ce qu'il lui plait davantage c'est le fait que ce gros musclé n'est même pas pris la peine de répondre à sa devinette. "Donc il y a bien plus de muscle que de cervelle." Dit-il avant de s'esclaffer en faisant le plus de bruit que possible. Par contre, le comportement de ce semi sportif ne l'amuse plus, il finit par s'énerver et à lever la voix. "Tu es donc qu'un gros idiot!" Avant qu'il s’étale lui-même au sol, il lui retire une balle dans le bras. Il ne supporte pas qu'on ne lui réponde pas. "Personne n'a la réponse! Lorsqu'on me nomme, je n'existe plus. Qui suis-je ?" Il attend simplement la réponse, n'apercevant pas la manigance de Mae avec le téléphone de Thomas, ni Hélias qui s'approche de Beth. "Je ne suis pas un monstre, vous pouvez soigner vos blessé!" Soudain la jolie voix de Beth l'interpelle, elle lui pose une question. "Enfin une bonne question! Par simple plaisir!" Avant de rire aux éclats! Le sadisme n'a donc pas de limite! Tout en jouant avec ses sourcils comme-ci rien ne pouvant l'atteindre. Les gens commencent de plus en plus à parler entre eux cela commence doucement à l'énerver. Soudain un téléphone se met à sonner. "A QUI EST-CE?" Il se concentre sur le bruit du téléphone et il s'approche doucement et dangereusement de Mae. "Tu serais toi aussi une jolie sauveuse?" Dit-il en touchant le visage effrayé de la voyageuse.

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haut les mains !

EXORDIUM.

S’occuper d’un blessé, Mae s’en serait bien passée. Elle aurait bien entendu préféré que tout le monde s’en sorte sans une égratignure. Malgré tout, ça lui donnait quelque chose à faire, ce qui l’aidait à sortir de sa propre tête et à ne pas laisser la panique l’emporter. Elle aurait tout le temps pour ça quand ils sortiraient - s’ils sortaient, mais elle ne voulait pas songer à une autre alternative. Ils sortiraient. Tous. Vivants. Même ce blessé dont le sang lui couvrait les mains, ou celui qui venait de s’écrouler sur le sol. Et surtout cette gamine terrifiée. Pauvre petite. Personne ne devrait avoir à voir ce genre de choses, surtout pas à cet âge.

Une seconde balle avait été tirée, mais Mae n’avait que deux mains, alors elle ne bougea pas, d’autant qu’elle était la seule chose dissimulant ce téléphone à la vue du tireur. C’est à ce moment là qu’un téléphone se mit à sonner. Elle ne bougea pas, mais le son provenait de son sac, ce que le tireur ne tarda pas à remarquer. Lorsqu’il s’approcha, elle ne bougea pas, espérant que le jeune homme réussirait à cacher son téléphone avant que le tireur ne se penche vers elle. Mae se figea, sans pour autant relâcher la pression sur la blessure du jeune homme. Elle n’était pas médecin, n’avait que des bases de premiers secours parce que c’est toujours utile, quand on part en vadrouille au milieu de nulle part, mais elle en savait assez pour savoir que si la mauvaise artère était touchée dans une jambe… Ca pouvait vite dégénérer. Elle eu malgré tout un léger mouvement de recul lorsqu’il vint toucher son visage. Oui, j’me suis dit que contacter quelqu’un par télépathie pour qu’il m’appelle en pleine prise d’otage serait une idée de génie. Les blondes, quelles idiotes n’est-ce pas ? ne put-elle s’empêcher d’ironiser. Enlevant une de ses mains ensanglantées de la blessure du jeune homme pour la glisser dans son sac et lui tendre son téléphone. Le silence. La voilà votre réponse. ajouta-t-elle, se retenant de lui faire remarquer qu’il aurait pu trouver mieux. Elle était loin d’être adepte de ce genre de petits jeux, mais celui là… facile, vraiment.

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haut les mains!

EXORDIUM.

Tu avais écouté les explications enfin les mots que ce tireur venait de prononcer. Clairement, tu ne pouvais pas dire qu'il avait le moindre argument. Dans ton malheur, tu avais eu la chance de ta voisine puisse t'aider. Formant avec un bout de tee-shirt de quoi empêcher ton corps de se vider de son sang. Tu es incapable de bouger, incapable de faire quoi que ce soit, quand ton téléphone se met à sonner, tu te demandes seulement si cet appel vient de BB. Avant de réaliser qu'il y a bien plus important. Il faut dire qu'avant cette soirée, c'est la seule personne qui occupait tes pensées. Tu n'avais pas du tout réfléchis à la devinette et tu sais ta voisine, lui répondre. Le silence! C'est certainement une bonne réponse! Enfin cela me semble totalement logique! "Du coup, on va avoir une explication ou pas?" Tu essaies de te relever en vain. Tu te sens complément inutile et cela te rend complètement barge.

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Why relive this

J’aperçois aussitôt @Eva Carlson venir vers moi, non cela n’allait pas j’avais mal d’un coup, j’étais épuisé. Je voulais retourner dans ma villa et non, dans mon lit d’hôpital. Je regarde aussitôt longuement la main sur mon épaule pour ensuite la regarder longuement. Je dis aussitôt d’une voix glacial et assez plus là d’un coup.

Non ça va pas, je suis épuisé et j’ai mal, je veux rentrer chez moi dans ma villa…

Je regarde tant bien que de mal le tireur a ses paroles, d'accord, il le cherchait celui-là. Un gros idiot si c’était à moi ses paroles-là, il avait peut-être raison. J’allais répondre. Mais aussitôt, il me tire une balle dans le bras, je crie en douleur pour ensuite prendre mes bandages sur ma main et mon épaule. Je mis aussitôt ceux-ci sur ma nouvelle blessure. Je hurlais en douer et terriblement en colère, j’avais besoin de travailler et je n’avais pas besoin de cette blessure. Je grimace pour ensuite me lever tranquillement. Je tenais aussitôt fermement mon bras pour ensuite respirer fortement et je regarde le tireur. D’accord, là, j’avais terriblement envie de le tuer d’un coup. Je viens soudainement faire dos à @Eva Carlson pour ensuite laisser des larmes couler. Voilà que j’allais aller de nouveau, dans ma chambre à l’hôpital maintenant. Je crie en douleur pour ensuite regarder longuement le ciel. Je voyais d’un coup mon passé défiler devant moi. Je tremblais aussitôt et je regarde longuement le sang sur mon bras.

Je n’avais pas besoin d’unes autres blessures dans ma vie !

J’étais déjà assez instable avec tous ses événements, cette blessure ne m’aidait clairement pas. Je voulais travailler en tant qu’acteur également, c'était toute ma vie après mon ex et ma sœur et mon frère morts ce métier.

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Silence! C'est que j'aurais pouvoir répondre à cet homme violent, mais j'en fus complètement incapable. Proche de Beth, je suis admirative de son courage, elle a osé demander au tireur ce qu'il voulait. Avait-il une raison valable ? Qu'est-qui vaut une telle faiblesse. Je me suis toujours pensé forte ? J'ai toujours crus que j'étais capable de tenir tête à n'importe qui, mais ce n'était pas le cas. Je sors de mon sac à main un morceau de chocolat et je le tends à Beth. "Faut toujours garder un peu de force." Tout en chuchotant, je continue. "Il n'a pas l'air d'être tout fraie, si tu veux mon avis." Je peux être une langue de vipère, mais une part de moi souhaité réellement qu'il ne m'a pas attendus. J'écoute l'homme fraîchement touché se plaindre et je me dis qu'il n'aurait simplement pas dû le chercher. "Il n'y a pas un de tes camarades musclés qui peut tenter de le maîtriser ?"

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Tu savais qu’il ne fallait pas faire le malin, tu avais déjà vu ce genre de personne à l’action et il n’y avait aucun état d’âme, c’était uniquement par pur plaisir. Alors non, tu ne tentais pas de faire les gros bras comme les deux autres gars, tu savais que ça ne servirait qu’à l’excité un peu plus. Et en voyant Beth, c’est là que tu trouvas rapidement la réponse. Beth n’est pas venue seule, tu en es persuadé. Doucement, tu tentes de te glisser à elle, alors qu’elle venait de se prendre un coup de poing par le tireur. Est-ce que ça te faisait mal de la voir dans cet état alors que tu ne voulais plus entendre parler d’elle ? Oh oui. Si un abrutit voulaient encore jouer les gros bras, tu risquais beaucoup. Il y avait bien trop de personnes à qui tu tenais dans cette pièce. Et alors que tu t’avances doucement, Beth te jette un regard en direction de son téléphone. Elle était là, la solution. Il avait dû certainement glisser quand elle s’était pris le poing. Et alors que le tireur regardait de nouveau dans sa direction, Beth fit une diversion en lui demandant pourquoi il faisait ça. Il n’avait pas beaucoup de temps. Il réussit à attraper le téléphone de Beth tout en gardant un œil sur ce qui se passa autour de lui. Une jeune femme comprit rapidement et se mit devant lui afin de le cacher. Hélias observa le téléphone, et sur le coup, il était totalement perdu. Si Beth lui avait montré, c’est qu’il pouvait le faire, c’était forcément quelque chose qu’ils faisaient étant jeune. Oui. Les lumières. C’était ça. Tu te souviens de ça comme si c’était hier. C’était drôle à quel point la mémoire pouvait jouer beaucoup. Tu pianotes deux-trois touches et normalement, c’était bon. Tu repères d’abord Beth et tu valides ta manip. Les lumières s’éteignent et les personnes commencèrent à parler, crier. Tu t’approches de Beth rapidement. « J’espère que tu avais une idée après ça ».

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Est-ce que tu avais un plan ? Bien sûr que non, comme toujours, tu avais eu une idée et tu t'étais dit que le reste du plan se ferait tout seul. Tu avais tenté de faire diversion, en contrôlant ta langue pour ne pas finir avec une balle entre les deux yeux. Parce que tu sais que tu es rapidement énervante, tu sais qu'on a souvent envie de te crier de te taire et surtout, il a l'air d'avoir la gâchette facile. Tu remercies Cat pour le chocolat même si tu n'as pas vraiment faim à cet instant, son attention te touche mais surtout, elle avait raison, peut-être que l'alcool se baladait dans les veines de notre tireur. Tu évites le regard d'Helias pour ne pas que le tueur prête attention au jeune homme, tu es persuadé qu'il est capable de le faire. Ce n'est pas une manipulation compliquée mais contrairement à toi, il ne l'a pas vu depuis des années. Les lumières s'éteignent et tu n'es pas capable de dire ce qui allait se passer ensuite. Le brouhaha était de plus en plus fort et tu devinais qu'il n'allait pas le laisser s'installer mais avant qu'il ne les interrompe, tu en profites pour répondre à Helias. « D'ici 3/4 minutes les lumières sont revenir. Tu attrapes Mia discrètement et tu te mets derrière les escaliers, quand la lumière revient, tu sors et tu nous ramènes la cavalerie. » Tu aurais voulu le faire toi-même mais tu savais que le tueur t'avait dans le collimateur donc forcément, il verrait si tu disparais. Tu n'attends pas une réponse et tu reprends la parole. Tu t'adresses à lui, en espérant le distraire. « Les cassettes ? C'est à cause d'elles que vous faites cela ? »

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La fête foraine

Les voir souffrir te fais jubilé, sentir leur peur te nourrit et te donne confiance, tu joues avec eux comme si ils étaient tes marionnettes et étant donné que c'est toi qui tient l'arme, tu as raison. Près de la blonde, tu sens son aplomb, une partie de toi trouve cela courageux mais surtout stupide, elle ne doit pas bien voir ce que tu as entre les mains. Tu lui arraches le téléphone des mains avant de sourire à sa réponse qui vient peut-être de lui sauver la vie, enfin pour le moment. "Je te conseille de le garder si tu ne veux pas que tes caramades se retrouvent à ramasser ta cervelle éparpillé sur le sol" Ses mots sont accompagnés de geste, de ton arme qui caresse son visage. Un rire sourd apparait ensuite alors que tu te tournes vers Ewan "Si tu veux la blonde peut te prêter son téléphone pour que tu appelles ta maman" Tu te moques de lui ouvertement avant de jeter le téléphone au sol et d'y mettre une balle. Au son de ta balle la lumière s'éteint. "Le premier que j'entends bouger est mort" Un silence de plombs s'installe sous le chapiteau, un silence que l’insolence Beth viendra brisé une nouvelle fois. "Personne ne t'a appris à la fermer, toi ?" Un coup de feu, en sa direction mais bien trop haut pour la toucher. Un avertissement suffisant pour faire renaitre la panique et la peur de ceux qui te prendrais encore pour un rigolo.

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Why relive this

Après quelques minutes, je viens aussitôt faire pression sur la blessure par balle. Pour enfin regarder le tireur d’un regard noir, je regarde autour de moi. Non mais il va me lâcher celui-là. J’allais me lever, mais visiblement, on ne devait pas bouger, alors je restais là. Je restais là en silence bon d'accord, comment cette soirée allait se finir. Je ne voulais pas mourir ici, alors je n’allais certainement pas bouger d’où que j’étais. Surtout après avoir aperçu le coup qui venait de partir, je me mords légèrement la lèvre. Pour regarder par la suite autour de moi, j’avais vraiment le goût de détruire ce type. Mais je crois bien que pour ce coup, j'allais me calmer pour tout dire. Je regarde de nouveau ma blessure, pour soudainement grimacer d’un coup. Je regarde aussitôt @Cateyana Granger pour ensuite me souvenir de ses paroles. Effectivement, ils peuvent venir, mais je ne voulais pas parler vu les circonstances. Je ferme aussitôt les yeux, je ne savais plus trop comment réagit à vrai dire. Je viens aussitôt prendre ma ceinture. Pour ensuite faire un garrot autour de mon bras où, la balle.

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Tu l'avais vue faire à de nombreuses reprises Beth. Elle touchait déjà à ça et à l'époque, tu la trouvais vraiment brillante, même si tu savais que c'était risqué et qu'elle pouvait faire avoir de gros problèmes, la voir faire ses manips te plaisait bien. Tu t'es rapidement rappelé de cette douce époque où il n'y avait aucun problème entre vous, où la seule chose qui comptait, c'était juste vous. Il n'était pas question de repenser à tout ça, pas maintenant. Tu devais agir et rapidement, Beth comptait sur toi. Une fois les lumières éteintes, tu avais rejoint Beth qui t'expliqua ce qui allait se passer. Elle te demanda clairement de récupérer Mia et de te cacher jusqu'à que les lumières se rallument et que tu puisses partir prévenir les secours. Est-ce que tu en étais capable ? Est-ce que tu étais capable de mettre en danger Mia, parce que clairement, c'est ce que tu allais faire. Tu la regardes, il fait noir, mais tu peux lire ses traits qui se voulaient inquiets, et la dernière fois qu'elle était comme ça, c'était pour te prévenir des conneries de ton père. Il n'était pas question de plaisanterie, c'était sérieux. Tu avais envie de lui merci, mais tu n'avais pas le temps. Et alors que le tireur lança des menaces, un silence s'accompagna et Hélias laissa Beth en lui murmurant qu'il reviendrait la chercher rapidement. Il avait repéré Mia et se précipita vers elle. Elle était apeurée et quand Hélias lui mit une main sur son épaule, elle manqua de crier avant d'entendre la voix de son frère. Et forcément, Eva la rassura aussi. Il profita de l'intervention de Beth pour chuchoter le plan à Eva " Il faut que tu viennes avec moi Eva. Je prends Mia, on sort, et on appelle les renforts. Les lumières ne vont pas tarder à s'allumer." Il attrapa la main de Mia et s'abaissa pour atteindre les escaliers.

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Instinctivement, j'attrape la main de Beth quand la lumière se met à s'éteindre. Je n'aime pas spécialement d'être dans cette situation. Rajoutez à cela la dose d'angoisse d'être fasse à un tireur. Malgré la pénombre, j'aperçois vite fait le tireur, il ne semble lui aussi pas très à l'aise. Un tireur fou qui n'aime pas le noir, c'est très drôle. Mais je n'ai pas le coeur à rire. Le plus fou dans tout cela je savais que Beth allait faire ça puisque je l'avais entendus le dire à ce jeune homme. "Et maintenant on prends la fuite ou on attend que ton ami revienne?" Je pose la question doucement, mais je suis certaine qu'il est temps de prendre mon envols. Je tente de me lever, dans le noir, je n'ai pas beaucoup d'équilibre, je fais quelques pas, mais je tombe sur une personne allongé au sol. "Il faut se bouger, c'est le moment où jamais!" Quand je me relève emportant l'ancien obstacle, la lumière se met à ce rallumer. Je déglutis quand les yeux du tireur ce posent directement sur moi.

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Tout allait vite. Tout allait bien trop vite. L'homme avec qui elle avait brièvement discuté subissait de nouveau les provocations du tireur. Eva resta dans son coin, resserrant encore et encore son étreinte autour de Mia, qui gardait son visage caché contre la jeune Carlson. Du coin de l'oeil, Eva observa le manège qui se tramait entre Beth et Hélias, fronçant les sourcils en se doutant qu'ils mettaient quelque chose en place. Elle le sentait mal, vraiment mal. Mais son attention fut détournée par le bruit tonitruant d'une balle lancée par le tireur qui alimentait l'atmosphère oppressante. Et soudain... le noir total. Alors qu'un brouhaha se faisait entendre et alors que Mia commençait à paniquer, Eva tenta de garder son sang-froid en rassurant la fillette. Il était peut-être temps de bouger. D'une voix douce, elle tenta de convaincre Mia de la suivre, frissonnant en entendant les menaces du tireur, bien vite suivie par un nouveau bruit de balle. qui appuyait clairement les paroles qu'il avait lâché juste avant. Que faire ? Prendre le risque de sauver sa peau ou obéir docilement ? Eva n'eut pas le temps de prendre une décision puisqu'une personne les rejoignit bien vite, posant une main sur l'épaule de Mia, qui était à deux doigts de crier. Mais quand la voix d'Hélias se fit entendre, la fillette se calma aussitôt. Eva se sentit, elle aussi, rassurée par la présence de son ami. Il lui chuchota le plan, lui demandant de le suivre vers la sortie. Dans le noir, Eva répondit aussitôt : "File avec Mia. Je ne peux pas venir." Bien sûr qu'elle avait envie de le suivre, de le couvrir. Mais si elle faisait cela, elle savait qu'elle abandonnait aussi quelqu'un. "Je dois retrouver Arthur. Je l'ai perdu de vue." ajouta-t-elle, anxieuse. Elle lâcha Mia, la poussant à aller vers son frère qui attrapa la main de la petite. "Pars vite. Je vous rejoins après." Elle poussa même Hélias, doucement, pour qu'il s'empresse de partir. Puis elle avança vers la droite, là où elle avait abandonné son petit ami pour aller protéger la petite Mia. Mais elle se stoppa net quand les lumières finirent par se rallumer, redonnant toutes les cartes en main au tireur pour reprendre le dessus sur tous.

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Fuir, disparaître, c'était exactement ce qu'une personne censée ferait dans cette situation. La lumière c'était éteinte, cela vous donnait plus de liberté dans vos mouvements, dans vos réactions. Et si le tireur ne t'avait pas adressé la parole, si tu ne l'avais pas provoqué, c'était ce que tu aurais fait. Ce que tu voulais faire à la base d'ailleurs mais tu ne pouvais pas. Alors ton plan B, c'était qu'une seule personne disparaisse pour prévenir les secours, tu aurais pensé que ton allié serait un Shaps mais tu doutais clairement de leur capacité à comprendre ce qui es inscrit sur ton écran. Helias pouvait te dire, il pouvait le comprendre, enfin tu espérais que sa mémoire s'en souviendrait et cela avait été le cas. Il avait pu s'enfuir avec Mia, enfin tu l'espérais mais en voyant Eva au loin quand la lumière revient, tu as comme un doute. Il ne l'aurait jamais laissé, mais le chercher ce sera attiré l'attention du tireur qui semble plutôt s'en prendre à la blondinette qui n'avait pas eu le temps de fuir. Cat, tu l'as connais pas peut-être pas assez pour risquer ta peau, après tout, il y a quelques minutes, tu as bien compris le message qu'il t'adressait et oui, comme toute personne qui risque de se prendre une balle, tu as eu peur.

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EXORDIUM.

Tu es de plus en plus fatigué et tu luttes contre le besoin de t'endormir. Tu as pu compter sur ta voisine pour te faire un bandage, mais le sang continue à couler. Tu avais tenté de te lever pour rentrer en conflit avec l'agresseur. Mais tu n'y arrivais pas, le monde qui t'entoure ne fait qu'être de plus en plus flou. Soudain les lumières s'éteigne et vous vous retrouvez plongez dans le noir. Puis une personne tombe sur tes jambes, elle te dit que c'est le moment où jamais de prendre la fuite. Tu tentes de te lever avec son aide et quand tu arrives enfin à te mettre debout les lumières se rallume. "C'est bien ma veine!" Tu regardes la jeune femme qui a perdus du temps à tenter de te redresser. "Excuse-moi!" Tu n'es pas habitué à être la maillon faible, d'ordinaire tu es le sauveur, tu es l'homme fort, mais là tu n'est que l'ombre de toi-même. Tu finis même par perdre connaissance.

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EXORDIUM.

Aurait-elle dû la fermer ? Sûrement. Jouer les fortes têtes avec ce genre de personne instable était rarement une bonne idée. Mais qu’y pouvait-elle si son téléphone avait sonné, après tout ? Ca leur arrive de sonner à ces bêtes là, et rarement quand on le souhaiterait. Mae n’avait jamais aimé les armes, mais elle ne flancha pas lorsqu’il glissa la sienne contre sa joue, son regard rivé droit dans celui du preneur d’otage - c’était tout ce qu’elle pouvait voir de lui - avant qu’il ne s’éloigne… et ne tire sur son téléphone. Bravo. Il avait tué un téléphone. Et… les lumières ? Pas possible. Et pourtant, elles s’étaient éteintes à l’instant même où il avait tiré. Ignorant combien de temps durerait l’obscurité, Mae ne bougea pas, mais tout le monde n’eut pas cette même restreinte. Bien vite, une demoiselle trébucha sur les jambes du blessé, bousculant Mae au passage, et puis finalement, alors qu’elle essayait de l’empêcher de se vider de son sang depuis ce qui lui semblait une éternité, le rouquin s’était lui aussi levé. Lorsque les lumières s’étaient rallumées, plusieurs personnes étaient debout, tentant une fuite. Des gens avaient-ils réussi à s’échapper ? Elle l’ignorait. Elle l’espérait. Celui qu’elle essayait de garder en vie était debout, soutenu par une autre jeune femme. Ca ne dura pas bien longtemps, puisqu’il s’effondra. L’arme pointée sur la blonde (Cateyana) qui avait tenté d’aider le blessé ne lui inspirait pas confiance alors, n’écoutant que son courage - ou sa stupidité, mais dans le fond, c’est un peu pareil - Mae prit la parole. Ils savent que vous êtes là, vous savez ? affirma-t-elle. Levant ses mains couvertes de sang en signe de paix, elle se leva lentement, alors que son coeur, lui, battait à vive allure. Si elle pouvait garder son sang froid quand un requin décidait soudainement de venir visiter un spot de surf et qu’il fallait décamper avant qu’il la prenne pour une délicieuse tortue… Elle pouvait le faire maintenant. La police, ils savent que vous êtes là. Vous avez tiré plusieurs fois, quelqu’un dehors les a forcément prévenus. Vous n’êtes pas encore un meurtrier, il n'est pas trop tard pour arrêter. dit-elle d’une voix aussi calme et posée que possible. Ou vous pouvez tous nous tuer, mais ça vous fera perdre du temps, et vous n’avez peut être même pas assez de balles. Et quand bien même vous en auriez assez… la police en a bien plus. Vous ne ferez pas le poids. Essayer de raisonner avec un fou, ce n’était peut être pas la meilleure stratégie, mais plusieurs avaient essayé de l’affronter, sans succès. Ca valait le coup de tenter.

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La fête foraine

Il fait sombre, il ne voit plus rien, le sentiment d'inquiétude commence à l'atteindre. Mais il feint que tout va bien. Quand la lumière s'allume, il remarque que le nombre d'otage c'est étrangement diminué. D'une voie forte, il hurle. "QUI A FAIT ÇA ? Il retourne son visage pour trouver debout prenant la fuite une jeune femme et cet homme roux qu'il a déjà blessé. "Êtes-vous suicidaire ou simplement assez stupide de croire que vous pouvez m'échapper ?" Soudain leurs voisines avec les mains couvertes de sang commencer à s'exprimer. Il la laisse finir pour lui rire en plein visage, il se moque d'elle. "S'ils étaient un frein, je ne serais certainement pas là, petite maligne!" Dit-il d'un regard froid et sans coeur. Puis la blonde (Maé) continue à le provoquer, il sent la rage monter en lui et sans réfléchir il lui tire une balle, sa dernière balle. Il ne veut pas le montrer, mais cela commence à l'effrayer. L'homme roux est tombé dans les pommes, il ne sait plus quoi faire. Puis soudain derrière les minces rideaux du cirque, il entend les gyrophares et il ne fait plus le malin. De panique, il met le feu au chapiteau et prends la fuite, dans la foule affolé.

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Tu avais réussi à décoder ce que Beth avait commencé. Avoir passé autant de temps avec elle t'avait appris beaucoup de choses, tu ne l'aurais jamais cru. Tu passes voir Eva qui se trouvait avec Mia, essayant de la rassurer, elle s'agrippe à toi, effrayée par la situation et tu expliques rapidement ton plan à Eva. tu veux qu'Eva te suive, tu ne veux pas la laisser dans cet endroit bien trop dangereux, tu t'en voudrais beaucoup trop s'il lui arrivait quelque chose . Mais quand elle te dit qu'elle doit rester pour Arthur, tu es déçu mais tu peux comprendre. Du moins, tu ne dis rien et tu files avec Mia, ta priorité. À peine a tu franchit la sortie en courant que les lumières revenaient. Beth avait bien calculé son coup. Dehors, le bruit des coups de feu avait alerté toutes les personnes autour. La police arrivait de loin, tu prends Mia dans tes bras et court vers la police pour raconter ce qui se passe à l'intérieur. On te dit d'attendre, que tu n'as rien à faire ici, abrutit de flics. Heureusement, tu aperçois le père d'Eva, tu te diriges vers lui et lui racontes tout ce qu'il a à savoir. L'emplacement du tireur, le nombre de blessés ainsi que l'endroit où ils se trouvent. S'écartant pour laisser la police agir, il se mit dans un coin éloigné avec Mia, attendant péniblement le dénouement de cette situation qui n'en finissait pas. Tu sers fort Mia, en pleure et tente de la rassurer. Mais quand l'odeur de feu se fit sentir, tu as peur aussi. Qu'est-ce qu'il s'était passé à l'intérieur depuis que tu étais parti ? Tu entends crier, Eva est là-dedans avec Beth, tu n'as plus aucune visibilité sur la situation.

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Hélias connaissait Eva et son côté buté. Il savait pertinemment qu'elle ne quitterait pas l'endroit, aussi dangereux soit-il, s'il y avait une personne chère à son coeur ici. Arthur était l'une d'elle. Et si la situation avait été inverse, si c'était Hélias qui était resté ici, Eva aurait agi de la même façon. Elle serait restée, coûte que coûte. Son meilleur ami n'insista pas. Ils savaient tous les deux quelle était la priorité : Mia. Alors, quand les lumières se rallumèrent et qu'elle constata qu'il n'était plus là, Eva fut rassurée. Mais la situation s'empira. Le tireur lâcha une dernière balle et prit ses jambes à son cou, non sans un dernier geste fou. Une odeur de brûlé parvint vite aux narines de la jeune femme. Puis, les flammes. Des flammes qui se nourrissaient rapidement des tissus et autres matériaux inflammables que lui donnaient le chapiteau. Les gens s'affolèrent, crièrent, se bousculèrent. Ce fut Arthur qui trouva Eva en premier. Mais alors que le couple pouvait s'enfuir, Eva l'arrêta et changea rapidement de chemin pour rejoindre Beth. C'était bête, mais Eva ne pouvait pas partir sans s'assurer qu'elle pouvait s'enfuir, elle aussi. Elle savait à quel point Hélias tenait à Beth, malgré tout. Et en dépit de leur conflit, Eva tenait à Beth aussi. Elle posa une main sur le bras de la blonde. "Tout va brûler. Il faut qu'on sorte vite ! Hélias doit être dehors avec les secours." dit-elle, prête à décamper. Mais sur leur route, il y avait tous ces blessés. Cet homme évanoui, l'autre homme avec qui elle avait parlé et qui s'était reçu des balles, et cette jeune femme blonde qui avait reçu la dernière balle du tireur. Eva regarda Arthur, qui comprit aussitôt où voulait en venir sa petite amie. Puis, elle regarda Beth. "On ne peut pas les laisser là..." dit-elle, affolée. Surtout en tant que future infirmière, elle ne pouvait rester de marbre face à la détresse des autres. Elle s'avança jusqu'à la première personne, qui était la jeune femme (Mae), à qui elle jeta un premier regard sur sa blessure. "Vous pouvez vous déplacer ?" demanda-t-elle, alors que son regard surveillait aussi les flammes qui se faisaient de plus en plus impressionnantes.

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Why relive this

Aussitôt, il avait enfin de la lumière, maintenant, je pouvais essayer de sortir d’ici enfin. Je dis bien essayer, car j’étais de nouveau blessé et je devais sortir d’ici. Je regarde tant bien que de mal la scène autour de moi, pour ensuite sourire légèrement l’attitude du tueur m’amusait légèrement. Je regarde longuement autour de moi, j’espérais que tous les blessés allaient s’en sortir indemnes. Je tourne aussitôt mon regard vers le bruit, pour ensuite soupirer de soulagement. Enfin, je pourrais rentrer, je l’espère chez nous ou encore à l’hôpital. Aussitôt, le feu se propage rapidement, je devais sortir d’ici. Je me lève tant bien que de mal pour ensuite me diriger comme je pouvais vers la sortie et vers les secours. J'essayais de ne pas me faire bousculer, dans cette panique générale. Soudainement, je tombe, mais je me relève rapidement pour ensuite, continuer mon chemin. Cela avait été, une soirée haute en émotions, je dirais bien.

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EXORDIUM.

Tu as le sentiment que ton âme sort de ton corps. Tu te sens depuis en plus faible, un tel point que tu n'arrives pas à suivre ce qu'il se passe. Tu n'es plus véritablement là et tu te sens si faitigué, si faible. Tu as dû perdre beaucoup de sang. Tu entends que tout s'agite devant toi, mais tu n'arrives pas à réagir. Les deux femmes blondes (Maé et Cateyana) proche de toi essaie de te lever, mais tu n'arrêtes pas de trébucher. Tu ne sais pas comment faire pour te sortir de là. Soudain comme un élan de courage, tu te forces à rester éveillé. "Qu'est-ce qui se passe ?" Une autre femme vient vers toi (Eva) et te demande si tu as besoin d'aide pour sortir. "Mais ... il y a le feu." Heureusement pour toi, les deux femmes veulent t'aider. Tu t'agrippes sur leurs épaules et tu évites de poser ta jambe qui saigne. C'est avec grande difficulté que tu arrives à sortir du chapiteau où direct à l'extérieur, tu es pris en charge pas une ambulance. Sur le brancard, tu t'autorises à fermer les yeux. Tu perds connaissance.

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