Est-ce le temps qui est plus long quand tu es entre quatre murs ? Peut-être bien, tu avais l'impression que les jours passaient, mais que la journée en elle-même était tellement longue. Tu avais l'impression que les jours ne durait plus vingt-quatre heures, mais le double. Tu tournais en rond dans cette chambre, essayant par tous les moyens de fuir les interventions des infirmières et leurs questions embarrassante. Sasha, ta femme, tu as encore du mal à réaliser tout cela, tu étais marié. Mais tu n'en avais aucun souvenir. Elle était venue plusieurs fois tenter de tout t'expliquer. Tu avais pris en note la plupart des informations comme les docteurs te l'avais gentiment conseiller. C'est vrai que cela t'avait pas mal aidé. Tu n'avais pas eu de visites de tes frères et soeurs pour le moment. Sasha t'a parlé un peu des liens que tu as entre eux. La complexité que tu ressens avec Holly. Les absences de Marcus pour mieux se concentrer sur lui-même. Mais surtout ton lien si spécial avec ta demi-soeur Zola. Le soleil commence à se coucher et tu le regardes rejoindre les terres. De ces rayons rouge, orange, jaune qui caresse les jolis immeubles de la ville. Puis tu entends une petite voix derrière toi, tu te retournes. Tu fais directement le lien entre la jeune femme et la photo de ta famille que Sasha t'a déposé plus tôt dans la semaine. "Salut" réponds-tu timidement, comme-ci tu étais responsable de cette amnésie, comme-ci s'était ce que tu avais désiré. Elle se présente, tu acquiesces du visage.. "La demie-soeur, Sasha m'a expliqué." Tu sens que tu n'as pas dit les mots qu'il aurait fallu que tu dises. Tu aimerais t'excuser, mais tu ne sais pas pourquoi tu devrais le faire. Tu ne sais pas que normalement, tu n'aurais pas agi avec tans de froideur. Mais il faut te comprendre, c'est comme-ci tu parlais à une inconnue. Tu n'as aucun souvenir de la jeune femme. Puis comme tu ne te souviens de rien, tu ne sais pas à quel point elle compte pour toi, tu ne sais pas comme elle a changé ta vie. Il faut avouer que si tu ne l'avais pas eu dans ta vie, tu n'aurais peut-être pas faire le serment de la protégé et donc tu ne serais pas l'homme que tu étais encore il y a quelques jours.

Tu n'as pas voulus la rendre triste, tu n'as pas eu envie de lui faire du mal, tu avais laissé échappé ses mots d'un plus grand naturel. Tu n'avais pas essayé d'être prudent, mais tu sens que tu as fait du mal à Zola, ta petite soeur. Tu avais dit ça de cette façon pour être sûr de ne pas faire d'erreur. Tu n'avais pas imaginé que cela aurait pu la blesser. Mais tu sens que malgré sa voix un peu frêle, elle semble vouloir faire de l'humour. Tu lui souris, peut-être que si tu avais encore tes souvenirs tu aurais pu rire de sa remarque. Mais tu n'as aucun souvenir des autres Dawson, tes parents étaient venus la veille, mais la situation avait été étrange. Ton père t'a sermonné au sujet de ton infidélité et ta mère lui disait de parler un peu moins fort. Toi, tu avais déjà du mal à comprendre ce qu'il se passait tout simplement. Mais tu avais l'impression que ton père n'était pas un homme fort aimant et la remarque de ta soeur ne faisait qu'accroire ton opinion. "Du coup mon, notre père n'est pas aussi charmant qu'avec moi?" Demandes-tu en faisant une grimace. Il s'en était pris à toi, alors que tu es sur un lit d'hôpital, alors que tu es perdu, alors que tu n'arrives même plus à te souvenir du visage de cette femme. Tu attrapes ce qu'elle te tend, ça sent très bon et tu en manges direct un petit bout. "C'est tellement meilleur que la nourriture de l'hôpital." Tu essaies de lui sourire pour la remercier. Tu ne veux pas être grossier, mais tu as le sentiment de parler à une parfaite inconnue. "Merci. Assied-toi!" Tout en lui montrant le siège le plus proche. "Ce n'est pas le grand luxe, mais en ce moment c'est mon petit chez moi." Dis-tu en essayant d'être drôle. Tu ignores si le Alexis d'avant était un comique ou pas. Tu ne sais pas qui tu étais, mais peut-être que tes souvenirs vont revenir un jour ou l'autre. Ensuite Zola t'avoue qu'elle ne sait pas quoi te dire. Tu la comprends, si toi tu ne sais pas lui parler, cela ne doit pas être facile pour elle également. "Parle-moi des souvenirs que tu as avec moi. Sasha m'a dit que nous étions proches, j'imagine que tu as quelques anecdotes à mon sujet." Il parait que c'est ainsi que je retrouverais la mémoire.

Drôle de personnage! Tu avais remarqué à la façon dont il avait positionné ses mains sur ses bras qu'il était dur. Mais c'est certainement son visage fermé qui t'a mis en premier la puce à l'oreille. Tu ne sais pas tout de cette histoire, Sasha ne t'a raconté que les grosses lignes, mais assez pour que tu comprennes que tu étais le fautif dans cette histoire. "Cela ne me semble pas si incohérent que cela. Il n'est pas du genre bavard non plus." Ton père, tu n'aurais pas crus que l'histoire avec ton géniteur pouvait être aussi banal. Quand Sasha t'a dit que ton père allait venir te voir, tu avais imaginé qu'il était bien plus avenant, bien plus souriant et bien plus aimant. Pourtant, la demoiselle t'avait prévenue, mais tu semblais avoir envie de croire qu'elle avait tort. Envie de croire qu'elle le voyait avec les yeux d'une belle-fille, mais pas comme toi tu pouvais le voir. "Oui, c'est bien ce que j'ai pu comprendre. Je comprends que Sasha puisse m'en vouloir, même cette demoiselle qui a perdus son enfant, mais notre père." Tu hausses les oreilles. "Après tout d'après ses mots, j'ai l'habitude de le décevoir." La petite chance de l'amnésie c'est que tu en a aucun souvenir. Tu ignores ce que tu as bien pu faire dans le passé qui a pu le décevoir. Du coup ses attaques ne peuvent pas réellement t'atteindre. Elle semblait tellement vouloir que la mémoire te reviennes, elle semblait tenir réellement à toi. Sans savoir pourquoi tu arrives à lire en cette demoiselle. Ce que tu ressens tu ne peux pas le nier malgré que tu ne le comprenne pas. Tu sens au fond de toi que tu apprécies ta soeur, tu sens qu'elle a une grande place dans ta vie. Quand elle te dit que tu es toi-même resté des nuits sur ce genre de fauteuils. Tu essaies de te souvenir de pourquoi tu as fait ça ? Et puis tu te souviens que tu as une nièce, que Zola est maman et que cette petite frimousse a une grande place dans ton coeur. "Kiara!" Dis-tu les larmes aux yeux. La première personne dont tu te souviens réellement sans avoir à feuilleté dans le carnet que t'a laissé Sasha. "Comment ai-je pu oublier ma nièce?" Honteux de toi, elle a une si grande place dans ton coeur. Puis elle te demande ce que tu penses de la tarte au sucre, tu réfléchie et puis tu lui réponds "J'ignore pourquoi, mais ça me donne envie de dormir. Oui ça n'a aucune logique."

Tu n'étais pas un homme parfait, ça tu l'avais bien compris. Des conneries tu sembles en avoir fait pas mal. Les gens qui entourent le mec que tu étais s'attendent tellement à ce que tu sois parfait. Enfin c'est ce qu'il te semble, ce que tu penses avoir compris. Après tout, ton père avait demandé, avait exigé à un petit garçon d'épouser une femme juste pour le commerce. Alors, où est l'étonnant de voir la répulsion dans ses yeux quand il a appris que tu avais forniqué avec la gosse d'une de ses collègue. Le pire dans tout ça c'est qu'à aucun moment il parlait du déshonneur que tu as fait pour ta femme. Non, cela ne le dérange, ne le touche pas, si tu l'as bien cerné seul son empire à de l'importance. À ton réveilles, tu avais le sentiment que tu avais fait une connerie. Le noeud positionné dans ton estomac était assez clair. Tu ignorais peut-être la cause, mais tu savais au fond de toi que tu avais péché. "Sasha a dû le faire glisser dans la conversation, mais honnêtement ce ne sont pas les mots qui me reste en tête." Non, ceux qui résonne dans ta tête, c'est la tromperie tout simplement. Tu sens cette culpabilité, tu n'avais pas réussi à rester fidèle à ta femme et pourtant tu sembles tenir vraiment à elle. Un petit sourire se dessine sur ton visage quand tu entends ta petite soeur te qualifier de rebelle. Ce n'est pas le sentiment que tu portes à ton égard. "J'ai surtout la sensation que nulle est assez bien pour plaire à Monsieur Dawson." C'est presque comme une confession, comme des mots que tu aurais trop longtemps garder pour toi. Tu venais de le dire, une partie de ton âme se sentais presque soulagé et pourtant elle était détruite. C'était fou après les essais, les questions c'est l'image de ta nièce qui te revient en tête en premier. Tu revois ses cheveux blonds ondulé et cette manie qu'à ta soeur à de les entortiller en deux petites couettes. Les pinces sous formes de noeud, licorne ou tout autres mignonneries qu'elle adore mettre dans tes cheveux. Cette petite fossette sur la joue droite et son regard malicieux quand tu lui montres un biscuit au chocolat. Cette demoiselle pour qui tu pourrais tans donner et pourtant qui n'est pas ta fille. "Elle a le même regard que toi! Je me souviens très bien d'elle." Tu sens une larme monter dans tes yeux, presque honteux. Kiara, ta nièce, elle a une si grande place dans ton coeur. Comment as-tu pu l'oublier ? Comment as-tu passer une journée sans penser à elle ? Sans penser à son anniversaire qui va bientôt arriver? Et à quel genre plus fabuleux que l'année dernière allais-tu lui offrir. Tu te frottes l'oeil pour ne pas laisser cette larme couler, mais tu as le coeur lourd. Au fond, avec cette amnésie tu ne sais même pas de quoi tu souffres. C'est horrible de ne pas avoir de souvenir, c'est un peu comme ignoré ce que tu es là. Les souvenirs nous aident à devenir ce que nous sommes et toi, tu n'as plus rien. Tu écoutes ta soeur te racontait ce dont tu étais capable pour elle quand elle était enceinte. Elle te fait rire, elle a dû te faire tourner en bourrique. Cela ne te touche pas, cela reste de la théorie, aucun souvenir ne te reviens et pourtant tu sens dans les yeux de la demoiselle qu'elle rêve de t'entendre lui raconter une anecdote. Mais il n'y a rien, aucune image qui te reviens. Dans ton esprit c'est comme-ci il n'y avait désormais que des moments passés avec Kiara. Ce sont des moments courts, des moments qui ne veulent pas dire grands choses et pourtant, tu sens qu'elle te définisse en partie. Tu aimerais pouvoir lui dire des mots réconfortant, mais qu'est-ce qu'un amnésie peut dire. "Les médecins ont dit que ma mémoire pourrait très bien revenir. Il se pourrait qu'elle revienne sans que le cherche vraiment." Tu avais entendu les médecins te parler de système de défense. D'aprsè eux ton cerveau s'était mit sur pause pour t'empêcher de souffrir. Ont-ils raison ? Ont-ils tort ? Seuls l'avenir nous le diras. Tu es quelqu'un de bien Alexis. Cela fait tellement du bien de l'entendre. Tu lui adresses un petit sourire timide avant d'aller instinctivement dans ses bras. Quelle était la raison de cette marque d'affection ? Tu l'ignores elle te semblait propice à l'instant. "Merci" Dis-tu timidement, presque honteux d'avoir eu besoin de l'entendre, presque honteux d'être simplement un humain. La larme que tu as tans caché coule désormais sur ta joue.

Tu n'arrives pas à comprendre ce qui poussé deux personnes à entretenir ce genre de relation et en même temps, tu ne sais pas comment un père est capable de forcer son fils à ce marier. Tu as bien compris que ton père n'était pas comme les autres. Tu as bien compris que ton bonheur n'était pas sa priorité et c'est peut-être la raison qui t'a poussé à vouloir être le grand-frère presque parfait. D'après ce que l'on peut dire sur toi, tu as bien l'impression que tu portais les problèmes du monde sur tes épaules. Cela semblait si normal à tout que tu ne fasses pas d'erreur et puis il y a eu cette grossesse. Dirais-tu que tu es tristes ? Non, dirais-tu que tu regrettes? Tu l'ignores. Tu ne sais pas quoi pensé, tu n'as aucun souvenir sur lequel te reposer. Zola te dit qu'il parait que cela était d'un accord entre Sasha et toi. Ça tu t'en souviens, enfin t'en souvenir est un grand mot, Sasha, te l'as expliqué à ton réveille. "Oui, je suis un peu surpris, mais Sasha me l'a dit. Je ne comprends pas comment j'ai pu accepter ce genre de choses, mais je semblais heureux ainsi." Tu semblais heureux, l'étais-tu vraiment ? Ça c'est une autre question. Qui serait dire si tu étais heureux ou pas. Tu ne semblais pas être l'homme qui disait ce qu'il pensait à voix haute. Tu ne semblais pas être l'homme capable d'exprimer ses sentiments. Peut-être étais-tu plus un Dawson que tu voulais l'avouer. Tu rigoles doucement à ce que la jeune femme venait te dire, elle avait simplement reprit tes mots pour en trouvais des plus doux. Peut-être est-ce à être maman. Savoir redire plus poétiquement les choses les plus durs. "Oui, donc j'ai toujours été un gros nul à leurs yeux, je ne me trompais pas." Plus tu apprends à connaître cette famille et plus tu l'as trouves étrange. Quel genre de parents cela peut-être. Tu n'as pas d'enfant, mais tu ne trouves pas cela normal. Tu sens dans les yeux de ta soeur que cela lui a pesé longtemps sur la conscience. Cela serait pire de savoir qu'ils sont dur avec tout leurs enfants? Pourquoi en faire ? Pourquoi en adopter si tu n'es pas fait pour être parents. "Avec toi aussi, ils ne sont pas satisfait ?" Tu te souviens de ce que Sasha t'a dit. De comment tes parents n'ont pas apprécié la nouvelle que la grossesse. Mais comment au fils du temps, ils ont fini par apprécié la demoiselle. Quand elle te dit qu'elle sera toujours là pour toi cela sonne pour toi comme une évidence. Tu savais au plus profond de toi que tu pouvais compter sur elle. Tu ne pouvais pas vraiment le justifier, ni savoir pourquoi tu pensais mais cela, mais c'était le cas. "Merci." Tu ne savais pas quoi dire d'autre. Tu aurais pu dire que tu serais toujours là pour elle. Tu aurais pu dire que tu savais qu'elle serait toujours là pour toi. Tu aurais pu trouver des millions d'autres réponses et pourtant c'est simplement ce merci qui t'es revenu à l'esprit. Tu serres ta soeur dans tes bras, geste très rare pour vous, ce n'est pas le genre d'éducation que t'a montré tes parents. La larme coule sur ta joue, tu l'enlèves en te retirant des bras de la jeune femmes. Tu te souviens très bien de ce jour de la naissance de Kiara. Elle était si petite et tu souviens de la fierté que tu avais ressenti pour Zola. Tu ne souviens pas des moments passés avec la jeune femme, mais tu te souviens de cette fierté que tu avais ressenti. "Je me souviens, elle était si petite, si fragile et tu avais été une guerrière." Un accouchement ce n'était pas simple, mais tu avais tout fait pour être présent pour la demoiselle.

Si il y a bien une chose à laquelle tu avais bien tout saisis c'est que dans cette histoire, tu n'étais pas pour. Tu n'étais pas pour ce mariage, ni pour cette histoire d'aventure, mais tu semblais t'y avoir trouvé des avantages. Ceux qu'une jeune femme brune amante pouvait t'apporter. Tu ne sais plus pourquoi tu avais autant d'attachement à la demoiselle, mais tu devais en avoir pour être prêt à tout perdre pour elle. Plus on te parle du jeune homme que tu étais et plus tu as l'impression que l'ancien Alexis vivait avec passion. Il te semblait assez passionné pour vivre de sa passion, assez passionné en amour pour accepter une histoire infidèle. Tu aimerais pouvoir remettre toute cette faute sur les épaule ton père. Mais cela serait lâche! Tu étais responsable de tes actes comme ceux que tu auras désormais. "Je présume que j'ai trouvé une stabilité dans tout ça, sinon j'aurais mis fin à cette histoire!" Tu le présumes car sans tes souvenirs, tu ne peux pas avoir d'affirmation sur l'homme que tu étais avant. Aujourd'hui, tu trouves toutes cette histoire bonne pour un feuilleton tv ou encore pour une belle tragédie, mais pour la vie d'un homme qui fêtera bientôt ses trente. À moins que tout cela soit une étape vers la crise de la quarantaine. On t'avait parlé de ce mariage, que tu avais accepté pour empêcher à ton frère ou tes soeurs de devoir le faire. Mais cela te semble tellement théâtrale que tu as du mal à y croire. Tu as le sentiment que tu es dans un mauvais rêve dont tu n'arrives à voir la fin du tunnel. "Serais-je fou ou sadique de tans aimer provoquer notre père?" Il y avait tans de choses contraire dans tout cela. Tu étais prêt à tout pour protéger ta famille, mais tu n'avais pas réussi à les protéger de toi-même. De garder tes parties intimes dans ton pantalon. Mais après tout s'était une attente faite à deux. À vous entendre, la vie d'enfants riches est loin d'être simple. Puisque ce n'est pas financier vous semblez aimer vous créer des problèmes amoureux. Zola ne semble pas être l'enfante parfaite pour tes parents. Cela vous rapproche, vous semblez être tous les deux, les genres de personnes qui agissent plus avec leurs coeurs qu'avec leurs têtes. "Il t'avait pas promis à un homme, mais il espérait que la dernière des Dawson épouse un homme un peu plus riche! Drôle de parent!" C'est drôle en effet de penser à un tel point à ses affaires, qu'on en oublie le principal. Les parents devraient souhaiter la santé, le bonheur, l'amour à leurs enfants et non simplement le nombre de zéro dans leurs comptes bancaires. "Pourtant, tu étais très belle! Forte et j'étais très fier de toi, d'après ce dont je me souviens." Cela te perturbe d'avoir ce genre de souvenir sur ta soeur, mais d'autre plus drôle. Tu ne te souviens pas quand tu lui as appris à faire du vélo ou le jour tu l'as accompagné à son premier bal père fille car monsieur Dawson était trop occupé. "Je ne dirais pas non à prendre l'air un petit peu. Il m'arrive d'aller à la machine à bonbons juste pour avoir une excuse pour sortir d'ici."

En lisant entre les lignes, tu voulais apprendre à connaître l'homme que tu étais avant que tout cela se produise. Quel homme, les gens pouvaient garder de toi. Pour ton père tu n'étais qu'un élément perturbateur dans sa vie. Pour ta mère tu semble être le fils presque parfait. Pour Holly et Marcus, un frère un peu distant puisque tu ne l'ais avais pas revus depuis un baille. Contrairement à Zola qui semblait voir en tout, toute la bonté du monde, peut-être un peu trop. Sans oublier dans les yeux de Sasha, tu te voyais comme un homme mal honnête, un homme horrible qui a osé faire du mal à une femme aussi merveilleuse. Heureusement que tu peux compter sur les yeux malicieux de ta nièce qui te regarde toujours avec amour et tendresse. "Pas faux, je te demande de lire en moi, alors que je ne sais pas moi-même à quel chapitre de ma vie, je peux être." C'était stupide de poser toutes ses questions, mais au fond de toi, elles étaient là. Tu voulais tout savoir de toi, tu voulais en apprendre plus pour te comprendre, pour savoir quelle personne tu étais. Puisqu'en savant ça, tu pourras peut-être savoir qu'elle genre d'homme tu souhaites devenir. "Mon Dieu! Ça j'ai bien compris! Si j'ai merdé c'est pas pour Sasha ou pour mon mariage en général, c'est pour ses affaires" Tu aimerais pouvoir t'énerver contre lui et cela serait si facile. Mais celui qui a blessé ta femme et bien c'est toi. Le merveilleux souvenir que tu avais de l'accouchement de ta nièce, ne pouvait pas quitter ton esprit, tu étais heureux et fier de ta soeur. Tu souris quand elle te demande dans le ton de l'amusement si tu étais bien dans la même pièce qu'elle. "En réfléchissant, est-ce que les souvenir d'un amnésie doit être pris au sérieux?" En effet vous n'aviez pas les mêmes souvenirs de ce jour-là. Tu avais été épaté de la force de ta soeur, tu savais comme elle souffrait et puis elle ne disait rien. Soufflant pour contrôler sa douleur, poussant de toutes ses forces, la main dans la tienne, il y avait rien de plus beau au monde. Sauf ce moment, où après avoir souffert le martyre ta soeur t'a tendus ta nièce dans les mains. Tu n'avais pas pu t'empêcher de verser une petite larmichette. "Je ne dirais pas non à d'autre souvenir, mais ... il y a truc qui bloque tout là-haut." Dis-tu en désignant ta petite tête du doigt. "Si on prévient quelqu'un ils vont m'interdire de sortir, tu sais il faitnuit. blabla, je pourrais me perdre, blabla, mon amnésie. Bref, on se sauve par les escaliers en cachette. Avant que Brigith m'apporte mes médicaments et vienne prendre ma tension pour la cinquantième fois de la journée." Dis-tu en guettant de gauche à droite si une certaine femme en blouse bleue soit dans l'allée. "On peut y aller!"

Tu n'avais pas toutes les informations et tu ne savais pas tout, mais tu avais bien saisie l'importance des affaires pour monsieur Dawson. En même temps, il ne fallait pas être devin pour comprendre que cela est plus important que sa propre famille. Tu ignores tout de même comment cette histoire a bien pu commencer. Pourtant, quand Zola te parle de ce bébé ton estomac ce noue, tu sens une profonde tristesse. C'est la seule chose qui a bien pu te marquer dans toutes cette phrase, tu lèves ton visage le plonge dans celui de ta soeur et tu finis par lui demandé "Je veux être père n'est-ce pas?" Si quelqu'un peut savoir et comprendre ce besoin de paternité c'est certainement une mère. Tu n'avais pas eu envie de montrer ta déception à Sasha, refusant lui faire encore plus de peine. Mais savoir que ce petit bout de toi est mort, te blesse. Tu as l'impression que jamais tu pourrais être père et cela te fait beaucoup de peine. Pourtant, tu ne sais rien sur ce bébé, ni sur sa mère. Puis la conversation devient de plus en plus décontracté et vous parlez de l'accouchement de Zola, elle te rappelle la promesse que tu as faites. Ne jamais lui rappelez de ce qu'elle t'a dit quand elle était sous oxygène. "Je me rappelle vite fait de la chanson des spice-girls, mais sinon c'est un peu vague." Seul le merveilleux souvenir de Kiara dans tes bras et encore bien frais dans ton esprit. C'est donc en mode ninja que vous quittiez l'hôpital sans vous faire remarquer. Cela te fait tellement de bien d'être à l'extérieur. Tu ne supporte plus les quatre murs de ta chambre. Il t'arrive d'inventer des prétextes pour pouvoir de dégourdir les jambes dans les couloirs de l'hôpital, mais cela te semble toujours beaucoup trop court. Tu as tout de même très hâte de pouvoir rentrer chez toi et de retrouver des habitudes que tu ne te souviens même plus. "Ça me semble génial!" Vous vous rapprochez du camion quand tu regardes doucement la carte, un petit tacos, te ferait bien de l'oeil et pourtant, tu ignores ce que c'est. Tu regardes les ingrédients et l'odeur alléchante te rappelle que tu apprécies la mal-bouffe. "Est bien, je crois que je suis un habitué de ce genre d'endroit." Dis-tu à ta soeur en souriant.

Ce poids dans ta poitrine n'est donc pas qu'un mauvais pressentiment. Tu sens au fond de toi que tu manques de quelques choses et tu comprends en discutant avec Zola, que c'est un enfant. Cela peut paraître étrange, qu'un être vous manque avant même d'exister. Car, si tu avais bien compris, tu n'avais pas suivi cette grossesse, tu n'avais pas eu la chance de voir cette grossesse évoluer et pourtant, elle comptait déjà pour toi. Tu avais pris tes responsabilités pour ce bébé, pour ce petit foetus qui n'a demandé rien à personne. "C'est bien ce qu'il me semblait et cela explique certains mails." Dis-tu en grimaçant, des mails de l'agence d'adoption. Tu n'avais pas posé la question à Sasha et avec les mails, tu en avais pas besoin. Ils étaient assez clairs pour confirmer que vous étiez en pleine procédure pour adopter. Ce que tu ignores c'est pourquoi, vous vouliez tant adopter. Est-ce que ta femme ne peut pas avoir des enfants ? En vue des circonstances, ce n'est pas toi qui a des difficultés. "Il faut croire que certains événements restent marqué en mémoire." Vous riez ensemble et cela te fait chaud au coeur. Tu as quelques souvenirs de ta soeur en train de rire qui te reviennent à l'esprit, mais rien de bien concret. Tu n'arrives pas à discerner le vrai du faux. Tu grimaces quand Zola te parle d'un possible discours sur les biens-faits des concombres. Tu essaies de te souvenirs, mais il y a rien, tu continues à grimacer, mais ce n'est peut-être pas plus mal. "J'ai l'impression que je peux remercier ma perte de mémoire, une partie de moi est contente de ne pas s'en souvenir." Devant le foodtruck Zola te pauses une colle. Tu t'installes devant le menu, ton estomac semble répondre à ta place. "Un trois viandes steak, merguez, poulet avec sauce mexicaine." Tu regardes un peu le menu pour être certains de ce que tu avances et tu te retournes vers ta petite soeur pour avoir son avis. "Avec supplément frites, c'est ça ?"

Tu avais été toi-même assez surprise d'avoir pas mal de mail personnel. Mais machinalement, tu avais ouvert tes mails comme par habitude. C'était tellement inné que tu n'avais pas remarqué qu'à chaque moment de fatigue tu retournes les lires. "Je crois que c'est un moyen de communication que j'aime assez. J'en avais pas mal de la fameuse Rosa, sans oublier les publicités ou autre commandes. D'ailleurs j'ai un jeu vidéo qui m'attend à la maison." Tu avais reçu ce mail le matin même. Tu n'avais osé demandé à Sasha de te l'apporter. Tu es censé être ne repos et même-si les journées sont longues, tu as besoin de te reposer. Tu essaies de remettre un sens à tout cela pendant que votre père faisait sa loi pour vous tenir droit et sage, votre mère s'était sur votre alimentation. Il y a clairement une partie de toi qui ne souhaite pas ce souvenir de tout cela. Puis en rigolant, tu réponds à Zola. "J'ignore si j'ai hâte d'y être et puis papa n'a pas l'air de vouloir me revoir. Je ne suis pas certain de vouloir me faire rattraper d'une erreur dont je n'ai aucun souvenir." Il était tellement plaisant de passer du temps avec Zola. Tu te sentais enfin comme tous les autres. Tu riais comme un enfant pouvait rire, vous étiez fou et innocent et quand ta soeur te demande de garder ça entre nous. "Mon premier secret et ma première sortie en douce! ... Enfin depuis mon réveille, j'ai l'impression que dans la famille on a beaucoup de secrets." Vous aviez commandé et vous attendez votre commande quand Zola te demande si excepté ta mémoire, tu as d'autre souci. "J'ai mal à la tête, il paraît que ma tête à taper le volant avec que l'airbag se mette en route. Mais c'est surtout les côtes qui me font souffrir, heureusement les antidouleurs aident pas."

Tu ne savais pas grand-chose sur ton père, enfin tu ne savais plus. Une part de toi était bien sastisfait de ce sort, tu n'avais pas l'impression qu'il était une personne importante pour toi. Quand tu tentes de te rappeler dans ton passé les sentiments que tu pouvais avoir à son égard, tu ne ressens que de la culpabilité et un manque de confiance. Tu as le sentiment que peu importe ce que tu pouvais faire cela n'était pas assez bien à ses yeux. Tu te pinces les lèvres d'après ce que tu entends de lui, il est comme ça avec tout le monde. "Pour le moment, je me concentre essentiellement sur mon mariage et le reste ça sera après. Je ne veux pas me sur-chargé de choses dont je ne peux pas faire grand-chose. Papa semble faire partie de ses choses incontrôlables." Es-tu comme ça ? Es-tu aussi impulsif, quand tu te regardes dans le miroir, tu as surtout l'impression d'être un grand enfant. Toi et tes tee-shirts à tête de héros. D'après ta femme ce sont tes favoris, tu sembles être un véritable geek. Tu essaies d'être taquin avec ta petite soeur et tu la pousses doucement. "Et toi? Tu as des secrets pour ton frère ?" Tu ne le sais pas, mais sont plus gros secret a éclaté il y a peu. Car comme dit le dicton si le mensonge prend l'ascenseur, la vérité elle prend l'escalier. Toutes vérités finit par exploser. "Et moi dont ? Je dois avoir une vie si intéressante, ça me m'étonne de ne pas faire partie d'une télé-réalité." Tu attrapes les bras de ta soeur pour la câliner, ce geste est inconscient cela te semble si naturel. "J'aurais bien besoin d'une petite soeur embêtante pour me remettre les pieds sur terre."

Tu as beau essayer, tu ne comprends pas comment ta femme a voulu de cette vie. Tu ignores comment l'ancien toi pouvait réagir quand elle était avec d'autres hommes. Le pire dans tout ça c'est que personne ne se doutait de la situation, vous deviez être de bons menteurs. Elle était ta meilleure amie, elle est devenue ta femme, elle est belle et intelligente, mais tu en voulais plus. C'est dans les problèmes des hommes, ils en veulent toujours plus. "Vous êtes proches ?" Tu as l'impression que Zola fait réellement partie de ta vie et cela te fait très plaisir. Cela te donne un point de fixation, elle est la lune sur la terre. Peu importe où tu vas, peu importe dans quel sens tu tournes, elle n'est jamais loin. Vous parlez de mensonges et ceux qui peuvent faire du mal et elle t'explique qu'elle t'a menti sur l'idenditer du père de Kiara. "Jay c'est ça ?" Tu n'es sûr de rien, tu es vaguement des informations vias ta femme, mais tu as eu beaucoup d'information en peu de temps, c'est possible que tu te mèles les pinceaux. Tu souris quand Zola t'annonce que tu aurais fait tâche dans ce genre de programme. "Je suis tombé sur ce genre d'émission en zappant sur la petite tv et l'hôpital. C'est fou comme ont se sent intelligent quand on les voit se crêper le chignon pour ouvrer les guillemets, qu'est-ce qu'est le mieux entre le démellant ou l'après shampoing?" Dis-tu avec une voix complètement débile. Elle relève un point que tu n'avais pas demandé, tu grimaces et tu demandes. "Holly ? Pourquoi n'est-elle pas venu me voir ? Elle ne s'entend pas avec toi ? Sasha m'a dit que vous aviez quelques divergences d'opinions."