Je suis content qu'elle puisse se confier à moi, je suis content qu'elle me dise réellement ce qu'il se passe et puis finalement, de la connaître puisque c'est ça, j'apprends à la connaître et je suis content de la connaître, même si j'ai bien l'impression que son histoire n'est pas si jolie que ça. La seule chose dont j'ai envie avec elle, c'est de la protéger. Je suis protecteur de nature et là je dois dire que je serais prêt à aller taper son mari pour ce qu'il a pu lui faire. Je suis quand même choqué de ce que j'entends, je ne m'attendais pas à tout ça et pourtant c'est bien la vérité. Alors qu'elle est en train de me parler, de m'expliquer, ma porte d'entrer résonne. Mais qui s'est à cette heure-ci ?! Pourquoi, comment ! J'ai des tas de questions qui me passent par la tête à ce moment. Je soupire, mais je dois bien me résoudre à aller ouvrir puisque la personne ne semble pas lâcher l'affaire.

« Ne bouge pas, je reviens, je fais vite. »

Forcément, je vais ouvrir à la personne derrière la porte, mais je n'ouvre pas ma porte complètement. C'est un voisin, qui aurait besoin d'un service pour le lendemain. J'accepte de lui rendre ce service et le voilà qui repart chez lui et que je peux enfin fermer ma porte. Je me retourne, et retrouve Meg' complètement paniqué visiblement.

« Tout va bien, c'était juste le voisin qui a besoin d'un service pour demain. »

C'est une situation que je ne pensais pas possible il y a de ça encore quelques jours et pourtant, je suis bien en train de le vivre en ce moment. On ne se connaît pas énormément encore tous les deux et pourtant il y a une attirance physique entre nous. Elle m'attire, elle est mon style de femme et je n'ai pas envie de passer à côté de ça, c'est la première fois que je ressens ça. Nous avons été interrompu par quelqu'un qui avait besoin d'un service pour le lendemain, je me retrouve de nouveau avec elle en tête-à-tête et la première chose que j'ai envie de faire c'est la prendre dans mes bras, la protéger. Elle est vulnérable et j'ai envie qu'il ne lui arrive rien. J'approche doucement mes lèvres des siennes pour y déposer un petit baiser, tant j'en avais envie. Puis, je me retire délicatement pour dire deux, trois mots.

« Excuse-moi… J'en avais envie. »

Lui dis-je timidement sans savoir si j'en avait le droit ou non. Je n'ai pas envie qu'elle se sente forcé, ou quoi que ça soit d'autre, je veux simplement que ça soit naturelle, mais surtout qu'elle en ait envie. Je me retrouve alors timide face à elle.

Je me suis laissé prendre au jeu, j'ai eu l'envie de l'embrasser, elle m'attire énormément et c'est difficile de lui résister. Je dois reconnaître que lorsque j'ai essayé de l'embrasser j'ai eu tellement peur qu'elle me rejette que finalement, je suis bien surpris lorsque elle me demande de recommencer, de l'embrasser encore. Un sourire timide, mais content s'affiche sur mes lèvres, j'ai le cœur qui bat à tout rompre dans ma poitrine, prêt à exploser et je ne peux me retenir, ses lèvres m'appellent, elles sont si douces, si fines, si … délicieuse !

« Avec plaisir. »

Ses petits mots sont juste magnifiques à entendre de sa bouche pour moi et, évidemment, je ne peux résister ! Je m'approche de nouveau d'elle pour déposer mes lèvres sur les siennes, et essayer de lui offrir le plus beau des baisers, un baiser dont elle se souviendra, un baiser dont elle aura envie de se souvenir pendant longtemps et qu'elle en redemandera.

Je n’ai qu’une envie me sentir contre lui, je désire ses lèvres comme jamais je n’ai plus désiré quoi que ce soit, il me plaît, il m’attire entièrement pourtant, il ne semblait pas être le genre d’homme pour qui j’aurais pu craquer, mais je suis là à lui demander de m’embrasser encore. Chose qu’il fait rapidement et sans hésiter et ça me touche.
Je n’ai jamais compris ce que les hommes peuvent me trouver, je suis une femme abîmée par les coups qu’un homme m’a infliger et Warren le sait alors, comment peut-il apprécier mon corps et avoir envie de m’embrasser encore ? Comment mon mari pouvait-il avoir envie de moi, alors que mon corps devenait de plus en plus bleu et marqué ? Voilà, des questions auxquelles je n’aurais pas de réponse.

Quoi qu’il en soit quand il repose ses lèvres contre les miennes, je ressens une douceur incomparable à tout ce que j’ai pu ressentir jusqu’ici, c’est doux, c’est frais, c’est délicat. Non, c’est mieux que tout cela, mais je ne trouve pas le vocabulaire adéquat. Je passe mes mains autour de son coup pour me rapprocher de lui tout en continuant de répondre à son baiser. Je me sens bien et contre lui, je me sens en sécurité sentiment que je n’ai, il me semble jamais ressenti sauf en sa présence. Le baisé dur, il s’éternise et j’aimerais qu’il ne s’arrête jamais doucement ma main vient caresser sa joue alors, que mes lèvres continue le mouvement sur les siennes. Doucement, je détache mes lèvres des siennes à bout de souffle, je murmure en effleurant ses lèvres << Personne ne m’a jamais embrasser de cette manière >> à peine ai-je dit ses paroles que mes lèvres se recollent sur les siennes, mon corps entier frémit à cette douceur que ce baiser me procure et je sens une chaleur m’envahir doucement une chaleur puissante qui en tant normal on appelle l’envie de l’autre, mais pour moi, c’est nouveau alors, je découvre cette chaleur.

Ce moment que j'attendais arrive enfin et je compte bien en profiter. J'adore son corps collé au mien, mes mains se déposent sur ses hanches, sa poitrine est collé contre mon torse et nos lèvres se touches, nos langues s'entremêle et j'adore ça, je pense qu'elle prend aussi son plaisir puisque nous continuons. Petit à petit, j'ai chaud, j'ai envie de me débarrasser de mon t-shirt alors qu'elle, est toujours en sous-vêtement puisqu'elle avait enlevé son pull. Entre deux baisers, elle m'avoue qu'elle n'a jamais été embrassée comme ça, chose qui me fait sourire et me donne encore plus envie de l'embrasser. J'adore ses lèvres. Ayant trop chaud, j'enlève alors mon t-shirt, revenant rapidement à ses lèvres pour continuer nos baisers. Nous sommes à présent tous les deux torse nue, et dans une envie presque automatique, je passe mes mains dans son dos pour lui dégrafer son soutien-gorge qui tombe à terre. Sa poitrine est à présent collée à mon torse et cette sensation me donne des frissons. Mes mains se placent sur elle de manière à ce que je puisse la prendre au bras, elle passe ses deux jambes derrière moi, je passe les miennes sur ses fesses et m'en vais jusque dans ma chambre.

« Tu as envie d'aller plus loin ? »

Je préfère lui demander, je ne veux pas la brusquer ou qu'elle se sente obligé. Je suis prêt à attendre le temps qu'elle souhaite, quitte à être forcément frustré de ne pas aller plus loin, mais je suis prêt à tout pour elle.