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Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO

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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mar 10 Sep - 19:00


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Lorenzo avait hésité à se présenter au nouvel arrivage ce soir-là. La cargaison arrivait du Canada et même s’il aimait leur accent, il avait rarement trouvé son bonheur chez les filles de ce pays. Sa préférence, jusqu’à maintenant, était toujours allée vers les Européennes. Sauf qu’au fond, c’était un moment qu’il adorait. C’était complètement sadique et ça prouvait qu’il était dérangé, mais il aimait sentir et voir cette peur à travers les corps des nouvelles filles qui arrivaient, il adorait examiner leur réaction lorsqu’on leur expliquait ce qu’elles allaient devenir. Des monstres. Voilà comme lui et son équipe étaient considérés, mais ça ne lui importait peu. Lorenzo avait été élevé dans ce milieu, il ne connaissait que ça. Les larmes, les cris et la pitié ne le touchaient plus depuis son adolescence. Son père l’avait initié très jeune au monde du proxénétisme, c’était pratiquement normal.

Lorsque Lorenzo arriva à l’entrepôt de son aéroport, les filles étaient arrivées depuis un moment. Elles avaient été sorties de leur caisse et elles étaient à genoux, au sol, devant les hommes de main du chef du trafic d’êtres-humains. Le silence complet gagna l’endroit lorsque le brun fit son entrée, entouré de ses deux gardes du corps. « Patron. » salua l’homme qui parlait aux filles quelques secondes plus tôt. Lorenzo le salua d’un signe de la tête avant de s’approcher lentement de la quinzaine de filles à genoux. Certaines tremblaient, d’autres pleuraient en silence tandis que la plupart ne comprenait pas du tout ce qui se passait. Une à une, Lorenzo passa deux doigts sur leur menton pour les forcer à le regarder directement dans les yeux. Au bout d’un moment, son regard s’ancra à ce magnifique regard bleu et il sut qu’il la voulait. Dans les dernières années, ça ne lui était pas arrivé souvent d’avoir un coup de cœur comme cela pour une jeune femme, mais elle… Elle était différente, il le sentait. Son regard l’obsédait déjà. Lorenzo fit signe à son homme de main qui s’approcha : « On l’a surnommé Tree. » Le mafieux passa sa langue sur ses dents avant de la claquer contre son palais. « Bien. Elle vient avec moi. » Un nouveau silence, cette fois glaciale, prit place à travers le sombre entrepôt. Personne n’osa le contredire alors qu’il se saisissait de la jolie blonde par le bras afin de la forcer à se lever. Elle eut le droit à un regard désolé d’un des hommes de la place, rien pour la rassurer. En même temps, les rares filles avec qui Lorenzo étaient parties, personne ne les avait jamais revues. La rumeur disait que le mafieux les avait toutes tuées, mais il ne l’avait jamais confirmé.

Lorenzo la poussa entre les bras de ses gardes du corps qui allaient s’occuper de la déplacer jusqu’à son bureau. Bien vite, elle se retrouva avec un bandeau autour des yeux et un autre entre les lèvres avant de se faire guider jusqu’à l’intérieur d’une voiture pour un trajet complétement silencieux d’une bonne demi-heure. C’est finalement dans un des bureaux de Lorenzo que la surnommée Tree fut balancée à genoux. Ses bandeaux lui furent retirés et la porte fut fermée et verrouillée derrière elle. Lorenzo était la seule personne présente devant elle, il était à moitié assis sur son bureau de bois. « Bienvenue en enfer Tree. » souffla-t-il au bout de longues secondes avant qu’un sourire sans émotion se dessine sur ses lèvres. « On t’a expliqué la raison de ta présence ici j’espère ? » L’homme se leva finalement de son bureau et attrapa un verre d’eau qu’il but entièrement devant la jeune femme qui devait être morte de soif.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 2:36

À peine un soupir quitte ses lèvres lorsqu’elle est obligée de relever la tête vers l’homme. De simples doigts, pourtant si autoritaires. À la manière dont les autres le regardent, elle sait sans l’ombre d’un doute qu’il commande les opérations. La présence des filles à ses côtés était sécurisante. Elle sentait sa confiance augmenter à mesure qu’elle envisageait qu’elles puissent s’entraider et se soutenir. Elle pensait qu’ensemble, elles seraient plus fortes. Mais voilà que l’homme s’attarde à son minois, l’examine plus longtemps que les autres. Elle est incapable de détourner le regard ; tout s’enchaîne trop vite pour qu’elle ne sache réagir. Pour le moment, du moins. Il faut du temps pour assimiler. « Elle vient avec moi. » Elle aimerait secouer la tête, mais à nouveau, on ne lui permet pas de réfléchir ou de réagir. Seuls ses muscles se raidissent, tentent de résister aux bras qui ne ménagent pas leur force. Un regard désolé à son intention. Pourquoi elle? Des bandeaux ; un la prive de voir, l’autre la prive de parler. Le noir. Un tissu au goût désagréable contre sa langue. Le voyage s’est avéré mouvementé ; celui-ci l’est tout autant. Ils arrivent à destination ; alors pourquoi ne parvient-elle pas à être soulagée? C’est tout le contraire qui se produit. Son pouls s’accélère considérablement.

- On t’a expliqué la raison de ta présence ici j’espère? demande l'homme.

La fille cligne des yeux, fixant longuement le sol pour que ses pupilles s’ajustent à la luminosité artificielle de la pièce. L’homme a posé une question. Pourtant, c’est la précédente affirmation qui vrille ses oreilles : « Bienvenue en enfer Tree. » Elle ne sait pas à quoi ressemble l’enfer et ne souhaite pas le découvrir. Combien de fois l’a-t-on mise à genoux ces dernières heures? Trop souvent, parce que ses genoux sont vraiment douloureux. Elle n’a pas l’habitude de se faire mal, n’a pas l’habitude d’endurer des positions aussi peu confortables. Lorsqu’elle faisait de la gymnastique, elle s’étirait, ressentait des courbatures quelques jours plus tard, mais elle était une gamine qu’on ménageait. Rien de comparable à la dureté du sol. Maintenant que le monde bouge moins, elle parvient à ressentir les choses, avec une sensibilité qui la dérange d’ailleurs. Cette fois, elle relève les yeux sans l’aide des deux doigts autoritaires.

- Parce qu’il y a une raison à ça?

Elle ressent de la colère d’avoir été enlevée à son monde, d’avoir été malmenée jusqu’ici, d’être humiliée de la sorte. Elle a osé demander, parce qu’elle ne connaît pas les enjeux, ne connaît pas les risques, ne connaît pas la vraie douleur. Elle imagine qu’on peut encore la sauver, qu’elle pourrait à tout moment ouvrir une porte ou une fenêtre pour fuir. Sa gorge brûle, mais elle éviter de poser le moindre regard sur ce verre. Elle ne demandera rien à cet homme. Aucune raison ne peut justifier qu’elle se trouve à genoux face à lui. Mais malgré la question, elle ressent la peur ; elle n’est pas stupide. Tout est bien trop réel pour que ce ne soit pas dangereux. Elle ne veut pas toucher le fond, veut garder la tête haute.

- Je n’ai rien à offrir, souffle-t-elle.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 2:50


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Lorenzo la trouvait drôlement calme. Aucun tremblement s’échappait de son corps, mais le mafieux savait que c’était uniquement une question de temps. Il ne lui avait pas souhaité la bienvenue en enfer pour rien. Elle n’était pas ici pour prendre le thé en étant traité comme une princesse. Oh non. Pour le moment, elle était ici pour ouvrir les cuisses pour son « patron ». Si elle survivait aux prochains sept jours, elle ouvrirait les cuisses pour tous les pervers du pays. Un minois comme le sien allait lui rapporter énormément. Elle était mignonne comme tout, elle semblait frêle, elle avait un regard perçant. Tout ce que ses clients aimaient. L’avoir repéré deux-trois ans plus tôt ça aurait été parfait. Il aurait pu mettre sa virginité à vendre pour une somme alléchante. Tant pis, c’est lui qui allait profiter de ce corps jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.

« Bien sûr qu’il y a une raison ma Fée. Nous ne faisons jamais rien au hasard. Tu es ici, car tu es différente des autres. » Était-ce réellement un compliment ? Non certainement pas. Le fait que ses chasseurs de tête aient vu en elle la parfaite petite prostituée n’était pas un compliment. Délicatement, l’homme reposa le verre sur le table et il ancra à nouveau son regard dans celui de Tree. Lentement il s’approche d’elle et il s’accroupit pour être à sa hauteur. « Tu n’as rien à offrir ? C’est vraiment ce que tu penses ? Je vois le contraire. » L’homme pinça ses lèvres ensemble avant de rire doucement, un rire froid, sans joie. « Tu as tout pour plaire Tree et nous allons nous en servir. Nous allons nous servir de chaque partielle de ton corps. » Brusquement, il l’attrapa par la racine des cheveux pour ainsi la forcer à garder sa tête en place. Il voulait qu’elle le regarde. Il allait lui imposer les règles plus tard. Habituellement, il interdisait aux filles de le regarder et de lui parler sans son autorisation. « Et nous allons commencer par tester cette jolie bouche. Tu dis n’avoir rien à offrir, mais je sais reconnaitre une bouche de suceuse et tu en as une ma Fée. » C’est un regard pervers, malsain qu’il posa dans celui de la blonde avant de se redresser brusquement et de lâcher ses cheveux. « Bienvenue dans ta nouvelle vie d’objet Tree. Je vois encore l’espoir de fuir dans tes magnifiques yeux, mais tu peux balayer cette idée. Tu deviendras ma soumise, mon esclave, ma pute. » Il la dévisagea un long moment avant d’ajouter : « Et ensuite, tu deviendras celle des autres. » Il lui balançait ça comme si c’était une évidence, mais si elle était trop douée, il allait clairement la garder pour lui.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 3:10

Nous allons nous servir de chaque parcelle de ton corps. Jamais une phrase n’a été aussi percutante à ses oreilles. Une phrase qui parvient à provoquer une multitude de sensations dans son corps. Des signaux d’alerte. Il est hors de question qu’on la touche, qu’on profite de quoique ce soit. Sa pudeur est sacrée. Si son pouls était rapide, elle a l’impression qu’il vient complètement de s’éteindre lorsque l’homme empoigne sa tignasse déjà peu présentable. Elle grimace, c’est plus fort qu’elle. Aucun homme ne l’avait encore touchée de cette façon. En fait, jamais elle n’a été touchée de cette façon. Sa petite amie était douce, attentionnée, patiente. Une relation basée sur l’amitié, où sa virginité était restée intacte. Elle ne s’était jamais déshabillée devant elle. Et voilà que l’homme voulait utiliser chaque parcelle de son corps. Elle est contrariée, mais elle est encore plus paniquée. Sa gorge est nouée à l’idée qu’une chose immonde puisse s'engouffrer entre ses lèvres. Tout ça, c’est un cauchemar. À quand un miracle? Qu’est-ce qui pourrait mettre un terme à tout ça subitement? Une fois qu’il se décale, elle plaque d’instinct sa paume à sa bouche. À la fois pour retenir un soupir incrédule, à la fois pour bloquer cette entrée qu’elle ne permettra d’être souillée. Loin d’elle l’idée d’être sa soumise, son esclave, sa pute. Elle doit impérativement se protéger. Comment? Qu’est-ce qui fascine les obsédés? Qu’est-ce qui saurait la préserver assez longtemps pour qu’elle puisse fuir? Elle cherche, mais la panique gagne du terrain, même si à l’extérieur elle semble encore « normale ».

- Je suis vierge.

Les mots bloquent contre sa main. Et cette fois, elle fixe droit devant elle, incapable d’affronter le regard de l’homme après cet aveu. Pour elle, ces mots sont vulgaires. Loin d’être aussi brutaux que ceux de l’homme, mais elle les considère vulgaire puisque c’est la première fois qu’ils franchissent la barrière de ses lèvres. Elle n’a jamais été aussi heureuse de prendre conscience d’être vierge qu’à cet instant. Peut-être devient-elle intéressante et inexpérimentée pour lui. Cette bouche de suceuse n’est peut-être plus assez alléchante pour lui. Sans doute la retournera-t-il avec les autres afin qu’un acheteur mise le prix fort. Elle a le réflexe de serrer les cuisses à cette pensée. Elle a honte de s’imaginer elle-même comme de la marchandise. Il serait encore plus humiliant de supplier pour être libérée. Aussi bien tenir le coup, encaisser, et tenter de fuir par ses propres moyens. En les observant, elle finira bien par apprendre, par comprendre, assez pour se sauver la peau. Enfin, elle ose un regard dans sa direction. Tree se sent si petite, ainsi à genoux devant lui. C’est intimidant. Elle n’a connu que l’amour d’une femme, que la douceur dans son regard et dans ses paroles. Pour la première fois, elle prend conscience que sa main libre, posée sur sa cuisse, tremble légèrement. Alors, elle sert les doigts pour se résister à elle-même.

- Je n’ai pas les compétences de vous offrir ce que vous voulez, enchaîne-t-elle malgré la crainte qu’on lui empoigne encore les cheveux.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 3:37


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Lorenzo rit. Toujours le même rire démuni de toutes émotions. Rien de rassurant, bien au contraire. Tree affirmait être vierge. Qu’est-ce qu’elle espérait en lui disant ça ? Qu’il la prenne en pitié et qu’il la retourne chez elle en première classe ? Ou bien qu’il soit plus doux, plus clément avec elle ? Mais pour lui c’était un détail qui ne changeait pas grand-chose. Qu’elle soit vierge ou pas, il l’avait choisi et il la voulait pour lui. Peu importe ce que les autres pouvaient dire. « Ne me mens pas, je déteste ça. » cracha-t-il entre ses dents lorsqu’il avait calmé son rire d’indifférence. C’était bien le problème dans cette affirmation, il ne la croyait pas une seule seconde. « Tu es trop belle pour être vierge. » C’était comme ça qu’il voyait les choses. Les jolies femmes étaient rapidement dépucelées, car elles attiraient les regards et les hommes. Les belles femmes cherchaient l’attention. Pour cette raison, il était tout bonnement impossible qu’elle soit encore vierge. Elle avait dû ouvert les cuisses pour un homme déjà… voire plusieurs ? Il lui donnait tout juste la vingtaine, elle avait eu du temps pour trouver des partenaires.

Elle était mignonne la main sur la bouche comme si elle espérait vraiment pouvoir empêcher quelque chose. Ou bien peut-être l’avait-il complexé en compliment – à sa façon – sa bouche ? Peu importe. L’homme s’était redressé et marchait lentement dans son bureau. Il sourit lorsqu’elle affirma ne pas avoir les compétences. « Mais tu n’as aucune idée de ce que je veux ma Fée. Et tu sais, les compétences se développent. C’est à moi de juger si tu en as ou pas… Comprends bien que je vais te baiser et si je juge que tu n’es pas faite pour ça, je vais… me débarrasser de toi. » Franc, cash, direct. Si elle espérait s’être trouvée une porte de sortie, elle allait bien vite comprendre qu’il ne rigolait pas. Si elle n’apprenait pas assez vite, il allait se débarrasser d’elle et pas nécessairement dans le sens où elle l’entendait. Il n’allait pas la retourner avec les autres, il allait la tuer et faire disparaître son cadavre pour toujours. Adieu Tree.

« Mais respire. Ça n’arrivera pas ce soir. » Même s’il mourrait envie de lui faire connaître une première nuit d’enfer, il savait qu’il allait la perdre trop rapidement. Canada-Australie était un voyage extrêmement difficile et épuisant. Elle avait besoin de manger, de boire et de dormir. Bref, il allait lui faire récupérer des forces afin de retirer les cernes qui ternissaient son magnifique visage d’ange. Depuis quelques minutes, il sentait l’ambiance plus lourde, plus nerveuse dans son bureau. C’était chose normal après tout. Il avait affirmé qu’elle allait devenir sa soumise. « Lève-toi. » ordonna-t-il en se positionnant devant elle, beaucoup trop près d’elle de manière à ce que son visage soit exactement à la bonne hauteur pour le satisfaire plus tard. Pour le moment, il voulait seulement voir si elle allait lui obéir comme un gentil petit chien ou s’il allait devoir la lever par les cheveux.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 5:02

Le rire n'a rien de rassurant. L’homme semble trouver réponse à tout : on lui apprendra à faire les choses correctement. Comment peut-on être si détaché, si neutre, face à cette situation? L’homme ne fait preuve d’aucune compassion, d’aucune patience. Peu importe ce qu’elle parvient à formuler, il arrive à la guider vers un chemin qu’elle se refuse d’emprunter. Il va la baiser. Elle croit d’ailleurs avoir des nausées à l’entendre parler. Un sourire semble se dessiner sur ses lèvres ; mais c’est loin d’être de l’amusement, c’est de la nervosité, un puissant sentiment d’inconfort qu’elle ne maîtrise pas. Elle ne supporte plus de le regarder ; donc elle octroie une certaine liberté à ses yeux. Ces derniers, pour la première fois depuis la soirée, parviennent à faire autre chose que fixer un point préci. Elle observe la pièce, tente de trouver la présence d’un téléphone ou d’une fenêtre. Et soudain, il est évident que son monde vient de s’écrouler, qu’elle ne connaît pas cet endroit, qu’elle est loin de chez elle, qu’elle ne maîtrise absolument rien. Cela fait des heures. Dans combien de temps ses parents remarqueront-ils sont absence? Ça pourrait être des semaines. Sa soeur supportera de ne pas aller boire un café la semaine prochaine, elles y sont allées voilà peu. Et au boulot, imagineront-ils qu’elle est tombée malade? Après tout, ce n’est pas le milieu le plus formel qui soit.

Ça n’arrivera pas ce soir. Rien qui ne parvienne à la rassurer. Il se plante à nouveau devant elle. Son regard, par automatisme, se pose à nouveau sur l’homme. Elle voudrait pleurer, parce que les émotions sont fortes, mais elle est trop épuisée pour ça. D’abord, elle fixe les jambes, incapable de bouger ne serait-ce qu’un petit doigt. Son poing est durement clos pour éviter à sa main de trembler. Est-ce que les battements de son coeur ont repris de la vigueur depuis qu’ils se sont tuent sous la peur? Elle l’ignore, incapable de s’y concentrer. Elle voudrait tellement rester à genoux. Au moins, au sol, elle se sent en sécurité. Et si ses jambes flanchaient? Sa tête est mitigée : elle ne veut pas obéir, mais elle ne veut pas avoir mal. C’est donc lentement qu’elle se lève, presque apeurée à l’idée d’avoir oublié comment tenir debout. Enfin, elle se dresse. C’est encore plus terrifiant d’être dans cette position, car elle se sent petite et démunie. Elle croise son regard sans savoir combien de temps elle pourra le confronter ainsi.

- Je ne mens pas.

Sa voix parvient finalement à s’exprimer. Elle meurt d’envie de se retourner et de courir vers la porte maintenant qu’elle est sur ses pieds. Jamais son corps n’a été aussi nerveux. Jamais son esprit n’a été aussi déstabilisé. Même si sa logique lui transmet un tas de conseils, elle ne parvient pas à les trier, ne parvient pas à réagir. On se croit prêt à tout si notre vie est menacée, pourtant… Il vient lui-même de mentionner qu’il aimerait tant lui faire (parce qu’il y a plus à faire que l’obliger à sucer et baiser?), mais elle refuse catégoriquement de savoir. Elle sait déjà que son corps ne le supporterait pas.

- Que puis-je faire pour partir? Si c’est l’argent…

Elle ose demander, mais elle se trouve désespérée. Elle recule d’un pas. C’est si tentant de gagner la porte… Elle a entendu le loquet, mais si ça fonctionnait quand même...
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 18:09


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Un long silence suivit sa demande. C’était pourtant simple, non ? Il voulait qu’elle se lève. Sauf si vraiment elle préférait rester à genoux, il lui ferait débuter sa formation plus tôt que prévu. Lorenzo poussa un profond soupir d’impatience, mais elle se mit finalement à bouger pour se mettre sur pieds. Leurs regards se croisèrent tandis qu’elle affirma ne pas mentir. Il approcha lentement son visage de son oreille afin d’y murmurer : « Tant mieux dans ce cas. J’aurai l’occasion de le découvrir par moi-même. » Il lui donnait le bénéfice du doute, mais ça ne changerait rien. Il n’avait plus envie d’une vente aux enchères, il voulait être le premier à utiliser cette beauté. Il aimait son caractère, il aimait le fait de la voir prendre sur elle tandis que son regard trahissait sa peur. Sauf qu’elle se battait pour ne rien montrer et c’était assez pour le satisfaire. Il détestait les femmes qui pleuraient. Il aimait la voir garder cet espoir de fuite lorsqu’elle lui demanda comment elle pouvait partir. Dans un premier temps, il haussa les épaules. « Fais tout ce qu’on te demande et nous verrons. » mentit-il. La seule façon de partir était de mourir. Les quelques rares filles qui avaient réussi à fuir le groupe de Lorenzo avaient été traquées, torturées et abusées pendant des jours avant d’être tuées. Les cadavres souillés et mutilés avaient été balancés devant la porte de leurs parents.

Il posa une main presque délicate sur l’épaule de la blonde tandis qu’il l’invita dans un mouvement à se retourner pour faire face à la porte. « Vas-y. Ouvre-la. » Il l’avait poussé doucement à avancer vers la porte qui devait la tenter depuis plusieurs minutes déjà. C’était un ordre à double tranchant, il le savait très bien et c’était bien pour cette raison qu’il l’avait prononcé. Il laissa de longues secondes avant d’ajouter d’une voix toujours aussi sérieuse : « Ensuite ça sera à ta droite, au bout du couloir. » Au fond ce qu’elle ne savait pas c’est qu’elle n’avait pas le choix. Ses gardes du corps attendaient dans le couloir et ils allaient s’occuper d’elle si elle avait la fausse bonne idée de se mettre à courir dans la direction opposée. Si elle était assez intelligente, elle allait avancer vers cette porte, la déverrouiller et avancer dans le couloir jusqu’à la porte du fond où se trouvait la chambre qu’elle allait occuper le temps de son séjour ici. Elle avait de la chance, elle aurait une vraie chambre, pas une cellule froide sombre dans le sous-sol de leur quartier général. Même si son séjour ici ne serait pas des plus agréables, elle aurait un minimum de confort. Et plus elle serait docile et plus elle en aurait. Elle pourrait même obtenir de quoi s’occuper si elle faisait tout ce qu’elle devait. Oui, Lorenzo était un sadique pervers sans cœur, mais il avait également des bons côtés qui savaient déstabiliser et surtout qui faisaient douter. Avec lui, chaque attention pouvait être un cadeau empoisonné. Il n’allait pas uniquement la détruire physiquement… Ce n’était pas drôle… Il voulait la rendre accro, il voulait lui jouer dans la tête à un point où c’était elle qui allait le réclamer, qui aurait besoin de lui. Il avait un but bien précis avec cette jeune femme angélique.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Mer 11 Sep - 23:04

Elle n’arrive pas à savoir si ses paroles sont parvenues à calmer ses ardeurs ou s’il est réellement sadique. Dans les deux cas, l’homme ne lui agrippe pas les cheveux : cela en devient presque un soulagement. Un sursaut la secoue lorsqu’il pose une main étrangement douce sur son épaule. Elle n’a pas l’habitude qu’un inconnu la touche ainsi. Néanmoins, elle se laisse faire. On l’oriente vers la porte qu’elle fixe avidement. L’homme donne des indications. Il lui permet d’ouvrir la porte.

Deux voies sont possibles désormais : le supplice ou la délivrance.

Elle hoche la tête pour montrer qu’elle a compris. D’un pas hésitant, elle s’avance. D’une certaine façon, ça lui permet de s’éloigner de cet homme qu’elle ne supporte pas ressentir dans son dos, comme une ombre malveillante. Curieusement, elle n’a pas peur d’ouvrir cette porte malgré des doigts fébriles. Ça lui fera une bouffée d’air frais.

Stupidement, elle souhaitait que ce couloir soit vide. Elle voulait tellement ouvrir cette porte, qu’elle n’a pas même envisagé l’idée de fuir une fois devant celle-ci. Lorsqu’elle voit les hommes dans le couloir, elle a un mouvement de recul incontrôlé. Les réflexes, simplement.

- Ils ne m’empêcheront pas d’avancer? demande-t-elle, la voix rouillée par la fatigue principalement.

Hors de question que d’autres osent la toucher. Son regard est suspicieux à l’encontre de ces hommes. La question s’adresse à leur patron toujours derrière elle. Elle n’a pas envie de le supplier, n’a pas envie de demander à ce qu’on l’épargne de quoique ce soit. Alors cette demande roule amèrement dans sa gorge, comme si elle demandait la permission. Mais pour l’instant, c’est mieux que d’être stupide au point de se faire frapper après moins d’une heure en sa compagnie. Elle est coincée, même si elle ne sait pas à quel point. Est-il sérieux au point de la blesser physiquement par la force de sa main? Oserait-il lui laisser des hématomes visibles? Elle n’est pas masochiste, ne cherchera pas à tester ses limites dès maintenant. Qui serait assez bête pour le faire? Elle déglutit. Certains le sont ; elle-même pourrait l'être. Et elle a honte de le penser, parce que tout le monde fait des erreurs, tout le monde prendre des décisions hâtives en cas de panique.

Elle entame lentement sa marche, les épaules rentrer pour éviter que les “ gardes “ ne l’effleurent. Elle appréciait tant les accolades de ses parents, de sa soeur et de sa copine. Présentement, elle ne ressent que de l’aversion envers la proximité. Il a dit au bout du couloir à droite : ce sera donc son objectif. Elle espère ardemment que son raisonnement est juste, qu’elle ne marche pas sur la ligne verte en direction d’une mort imminente. C’est fou comme l’espoir donne des ailes, même en pire situation. Est-elle trop naïve de croire qu’elle a des chances de s’en sortir sans séquelles?

Arrivée au bout du couloir, elle ne tient pas à se retourner, trop fière pour assumer son choix. Elle aurait pu fuir. Mais sans énergie, complètement déshydratée et affamée, où serait-elle allée? Elle ignore complètement où elle se trouve, ignore si elle a besoin de papiers, ignore si on la prendra au sérieux avec ces habits désordonnés. Depuis son passage dans le bureau du patron, elle semble se calmer - si on compare les folles pensées qui l’étourdissaient sans lui donner le moindre répit.

- J'entre?

Jusqu'à maintenant, elle pense bien s'en sortir. Comme il n'a pas donné d'indication, elle préfère demander avant d'aller trop vite. Elle déteste ce sentiment d'être contrôlée, d'attendre confirmation. Et son corps l'exprime par ce souffle saccadé, presque frustré. Sa main est sur la poignée, attend le signal.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Jeu 12 Sep - 1:40


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

« Si tu ne fais pas l’idiote, ils ne te toucheront pas. » confirma-t-il lorsqu’elle lui posa la question. Pour le moment, il avait prévu être le seul à la toucher. Après, il n’était pas impossible que ses gardes du corps participent. Tout dépendait de ce que Lorenzo voulait faire exactement de Tree. Il allait le déterminer dans les prochains jours après avoir passé un maximum de temps avec elle et de l’avoir exploré sous toutes ses coutures. La jolie châtaine se mit à avancer dans le couloir, les hommes de main de Lorenzo l’escortèrent un moment, mais ils s’arrêtèrent au milieu du couloir à la demande de leur patron. Ce dernier n’avait rien dit, mais un signe de la main avait été assez clair. Tree semblait très docile actuellement. Il ne savait pas jusqu’où elle le serait et au fond, il se surprenait à espérer qu’elle se rebelle un jour ou l’autre. Pas parce qu’il avait envie de la frapper, mais bien parce qu’il sentait qu’elle avait un fort caractère et il voulait la voir éclater, voir jusqu’où elle serait prête à aller. Elle allait se brûler les ailes, mais ça allait en valoir le coup, il en était persuadé. « Entre, c’est ton nouveau chez toi. » Sa voix était très calme tandis qu’il lui ordonnait chacun de ses mouvements.

Lorsque la porte s’ouvrit finalement, une grande chambre fit son apparition. Sur le coup, on pourrait avoir l’impression d’avoir pénétré dans une chambre d’hôtel de luxe. Un grand lit complètement blanc se trouvait au centre du mur du fond, il y avait un canapé, ainsi qu’un fauteuil sur lequel se trouvait une pile de vêtements. Majoritairement, des robes, des jupes courtes et des hauts qui montraient plus de peau que nécessaire. La pièce avait une salle de bain communicante – sans porte - avec une douche, un lavabo et une toilette. Dans la chambre, il n’y avait aucun objet avec lesquels elle pourrait se faire du mal ou tenter de lui faire du mal. Il n’y avait pas de miroir, pas de télévision, pas de fenêtres, les luminaires au plafond étaient derrière un grillage scellé. Sur un bureau, il y avait un crayon de plomb avec quelques feuilles si l’envie lui prenait de vouloir écrire ou dessiner. Pour le moment, c’est la seule distraction qu’il lui offrait. Elle devrait obtenir le reste en faisant ce qu’il voulait. À côté des feuilles, il y avait un plateau avec un sandwich froid, un verre en plastique remplit d’eau et même un petit brownie. Généralement, sa nourriture serait davantage contrôlée, mais c’était sa première nuit. Toujours derrière elle, Lorenzo posa une main derrière son dos afin de l’inviter à avancer et il referma derrière eux. « L’eau du robinet est potable. » précisa-t-il. Il pourrait la priver de nourriture au besoin, mais il ne privait jamais ses filles d’eau. Il la guida vers le petit bureau avec la nourriture. « Je veux que tu manges. Le voyage a été long. Ensuite, tu pourras aller te doucher et nous allons discuter. » Elle n’avait sûrement pas envie de parler avec lui, il le savait très bien. C’était bien pour cette raison qu’il l’imposait. C’était une forme de test. Lentement, le mafieux se dirigea vers le lit où il prit place en observant la blonde découvrir son nouvel environnement.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Jeu 12 Sep - 4:24

Une main à son dos ; il continue les attentions discrètes pour l'importuner. C’est ainsi qu’elle le ressent. Elle s’approche du bureau, glisse un doigt délicat sur les feuilles. La nourriture est là, mais c’est surtout le crayon qui l’intéresse. Est-ce là la seule arme disponible? Elle l’empoigne machinalement. Son pouls est bel et bien revenu, car il martèle ses oreilles.

- Puis-je me laver avant de manger?

De biais, elle tourne son visage vers l’homme. Présentement, son estomac est tout retourné. Elle serait incapable de manger quoique ce soit. Si elle devait s’y obliger, elle risquerait de le régurgiter au bout de dix minutes. Clairement, elle salive sur ce brownie, mais accepter cette nourriture si rapidement serait montrer qu’elle a besoin de lui. Elle ne veut pas ça. C’est peut-être sa façon à elle de garder un brin de dignité afin de manger lorsqu’elle le voudra ; non quand on lui demandera. C’est exactement la même chose pour l’eau. Elle attend avant de succomber. Sa langue est si sèche! Elle n’a jamais eu autant besoin de boire que ces dernières heures. Oui, elle a peur. Oui, elle est démunie. Mais ça fait quatre ans qu’elle se débrouille par ses propres moyens. Elle n’est pas exempt de jugement. Et cet homme semble particulièrement instable : une seconde, il empoigne ses mèches, l’autre seconde, il la touche avec délicatesse. S’il y a bien quelqu’un qu’elle doit éviter d’offenser, c’est lui. Mais à quel point peut-elle se contenir? Elle meurt d’envie de se défendre et de lui retourner la brutalité par laquelle il l’a soumise. Heureusement qu’elle n’est pas d’un naturel colérique.

Ses doigts relâchent lentement le crayon de plomb.

Elle se dirige vers la salle de bains adjacente : une salle de bain pratiquement vide, très épurée et propre, sans la moindre porte. Voilà qui pose problème. Voir dehors lui manque déjà. Son propre loft pourrait sembler plus petit que cette chambre aménagée adéquatement, mais ici elle se sent davantage prisonnière. D’un autre côté, elle est heureuse de ne pouvoir s’apercevoir dans un miroir : sans doute aurait-elle  honte de son reflet, honte de la minable chose à laquelle elle ressemble. Elle doit se laver, mais son enthousiasme pour se mettre à son aise s’émiette graduellement : l’homme est toujours dans la pièce. Elle est gênée et dérangée.

- Puis-je être seule?

Ses doigts touchent le bas de son chandail. Elle est incapable de faire le moindre mouvement pour se dévêtir en sachant qu’il n’est qu’à quelques mètres d’elle. C’est son intimité, son espace vital. Et plus elle demande, plus ses caprices s’expriment, plus elle craint qu’on lui fasse mal. En demande-t-elle trop? Elle a bien compris qu’elle ne devait pas faire de scène pour ne pas en payer le prix. Ne pas être idiote. C’est l’homme qui l’a dit.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Jeu 12 Sep - 18:43


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

À aucun moment, Lorenzo ne la lâche des yeux. Il l’observe en train de découvrir l’endroit où elle allait vivre pour les prochaines semaines. C’était sûrement le seul endroit qu’elle verrait. Elle apprendrait à aimer cette chambre autant qu’à la détester. Parfois Lorenzo allait lui faire mal, parfois il allait lui faire plaisir, parfois il n’allait rien lui faire du tout. Mentalement, il allait jouer avec elle. C’était l’une de ses passions. Lorenzo haussa un sourcil à sa demande. C’était une demande anodine, mais il savait très bien qu’elle tentait de garder le contrôle sur ses décisions. Son regard avait suivi sa main qui s’était refermé sur le crayon de plomb bon marché. Oserait-elle l’affronter directement ? S’il lui disait non, comment allait-elle réagir ? Le mafieux mourrait d’envie de la tester, mais pas tout de suite. Il aurait un maximum de temps pour la provoquer, pour le moment, il voulait la mettre en confiance. Il voulait qu’elle le voit autrement que le monstre qu’il était avant de finalement lui envoyer la vérité en pleine figure. Un jour, il serait le diable, le lendemain, il serait un ange. Elle allait en devenir complètement folle et elle ne saurait jamais quelle attitude avoir avec lui. C’est ce qu’il voulait. Il resterait le maitre de la situation. Même dans les cas où elle aurait l’impression de décider, c’est parce qu’il allait avoir décidé qu’elle pouvait le faire. « Vas-y. » dit-il en désignant la salle de bain d’un signe de la main. Il s’en fichait qu’elle se douche en premier, il s’en fichait qu’elle refuse de manger devant lui. Dans tous les cas, il savait que ce plateau serait complètement vide lorsqu’il allait revenir demain matin.  

Toujours assis sur le lit, le mafieux l’observa se diriger vers la salle de main et il haussa un sourcil à sa seconde demande. « Non. » fut sa première réponse. Une réponse très froide, très directe, très autoritaire. Lentement, il se leva du lit et il se dirigea vers elle. « Tu devras apprendre à accepter et à tolérer ma présence dans tous les aspects de ta vie. » Il y avait une gros sous-entendu sexuel dans sa phrase. Elle devra accepter sa présence près d’elle autant qu’en elle. « À partir de maintenant considère que tu m’appartiens. Toi et ton corps. Arrête de faire ta pudique et retire-moi ces vêtements si tu ne veux pas que je le fasse moi-même. » Sa voix était très basse alors qu’il la fixait dans les yeux tandis qu’il la menaçait. Elle ne voulait pas qu’il le fasse lui-même, il ne serait pas doux et il était possible que ses propres vêtements suivent dans la manouvre et qu’il devance les étapes. « Vas-y, je te regarde. » Et il sourit. Un sourire provocateur. Si elle n’avait rien dit, Lorenzo serait probablement resté sur le lit et il n’aurait pas fait attention à elle. Maintenant qu’elle lui avait fait comprendre son malaise, il allait l’observer se mettre à nue devant lui.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Ven 13 Sep - 1:53

Elle savait pertinemment que cette deuxième demande était risquée. Elle savait qu'elle jouait avec le feu. Mais il y avait une minime chance qu'il accepte et sorte de cette pièce pour lui laisser la liberté de vagabonder dans cette chambre. Elle espérait vraiment. Elle tente de retirer son haut, mais ses bras ne répondent plus. Elle ne veut pas être vue nue, encore moins touchée. Ce corps est le sien et n'appartient à personne. Son regard, à Tree, est à la fois désolée et sûr de lui.

- Je n'y arrive pas.

La fille voudrait lui obéir pour ne rien subir, comme elle tente de le faire depuis qu'on l'a enlevée. Mais ça, c'est hors de son contrôle. C'est trop difficile. Elle n'osait même pas se dévêtir dans les vestiaires à l'école. Comment pourrait-elle le faire devant cet inconnu si peu linéaire? Elle le fixe longuement, peut-être avec trop de rage dans les yeux. Elle le juge. Elle le déteste. Elle essaie portant, les doigts repliés sur le tissu de son propre vêtement. Mais elle espère encore qu'il cherche à faire peur, qu'il rigolera et fera demi tour. Cette proximité pourrait être provisoire, si elle résiste assez longtemps. Elle se respecte trop pour enlever ses vêtements. Et ça, c'est sa limite d'obéissance pour ce soir. Elle est fatiguée, mais sait savoir quand c'est malsain. C'est la première fois qu'elle vit une telle situation. Et ce sentiment d'inconfort est immonde. C'est anormal et elle doit y mettre un terme. Juste dans cette salle de bain, elle parvient à imaginer trois armes différentes pour se défendre.

- Je ne peux pas être ce que vous voulez.

Sa voix est ferme, malgré une douceur naturelle. Ses bras retombent sur ses flancs. Oui, elle recule d'un pas. Elle sait qu'elle risque d'être frappée, mais elle doit garder ses valeurs intactes. Les menaces lui ont glacé le sang, mais ce n'est pas suffisant pour la mettre à nue. Son cerveau n'assimile pas l'importance d'une intrusion étant donné que sa vie était bonne et positive. En reculant, ses reins se sont appuyés sur le comptoir de la salle de bains. C'est tellement humiliant et intimidant d'être en sa compagnie. Il s'impose par des mots qui la souillent, qui la privent de respirer normalement. Et tout est tellement silencieux autour. Ce silence l'oblige à se concentrer uniquement sur lui, c'est insupportable. Parce qu'elle ne peut faire taire la voix ou la respiration de l'homme, ne peut ignorer son odeur ou sa présence. Et plus elle pense à lui, plus elle se dit que refuser est la pire chose à faire, qu'elle se met en danger, c'est criant! Alors elle essaie à nouveau, glisse ses doigts vers la fermeture éclair de son pantalon. D'ailleurs, elle n'avait pas vu de pantalon dans la pile l'autre côté. Mais à nouveau, elle est incapable de s'exécuter. Elle garde donc ses yeux rivés au sol.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Ven 13 Sep - 17:12


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Elle n’y arrivait pas ? Est-ce qu’elle était en train de se moquer de lui ? Il ne lui demandait pas encore la lune, seulement d’aller prendre une douche. Qu’est-ce que ça allait être les jours suivants lorsqu’il serait beaucoup plus exigeant ? Les lèvres pincées, le mafieux l’observait, les mains bloquées sur son haut qu’elle n’osait pas retirer. Il finit par pousser un profond soupir. Elle avait si bien commencé cette soirée… Lorenzo sentait qu’elle faisait tout pour mal la terminer. « Fais-le. » ordonna-t-il. Elle n’avait pas d’autres choix. Jusqu’à maintenant, il n’avait même pas eu l’intention de la toucher, mais elle allait l’obliger à changer son plan. Il détestait les changements.

C’est complètement neutre qu’il la fixa. Impossible de savoir comment il allait réagir à ce refus, à cette manière qu’elle avait de s’éloigner de lui. Est-ce qu’elle pensait réellement que ça allait changer quelque chose ? À côté de lui, elle était frêle et elle n’avait pas son expérience. Pensait-elle vraiment être la première enfermée dans cette chambre ? La première avec qui il allait coucher sans se soucier du consentement ? Il saurait la maitriser. Pendant de longues secondes, il la dévisagea avant de finalement tourner les talons et de faire quelques pas dans la chambre. Malgré l’expression neutre présente sur son visage, il sentait la colère bouillir dans son ventre. Il serra fermement son poing droit avant de dire : « Ce n’est pas ce que tu ne le peux pas. C’est que tu ne le veux pas. » Il poussa un profond soupir et il ferma les yeux pour tenter de se maitriser, mais trop tard. Son impulsivité reprit rapidement le dessus et brusquement il se retourna pour se diriger vers elle. Fermement, il l’attrapa par un bras et sans ménagement, il la tira à nouveau vers la chambre pour la pousser sur le lit. « La douche va attendre. » cracha-t-il en prenant place sur elle pour bien la bloquer entre ses puissantes cuisses. Sa main rejoint sa gorge, mais il ne serra pas, il chercha plutôt à stabiliser sa tête pour plonger son regard dans le sien. « Quand je te donne un ordre, tu obéis. Je me fous que tu puisses ou non, tu fais ce que je te demande. » Il enfonça légèrement ses doigts dans son cou sans pour autant faire pression avec sa paume. Il ne voulait pas l’étrangler. Il la fixa de longues secondes avant de retirer sa main. Il se décala légèrement pour avoir accès au bas de son haut qu’il attrapa entre ses mains pour le déchirer sans retenu et ainsi lui exposer son ventre et son sous-vêtement. Alors qu’il continuait de faire pression avec son bassin pour bien la maintenir contre ce matelas, ses mains atteignirent sa propre ceinture qu’il se mit à détacher beaucoup trop lentement dans l’optique de faire monter la pression. « Regarde-moi. » ordonna-t-il en faisant glisser le morceau de cuir à l’extérieur de ses attaches.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Sam 14 Sep - 2:22

Il s'éloigne. Elle respire enfin. Devait-elle simplement demander ou démontrer pour recevoir sa bénédiction? Sur le moment, elle se pense tirer d'affaire, mais c'est tout le contraire qui se produit. Elle aurait voulu se reculer davantage lorsqu'il vient rapidement dans sa direction, mais elle est déjà collée contre le comptoir. Il n'y a nulle part où aller. On la traîne au lit où elle est rapidement coincée.

Mais elle n'a pas le temps d'aller au bout de son idée. Des doigts se ferment sur sa gorge. Le temps d'un instant, elle est perdue, sous le choc. Limite, elle retient elle-même sa respiration de peur d'être privée d'oxygène par sa main. Mais il relâche, elle respire. Ce message, elle l'a bien compris. Son instinct de survie qui prend le relais, pas sa raison.

- C'est vrai, d'accord... Je ne veux pas... elle veut se faire entendre. Je ne veux pas…

Son vêtement est déchiré. Une étape trop rapidement franchie. Elle voudrait cacher sa nudité encore préservée du sous-vêtement, mais ses mains ont plutôt tendance à se lever vers l'homme comme si elle anticipait un coup et qu'elle voulait se protéger. Elle serait prête à se battre pour ça. Il use de force et elle se sent d'un coup submergée par l'adrénaline. Il est lourd et pourtant elle sait qu'il n'y met pas tout son poids. Sa poitrine se soulève sous l'émotion. Cette fois, elle n'essaie pas de savoir si ses battements de coeur sont rapides ou lents.

Elle veut obéir et le regarder, mais son regard est incapable de quitter la ceinture des yeux. Tout peut arriver avec cet objet et c'est bien ce qui la terrifie : son utilisation plutôt que l'objet en soi. Va-t-il frapper, fouetter, mettre de côté? Il a réussi à la réveiller de sa léthargie en une fraction de seconde.

Elle se résout malgré tout à le regarder. Toujours aucune larme malgré des yeux vitreux, enragés. Elle résiste à frapper et pousser. Mais elle est inconfortable, alors forcément elle gigote légèrement sous lui. Une fois passablement correct, elle essaie tant bien que mal d'être immobile.

Elle est à peine dévêtue, pourtant c'est la première fois qu'elle l'est autant face à quelqu'un. Heureusement, elle est encore maîtresse de ses mains si elle devait tenter de se défendre face à une nouvelle saute d'humeur.

Ses yeux sont à nouveau attirés par la ceinture. Si elle n'était pas rouge, elle doit sûrement l'être à cause de cette émotion inconnue qui grandit dans son corps, sous sa peau.

- Je ne sais pas faire semblant.

Elle avoue. Avoue que si elle ne veut pas où n'aime pas, elle s'exprime naturellement. Pour ça, elle craint à nouveau avoir dit quelque chose qui le ferait à nouveau péter les plombs. Elle n'a pas le souvenir qu'il faisait si chaud. Et comme si elle devait racheter une erreur commise, elle ose demander après l'ordre de le regarder :

- Qu'est-ce que vous voulez?
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Sam 14 Sep - 23:06


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Tree ne voulait pas et elle venait de l’admettre. Est-ce que ça allait vraiment lui sauver la peau ? Non. Elle n’avait aucune volonté et ça allait rapidement causer problème. Surtout que le mafieux n’en avait strictement rien à faire de ce qu’elle voulait. Ce qui comptait, c’était ses propres besoins et la manière dont il pourrait remporter un max avec elle. Si elle était aussi vierge qu’elle le supposait, il aurait pu se faire une petite fortune, mais depuis qu’il avait croisé son regard pour la première fois, Lorenzo n’avait pas envie qu’elle lui revienne souillée. Il avait décidé d’en faire la sienne. Était-ce un honneur ? Tout dépendait des points de vues. Lorenzo était sûrement le pire, il ne s’imposait aucune limite. Ses hommes, eux, pouvaient maltraiter les filles, mais ils devaient faire attention à ne pas les marquer ou encore à les tuer lors d’ébats trop agressifs. Lorenzo ne se donnait pas cette limite. Celles qui choisissaient lui appartenaient. Généralement, il ne les vendait pas et elles ne terminaient pas sur le trottoir. Elles terminaient morte aux mains d’un mec impulsif qui ne savait pas toujours maîtriser ses colères.

« Tu vas devoir l’apprendre. » cracha-t-il froidement lorsqu’elle affirma ne pas savoir faire semblant. Il avait suspendu son mouvement au niveau de sa ceinture. « Les clients que tu vas rencontrer doivent avoir la sensation d’être des Dieux. Tu dois leur faire croire qu’ils te font plaisir. Même lorsque ce n’est pas le cas. » Sa voix s’était soudainement adoucie. Il savait que sa phrase n’allait pas aider. Après tout, il venait de laisser entendre qu’il allait la prostituer. Bon… Si elle était un minimum brillante, elle l’avait déjà deviné, mais ça devenait concret. « Qu’est-ce que je veux ? Je voulais seulement que tu retires ces vêtements pour aller prendre une douche. » Il avait un ton de reproches tandis qu’il avait bien l’intention de la culpabiliser et de lui faire comprendre que tout ceci était de sa faute. « Et je me retrouve à devoir te punir d’avoir désobéi. Je déteste ça. » Voix tout de suite plus dure lorsqu’il affirmait ne pas aimer devoir la punir. En soit, ce n’était pas un mensonge. Il aimait baiser les femmes, il n’aimait pas les frapper. Il ne prenait pas son pied lorsqu’il devait leur faire regretter leurs actions. Sauf que ça ne l’avait jamais empêché de le faire, il n’avait jamais retenu un coup. Femme ou pas… La ceinture entre les mains, il fixait son visage légèrement rougit. On aurait pu croire qu’il allait la frapper avec le morceau de cuir. Pendant un long moment, il la fixa avant de le laisser tomber au sol. « Je vais te donner une seconde chance. C’est la seule que tu auras pendant ton séjour ici. Tu me vires ses vêtements ou… » Ses mains rejoignirent le bouton de son jean qu’il détacha avant de commencer à ouvrir sa fermeture éclair. « Tu vas m’obliger à commencer ta formation plus tôt que prévu. » Est-ce qu’il allait en train de la menacer de la violer ? Oui. Est-ce qu’il allait le faire ? Probablement. Mais il se doutait qu’elle n’était pas idiote et qu’elle saurait faire le bon choix. Il ne la sentait pas prête du tout à aller plus loin et ce n’était pas comme ça qu’il avait prévu de la casser. Ça serait trop facile. Il voulait la mettre à sa merci d’une autre manière. Oh certes, il allait abuser de ce magnifique corps, mais il aurait voulu débuter en douceur. Enfin… Si Lorenzo pouvait vraiment faire preuve de douceur. Le mafieux avait desserré son emprise autour du corps de la blonde pour s’éloigner légèrement et pour se retrouver debout devant elle, le pantalon détaché. « 5… 4… 3… »
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Sam 14 Sep - 23:28

L'homme lui laisse une chance inestimable. Elle devrait la saisir et obtempérer. Elle comprend qu'elle souffrira si elle n'obéit pas, comprend qu'il peut se montrer doux si elle est docile. En douceur, elle s'assoit. Graduellement, elle se glisse au rebord du lit, face à cet homme déterminé. De ses épaules, elle fait tomber le chandail déchiré au devant pour s'en départir. De toute manière, il ne sert plus à rien. Son regard alterne : il surveille l'homme, il surveille le pantalon. L'homme compte. Mais trop vite pour son rythme à elle. Elle ne veut pas se perdre dans la folie à essayer de lui donner tout ce qu'il désir.

Ceci fait, elle résiste. Encore.

Pourquoi lui laisser une chance? Elle est confuse, ne parvient pas à savoir quelle attitude adopter. Mais au fond d'elle-même, elle connaît ses limites, alors se basera sur son sentiment premier. Celui de ne pas céder facilement même si elle doit apprendre et voir cet homme tel qu'il est vraiment. Les autres sont peut-être dociles et faciles, belles et prometteuses par leurs atouts, mais Tree est vivante et aussi déterminée que lui.

- Vous m'avez choisi au dépend des autres filles. Alors je serai différente d'elles.

Même si pour ça, elle doit désobéir.

Sa voix se brise malgré la confiance avec laquelle elle cherche à prononcer ces mots. Depuis toujours, elle apprend mieux par la pratique. C'était la même chose à l'école. Ses compétences se sont développées une fois sur le marché du travail. Par essai et erreur. Comme présentement.

Il aurait beau lui rappeler maintes fois, par des menaces, qu'il peut la posséder...

- Je vous appartiens déjà… n'est-ce pas?

La fille se met sur ses deux jambes. Elle s'approche de lui. Elle n'a jamais été plus anxieuse qu'à cet instant.

Elle sait ce qu'elle doit faire sans régresser dans son propre estime, sais quoi faire sans se laisser écraser. Elle est coincée. Elle le sait. Alors aussi bien s'y résoudre jusqu'à trouver l'ultime échappatoire. Faire d'eux des dieux. Mais elle n'est pas cette pute qu'on aimerait qu'elle soit. Autant s'adapter à sa façon. Elle est vraiment très proche de lui. Incapable de respirer. L'anxiété l'étourdit.

- Ou quoi? demande-t-elle précision.

Elle ose glisser ses doigts délicats sur les mains de l'homme. Elle l'oblige à relâcher ce pantalon qu'il menace de descendre pour la violer sauvagement. Bien sûr qu'elle sait où il veut en venir, mais elle veut aussi quelque chose t'intéressant pour qu'il ne le fasse pas. Et ce n'est pas en criant, en se débattant et en l'ignorant qu'elle y parviendra. Encore moins en lui donnant toute satisfaction. Elle le relâche aussi vite. Elle ose difficilement plonger ses yeux dans les siens, mais le fait.

- Je croyais que ma formation avait déjà commencé.

Lorsqu'on l'a choisie.

Toujours avec cette même lenteur. Elle passe ses bras dans son propre dos pour dégrafer son soutien gorge. Quand elle entend le bruit de la libération, elle se sent perdre pied malgré sa capacité à rester debout. Ses paupières se ferment. Elle n'ose pas aller plus loin. Mais elle inspire, essaie tant bien que mal de trouver le courage de poursuivre. Ses bras bougent à nouveau, elle fait tomber le vêtement. Elle voudrait se camoufler, mais n'en fait rien. Elle se dit qu'elle est peut-être trop près de lui pour qu'il puisse admirer quoique ce soit.

Elle se sent pourtant obligée de préciser, pour se protéger de lui, de cette première fois qui pourrait la détruire à jamais...

- Je n'ai même jamais embrassé d'homme auparavant. (Pour s'accorder avec le fait qu'elle soit vierge.) J'aime - j'aimais - une femme. Je n'ai jamais été touchée et je ne mentirais certainement pas à ce sujet.

Pourquoi a-t-elle l'impression de le supplier ; les paroles de l'homme semblent réellement la culpabiliser. Elle veut être digne, malgré tout. Le dire lui donne mal au coeur. Elle a dû mal à soutenir son regard cette fois. Elle voudrait baisser la tête, mais elle ne veut pas voir son méfait, ne veut pas voir sa propre poitrine nue, alors elle se contente de fixer le chandail de l'homme au niveau du torse. Elle s'est déshabillée partiellement. C'est sa manière à elle d'obtempérer, mais de résister, tout en lui donnant de quoi jouer. N'est-ce pas ce qu'il veut? Peut-être qu'il lâchera l'affaire.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Dim 15 Sep - 2:15


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Elle serait différente des autres filles ? Mais qu’est-ce qu’elle avait en tête ? Espérait-elle vraiment réussir à contrôler un homme comme lui ? C’était peine perdu, il était le patron peu importe ce qu’elle pouvait faire ou tenter. Pourtant lorsqu’il termina son décompte, il ne fit rien. Elle avait bougé. Elle s’était avancée sur le lit lui demandant si elle lui appartenait déjà. Comme seule réponse, il hocha la tête. Il l’avait choisi, elle était à lui. Toutes les filles de son trafic étaient à lui, mais elle, elle lui serait exclusive. À présent debout devant lui, elle se risqua à attraper ses poignets. En temps normal, Lorenzo se serait sans doute reculé pour lui en coller une, mais il était intrigué. Intrigué, car il la sentait nerveuse, mais déterminée. Il voulait savoir ce qu’elle avait derrière la tête. De quelle manière pensait-elle pouvoir reprendre le contrôle de cette situation ? Son regard était à présent planté dans le sien et Lorenzo l’observait. Son visage était complètement fermé, mais il se montrait intrigué sinon il aurait réagi au quart de tour. « Non. Rien n’a commencé encore. » Prendre un douche et manger n’avait rien à voir avec sa formation, c’était des besoins essentiels.

Sa tête se pencha légèrement sur le côté lorsqu’il vit ses mains se diriger dans son dos pour détacher son soutien-gorge. Il la voit hésiter, probablement se demander si elle faisait la bonne chose. Au bout d’un moment, le morceau de vêtement se retrouve au sol et Lorenzo ne lâche pas les yeux de Tree. Il aurait très bien pu reculer de quelques pas pour profiter de la vue ou d’attraper un sein entre sa puissante main, mais non. Il ne bougea pas. Il n’eut aucune réaction. Il se contentait de la fixer sans laisser transmettre la moindre émotion. Satisfaction ? Colère ? Impossible de le savoir. Au bout de longues et très lourdes secondes, la jeune femme reprit la parole pour confirmer le fait qu’elle n’avait jamais été touchée. Elle n’avait même jamais embrassé un homme. La raison ? Une femme. Et même s’il avait pu croire avant qu’elle lui avait menti plus tôt, là, il avait la nette impression qu’elle se confiait réellement à lui. Mais dans quel but ? Qu’il la renvoie chez elle, car elle n’était pas du bon côté ? Qu’il soit doux voire tendre la première fois qu’il allait la prendre ?

C’est à ce moment qu’elle lâcha son regard pour fixer son torse. Encore une fois, Lorenzo laissa planer un lourd silence, c’était comme si ça lui faisait plaisir de le faire. Il leva une main et la posa délicatement sur la joue de la femme pour la caresser jusqu’à atteindre son menton pour lui relever la tête et la forcer à nouveau à le regarder. « J’ai une clientèle féminine si c’est ce qui t’intéresse. » souffla-t-il dans un premier temps. Encore une technique pour tenter de la mettre en confiance ? Peut-être bien. « Mais tu ne pourras pas m’échapper… Peu importe ce que tu peux dire. » Délicatement, il avait replacé l’une des mèches de cheveux de Tree derrière son oreille. Peut-être juste qu’il n’irait pas aussi sauvagement qu’il l’avait prévu. « Et tu es encore en train de me désobéir en tentant de retarder l’inévitable. » Sa voix qui avait été douce précédemment se montrait maintenant plus autoritaire. « Je ne veux pas te faire plus de mal que nécessaire, ne m’y pousse pas. » Son pouce caressait sa joue. Lorenzo était une vraie montagne-russe d’émotions. Cinq minutes plus tôt, il lui arrachait ses vêtements et là, il avait tout d’un être tendre. « Va prendre cette douche. » ajouta-t-il en l’obligeant à se retourner pour faire face à la salle de bain. À aucun moment il n’avait laissé ses yeux déviés vers sa poitrine. Encore l’une de ses nombreuses cartes pour tenter de la mettre en confiance. Et lorsqu’elle allait commencer à retirer ce pantalon, il allait probablement retourner sur le lit, dos à la salle de bain. Il était un pervers certes, mais pas au point de la regarder se laver. De toute façon, la voir nue risquait de réveiller ses pulsions et ce soir, il ne le voulait pas.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Dim 15 Sep - 2:50

Une clientèle féminine si ça l'intéresse. Une phrase qui offre un choix, mais qui impose tout de même que son corps soit utilisé contre sa volonté. Mais une femme peut souvent se montrer plus compréhensive, plus douce aussi. C'est une minime victoire, mais qui lui laisse croire qu'elle pourrait trouver de l'aide dans une âme charitable. Tree hoche la tête pour montrer qu'elle a compris, que ça semble l'intéresser. C'est douloureux. Ça lui donne le sentiment cruel qu'elle est infidèle à sa copine. Mais cela est-il important désormais? Elle a cette étrange impression d'avoir le respect de cet homme, mais tout en étant un objet. Elle déteste être cette chose qu'on peut user comme bon lui semble. Mais la caresse sur sa joue est nettement plus agréable que cette main qui lui tirait tantôt les cheveux. Une caresse qu'elle voudrait savourer mais qu'elle trouve écoeurante Cet homme pourrait être son père… pourquoi tout est si troublant?

Il faut se résoudre à l'inévitable. Elle ne parviendra pas à sortir de cette chambre, ne parviendra pas à chasser l'homme. Doit-elle se dévêtir devant lui ou dans la salle de bains? Elle choisit la salle de bains. Une fois dans celle-ci, dos à l'homme, elle retire ses derniers vêtements en les faisant glisser sur sa peau. Une jambe à la fois, elle s'en départit.

L'eau est l'une des meilleures choses dont elle puisse profiter ce soir. Sous le jet, elle soupire. Elle met sa tête sous l'eau et y reste un bon moment, sans bouger le moindre muscle. Un moment où elle se permet de pleurer discrètement pour que ses larmes ne soient jamais aperçues, où les rougeurs se mêleront à l'impact du jet sur sa peau. L'homme a gagné malgré sa maigre victoire à elle de le confronter sans être frappée. C'est libérateur, cela lui permettra de sortir et de survivre encore un moment. Effectivement, ses genoux sont un peu rougis, mais ça passera en deux jours. Elle mousse, frotte, lave, rince. Elle préfère ne pas s'éterniser au risque d'être à nouveau brusquée. Et s'il décidait de venir à l'improviste dans cette douche, elle en perdrait ses moyens, ainsi vulnérable.

Elle coupe enfin l'eau, s'empresse d'attraper une serviette pour éponger l'eau. Elle essore ses cheveux en les palpant avec la serviette. Tree se hâte d'enfiler le peignoir pour cacher sa nudité. Mais elle est propre et c'est vraiment agréable. Au moment de sceller ce peignoir, elle prend conscience qu'il n'est pas muni d'une ceinture. Une nouvelle bouffée de chaleur dû au manque de contrôle. Alors elle ferme ce peignoir, gardant les bras croisés pour sa propre sécurité.

La fille revient enfin dans la chambre. La douche a finalement été prise. Elle aurait néanmoins préféré être seule. Un regard vers la nourriture. Elle n'a toujours pas faim. Ça attendra ça aussi. La fille brise le silence…

- Comment dois-je vous appeler?

Aucun nom, aucune appellation. Il est un inconnu terrifiant. Et elle ne croit pas que " monsieur " soit un terme qui lui convienne. La protection de son père lui manque déjà. Bizarrement, elle n'arrive plus à voir les hommes de la même façon. Et pourtant, tout ne fait que commencer. Ses cheveux mouillés lui donnent froids, alors elle presse un peu plus ses bras sur sa poitrine. A-t-elle correctement comblé ses attentes? Cessera-t-il d'exiger pour ce soir? Elle a fait ce qu'il fallait.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Dim 15 Sep - 4:06


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Sa proposition ne sembla pas tomber dans l’oreille d’une sourde. Elle semblait avoir bien compris ce qui l’attendait et elle acceptait le compromis d’avoir des clientes féminines. Ce qu’elle ne savait pas encore, c’est qu’il n’avait pas l’intention de la prostituer. Il lui faisait croire pour la mettre davantage à sa merci, mais rarement elle n’allait sortir de cette chambre. Elle était à lui. Son corps, son âme, sa personne entière et s’il n’avait pas crainte qu’elle lui casse dans entre les mains ce soir pour cause de fatigue, elle aurait déjà eu un exemple de ce qui l’attendait. Et finalement, comme si ce compromis avait réussi à la rassurer, Tree s’éloigna de lui et il put entendre la douche s’écouler quelques minutes plus tard. Il jeta un rapide coup d’œil pour être certain qu’elle ne se fichait pas lui et comme ce n’était pas le cas, il alla s’installer sur le lit. Il était assis de manière à faire dos à la salle de bain et il se retourna uniquement lorsqu’il entendit des pas légers approcher. Un maigre sourire se dessina sur ses lèvres et il tapota doucement la place à côté de lui sur le canapé pour qu’elle le rejoigne. « Appelle-moi Patron. » Il n’avait pas l’intention de lui donner son prénom, au contraire, il voulait la dominer même lorsqu’elle allait s’adresser à lui. Alors qu’elle était près de lui, il posa l’une de ses mains froides à l’intérieur de sa cuisse caressant doucement la peau dénudée et encore légèrement humide. Ce contact n’allait pas lui plaire, il le savait, mais peu importe. Il était le patron, non ? « Tu ne veux pas manger ? » demanda-t-il en jetant un rapide coup d’œil au plateau qui l’attendait. Heureusement que c’était un repas froid. « Je veux que tu me parles de toi. » Même si c’était un ordre, il était beaucoup moins autoritaire que les précédents. Encore une fois, il voulait exercer une sorte de pression sur elle si elle ne répondait pas. Elle était encore plus vulnérable que les minutes précédentes maintenant vêtue d’un simple peignoir. Son corps lui devenait plus facilement accessible et encore une fois, tout était calculé. Il ne lui avait même pas laissé la possibilité d’attacher le morceau de vêtement. Il avait eu sa leçon lorsqu’une de ses filles précédentes avait tenté de se pendre avec la ceinture. Depuis, il était encore plus prudent. Il avait même fait installer une caméra dans un coin de la chambre pour pouvoir surveiller en permanence.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Dim 15 Sep - 4:30

Elle s'assoit près de lui. Patron. Un terme impersonnel. Même avant, c'était M. Black ou Mme Steven, mais jamais patron ou patronne pour les désigner. Chaque fois qu'elle pense que son pouvoir de domination ne peut être pire, il l'emprisonne par des mots calcinés. Elle n'a pas son esprit pervers pour anticiper. Comme elle n'avait pas anticipé cette main sur sa cuisse ce soir. Ce contact si précis, si chaud, si lourd, est parvenu à modifier le rythme de sa respiration. Elle s'est écrasée dans ce canapé comme si elle espérait s'y perdre et ne plus être trouvée. Elle voudrait serrer les cuisses pour se protéger, mais ne souhaite pas réagir pour l'inviter à devenir brusque. Donc, elle reste immobile au mieux de sa concentration. Elle ne sait pas quoi faire de ses mains. La tension monte à nouveau. Non, elle n'a pas faim. Elle oublie complètement de répondre à cette question car elle fixe la main, s'assure qu'elle ne bouge pas, ne s'aventure pas.

- Parlez de moi? J'ai pourtant l'impression que vous en savez déjà beaucoup. On m'a prise mes cartes, mon téléphone… À moins que vous préfériez jouer avant de savoir.

À la demande, la réplique est montée d'instinct, irritée et fatiguée. Ou est-ce la main entre ses cuisses qui crée cette soudaine intolérance? Jamais un contact n'a été aussi explicite, même avec sa propre copine. Et ça, cette large main, est intimidante. Elle se reprend néanmoins.

- J'étais masseuse.

Elle vient judicieusement de choisir l'information à donner. Un fait qu'il aurait facilement pu devenir par les objets personnels, donc hors de question de mentir. Et si les hommes l'ont coincée à la fin du boulot, ils le savent déjà. Ses souvenirs sont encore flous. À tel point qu'elle ignore le jour de la semaine actuel. Un fait qui la brise, surtout par le manque de fenêtre pour voir le soleil, le changement de journée… comment savoir l'heure? Masseuse, un détail conséquent étant donné sa situation. Terme patron. Impersonnel. Métier mentionné. Impersonnel. Donnant donnant.

- Puis-je dormir, patron? s''enquiert la fille en quittant pour la première fois la main des yeux.

Elle met l'accent sur ce dernier mot pour lui faire plaisir, puisqu'il s'accompagne, encore une fois, d'une demande soufflée de ses lèvres. Elle a du mal à être prêt de lui. Ce contact trop long risque de la faire réagir spontanément pour le repousser. Concentration. Elle reste calme.

- Je suis fatiguée.

Et incapable de résister, mais ça, elle préfère ne pas le mentionner. Mais ça devient difficile. Trop tentant. Alors elle finit par remuer légèrement dans l'espoir de dégager la main. Ses doigts effleurent le poignet, près à chasser.

- Sauf si vous avez d'autres questions, mais je suis persuadée que ce n'est pas votre plus grande préoccupation.
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Sujet: Re: Petite brebis dans la gueule du loup || TREENZO   
posté Lun 16 Sep - 1:29


Petite brebis dans la gueule du loup
Tree ξ Lorenzo

Lorenzo ne savait rien pour le moment. Ce n’était pas lui qui avait récupéré les effets personnels de la jeune femme, mais il allait se débrouiller pour tout récupérer après leur premier échange. Pour l’instant, il ne savait même pas son véritable prénom. Prénom qui n’avait plus aucune importance ici, mais que lui désirait savoir. « Intéressant. » fut sa seule réponse. Il préféra ignorer complètement sa légère provocation au sujet de ses cartes ou de jouer… Lorenzo ne jouait pas. Du moins, pas de la manière dont elle l’entendait. Non ce qui était intéressant était de savoir qu’elle était masseuse… Simple détail, mais il avait bien l’intention de s’en servir un jour.

Comme prévu, sa main sur sa cuisse la perturbait. Il le sentait à la manière de se raidir et surtout de la fixer. Avait-elle peur qu’il la remonte ? Qu’il aille plus loin dans sa caresse ? Pas ce soir, il l’avait dit. Il se contentait uniquement de caresser la peau de son pouce. Lorenzo tourna la tête vers elle lorsqu’elle demanda si elle pouvait dormir. Il pinça ses lèvres ensembles et il hocha lentement la tête. « Oui, tu peux. » Quel en profite. À partir de demain, tout allait arrêter lorsqu’il allait l’avoir décidé, pas avant. Aujourd’hui, c’était sa journée de repos. « J’ai des tonnes de question, mais tu dors debout. Repose-toi. » Rapidement, il retire sa main et il se redressa. Il se positionne devant elle et il pose deux doigts sous son menton pour lui relever la tête exactement comme il avait fait lors de leur premier contact. Il la fixa dans les yeux un instant avant de se pencher pour poser ses lèvres sur les siennes. Il fit uniquement une légère pression pendant quelques instants avant de se redresser. « Une première. » Il s’était redressé, un sourire presque satisfait. Elle n’avait jamais embrassé un homme avant ? C’était chose faite même si ce baiser avait été court voire presque chaste. « Bonne nuit Tree. À demain. » Sans un regard de plus pour elle, l’homme quitta la chambre et il laissa ses hommes de main verrouiller derrière lui. Le patron se mit à avancer dans le couloir avec ses hommes. « Vous avez ses cartes ? Je veux tout savoir sur elle. » ordonna-t-il alors que le sac à main de la jeune femme l’attendait déjà sur son bureau. Il s’en saisit, ouvrit le portefeuille afin de prendre sa carte d’identité. « Vous avez 24 heures pour me ramener un dossier complet sur Delphine Green. Les écoles qu’elle a fréquentées, les adresses de ses boulots, ses amis, sa famille… Je veux tout savoir sur son père, sur sa mère, si elle a des frères et surtout si elle a des sœurs. » dit-il en tendant la carte à ses hommes de main pour qu’ils contactent leurs hommes postés au Canada. Il voulait des moyens de pression. Le jour où elle irait trop loin, il allait lui prouver qu’il pouvait aller encore plus loin. Rien ni personne n’arrêtait Lorenzo Flores.

TERMINÉ
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