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WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »

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WELCOME TO BERKELEY ৩

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Sujet: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Dim 23 Juin - 20:05


Wesley ∞ Nalah

❝Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non.. J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé.. Regarde moi...J’ai une tête à t’aimer ? ❞

La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe.
Citations issues de Grey's Anatomy et de Hell.


Cela faisait cinq mois. Cinq mois que j'avais appris la mort de mon frère, cent vingt-cinq jours qu'il était mort, cent dix-sept jours qu'on avait célébré son enterrement. Mon frère, mon grand frère, l'ainé, mon modèle, mon héros, mon tout. Je ne parvenais toujours pas à me faire à l'idée que je ne le reverrai jamais, qu'il ne m'ébourifferait plus jamais les cheveux pour me faire enrager, qu'il ne viendrait plus me consoler lorsque je faisais des cauchemars relatifs à son métier. Non, le cauchemar était devenu réalité et ça, c'était pire que tout. Je n'étais déjà pas au top de ma forme lorsque lui et Wesley sont partis en mission mais je n'avais imaginé une seule seconde que je ne le reverrai plus après ça. Je ne savais rien de la mort de mon frère, cela devait rester confidentiel apparemment. On nous avait simplement dit qu'il était mort en héros. Je sais qui pourrait me renseigner à ce sujet: Wes. Mais, je n'avais aucune envie de le voir ni de lui parler. C'était simple, je ne prenais plus de ses nouvelles depuis des années, Cat et Caleb avait donc appris à ne pas aborder le sujet Wes lorsqu'ils me parlaient ou m'écrivait.

Pour essayer de penser à autre chose, je passais mes soirées dans des bars et mes nuits en compagnie d'hommes dont je ne cherchais même pas à connaître le nom. Aidan a bien tenté de me remettre dans le droit chemin et il y est en partie arrivé mais j'ai besoin de faire mon deuil à ma façon, j'ai besoin de ne pas penser à mon frère H-24, j'ai besoin de m'évader même si les réveils sont plus que difficiles. Vers 23h, j'avais donc décidé de me rendre dans un de mes bars habituels, ça m'évitait de tomber sur des pervers ou des gamins, l'endroit était plus ou moins bien fréquenté. Après quelques verres de cocktail, je commençai à me déhancher sur la piste de danse. Fermant les yeux, je me laissai entrainer par la musique, laissant mon corps exprimer tout ce que je pouvais renfermer en moi durant la journée. Après une grosse demi-heure à prendre mon pied sur la piste, je décidai d'aller me réhydrater un petit peu. Une fois installée confortablement sur mon tabouret, je sirotai mon breuvage en guettant ma prochaine proie.

CC'est là que je l'aperçu au loin. Grand, brun chatain, musclé juste comme il faut; le jeune homme que j'observai semblait d'arriver et ne semblait pas être accompagné. Un sourire aux lèvres, je m'approchai donc de lui, me frayant un chemin à travers la foule. Une fois arrivée à sa hauteur, je me mis sur la pointe des pieds pour rapprocher mes lèvres de son oreille avant de lui murmurer: « T'es perdu, beau brun? » Le jeune homme en question se retourna pour me faire face. Lorsque je le reconnu, je failli m'étouffer. Wes. Mon Wes. Celui qui m'a laissé tomber, celui qui m'a abandonné alors que je venais de lui livrer mes sentiments sur un plateau d'argent, celui qui est revenu sans mon frère.. Je sentis rapidement la colère monter en moi. Croisant les bras contre ma poitrine et prenant un air hautain, je lui lançai donc: « Brun, peut-être mais pas si beau que ça finalement. » Je crois que si un regard pouvait tuer, Wes serait à terre en ce moment. Je ne voulais pas le voir et sans doute pas dans ces circonstances. « Qu'est-ce que tu fiches ici? »

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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Lun 8 Juil - 8:26


l'amour et ses raisons

Tu es assis sur ton canapé familial. Celui avec lequel tu as énormément de souvenirs. Un canapé qu'il faudrait certainement mieux changer. Tu n'as jamais connus cet appartement dans ce sofa. Il a toujours été placé à cet endroit. Entre la baie vitré et le bar de la cuisine. La télévision est éteinte, tu n'arrives pas t'y concentrer en ce moment. Tu regardes par la fenêtre l'hiver est là. Les arbres n'ont plus de feuilles et le ciel est terne. Les gens perdent leurs sourires et deviennent désagréables. Tu te lèves pour aller boire une bière dans le frigo. Mais il n'y a rien à boire. Rien d'étonnant, ton père n'a jamais aimé boire. Tu grognes quand même en oubliant presque que tu as bu la dernière hier soir. Tu regardes à nouveau dans le vide de la fenêtre et tu te demandes si tu aurais la force de sortir de l'appartement, pour simplement boire une bière. Tel un alcoolique en recherche de réconfort. En même temps, tu en as vécu des moments difficiles cette année. La décès de ton modèle, ton ami, ton allié et puis ta maman. Ta source de soleil, ta joie de vivre, le centre de ton monde. Tu passes à côté d'une photo d'elle et c'est avec un pincement au coeur, que tu lui dis à quel point tu l'aimes. Tu es un lâche, car tu aurais dû lui dire quand elle était encore là pour t'écouter.

Alors, tu attrapes ta veste et tu t'apprêtes à affronter le froid de la soirée. Avant de partir tu vérifies que tu as ce qu'il faut dans les poches. Tu restes deux secondes devant la porte entrée en te rappelant ta mère t'hurler dessus pour te demander si tu as bien pris toutes tes affaires. Une habitude qui te rendait fou quand tu étais adolescent, mais qui tu manques aujourd'hui. Tu vas au bar qui se trouve à quelques rues de chez toi. En réalité, tu ignores combien de temps, tu as marché. Suffisamment pour ne plus sentir le bout de tes doigts, ni celui du bout de ton nez. Quand tu rentre dans le bar, tu te débarrasses vite de ta veste. Tu marques une pause envahit à nouveau d'un souvenir. Mais cette fois-ci de ton ami Calleb. Tu le revois assis sur la table de billard riant et en racontant des blagues. Tu étais admiratif de ce mec. Puis tu entends une voix te parler, te faire un compliment, tu es surpris, mais également satisfait, tu n'étais pas venu pour cela, mais ça ne peut pas te faire du mal. Soudain tu t'aperçois que la femme en question est Nallah. Tu lui lances un sourire en coin quand elle te lance que tu n'es pas si beau que cela au final. "Même pas brun jolie sirène!" Tu as toujours été blond comme les blés. Tu souris de son état d’ébriété avancé. Puis elle te demande ce que tu fais là. "À vue de nez, pas la même chose que toi!" Tu ne te souviens pas la dernière fois où ça t'ai arrivé de sortir pour draguer les minettes. Cela doit remonter à l'époque où tu étais lycéens et que tu rentrais dans les bars en mentant sur ton âge. Tu t'approches du bar et tu demandes. "Une bière s'il vous plait!"

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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Mer 10 Juil - 15:03


Wesley ∞ Nalah

❝Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non.. J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé.. Regarde moi...J’ai une tête à t’aimer ? ❞

La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe.
Citations issues de Grey's Anatomy et de Hell.


Ce n'était vraiment pas le jour, ni le mois, ni l'année d'ailleurs. J'avais juste besoin de me lâcher, d'oublier, de penser à autre chose et il fallait que je tombe sur lui. Sérieusement ? Je ne sais pas ce que le destin a contre moi en ce moment mais il serait temps qu'il se calme. Au début, lorsque Wes est parti, j'ai énormément regretté mon geste, ce baiser. Je me suis dit que j'avais sans doute gâché une belle amitié. On était tellement proches, tellement complémentaires, tellement inséparables auparavant. Et là, j'avais l'impression de me retrouver face à un inconnu. Mais, j'avais eu tort et je m'en étais vite rendue compte. Au final, ce baiser, il devait se produire. Il fallait qu'on sache une bonne fois pour tout s'il n'y avait que de l'amitié entre nous. Wes, lui, m'a très vite fait comprendre qu'à ses yeux, oui, il n'y avait que de l'amitié. Mais, de mon côté, j'avais compris qu'il y avait bien plus. J'étais amoureuse de lui et j'avais été bien trop orgueilleuse que pour l'admettre. Heureusement, tout ça, c'est du passé. Et désormais, je pourrais embrasser n'importe quel homme sauf lui.

Le seul sentiment qui m'envahissait en ce moment, c'était de la rage, de la colère, un sentiment de vengeance. C'est simple: j'avais envie de lui faire du mal comme lui m'avait fait du mal. "Même pas brun jolie sirène!" Je levai les yeux au ciel. C'était du Wes tout craché. Il est parti pendant des années et s'il revient, c'est qu'il y a une bonne raison. Caleb était mon frère mais il était aussi, d'une certaine façon, le sien. Et même si je ne l'avais plus vu depuis des années, je connaissais Wes et la perte de Caleb avait sans doute dû lui faire autant de mal qu'à moi. Puis, j'avais appris pour sa maman évidemment. Sa maman, la meilleure amie de la mienne, celle avait qui j'ai grandi… Elle devait sans doute veiller sur nous tous de là-haut.

J'en voulais à Wes pour tellement de choses à la fois que je ne parvenais pas à tout mettre en mots. Il ne devait pas partir. Il ne devait pas me laisser. Il devait le protéger. Il devait me le ramener. Il s'approcha du bar. "Une bière s'il vous plait!" Un rire nerveux sorti de ma bouche. On ne s'est plus vu depuis des années, il a vu mon frère mourir et c'est tout ce qu'il trouve à dire ? Tout ce qu'il trouve à faire ? Se commander une bière ? Décidément, j'allais de surprise en surprise. J'aurais eu envie de l'entendre dire qu'il était revenu pour veiller sur moi, comme mon frère aurait dû le faire, comme il ne pourra plus jamais le faire.. « Et bien écoute, je vais te laisser prendre ton verre tranquille. »

Sans attendre la moindre réaction de sa part, j'avais déjà filé. Ces retrouvailles après tant d'années m'avaient chamboulées mais je ne voulais pas me laisser aller. Pourtant, j'aurais eu envie de pleurer, de le frapper et de le prendre dans mes bras à la fois.. Mais, je n'avais aucunement envie de lui montrer tout ça, je n'avais aucunement envie qu'il ait l'impression de m'avoir manqué, j'avais juste envie qu'il croie que je l'avais définitivement oublié, que je ne voulais plus le revoir. Jamais. Alors, au lieu de pleurer et de me lamenter sur mon sort, je m'approchai d'un jeune homme avait qui j'avais déjà eu une aventure. Il n'était peut-être pas amoureux de moi mais il tenait à moi, j'en étais parfaitement consciente et rien ne faisait plus enrager Wes et Caleb que lorsque des gars suspects me tournaient autour. Avec celui-là, très.. Démonstratif, j'avais tiré le gros lot. Lui faisant la bise, j'observai le plus discrètement possible le comportement de Wes, guettant la moindre de ses réactions.
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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Lun 15 Juil - 10:27


l'amour et ses raisons

Tu n'avais pas imaginé pouvoir rencontrer Nallah dans ce bar, quand tu l'as quitté elle ne fréquentait pas les bars juste pour s'amuser. Elle y allait avec ta soeur, mais toujours avec une bonnes raisons. Quand tu as quitté la ville et qu'elle a posé ses lèvres sur les tiennes, tu as compris qu'il y avait bien plus que de l'amitié entre vous. Il y a toujours eu cette alchimie, il y a toujours eu ce petit truc en plus. Mais tu vivais dans le dénis, bien trop borné pour te l'admettre. Car si tu devais te l'admettre les choses auraient du changé. Et clairement tu n'es pas un homme à apprécier les changements. Tu es plus tôt le genre de mec à apprécier la routine, c'est une des raisons pour laquelle tu t'es engagé dans l'armé. En soit c'est assez routinier, les levés même heures jour à après jour, un emploi du temps à la minute, voilà ce qu'il te rend heureux. Tu te souviens quand elle a posé ses lèvres sur les tiennes, les papillons dans le ventre, la tête qui tourne, tu l'avais bien ressentis. Mais tu l'avais repoussé fuyant le plus possible se sentiment d'amour et de désir qui commençait à prendre le dessus.

Il était dur pour toi de vivre dans un monde sans Calleb, ni ta mère. Tu avais perdu les personnes qui donnaient un sens ta vie. Un objectif, un but, tu ne sais plus ce que tu dois faire. Si tu étais encore en vie c'est grâce à Calleb qui est venu te sauver, alors que tu te fais torturé. Rien que la pensée de l'enfer que tu as connus, ça te donne un frisson dans tout le corps. Quand tu regardes dans les yeux de Nallah, tu te revois regarder Calleb dans les yeux peu de temps avant sa mort. Tu as toujours été fier de connaitre ce mec. Il a toujours été comme un frère pour toi. Tu sais que c'est, enfin que c'était réciproque. Une part de toi, n'arrive pas à réaliser que ton modèle n'est plus de ce monde.

La jolie rousse fait une drôle de tête face à ta réponse. Elle ne peut pas te mentir, elle n'a jamais réussi à te cacher quelques choses. Elle a un visage tellement expressif. Malgré que tu arrives à lire en elle, tu n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse vouloir te voler un baisé un jour. Tu déglutis quand elle te dit qu'elle donc te laisser boire un coup. Tu l'attrapes par la main avant qu'elle puisse partir. Quand ta peau touche la sienne, tu ressens comme un frisson dans tout le corps. La passion est encore là, tu la désires, toujours autant. Tu peux dire à ta tête de nier l'évidence, ton corps lui ne se prive pas de réagir. Mais sans la moindre réaction, la jeune femme continue son chemin, droit devant elle.

Tu t'assoies sur une chaise, seul et triste. Tu regardes d'un coin de l'oeil, la jeune femme se montrait des plus démonstratifs avec un jeune homme. La jalousie est là. Tu essaies de ne pas la regarder et pourtant tes yeux n'arrivent pas à la quitter. Tu sers le point et malgré tes cicatrices ce ne sont pas elles qui te font le plus mal à ce moment précis. Soudain alors que tes yeux étaient toujours fixés sur ta jolie sirène, tu vois le mec en question lui ploter les fesses. S'en ai trop. Tu commences à partir, tu refuses d'en voir plus. Puis alors que tu paies ta bière tu jetes un coup d'oeil à Nallah. Elle semble vouloir s'extirpé des tentacules du mec trop soul. Celui-ci refuse, tu accours, tu boites, car tu as certainement courus trop vite. Tu attrapes la jeune femme, la mettant sur ton épaule droite, laissant apparaître les cicatrices sur ton dos. Tu fais peur au mec et tu sors avec ton sac à patate sur l'épaule. Quand tu la poses enfin sur le sol, tu lui demandes. "Nallah, tu joues à quoi là ?"

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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Lun 15 Juil - 16:56


Wesley ∞ Nalah

❝Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non.. J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé.. Regarde moi...J’ai une tête à t’aimer ? ❞

La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La façon dont on gère notre douleur dépend de nous. La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore... Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée. La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme. Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe.
Citations issues de Grey's Anatomy et de Hell.


Je sens sa main attraper mon bras alors que je suis en train de partir. Pendant une fraction de secondes, je sens mon cœur s'emballer. La douceur de sa peau sur la mienne m'a tellement manqué. Je sens mon estomac se nouer et je dois faire face à la réalité : je suis toujours dingue de lui. Il a toujours cette emprise sur moi que je ne peux expliquer. Malgré ma folle envie de lui sauter dans les bras, je retire mon bras de sa main pour me diriger vers mon prétendant. Je savais que ça allait le rendre dingue. Tout comme ça rendait dingue Caleb. Ils ne supportaient pas l'idée qu'un garçon puisse me faire du mal. Plus je le voyais s'énerver et plus je jubilais. Le Wes que je venais de voir il y a quelques instants n'était pas le Wes que j'avais connu. Il était fade et sans réaction, j'avais l'impression que le fait de me voir ne lui avait absolument rien fait, que c'était comme si n'importe quelle fille était venue lui parler, que j'étais comme les autres, qu'il avait oublié tout ce que l'on avait vécu. Alors, je voulais lui faire un électrochoc, le faire réagir. Si je devais définir Wes et Caleb en deux mots, j'aurais sans aucun doute employé les termes protecteurs et possessifs. C'est simple, lorsque l'on sortait avec Cat, ils devaient toujours nous accompagner et nous surveiller, faire fuir le moindre garçon qui s'approcherait à moins de deux mètres de nous. Après réflexion, je me demande même comment nous sommes parvenues à avoir des petits copains. Même si je ne voulais pas me l'avouer, Wes me rappelait beaucoup Caleb.. Lorsque je le voyais, en plus de voir ce p'tit gars qui a partagé ma vie jusqu'à mes 20 ans, je vois aussi celui qui admirait mon frère plus que quiconque. Et, d'une certaine façon, en attisant sa jalousie et sa colère, c'est celle de mon frère que je voulais également attiser, c'est cette protection fraternelle que je recherchais. Et puis, je voulais surtout voir s'il tenait encore un minimum à moi.

Sa réaction ne se fit pas attendre, pour mon plus grand plaisir. Le torturer de la sorte me procurait un plaisir malsain insoupçonnable. Plus je me rapprochai du jeune homme en question, plus Wes devenait fou. Son regard avait considérablement changé. Il n'avait plus ce regard un peu perdu et vide, non. Maintenant, il avait un regard rempli de rage. Je le vis détourner le regard. Au même moment, le fameux gars posa ses mains sur mes fesses. Il allait falloir qu'il calme ses ardeurs ce petit. Je pris sa main pour la remonter légèrement vers mon dos mais il insista, me faisant mal au bras au passage. Alors que j'essaye de me défaire de son emprise, je vis Wesley arriver en courant. Je regrettai déjà mon comportement. J'attendais de la jalousie, de la colère mais certainement pas une bagarre. Je voulu m'approcher de lui pour le calmer mais je n'eus pas le temps de réagir qu'il me soulevait de terre pour me porter sur son épaule, tel un sac de pommes de terre. « Non mais Wes, lâche-moi ! » Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Je pense à lui, je pense à Caleb et à tous ces moments où je me sentais en sécurité à leurs côtés. A cet instant précis, je me sens sécurisée et protégée. Un sentiment que je n'avais plus ressenti depuis plus de 5 ans. Il m'amène plus loin et finis enfin par me déposer. J'ai envie de lui sourire et de le frapper en même temps. Tout ce que je vois, à ce moment précis, c'est Wes. Le Wes qui m'a manqué, celui avait qui je faisais les 400 coups, celui à qui je racontais tout, celui que je ne voulais plus voir partir. La haine s'est évaporée de moi comme elle s'est installée chez lui. Je lui en veux toujours mais je me rends aussi compte qu'il m'a atrocement manqué et que même si la situation est particulière, je suis heureuse de le voir. Je suis heureuse qu'il n'ait pas péri avec Caleb, je suis heureuse qu'il soit en vie, je suis heureuse qu'il soit revenu. "Nalah, tu joues à quoi là ?"

A quoi je joue ? Je ne le sais même pas moi-même. Je perds un peu mes moyens lorsqu'il est dans les parages. Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'avais juste envie de le rendre jaloux. De lui faire du mal. Mais aussi de voir s'il tenait toujours à moi. « J'ai changé depuis que tu es parti, voilà tout. La petite fille sage que tu as connu n'existe tout simplement plus. Je profite de la vie maintenant. » La vérité, c'est que je pars à la dérive depuis le décès de Caleb et que je ne sais pas comment sortir de l'engrenage dans lequel je me suis fourrée. Les choses avaient tellement changées en quelques années. C'était dingue. Des tas de questions me trottaient dans la tête. Vous mangiez correctement ? A quel point les choses que tu as vu étaient-elles horrible ? Caleb était-il aussi courageux qu'à l'accoutumé ? Mais la seule qui me revenait en tête toutes les trente secondes était : "Comment Caleb est mort?". Mais la seule chose que je parvins à lui demander fut: « Tu restes en ville combien de temps? »
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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Mar 16 Juil - 11:41


l'amour et ses raisons


Tu n'es pas le genre de type à l'aise avec ses sentiments. Tu les caches, car tu ne veux pas qu'on puisse lire en toi. Tu n'as jamais eu la capacité de montrer tes sentiments. D'une certaine façon tu envies ceux qui en sont capables. Il est tellement plus simple pour eux de dire ce qu'il ressente. Toi, tu n'y arrives pas, tu te caches derrières cette carapace. Tu joues souvent l'homme que rien n'atteins, l'homme qui n'a pas de coeur et durant ta détention cela a été fort utile. C'est ainsi que tu arrivais à cacher tes douleurs, que tu arrivais à cacher la moindre information sur ton camp. Mais face à ta jolie sirène, face à ton coeur qui frôle tachycardie, tu dois te l'avouer, Nallah te plait toujours. Tu es jaloux de la voir avec un autre homme. Une part de toi t'aimerais que tu sois celui qu'elle touche et une autre à envie de foutre ton poing dans la tronche de ce connard. Mais tu n'as pas ton mot à dire, tu ne l'as jamais eu. Encore avec Calleb, tu avais une excuse tu voulais simplement la protéger. Mais tu sais qu'au fond tu as toujours été jaloux de tous les mecs qui pouvait s'approcher de la reine de ton coeur.

Tu es énervé, une rage monstrueuse et tu sais que va avoir du mal à te calmer. Le comportement idiot de Nallah, te rend fou. Elle ignore toujours ce dont les hommes sont capables. Toi, tu l'as toujours su et tu le sais encore plus aujourd'hui. Tu te souviens avoir été pendus par les pieds, mourant de faim tans dis que les terroristes mangés en rigolant à chaque goutte de ton sang arrivant sur le sol. Tu sais que l'homme est dangereux et tu ne supporterais pas voir ta Nallah souffrir. Plus que la simple promesse faite à Calleb, tu ne le supporterais pas, elle compte bien trop à tes yeux. Alors, c'est encore énervé que tu lui demandes à quoi elle joue. Maintenant que vous êtes dans un endroit calme et sans la moindre attraction. Tu lèves les yeux au ciel devant une réponse aussi immature, tu souffles, tu essaies de ne pas t'emporter, mais tu as beaucoup de mal. Elle est la seule qui arrive à te mettre dans un tel état d'énervement et cela depuis toujours. "Donc profitez de la vie c'est la mettre en danger ! Tu fais l'égoïste, tu ne trouves pas qu'on as tous bien trop perdus! Penses à ta mère ! Putain Nallah! Cesse de faire l'enfant!" Tu n'avais imaginé la douleur que pouvait ressentir madame Hawthord avant ce soir. Son fils et sa meilleure amie dans la même année, elle ne doit pas être bien et tu refuses qu'elle souffre davantage.

Quand elle te demande combien de temps, tu restes en ville. Tu baisses la tête presque honteux d'admettre que tu es tout sauf prêt à retourner sur le champ de batailles. Tu ignores quelle va être la réponses adéquate. Tu te demandes quelle réponse elle attend en réalité. Est-ce qu'elle a envie que tu restes longtemps ou au contraire est-ce qu'elle voudrait que tu prennes la poudres d'escampette. Tu te mordilles la lèvre intérieure et tu lui réponds après quelques secondes de réflexion. "Rien n'est sûr pour le moment. Je penche le pour et le contre." Psychologiquement et physiquement tu es tout sauf près. Mais ne pas y retourner serait pour toi comme un échec. Et tu détestes échouer. Tu es bien trop têtue pour cela. "Je n'imagine pas la douleur que tu dois ressentir. Sache que si tu as des questions, je suis là. Enfin, pour le moment. Je suis retourné chez mes ... chez mon père". Chez tes parents, mais Wes, tu n'as plus ta mère. Ton père n'a toujours pas réussis à se débarrasser de ses affaires, mais elle n'est plus parmi nous.

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Zola Dawson
Zola Dawson
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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté Mer 4 Sep - 8:31

@wesley meyes Suppression de Nalah pour inactivité :h2:
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Sujet: Re: WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »    
posté

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WESLAH ღ « T'es parti. T'es juste parti comme si c'était normal, comme si j'allais pas m'écrouler. »

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