Il a créé et ouvert son bar il y'a bientôt
10 ans à Melbourne ৩
Ancien sportif professionnel (rugby à XV) ৩ il a arrêté suite à une fracture du scaphoïde gauche ৩
gaucher de base, il
utilise essentiellement sa main droite et peste parce qu'il est moins adroit avec ৩ il ne parle pas vraiment des douleurs que cela occasionne ৩ il n'est
plus attaché au sport et sans chercher à le cacher ne parle pas de son passé de joueur ৩ il accorde une grande importance au
respect des femmes, tout particulièrement dans son bar ৩ il ne boit que rarement assez pour être ivre mais a l'alcool joyeux ৩ il ne fume plus, seulement un cigarillo vanille de temps à autres ৩ il a contracté de grosses
dettes de jeu qu'il aura bientôt fini de rembourser ৩ il joue toujours mais a appris à se maitriser ৩ il adore
créer des cocktails et la plupart de ses créations ont contribué à la renommée de son bar ৩ il DETESTE la noix de coco ৩ il vit à quelques rues du bar et y
cultive des herbes aromatiques qu'il utilise pour les cocktails ৩ il a un
chien bouvier australien qu'il amène régulièrement au bar,
Icaunus ৩ peur panique des
avions ৩ si ses
origines irlandaises auraient pu donner un ton tout trouvé au bar il n'en joue pas vraiment et ne tient pas à devenir un cliché ৩
Les trois lignes découpées soigneusement et probablement toujours aimantées sur le frigo de ma mère entre deux listes de courses et un calendrier des légumes de saison
Né à Lucan, Irlande et centre dans l'équipe nationale d'Irlande (IRFU), Lynch Firkins, 19 ans rejoindra l'équipe des Wallabies dès la prochaine saison. Les trois lignes qui ont changé ma vie il y'a presque 25 ans.
Pas inattendues mais presque, pas spécialement réfléchies en tout cas, si j'avais pensé que ça impliquait l'avion par exemple je me serais cassé une patte plutôt que d'y aller. J'ai attendu quelques années de plus pour le faire. Fracture du scaphoïde, déjà un nom barbare en soi, immobilisation de plusieurs mois reconductibles, chirurgie, tout un dédale de cliniques et d'hôpitaux pour finalement ne jamais rejouer et prendre une retraite très anticipée après 6 ans de carrière australienne.
Assez long pour avoir fait la fierté parentale et mettre de côté assez d'argent pour vivre assez confortablement toute ma vie et ne pas avoir franchement de regrets. Assez court pour qu'on ne me reconnaisse plus vraiment passé dix ans et plus du tout passé 15, j'ai vu pire comme plan de retraite.
Bon après, j'ai pas giga bien géré, répartir autant d'argent sur une vie, y'a plus simple, j'étais jeune, je connaissais pas grand monde et traîner avec mon ancienne équipe avait un côté profondément pathétique, puis au fond, je voulais plus franchement entendre parler de sport. Faire une coupure nette qu'on dit, c'est sûrement le meilleur résumé de ce que j'ai fait à l'époque, ma carrière était derrière moi donc le rugby le serait aussi désormais, c'était encore le moyen le plus simple de pas sombrer dans la nostalgie.
Quand j'avais 26 ans, un des infirmiers de l'hôpital m'a invité à une soirée poker, chez son père un propriétaire d'écurie. C'était pas hyper légal, mais pas hyper illégal non plus sur l'échelle que je me faisais, alors j'ai accepté.
La salle de jeux c'était ni plus ni moins le club-house, un salon, une table, une nappe vaguement verte, des bières, et des fenêtres qui donnaient sur le manège.
Mais dans le manège y'avait une fille, je la voyais faire des tours et des tours sur un cheval, puis un autre, comme ça toute la nuit, je comprenais pas bien ce qu'il y'avait d'amusant à ça, mais je pouvais pas m'empêcher de la regarder tourner encore et encore, au pas, puis plus vite, une fois un cheval gris, une fois un brun, re un gris, et que je saute un obstacle avec le noir. C'était Éponine, la fille d'un des joueurs, il jouait pour payer la pension d'un des chevaux. Il avait pas l'air de franchement comprendre non plus. Mais ça la rendait heureuse et pour le coup, quand je voyais son sourire, j'avais presque envie de le laisser gagner son père. Pour qu'elle continue à tourner.
Au fil de la soirée on a commencé à échanger des regards, j'avais presque l impression qu'elle me faisait des signes sur les cartes qu'avaient les personnes qui lui tournaient le dos, ça marchait presque à chaque fois. On avait jamais parlé, mais je sentais cette complicité joueuse dans son regard. Puis sur un coup décisif, elle m'a mal indiquée, j'ai perdu et je l ai vu sourire avant de quitter le manège. Je me suis levé de table, j'avais perdu de toute façon et je l'ai cherchée du regard. J'ai trouvé un box, la porte ouverte et j'y ai passé la tête.
Par delà l'odeur de paille et de foin, je pouvais distinguer de légères effluves de bière et de noix de coco, et je vis Éponine, allongée contre son cheval. Sa saloperie de cheval. Je l'ai vu me regarder de travers alors qu'elle etait allongée contre lui, clairement protégée. Un instant j'ai vu passer la surprise dans ses yeux puis elle s'est reprise, m'a toisé et a tourné la tête vers son cheval avant de me dire d'un air joueur
"Je te conseille de pas trop t'approcher" "Sans offense mais, ça fait une bonne demie heure que tes conseils ne valent plus rien" elle a souri, je me suis approchée d'elle, puis elle m'a embrassée, un baiser à la noix de coco. Puis son cheval m'a mordu l'épaule, une saloperie je vous dit.
"J'te l'avais dit, tu sais définitivement pas repérer si quelqu'un bluffe" elle me souriait d'un air amusé et provocateur, une sale gamine, la plus belle des sales gamines.
"Ce baiser, c'était pas du bluff" Ses yeux se sont reposés sur moi et la froideur soudaine de son regard m'a totalement désarmé. Elle m'a a nouveau souri, assise dans la paille
"Prouver ce que je viens de dire ne flattera pas mon ego tu sais" elle a éclaté d'un petit rire avant de sortir du box et disparaitre, à partir de cet instant je n'ai plus su discerner si j'étais fou d'elle ou si je la détestais. Je savais juste qu'elle mentait.
Puis la vie a repris son cours, plus d'Éponine, plus de rien, et cette seule soirée a laissé un vide bien plus grand que l'arrêt du rugby. C'est là que je suis un peu parti en vrille, en terme de jeu surtout. Jouer pour oublier ses regards qui me donnaient des indices, pour oublier ses mots, jouer jusqu'a gagner assez pour la retrouver, lui hurler qu'elle s'était plantée et que j'avais réussi, puis l'embrasser surement, c'était de moins en moins clair avec le temps et ça a fini par juste me servir de prétexte pour justifier une addiction naissante
Les dettes se sont accumulées et devoir gérer tout un tas d'autres problèmes m'a fait mettre de l'ordre dans ma vie et son image a fini par s'estomper, sans jamais s'effacer totalement. Je me suis juste fait une raison, j'étais plutôt bon pour ça. J'ai investi dans un bar qui est devenu ma seule priorité, de l'alcool pas trop cher, quelques jeux, de la musique sympa, une politique stricte sur le respect des autres usagers, le bar a tout de suite bien marché. Tellement qu'il a fallu trouver du monde, l'occasion de me rendre compte que j'étais franchement chiant comme patron.
J'ai embauché une jeune habituée qui est finalement restée, elle loge au dessus de l'appart et c'est au final une des personnes dont je suis le plus proche, elle sourit quand elle m'entend raconter une version plus rocambolesque à chaque fois de ma blessure à la main car elle sait être la seule ou presque à connaître mon passé et cette complicité ça fait partie des choses que j'ai jamais trop vécu, au fond être là pour elle, ça me permet aussi d'oublier un peu tout ça.
PSEUDO/PRÉNOM ➺ lizy ÂGE ➺ 21 PAYS ➺ France. DISPONIBILITÉ ➺ Quasiment tous les jours L'HISTOIRE DE COMMENT TU NOUS AS CONNU ➺ Partenariat de partenariat de partenariat . UNE PETITE ANECDOTE A TON SUJET ➺ je collectionne les dictionnaires. JE SUIS ➺ un scénario {x} un inventé {} AVATAR CHOISI ➺ Pablo Schreiber. CRÉDIT ➺ lizy
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