Qui n'aime pas redevenir un enfant le temps de quelques tours ? Manger des churros ou des pommes d'amour ? Avouez-le, que vous aimiez les manèges à sensations ou que vous soyez un accro du grappin, tout le monde aime la fête foraine. C'est l'unique endroit où petits et grands peuvent se retrouver le temps d'oublier les tracas du quotidien. Et celle de Melbourne, vous promet des folies que vous n'imaginez pas encore ..


Afin d'avoir un sujet attractif, nous vous remercions de favoriser les rps courts.

Tu te prétends adultes, tu te dis mature, tu es père de famille, tu gères un restaurant. Mais quand tu as entendu l'arrivée de la foire, tu étais fin fou. Fin heureux à l'idée de pouvoir passer une après-midi avec ta famille. Tu ne te vantes pas, tu joues le mec fier, mais tu es heureux d'y participer. Tu veux emmener ta douce épouse sur la grande roue et l'embrasser en observant la vue. Tu le caches bien, mais tu es un grand romantique. Tu bassines ta femme depuis quatre jours, tu veux y aller et surtout tu veux qu'elle t'accompagne. Et c'est ainsi que tu te promènes dans les allées de la foire saluant, les têtes connues. De loin, tu aperçois Serena à un stand de tir, tu lui fais un sourire, tu veux emmener ta femme sur la grande roue et lui offrir une grosse peluche. Comme deux adolescents, car quand tu es avec c'est comme-ci tu avais quinze ans.

Tu n'aimes pas trop la foule, mais tu es là avec ta fille. Tu veux l'emmener voir la fête foraine, tu veux lui prendre un poisson à la pèche au canard et tu veux voir ses yeux émerveillé devant les lumières. Tu te dis aussi qu'avec chance tu vas tomber sur Ana au coin d'un stand de bonbon. Tu t'arrêtes et tu te prends un énorme sandwich avec beaucoup de fromage. Alors, tu es assis devant la grande roue, tu le manges tranquillement donnant de temps en temps du fromage à ta fille qui te regarde avec envie. Ce n'est pas bien et tu le sais, mais tu ne sais pas lui dire non. Tu es fier et heureux d'avoir ta fille près de toi. Autour de toi, la foire bat son plein, le gens s'amusent, rigoles et ça te fait plaisir. Tu es comme ça toi, un véritable gentil. De loin, tu aperçois une jeune femme brune à un stand de tir, tu remarques qu'elle fait tomber un billet, alors tu vas à sa rencontre. "Excusez-moi vous avez fait tomber ça !" En lui montrant le billet par terre, tu passes vite fait un coup sur ta bouche. "Désolé, j'étais assis juste là et je me suis précipité."

La fête foraine, elle adore, c'est comme se retrouver des années en arrière en étant une enfant, voire une adolescente. Alors le partager avec sa famille, c'est une véritable occasion pour Lucie, qui n'arrive pas à lâcher la main de son mari. Elle adore passer du temps avec eux, elle adore passer du temps avec lui et le voir subitement accélérer pour aller au stand de tir, ça la fait mourir de rire. Elle retournes quinze ans en arrière, quand elle est tombée amoureuse de lui. L'amour qu'elle ressent pour lui ne l'a jamais quittée, même dans les épreuves qu'ils ont surmontées, mais l'excitation de la nouveauté revient aussitôt. Elle aime retrouver son mari comme avant, comme si tout ces moments difficiles n'avaient jamais existé. Elle éclate de rire. « Doucement, on aura le temps de tout faire mon amour. »

La fête foraine, il adore ça. C'est son lot de consolation pour ces derniers jours un peu difficiles au travail. Alors, il y va de bon coeur. Quoi ? On dirait un gamin à vingt-cinq ans ? Et puis après ? Lui, il s'amuse simplement, sans se prendre la tête. De toute façon, ça semble être le lot de tous et chacun ici. Alors pourquoi commencer à s'inquiéter du regard des autres ? Tout le monde s'en fout. Lui aussi. Il passe d'une attraction à l'autre, d'un coup d'auto-tamponneuse à un autre, quand la faim vient à le saisir. Alors, presque en sautillant, il s'arrête devant un stand de nourriture. «Un Hot Dog, s'il vous plait. Avec supplément oignons frits. Oh, et aussi un sachet de churros, s'il vous plait. Oui, avec un coca ! » qu'il demande, tout guilleret, en se mettant sur le côté pour attendre, tandis qu'il secoue frénétiquement la jambe, comme un enfant qui attend impatiemment la prochaine attraction.