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Et encore un courrier, je ne sais pas combien de courriers j'avais reçu de la part de ce type du funérarium mais le ton de celui-ci était beaucoup plus menaçant. C'était une convocation pour aujourd'hui, en début d'après-midi et soyons réalistess, je n'avais pas du tout envie d'y aller. Déjà parce que je suis presque sûr que je ne vais prendre aucun plaisir à organiser un enterrement et surtout parce que c'est celui de quelqu'un que je ne pleure pas, de quelqu'un que je n'aime pas. De cette femme qui m'a abandonnée comme un chien avant de m'envoyer vingt ans plus tard une lettre d'excuse. Une partie de moi voulait lui pardonner parce qu'abandonné son enfant pour lui offrir une meilleure vie demande un courage impressionnant. Mais j'étais consciente également de la chance que j'avais eue de trouver les Dawson, quant on lit tout ce que les enfants subissent parfois en famille d'accueil, on se demande comment est-ce qu'on peut prendre le risque de faire vivre cela aux notres. J'utilise le pluriel car ma génitrice n'a pas fait l'erreur d'oublier un préservatif une fois, mais deux. J'avais découvert dans son courrier que j'avais une soeur, une soeur que je n'avais jamais osé aborder même si je connaissais les traits de son visage. Vu ma relation avec ma grande soeur adoptive, je dois avouer que je n'ai pas franchement envie d'en avoir une seconde. Tout cela me perturbait beaucoup, j'en avais parlé un peu à mon frère mais il n'était pas en l'état d'être le meilleur des conseillers, lui-même noyer dans ses propres problèmes, je lui avais épargné quelques détails de la lettre. Je ne savais pas comment je devais me comporter. Est-ce que ma soeur connaissait notre mère ? Je supposais que oui puisqu'elle avait le même nom et j'avais l'impression que j'allais arriver comme un cheveu sur la soupe dans un endroit où je n'avais pas à être. Une tenue simple, je n'avais pas vraiment envie d'affoler toute ma famille, ma vraie famille alors j'avais décidé d'emmener Kiara avec moi. Au pire, elle me servirait d'alibi pour fuir. J'étais arrivée la première au rendez-vous, l'homme dans son costume noir m'avait salué avant de nous demander d'attendre quelques instants dans son bureau.

@Maëly Reese j'espère qu'il te conviendras

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Deux jours, deux jours que j’avais reçu cette fichue lettre. Une grande enveloppe de l’assistance sociale dans la quelle se trouvait une lettre m’annonçant le décès de ma génitrice, qu’est-ce que ça pouvait bien me faire ? Quand au deuxième courrier, il était écrit de ses propres mains. Je l’avais d’abord posé dans ma table de nuit sans vouloir y toucher. Ce n’est que ce matin là, alors que je reçu un courrier des pompes funèbres me convoquant de toute urgence pour savoir quoi faire du corps que je me décidai à ouvrir le courrier.

Pourquoi moi ? Elle avait du me voir deux minutes à peine, je n’en savais rien. Je n’avais jamais cherché à savoir quoi que ce soit sur elle et voilà que lorsque je pouvais en savoir plus c’était pour découvrir sa mort. Lily Reese, voilà donc son nom. Après avoir longuement hésité je lu la lettre…. Une … SOEUR, j’avais une sœur. Huit ans nous séparait, elle ne s’appelait pas Reese, elle avait du avoir plus de chance que moi. Elle devait connaître son père au moins.

Nous devions nous rendre toutes les deux au funerarium le jour même. Après m’être torturé l’esprit toute la matinée et n’ayant rien pu avaler, je partis en début d’après-midi en taxi. J’arrivai sur place à l’heure mais une panique me prit et je ne pus rentrer de suite. Je ne savais pas à quoi je devais m’attendre et je n’avais aucune envie d’en savoir plus. Je vivais très bien seule, à quoi bon savoir que ma « mère » avait enfanté une nouvelle fois et que ça ne l’avait pas fait revenir vers moi ? Dans sa lettre, elle parle seulement qu’elle n’aurait pas été une bonne mère pour moi, mais pourquoi ? Je ne savais plus où j’en étais ni ce que je voulais.

Au bout de quelques minutes je finis par entrer et frapper à la porte du cabinet. On m’invita à entrer et je découvris alors un homme en noir face à une jeune blonde assise sur une chaise.
« Bonjour » fis-je alors avant de m’asseoir. Je devais paraître forte, je ne savais pas qui elle était vraiment après tout.

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J'étais assise dans ce bureau, face à un homme qui me dévisageait. Il devait se demander quel genre de femme j'étais pour ignorer la mort de sa mère. Il devait me trouver ignoble, sans coeur mais il ignorait tout de mon histoire. Il ignorait ce qu'elle avait fait et surtout ce qu'elle n'avait pas fait. Pourquoi attendre de mourir pour se manifester ? Comment avait-elle pu oser demander à me rencontrer ? Je n'avais aucune envie d'être ici, c'était un endroit déprimant et triste alors que je n'étais ni l'un, ni l'autre. Et pourtant, je sentais mon coeur battre comme jamais. J'étais stressée, mal à l'aise et cela avait été encore pire quand j'avais entendu cette voix. Une voix de femme, plutôt jeune. Je n'avais pas osé me retourner tout de suite parce que je savais a qui appartenait cette voix. Je ne voulais pas croiser son regard que j'imaginais endeuillé mais malgré leurs absences mes parents m'ont appris la politesse alors je m'étais levé avant de me tourner et de la saluer à mon tour. Un bonjour timide, un bonjour gêné. Je ne savais pas si je devais la prendre dans mes bras parce qu'elle était ma soeur mais je n'avais rien fait car même si nous avions le même sang, nous n'étions que deux inconnues. L'homme nous avait invité à nous asseoir puis il avait commencé à notre parler du choix du cercueil. Ils nous avaient demandés si nous voulions une messe, un enterrement privé ou public. C'était trop pour moi. Il parlait de milliard de choses que je ne connaissais pas, de choix que j'allais devoir faire pour elle. Je n'avais pas eu d'autres choix que de l'interrompre. « Je suis désolé de vous interrompre mais je ne comprend pas pourquoi je suis là. » Je me tournais vers la blonde à mes côtés cherchant mes mots. J'ignorais son lien avec notre mère. Mais elles avaient le même nom alors je supposais une certaine proximité et de se fait, je ne voulais pas être blessante. « Je serais ravie qu'on apprenne à se connaitre mais .. Je ne peux pas organiser son enterrement. Je ne l'a connais pas. »

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La suite des événements fut tellement gênante. L’homme nous demandait de choisir un cercueil, une couleur, une organisation pour l’enterrement ou l’incinération. Qui étais-je pour pouvoir choisir ça ? Zola prit la parole plus rapidement que moi. « Je suis désolé de vous interrompre mais je ne comprend pas pourquoi je suis là. » Bon visiblement, notre mère n’avait su tisser aucun lien d’amour avec l’une d’entre nous. Zola me regarda ensuite, d’un air désolée. « Je serais ravie qu'on apprenne à se connaitre mais .. Je ne peux pas organiser son enterrement. Je ne l'a connais pas. » J’eus un petit rire nerveux. Je regardai alors tour à tour l’homme en noir et ma… sœur. Il fallait que je réponde quelque chose.

« Pourquoi nous ? Si vous m’avez trouvé, vous savez qu’elle m’a abandonné à la naissance et cette jeune femme n’a pas l’air de bien la connaître non plus, alors, décidez vous, ça reviendra au même. »

J’avais envie que tout ça cesse et retourner chez moi puis travailler et oublier comme tous les soirs, d’où je viens. L’homme des pompes funèbres nous expliqua que financièrement nous allions peut-être devoir participer car notre mère n’avait rien. Qu’ils ne pouvaient rien faire sans notre décision. Je regardai ma sœur et dis :

« Euhm, je ne sais pas toi mais la seule chose que je sais c’est que je ne veux pas verser le moindre sous ou le moins possible pour cette femme. Tu dois me trouver horrible mais, peut-être qu’un jour je pourrais t’expliquer la vie que j’ai eue. »

Je ne savais pas comment réagir avec ma sœur, mais aussi étrange que cela puisse paraître, je sentais une connexion entre nous, le lien fraternel peut-être, pourtant je ne la connaissais ni d’Eve ni d’Adam.

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Organiser un enterrement est une corvée, cela coûte très cher et je ne vous apprendrais pas que ce n'est pas joyeux. On le fait pour les gens qu'on aiment, par respect et par souvenir. On le fait par amour, autant de sentiments que je n'ai pas pour la femme qui vient de mourir. Même si une mort reste triste en soit, j'étais désolée pour ses proches mais je n'étais pas triste de la voir mourir, pas comme si la femme qui m'a élevée venait à disparaitre. Je voulais m'excuser auprès de Maëly à mes côtés, m'excuser de mon indifférence pour notre mère. Sa réaction m'avait surprise mais bien rapidement j'avais compris pourquoi. La femme qui nous avait mise au monde ne semblait pas avoir été plus présente dans sa vie que dans la mienne. Abandonné à la naissance c'était une habitude décidément mais rapidement, j'avais compris qu'on ne nous demandait notre avis parce qu'il était important mais parce que quelqu'un allait devoir payer la facture. J'allais réagir mais la blonde à mes côtés m'avaient devancé. Ce n'était pas un soucis d'argent, même si personnellement je ne roulais pas sur l'or, je savais qu'il suffisait que je téléphone à mes parents pour avoir un virement qui me permettrait de payer l'enterrement mais aussi les fleurs et les robes noires. Mais je ne voulais rien faire pour cette femme, cette femme qui m'avait abandonnée comme un chien, il y a vingt ans. « Je suis désolée, monsieur mais je ne payerais rien. J'ignore si elle a des proches, j'ignore même à quoi elle ressemble et sincèrement, j'estime que ce ne sont pas mes affaires. Elle a choisi de vivre sans moi, elle fera son dernier voyage sans moi. » L'homme en noir semblait contrarié par ce que nous venions de dire. Il nous parlait du respect de la défunte, de l'argent qui était un détail selon lui dans ce genre d'épreuve. Il avait raison, quand on tient aux défunts c'est un détail. Son ton de voix se voulait intimidant, dur, je crois même que je n'exagère pas en disant qu'il est menaçant. « Je comprends que votre position est délicate et je m'excuse de vous mettre dans une telle situation mais les frais engendrés par son enterrement, tout comme ses choix reviennent à ses héritiers. Et jusqu'à prendre du contraire, nous ne sommes pas obligés d'accepter un héritage. »

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Zola semblait d’accord avec moi sur le fait de ne rien vouloir payer pour notre mère ce qui était déjà bien, je ne passais pas pour la mauvaise fille. Cependant, je voyais à sa manière de parler qu’elle avait eu plus de chance que moi. Elle trouvait les bons mots, elle avait du recevoir une réelle éducation. Quand elle évoqua l’éventualité de refuser l’héritage je haussai les yeux. Je ne m’y connaissais vraiment pas en droit.

« On peut vraiment faire ça ? » demandai-je alors, naïvement. J’allais sans doute paraître idiote mais on ne m’avait jamais enseigné ces choses là et puis, je ne m’y étais jamais intéressée non plus à vrai dire. Tout cela commençait à me stresser et je voulais que ça finisse vite. L’homme avec qui nous nous entretenions semblait gêné et ne pas vraiment savoir comment faire. Je suppose que ce genre de situation devait être rare, peut-être une première pour lui.

« S’il faut prendre une décision, incinérez la, pas besoin de cercueil et apparemment personne n’ira sur sa tombe. Enfin, c’est ce que je pense. Dans tous les cas, je veux juste ne plus en entendre parler après aujourd’hui. » dis-je finalement. Cette solution me semblait la moins coûteuse et pour le reste je m’en fichais bien. Je n’avais pas envie de penser à ça.

Spoiler:

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Je n'avais aucunes connaissances dans le droit mais il semblait avoir lu quelque part une histoire semblable, l'histoire d'un fils qui avait refusé l'héritage de ses parents pour ne pas hérité de leurs dettes et qui avait eu la surprise de découvrir qu'ils avaient des comptes débordants sur des îles paradisiaques. Maintenant, j'ignorais si dans notre état c'était possible, tout ce que je savais c'était que malgré l'énervement de l'homme en noir, il ne m'avait pas contredit. Ma soeur quant à elle, semblait ne pas avoir lu la même histoire que moi. A sa question, je regardais l'homme en face de nous, il n'avait plus dit un mot mais je ne voulais pas m'avancer trop, malgré l'assurance que je montrais, je n'en savais rien au fond. Mais comme le dit souvent mon père, ce qui compte c'est de croire en ce qu'on dit, ça rend crédible n'importe quoi. « Elle était donneuse d'organes ? » Ma question paraissait étrange, je le savais mais si elle ne l'était pas, j'avais une solution qui arrangerait tout le monde. « Non parce que au pire, j'ai cru comprendre qu'il n'y avait personne qui s'intéressait à cette femme, on pourrait donner son corps à la science ? Je sais que l'université en manque. » Je le savais suite à mon année en médecine générale et il était clair que c'était la solution la moins couteuse. Je ne connaissais pas les détails de ce don, ni si nous avons une obligation de plaques ou de quoique ce soit, mais j'espérais que l'homme en face de nous allait nous aider.

Petit mot:

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J’avais l’impression de vivre un dialogue de sourds, nous avions l’air de choquer l’homme en face de nous et il n’avait pas l’air d’avoir envie de nous comprendre. « Elle était donneuse d'organes ? » « Non parce que au pire, j'ai cru comprendre qu'il n'y avait personne qui s'intéressait à cette femme, on pourrait donner son corps à la science ? Je sais que l'université en manque. » Pour ma part, je n’arrivais même plus à parler tellement tout cela était sordide et glauque. Oui, notre génitrice était donneuse d’organe. Je regardai celle que je devais appeler maintenant ma sœur avant de me tourner à nouveau vers l’homme en noir.

« On fait ça alors ! » Je sentais que j’étais à deux doigts de craquer nerveusement, en pleurant ou en m’enfuyant, je me sentais oppressée par toutes ces questions, moi qui avais toujours fui mes origines. Je ne savais même pas comment agir avec Zola une fois dehors. Etais-je prête à avoir une sœur, une vraie ? Je n’en avais aucune idée. Qu’allait-elle attendre de moi ? De mon côté je n’attendais rien, à 25 ans j’avais toujours considérée que j’étais seule au monde et m’en étais accommodée.

Nous signâmes une foule de papiers et on nous laissa enfin sortir. Une fois sur le trottoir, la porte refermée derrière nous je m’adossai au mur, serrant les poings. « Je sais pas si je suis prête... » lançai-je à Zola. « Ce n’est pas contre toi, mais je ne sais pas si je saurais avoir une sœur, être une sœur, je ne sais pas ce que c’est... »

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Une partie de moi avait peur de choquer en parlant de donner le corps qui nous avaient portée à la science même si depuis le début de notre échange, j'avais cru comprendre que Maëly était comme moi. Elle était indifférente envers cette femme mais je savais aussi que quand le monde médicale n'est pas le notre, cela peut être extrême comme idée même si c'est le moyen le moins cher que je connaisse. Maëly m'avait suivie dans mon idée et à son grand désespoir et après nous avoir demander plusieurs fois nous étions sûres de notre choix, l'homme en noir avait fini par nous faire signer les papiers. Juste avant il avait ajouter que le corps resterait 48h au funérarum et que nous pouvions venir nous recueillir si besoin, tout comme changer d'avoir durant ce délai. Si je savais que je ne reviendrais pas en arrière sur mon choix pour le corps, je dois avouer que j'étais curieuse de connaitre ses traits, de savoir si je lui ressemble où si je ressemble à ce père dont je ne sais pas grand chose. Juste un prénom, juste une vieille photo qui avait été jointe à la lettre, un très vieille photo.. Une fois tout réglé, l'homme en noir nous avait gentillement mis à la porte, toutes les trois. Trois têtes blonde dont aucune ne savait vraiment ce qu'elle devait faire puis Maëly avait brisé le silence qui allait s'installer. « Et une tante aussi, désolé .. » Je comprenais qu'elle était perdue dans tout ça, j'avais grandi dans une mini-tribu et je ne savais pas comment réagir. Je savais juste que j'avais besoin de lui dire que la blondinette dans mes bras n'était pas une nièce, que malgré mon âge, j'avais déjà un enfant. Et indirectement que contrairement à notre mère, je n'abandonnais. « Je ne recherche pas de soeur, rassures-toi. Mais si tu as envie, on peut aller boire un café et voir comment ça se passe comme deux personnes qui viennent de se rencontrer et si le feeling n'est pas là, on n'aura qu'à reprendre nos vies.. comme avant. »

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Alors que j’étais adossée au mur, tentant d’avaler tout ça, ma sœur m’annonça que je n’avais pas qu’une sœur, mais que j’étais tante aussi. C’est vrai qu’elle avait un bébé dans les bras mais, à vrai dire, avec tout ça je ne m’étais pas posée la question. Je ne savais pas comment réagir, moi qui avais fait un trait sur l’éventualité de construire une famille. Alors que je cherchais quoi répondre, Zola reprit : « Je ne recherche pas de soeur, rassures-toi. Mais si tu as envie, on peut aller boire un café et voir comment ça se passe comme deux personnes qui viennent de se rencontrer et si le feeling n'est pas là, on n'aura qu'à reprendre nos vies.. comme avant. »

Je me redressai alors et m’avançai vers elles. « Je ne peux pas je suis désolée, c’est trop pour moi ! J’espère que tu es heureuse et que tu as eu plus de chance que moi, mais pour le moment, j’ai besoin de me retrouver un peu seule, tu comprends ? » Je me sentais égoïste d’agir comme ça mais je me connaissais, je sentais l’angoisse et la panique monter en moi et les seuls moyens de la calmer étaient de faire du sport ou me défouler sur de la musique chez moi.

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Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'avais besoin de lui qui était Kiara. Il y avait bien assez de mensonges derrière notre histoire, aussi courte soit-elle. Nous étions deux inconnues avec un unique point commun pour le moment : notre mère. C'était peut-être pour cela qu'elle m'intriguait. Si notre génitrice avait choisie de ne pas faire partie de notre vie, ce n'était pas notre cas. On nous avaient imposés de ne jamais nous rencontrer avant aujourd'hui et ma tête était rempli de question. La première étant, est-ce que nous avions le même père ? Elle semblait paniquer et j'avais l'impression de voir celle que j'étais quand j'avais reçu ce courrier, mais même a moitié saoul, Alexis savait me redonner confiance en moi. « Pas de soucis .. je te laisse mon numéro. Si un jour l'envie de prend, appelle moi ou alors jette le, fais comme tu as envie » Je lui souriais et alors que j'allais tourner les talons, je repris la parole. « Je suis désolé pour tout ça, j'espère que tu seras heureuse maintenant. »

Je pense que le rp arrive à la fin ? Si tu veux, on peut en relancer un ou attendre un peu ? Peut-être même que les filles pourraient échanger quelques textos avant, comme tu préfères