C'est une sonnerie qui te fait ouvrir péniblement les yeux, tu as envie d'apprendre à ton téléphone à voler à travers le velux de ta chambre mais pour cela il faudrait que tu te lève. Et puis, tu as bien reconnu cette sonnerie si particulière qu'on les téléphones prépayés. Tu regardes ton réveil qui affiche plus de trois heures du matin avant de décrocher pour incendier la personne au bout du fils. Le ton de la voix est angoissé, non pas par toi mais par autre chose et tu le comprends vite, tout comme tu comprends que la personne qui vient de t'appeler ne le fait pas vraiment. Tu entends des bruits de fonds que tu reconnais, tu écoutes mais tu es presque sûr que le téléphone qui t'appelle est dans une poche. Le bruit est feutré, mais tu distingues les voix inquiètes. Tu entends aussi des cris de panique, des bruits de bagarre ? C'est difficile a identifié. Tu allumes alors ton ordinateur pour tenter de tracer l'appel. Tu es loin d'avoir des doigts de fée avec un clavier, tu as appris quelques astuces avec le temps et trouver un téléphone s'avère être souvent très utile. En quelques minutes, tu as l'adresse. Tu t'habilles rapidement pour la rejoindre, garant ta moto sur le trottoir d'en face. De l'extérieur, c'est un bar tout ce qu'il y a de plus normal mais quand on s'approche de la porte, on reconnait les cris. Une prise d'otage ? Un cambriolage ? Tu n'en sais rien, tu n'es pas vraiment une pro dans ses domaines. Tout ce que tu sais c'est qu'il ne semble y avoir personne et que tu as besoin d'aide. Et surtout d'info, tu ne peux pas appeler les flics tant que tu n'es pas certaine que le méchant de l'histoire n'est pas un Cobra.

@Chuck Bishop     

Tu ne dors pas Chuck, il t'arrive de t'assoupir une heure ou deux au boulot, mais t'allonger dans un lit, c'est trop pour toi. Tu es donc bien réveillé quand tu entends un drôle de bruit. Le bar en face de ton laboration ne fait pas le bruit qu'il fait habituellement. Au début, tu ne veux pas t'en préoccuper. Tu es curieux, mais pas quand il s'agit du genre humain. Puis tu entends un deuxième bruit, un coup de fusil, tu es septique, mais la curiosité prends le dessus. Tu enfiles une veste et tu traverses la route. Au même moto une motarde t'écrase presque, tu voudrais grogner, mais tu as mieux à faire. Tu avances vers le lieu du crime. Tu restes devant le trottoir, hésitant à y monter comme-si il était fait de lave. Tu analyses les lieux, tu ne comprends pas, c'est d'un calme plat. Les vitres sont teintés, tu n'arrives pas à voir de là ou tu es. Aucun bruit, ce n'est pas rassurant, ce n'est pas normal pour un bar. Tu es rejoins par la motarde en question, tu l'as reconnais grâce à son casque en main. Tu te demandes pourquoi elle est là, pourquoi tout comme toi elle attends que quelques choses arrivent. "C'est beaucoup trop calme." Dis-tu en te pinçant les lèvres. "Vous avez entendu les coups de feux vous aussi ?" Tu te dis que peut-être tu devrais appeler la police. Mais tu aimes les défis, tu aimes penser que tu peux arranger ça tout seul. "On devrait peut-être appeler la po..." Puis un troisièmes coup de fils, nul doute, tu n'es pas fou. C'est une arme, à son bruit elle est petite, mais qu'est-ce qu'un homme pourrait bien vouloir voler dans un bar. Tu es septique cela ressemble à une vengeance personnelle.

Tu n'aimes l'ignorance, tu n'aimes pas ne pas savoir ce qui est en train de se passer. Tu conduis dangereusement, comme souvent quand tu es pressés, quand ton esprit est ailleurs. Pour être sincère, tu ne sais même pas que tu as failli renverser un homme, tu n'y prête pas attention. Tu te gares pas trop loin, pas trop près non plus et tu observes. Soudain un homme vient de parler, tu le regarde rapidement à la recherche d'un indice. Tu as besoin de comprendre pourquoi il semble si calme ? Si posé alors qu'il te parle de coups de feux. « Non, désolé. » Tu ne lui dis pas pourquoi tu es là même si tu devines que c'est la question qu'il doit se poser, est-ce qu'il osera le faire ? Ou pas ? Tu es confiante face à lui, ta voix est posée et alors qu'il évoque la police, un coup de feu le coupe. L'arme n'est pas bruyante et c'est surtout le son des voix apeurés que tu attends. « Je ne pense pas que la police soit une bonne idée, dans un quartier comme ici, ils sont plus souvent source d'angoisse que protection. » Surtout dans les bars où il n'est pas rare que des membres de gang se croisent. Que des bagarres éclatent, pas tant que vous n'en savez pas plus sur ce qu'il se passe à l'intérieur. Certains diront que c'est de l'orgueil, d'autres de la stupidité mais tu es comme un mère à ce moment précis et tout ce que tu veux, c'est savoir si l'un des tiens est à l'intérieur. « Vous connaissez le batiment ? » La sécurité impose une sortie de secours, une porte qui relie l'intérieur et l'extérieur, peut-être une porte qui n'est pas gardé si l'occupant est seul.

@Chuck Bishop     

Tu avais cru rêver. Avais-tu inventait ce genre d'histoires ? Ce n'est pas ton style, mais il se pourrait que tu soit fatigué? Apres tout, la fatigue peu provoquer des hallucinations. Cela serait une première, mais après tout, rien n'est impossible. "Je dois fatiguer!" Tu restes suspicieux, il n'est pas courant que le bar soit aussi calme. D'ordinaire, il est pleins de vies, puis il y a un autre coup de feu. "Bon, bonne nouvelle pour moi, je ne suis pas fou" La nouvelle est bonne, mais que pour toi, il pourrait y avoir des victimes. Puis tu proposes d'appeler la police, elle t'explique que cela n'est pas une bonne idée. Tu n'aimes pas tellement les forces de l'ordre, sauf quand tu travails avec eux. Tu gardes en gorge l'arrestation de ton pere, son isolement alors qu'il était innocent. "Ce n'est pas tellement faux, mais on ne peux rester là à rien faire." Me syndrome du héro, peut-être bien. Mais tu ne te vois pas risquer la vie des gens, alors que tu pourrais bien les aider. "Pas vraiment, ils font de mauvaises bières, mais comme je travail en face, il m'arrive d'y aller de temps en temps pourquoi ?" La vérité c'est qu'à l'heure où tu acceptes de mettre ton cerveau en pose, il est déjà trop tard pour aller ailleurs. Il ne te reste bien souvent que ce bar minable

Tu l'avais regardé un peu bizarrement, presque amusé malgré la gravité de ce qu'il venait de dire. Oui, il n'était pas fou mais il y avait bien un coup de folie qui était en train de se produire sous vos yeux, ou presque. Quoiqu'il en soit, tu étais contente de voir qu'il n'était pas plus motiver que toi pour joindre la police. Tu n'avais pas envie de te lancer dans un débat et si par malheur tu venais à perdre, tu devrais fuir ou jouer les demoiselles ici par hasard, deux possibilités qui ne te conviennes pas du tout. De toute manière, tu n'avais pas confiance en eux, en leurs méthodes que tu trouves trop protocolaire et peu efficace. Parfois, c'était mettre en danger les otages, c'était créer du stress et de la panique en montrant à celui qui tiens l'arme qu'il est pris au piège. Et comme tous les animaux piégés, les "méchants" deviennent rapidement stupide Et puis, tu es une femme d'action, tu aimes quand les choses bougent et apparemment l'homme à tes cotés semblent prêt à t'aider ce qui est une excellente nouvelle, surtout que tu ne connais les lieux. « Assez pour savoir où est la sortie de secours ? Ou si les toilettes ont une fenetre ? » Après tout, la bière est connu pour ses effets sur la vessie et il est souvent bien plus facile de savoir où se trouve une fenetre qu'une issue de secours avec une enseigne lumineuse en dessus. C'est naturelle, tu ne juges pas, tu veux juste savoir par où entrer. « Si on rentre, il vaut mieux savoir où on atterit. »

@Chuck Bishop     

Tu comprends que la jeune femme désire entrer dans cet établissement. Si le geek en toi voudrait prendre la poudre d'escampette, l'homme plus courageux désire en savoir plus. Tu es curieux, tu es un homme de science après tout. Tu ne savais pas beaucoup la jeune femme ne voulait pas appeler la police et clairement cela te convenait tout à fait. Elle n'a pas tort en disant qu'ils ne viendraient même pas dans ce quartier de la ville. Tu aurais voulu grimacer, mais ton passé en ai la preuve. Elle finit par te questionner sur le bar. Tu réfléchies un court instant. "Pas dans les toilettes, enfin si mais aucun de nous passera." C'est une micro fenêtre, trop petite pour qu'un enfant puisse passer, mais assez grande pour que les mauvaises odeurs n'y reste pas. Puis tu as un éclaire de lucidité. "Par contre, il y a une porte à l'arrière." Tu te diriges vers les poubelles, tu te souviens que le propriétaire t'avait dit que la porte ne fermait plus. "Il faut qu'il la fasse réparer, il me demande souvent de regarder si personne ne traine trop par ici." Et puisque la fenêtre de ton bureau donne dans cette ruelle, tu serais le premier concerner. "Il faut simplement déplacer les poubelles sans faire trop de bruit." Chacun par un côté, vous déplacez une poubelle à la fois. En faisant le moins de bruit possible. L'odeur est horrible, on dirait du vomi. C'est en tournant la tête que tu aperçois cette marre visqueuse à quelques centimètres de toi. "Je ne suis pas le seul à trouver leurs bières d'un goût minable." La jeune femme ouvre la porte et à présent vous pouvez entendre ce qui se passe à l'intérieur.

Tu ne connais pas ce bar mais tu sais que tu dois agir alors tu te ravises et tu décides de faire équipe. L'homme à tes côtés est un parfait inconnu mais l'idée qu'il soit d'accord avec toi pour agir au lieu de faire le 911 te plais bien. Tu ne dirais pas que tu lui fais confiance mais il ne semble pas non plus avoir de marque de gang ou être à la tête de la mafia. Et surtout : il connait les lieux ! « Super, je vous suis. » Tu lui emboites le pas dans une ruelle coller au bar où il t'explique qu'une porte à un souci. De toute manière, elle n'avait pas besoin d'en avoir un pour que tu puisses la franchir mais cela va vous aider, c'est certain. Tu grimaces légèrement quand il te parle des poubelles, tu espères que cela en vaut le coup et qu'il y a bien un danger à l'intérieur et pas juste une mauvaise blague de gamins paumés, sinon on allait t'entendre durant un bon moment. Ce n'est pas que tu n'aimes pas te salir les mains, mais là, les limites sont franchis. Les poubelles sont vraiment sales et l'odeur est nauséabondes. En plus de cela, tu regardes rapidement les coulures d'urine sur les murs puis le vomi que ton camarade d'un soir souligne près de lui. « Tout est minable dans cette ruelle. » Mais vous avez dégager la porte où vous entrez sans vous poser de question. Les bruits sont plus fort, plus intense et vous comprenez que c'est un réglement de compte où les voix se mêlent, reste à identifier les gentils des méchants dans l'histoire et surtout leurs nombres. Tu n'es pas folle non plus. « Trois voix ? » Tu lui chuchote la question en espérant ne pas parler trop bas.

@Chuck Bishop     

La jeune femme te suit et c'est ensemble que vous arrivez à l'arrière du bar. L'odeur des poubelles est forte. Tu travail souvent dans des lieux qui sentes fort, mais cela ne fait pas de toi un habitué. Qui pourrait s'habituer à la puanteur. Tu es heureux de remarquer que la jeune femme ne fait pas sa princesse. Tu ne supportes pas ces femmes qui en font des caisses. Elle t'aide à pousser les conteneur, mais tout comme toi, elle grimace. "Par chance, ils n'ont pas servie de fruit de mer cette semaine." Les éboueurs doivent passer dans deux jours et ils vont être les bienvenues. Enfin infiltrés par la porte arrières, vous vous stoppez puis tu essaies d'analyser le nombre de voix, Dylan est plus rapide et elle t'annonce qu'ils sont trois. Tu regardes discrètement dans le miroir derrière le bar et tu lui réponds. "Deux .. la troisièmes voix c'est le barman, mais il y a encore pas mal de client." Cela ne risque pas d'être facile, mais pour rien arranger les choses, un téléphone se met à sonner. Tu tâtes tes poches, tu retires le tien, il est en silencieux comme toujours. Tu fais signe que ce n'est pas toi, mais d'où vient ce bruit. Soit de Dylan soit de l'intérieur du bar. Soudain des pas ce font entendre et tu montres l'établie du doigt. En plus de là-haut vous aurez une meilleure vue de l'intérieur du bar. Vous vous faufilez et vous fermez la porte à clé avant qu'un ravisseur ne puisse entrer. "Qu'est-ce qu'on fait ? Vous savez vous battre ?" Toi tu n'es pas à l'aise avec le combat humain, tu préfères les trucs scientifiques. Tu remarques le compteur et une idée te vient. "On pourrait couper la lumière?"

Tu pourrais rire à sa blague sur les fruits de mer si le contexte était différent, là, tu te contentes de lui sourire amusé tout en poussant une poubelle dont l'odeur est nauséabonde malgré tout. Heureusement pour vous, vos efforts ne sont pas en vain puisque vous réussissez à entrer et assez vite des voix se font entendre. Tu en retrouves trois, trois hommes mais avec des textures différentes. Assez différente pour sentir le stress dans l'une. Le stress de l'arme ? Ou de ne pas l'avoir ? C'était la question en suspens. Tu n'auras pas le temps de la poser qu'une sonnerie de portable vient retentir. Naturellement tu regardes l'homme à tes côtés, ton téléphone à toi n'étant jamais en sonnerie mais ce n'est pas le sien, le bruit vient d'ailleurs. Vous réalisez qu'il vient d'un sac, probablement celui de la serveuse qui n'est pas très loin de vous, autrement dit, c'est le moment de se faire la malle. Tu suis alors ton acolyte du jour vers une autre destination. Une fois entrée, vous fermez la porte derrière vous et il te demande si tu sais te battre. « Apparemment, il n'y a qu'un seul tireur, mais il a peut être des complices dans la salle. » Après tout, ils ne sont pas tous obligé de parler. « Et oui, je sais me battre et vous ? » Tu lui posais la question tout en sortant ton flingue de ton sac à main. Pour toi, si il avait été assez fou pour te suivre c'est qu'il savait se battre ou qu'il avait une arme, c'était pour cela que tu avais sorti ton flingue en premier. Si il en avait un, plus de raison de le cacher. Et oui, faut être prudent alors tu l'as toujours avec toi. « Tu connais assez les lieux pour nous guider sans lumière ? »

@Chuck Bishop     

Qu'est-ce qui t'a poussé à suivre cet inconnue dans ce bar ? Il se trouve, elle n'est pas innocente à tout cela. C'est ce que tu aurais pu penser si la réputation du bar n'était pas aussi mauvaise. Tu te retrouves dans cette salle, à l'arrière du comptoir et tu te demandes comment vous allez pouvoir vous sortir de cette impasse. Le plus important aider ces pauvres innocents. "C'est possible, si seulement on pouvait y jeter un oeil." Tu tentes de voir s'il y a des caméras, mais rien. "Je sais me défendre, je n'ai plus l'habitude de me servir de mes poings." En espérant tout au fond de toi que ça soit comme le vélo et que tu ne risques pas de finir à l'hôpital. Tu ne pensais pas que Dylan aurait pu te sortir une arme de son sac. Tu n'as rien sur toi. Tu n'avais pas imaginé te lancer dans ce genre de soirée. "Tu es prête à tout!" Quand elle te demande si tu connais assez les lieux pour nous guider dans le noir, tu grimaces. Tu n'es pas certains, tu ne voudrais pas attirer plus d'ennuie à la jeune femme. "J'ai une mémoire photographique donc ça devrait le faire, il faut qu'on puisse sortir les otages." Tu restes surpris de voir qu'aucun flic n'est à l'horizon. Tu t'accordes à penser que le quartier craint, mais quand même. Il y a des gens comme tout le monde, il a des innocents, qu'est-ce qu'ils peuvent faire? Si Dylan et toi aviez entendus les coups, vous ne deviez pas être les seuls. "Je coupe le courant, on sort et avant que celui de secours ce mettent en route, il faut qu'on est détachés les otages." Tu ignores si Dylan va bien prendre tes directives, mais il faut avancer.

Ta loyauté de perdra et tu le sais. Un jour, un malheur va t'arriver parce que tu vas vouloir aider un de tes gamins dans une mauvaise passe mais tu espérais que ce ne saurait pas aujourd'hui. Tu n'étais pas prête à mourir mais depuis que tu avais réalisé la fragilité de ta vie, tu ne te déplaçait jamais ton arme. Elle est ton filet de sécurité, celle qui te rassures dans ce genre de moment. Soyons sincère, tu aimerais être paranoique, mais ce monde est bien fou. « Je ne suis pas ici par hasard » Tu lui souriais avant de reprendre, tu ne voudrais pas l'effrayer. « Je suis ici parce qu'un ami à l'intérieur m'a appelé donc j'ai préféré être prudente. » Inutile de lui parler des Cobras, inutile de lui dire que c'est surement un règlement de compte entre gang. Tu écoutes son idée et elle te semble bonne, idéale même sauf que tu ne connais pas les lieux. Tu écoutes son plan, est-ce que tu veux faire confiance à un inconnu ? Non. Mais pour sa décharge, il a tout d'un justicier alors tu n'as pas le sentiment de prendre un risque. Mais tu veux garder ton arme, jusqu'au cas où, l'effet de surprise peu perturbé l’asseyant et un homme surpris peut avoir un nombre de réactions inestimable. « Ca marche, tu t'occupes des otages et je vous couvre en cas de besoin. » Est-ce qu'il comprenait où tu voulais à venir ? Tu l'espérais, après tout, il avait déjà dû voir des films policiers, non ?

@Chuck Bishop     

Tu fronces les yeux quand elle t'avoue qu'elle n'est pas là au hasard. Tu attends un peu plus d'explication surtout que tu mets ta vie en danger. Puis l'explication arrive et elle t'avoue qu'on lui a demandé de venir. Tu sais qu'il ne faut pas juger un livre à sa couverture, mais tu n'aurais jamais parié là-dessus. "Cela explique pourquoi je vous ai jamais vu dans le coin." Tu tentes un peu de faire de l'humour. Tu ignores dans quel état tu serais si tu avais un de tes proches pris en otage. "Ça me va très bien." Sans le savoir, elle t'avait donné le rôle que tu as toujours. Tu n'es pas monsieur muscle, tu es celui qui réfléchie beaucoup trop avant d'agir. "Tu es prête?" Tu attends qu'elle acquiesce avant de couper la lumière. Tu lui attrapes l'épaule pour qu'elle te suives. Les ravisseurs ne sont pas convaincus, ils râlent de plus en plus fort. "Attention, on va arriver près du bar." Chuchottes-tu à Dylan pour qu'elle ne puisse pas se faire mal. Tu arrives vers les otages, tu en détaches un puis deux et soudain la lumière revient. Les tirs fusent et il te reste plus que deux otages, tu te roules au sol pour libérer les deux derniers. Tans dis que Dylan se sert de son arme comme une professionnelle. Tu fais signe aux otages de te suivre et c'est ensemble que vous vous dirigez vers la porte de sortie. Soudain une grosse douleur te brule l'avant bras. Tu saignes, mais tout le monde est dehors, sauf les ravisseurs. Tu regardes Dylan. "Peut-être qu'on ferait mieux d'appeler la police maintenant que tous les monde est sauvé ?" Il le faudrait au moins pour le barman et son assurance.

« J'ai mes habitudes, mais cela, c'est une erreur d'attention » Tu lui fais un clin d'oeil amusé. Dans n'importe quel coin de la ville, tu aurais bien voulu le croire mais tu traines dans le Sud depuis que tu tiens sur tes deux jambes. Et tu parcours ses rues depuis que tu es assez grande pour avoir envie de fuir ton père et son bar, bar où tu passes tes soirées maintenant, ironie de la vie. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas la question, vous devez simplement agir et avec une arme, tu te sens rassuré, après tout, il a l'air gentil mais tu ignores tout de ton partenaire de crime. Il peut être un traître qu'on ne devine pas, c'est ce que la rue apprend. A sa question, tu charges ton arme et hoche la tête, tirer tu adores cela mais quand la cible est humaine, c'est bien différent. La lumière se coupe et le sang des ravisseurs ne fait qu'un tour. Tu les entends, ils n'aiment pas cela. Tu avances progressivement, dans le silence, Chuck derrière toi qui te guides. Vous étiez en train de libérer les otages quand la lumière était revenue. « Salut mon chou » Sourire provocateur, tu veux qu'il se concentre sur toi, sur ta provocation et non sur les otages que Chuck fait sortir. Un instant de doute et les tirs vous échappent, l'un est touché rapidement à la jambe, l'autre semble plus doué. Tu as besoin d'aide mais pas de mots, un regard suffit pour que l'homme au blouson noir ornée d'un serpent vert prenne l'arme du blessé pour l’assommer et te rejoindre pour te permettre de sortir. Une fois dehors, Chuck énonce une évidence, il y a trop de monde pour ne pas les prévenir et tout semble montrer que cela n'avait rien à voir avec le gang. « Ils doivent déjà être en route, mais on va avoir besoin d'un ambulance. » Tu te tournes ensuite vers ton ami pour échanger vos armes et lui donner tes clés de moto. Un cobra est plus simple à défendre que deux.

@Chuck Bishop     

Tu ne sais rien de la demoiselle, mais tu devines qu'elle cache de lourds secrets. Tu devines que son beau visage cache la vérité. Tu ne saurais dire de quoi il s'agit, tu ne saurais l'expliquer, mais cela te semble comme une évidence. Vous étiez presque tous libres quand tu lui proposes d'appeler la police. Elle n'a pas tort, elle doit certainement être au courant, enfin c'est ce que tu souhaites. Ils ont la fâcheuse habitude de snober les quartiers pauvres. Ils ne jugent pas cela nécessaire de se frotter aux gangs qui vivent par ici. "Je vais appeler l'ambulance." Tu t'éloignes pour passer un coup de fils, tu regardes la scène. Elle échange son arme avec celle d'un autre homme puis celui-ci prends la fuite. Tu te demandes si Dylan est une bonne personne. Tu te demandes si tu n'as pas aidé à une vengeance, tu commences à avoir des doutes, Chuck. Tu reviens et tu finis par lâcher ce que tu penses. "Pourquoi est-il partie ? Je ne veux pas m'attirer d'ennuis." Tu n'es pas bruyant, tu te dis ça calmement, mais tu as besoin d'explication. Quand la police va arriver, tu vas devoir leurs dires la vérité ou ce que tu penses être la vérité, surtout que certains sont tes collègues. Tu n'es pas fan du mensonge, mais tu sais qu'il peut être utile. Tu essaies de voir si elle fait parti d'un gang ou autre. Mais à l'exception d'une veste en cuir et d'un moto, elle n'a rien de particulier, bien au contraire. Dylan semble être une femme charmante, une femme à la beauté renversante. Tu ne demandes pas de tout savoir, tu sais que tout le monde à ses secrets, mais tu ne peux pas rester dans l'ignorance.

Tu n'as pas besoin d'échanger beaucoup de mots avec l'autre Cobra, il sait parfaitement ce qu'il doit faire : aller au bar et prevenir Zeno. C'est le plan quand un Cobra se fait attraper et à l'occasion d'en prevenir un autre car tu n'es pas stupide, ce genre de scène avec un membre de gang dans la partie, les flics vont forcément vouloir trouver un coupable tout en réglant l'affaire au plus vite. Vous êtes la cible idéale pour cela, même si avec ton diplome de droit, tu n'es pas celle qu'il préfère coincé. Il s'éloigne quand ton partenaire de crime revient vers toi. Il pose une question que tu aurais préféré éviter mais que tu comprends. Il ne sait rien de toi et tu imagines qu'il ne sait rien non plus des flics qui vont arriver. « Tu es bien loin d'en avoir, crois-moi » Après tout, il venait de sauver la vie d'un Cobra en aidant la reine de ce petit peuple, il était bien plus protéger qu'il ne pourrait le penser mais cela, tu ne peux pas lui dire. Pourtant, tu es consciente que tu peux encore avoir besoin de lui pour te couvrir, pour couvrir tes mensonges, en espérant qu'il te suive. Et pour cela, il n'y a qu'une méthode. « On est dans le Sud, même si c'est le hasard, deux Cobras au même endroit c'est une trop belle opportunité pour les flics de bâcler l'affaire. Dans la panique, nous sommes les deux seuls à avoir vu son blouson puisque personne ne va les croire » Autrement dit, je suis une Cobra et tu es avec ou contre nous, la balle est dans son camps maintenant..

@Chuck Bishop     

La seule information qui te suffit c'est de savoir que tu ne risques pas d'ennuie. Avec un nom tel que Bishop les flics ne sont pas toujours indulgent. Quand on connait le passif de ton père cela pourrait être presque une excuse. Presque, il a quand même était incarcéré dans un hôpital psychiatrique pour des raisons complètement inutiles. "Très bien." Tu n'as pas besoin d'en savoir plus. Étrangement il se dégage quelques choses de réconfortant dans la jeune femme. Il y a quelques choses qui te donneraient presque envie de lui faire confiance. Elle t'explique la vérité, elle n'est peut-être pas celle que tu voudrais, mais elle le mérite d'être honnête et tu respectes cela. Tu apprécies les gens qui ne font pas semblant d'être une autre personne. "Je ne suis pas le genre de mec qui se cherche des problèmes. Si ça peu vous évitez d'en avoir et que j'en ai pas non plus, il y a aucune raison pour qu'une autre personne sache ce que l'on sait." Tu as beau travailler avec la police, tu ne respectes pas toujours le règlements. Tu ne voles plus, mais tu gardes tes vilaines habitudes, juste au cas où. Au loin, le soleil commence à se lever et tu te dis que tu iras bien te coucher. "L'ambulance est au coin de la rue, je vais aller me reposez." Dis-tu à la jeune femme. C'est une rencontre que tu ne risques pas d'oublier de si tôt. Tu as la conscience tranquille quand tu reprends la direction de ton laboratoire, dans la rue d'en face. Tu ignores qui est cette femme, tu ne connais que son prénom et son importance pour les cobras, mais le reste, tu l'ignores.

Tu ne savais de l'homme en face de toi, mais il te semblais assez malin pour comprendre que dans cette histoire les Cobras n'était pas méchant. C'était même tout le contraire, mais si il était du Sud, il devait également savoir que vous alliez être la cible idéale. Les flics aiment résoudre des enquêtes, mais malheureusement, pas tous avec la vérité. Un gang, c'est un coupable parfait. Un casier déjà bien rempli idéale. Même si manque de chance pour eux, sauf ton caractère de feu, il n'y a pas grand chose sur le tien. « Ravie de voir qu'on est sur la même longueur d'ondes » Tu lui fais un petit sourire, tu apprécies de ne pas avoir à mentir ou à chercher une excuse pour le faire taire. Parce que tu sais que si ils vous balancent il va y avoir un retour de flammes et au fond de toi, il ne le mérite pas. Il est entré dans ce bar, ils vous aider sans regarder vos blousons, tu es reconnaissante pour cela. Tu n'as la fierté de ton père sur ce point. Et c'est ainsi que vos chemins se séparent alors que les flics approche, tu connais le chemin jusqu'à l'arrière de la voiture. Ne commençons pas un scandale ici, c'est inutile. « Merci. » Tu ne sais pas pourquoi tu avais attendu qu'il te tournes le dos pour le dire. Mais il fallait que tu lui dises, il fallait qu'il le sache. Tu serais rentrée dans ce bâtiment, avec ou sans lui et tu es consciente que sans lui, tout ne se saurait peut-être pas fini aussi bien.

@Chuck Bishop