Encore une soirée qui s’annonce, comme tous les soirs je bosse pour un client fortuné. Et comme toujours je commence à me préparer de bonne heure, je dois être parfaite. L’agence qui m’emploie exige qu’on soit sur notre trente et un en toutes circonstances. Mon client veut qu’on aille à un vernissage d’une exposition de photos et de tableaux. Avec le temps, je commence à apprécier l’art, même si mon truc à moi c’est la littérature et les langues étrangères. Je décide de commencer par prendre un bon bain chaud, avant de rentrer dedans j’envoie un message à mon oncle Mitch pour mi dire que je viendrais bien dimanche midi comme tous les mois. Je passe une main dans mes cheveux, je suis nerveuse j’ai peur qu’il apprenne un jour mon travail. Je sais qu’il va être sous le choc, j’ai peur qu’il le prenne aussi mal. Je plonge dans mon bain et je m’immerge pour me déconnecter. Je ressors du bain après que l’eau soit froide. Je vais directement dans ma chambre après m’être séchée. J’enfile une robe fourreau rouge, je me maquille légèrement les yeux et je mets du rouge à lèvres qui a le même ton que ma robe. Je mets mes escarpins noirs puis je mets mon portable dans mon sac à main. Le chauffeur de mon client m’interphone et je vais en direction de la voiture, je rentre en saluant mon client. C’est un homme qui doit avoir la cinquantaine, comme souvent quand je ne connais pas le client le trajet se fait en silence. Quand nous arrivons dans la galerie d’art, je regarde autour de moi. Il y a beaucoup de monde, je regarde les œuvres autour de moi. Je me pose devant une œuvre, ce tableau est rempli de couleurs dans tous les sens. Cette œuvre me fascine tellement que je dis à moi-même et de façon forte : « Fascinant. ».

Il y avait beaucoup d'escort qui accompagnait des gens riches aujourd'hui, en cette soirée, à cette exposition. Me voilà obligé d'aller regarder des tableaux, dont je ne comprendrai pas leurs significations. L'abstraction et moi, ça ne fait pas bon ménage. Je me prépare donc et je passer chercher ma cliente chez elle et nous nous rendions à l'exposition. Une fois arrivé, elle nous entraine vers un immense tableau orné d'un tas de couleurs. On dirait un dessin de gamin de trois ans. Et dire que cet artiste rapporte beaucoup avec cet oeuvre. Ma compagne ne me lâche pas le bras et la voilà à causer avec ce mec qui me semblait tout comprendre du tableau. Il était accompagné d'une jolie blonde... dont son visage me disait quelque chose. J'étais à ses côtés, attendant ma compagne de soirée qu'elle finisse la conversation avec le mec. J'entends soudainement la demoiselle lancé un: Fascinant. Je lève donc les yeux au ciel en soupirant. Y a rien de fascinant là dedans vous savez? On dirait le dessin d'un gamin de trois ans. Bon dieu, comment les gens font pour apprécier ce genre d'art? Vous le savez vous? Je la regarde d'un sourire malicieux. Avait-elle la réponse à ma question? Et je suis persuadé d'avoir vu cette fille à l'agence.

Je suis toujours en train de regarder ce tableau, j’aime tellement le contraste de couleurs. Je ne suis pas pourtant une amatrice d’art, mais j’aime cette toile. Je regarde autour de moi, je remarque des personnes que je connais plus ou moins comme nous sommes employés par la même agence d’escort. Il y a beaucoup de femmes mais aussi des hommes. Parmi ses hommes, il y a cet homme qui m’intrigue, il a une allure classe et un regard envoûtant, on ne s’est jamais vraiment parlé. Je reporte mon attention sur cette toile. Je laisse aller mon imagination venir dans mes pensées. Après que j’ai dis ce que je pense un homme me réponds. Quand je vois qu’il s’agit du charmant inconnu, je souris. Je me décide à lui répondre : « Laissez votre imagination arrivée et vous verrez que ce n’est pas qu’un dessin d'un gamin de trois ans. Personnellement je trouve plus de sensibilité dans des photographies tel que les portraits. Vous en pensez ? Je m’appelle Emely et vous ? ». Je le regarde dans les yeux, je passe une main dans mon brushing. Je regarde la personne que j’accompagne, il est en pleine conversation avec une femme qui doit être accompagnée par cet homme qui est à mes côtés. .

J'avais envie de rire là, quand elle me dit de laisser libre court à mon imagination. Je regarde ma compagne de soirée qui s'était mise à parler avec un homme. Je soupire, à quoi je sers moi? Je regarde. Laissez moi rire. Il n'y a rien d'autre que des gribouillis dans cette peinture et puis j'en penses que l'art n'est pas pour moi, je suis désolé... Je vais aller rejoindre ma compagne. Non mais, qu'elle poisse celle-là. Ouf, je suis mieux de m'éloigner et de quitter cette place rapidement. Je m'approche de ma cliente. Vous êtes sur d'avoir besoin de rester? Elle me regarde d'un doux sourire. Oh oui, que je le désir, mais vous voyez, je ne suis pas seule... oh, et puis, prenez ceci, c'est plus que ce que je dois payer, je suis supposé vous payer. Je suis désolé de vous avoir fait déranger pour rien. Je regarde la liasse de billet qui contenait plus que ce que je gagne en deux soirées. Je n'en fais pas un plat, je vais pouvoir rentrer chez moi plus tôt. Je quitte donc la place avec soulagement et une fois sur le balcon escalier du musée, je prends une pause pour prendre l'air avant de repartir à l'agence donner ce que je dois à mon patron.

Je regarde cet homme que je trouve tellement charmant, j’aime tellement sa compagnie. Il n’est pas comme tous les autres. Il est honnête, il ne fait pas des manières, il est comme qui dirait sans filtres. J’aime ce genre de personnes, je passe une main dans mes cheveux. Je le regarde : « Oui des gribouillis qui valent quand même 1 millions de dollars ça me laisse quand même songeuse. J’aime votre compagnie en tout cas. ». Je vais vers l’homme que j’accompagne et il me tend une enveloppe. Je regarde à l’intérieur : « C’est beaucoup trop et il y a un bon de vente de la photo que je trouvais magnifique. Merci beaucoup monsieur. ». Il me sourit et me caresse la joue comme un père peut le faire pour sa fille. Je vais dehors pour prendre l’air, je range mon enveloppe et je commence à réciter la scène du balcon de Roméo et Juliette. Comme elle se pense seule, elle aime faire cela à ses heures perdues personne ne sait qu’elle aime les pièces de théâtre de Shakespeare en particulier. Elle défait son chignon et pense à cet inconnu qu’elle a croisé. Elle ne sait même pas son prénom, elle passe une main dans ses cheveux.

J'étais apposé à la rambarde, assez proche de l'entrée où tout le monde de l'intérieure pouvait nous voir. Je n'avais pas aperçu Emely avant qu'elle ne récite ma scène préférée de Roméo & Juliette Je l'écoute et alors que je m'apprêtais à réciter Roméo dans cette pièce, une femme peintre, c'est ce que j'en déduit, comme elle avait commencé un discours qui ne m'intéressait pas, donc je ne l'écoutait pas, mais quand je me rends compte qu'elle était en train de nous désigner comme un couple, je réagis immédiatement. Non... vous vous trompez... nous ne sommes pas... ensemble. Je rougis, regarde Emely et je m'éloigne d'elle, alors qu'elle venait à peine de voir que j'étais là, tout près d'elle. Je m'enfonce dans le font de la salle à la recherche d'un échappatoire.

Je suis en train de reciter la scène du balcon de Roméo et Juliette. Je me sens seule, j’aime tellement ce genre de choses que je veux me changer les idées. Je suis sortie de mes pensées par cette femme qui pense que je suis en couple avec Julian. Je me mets à sursauter, je vois la réaction du jeune homme. je suis autant surprise que lui. Je remets mes talons et je regarde les gens autour de moi : « Il y a méprise, je ne suis pas avec cet homme . ». Je suis tellement confuse que j’en suis rouge. Je vais à la recherche de Julian. Je le regarde dans les yeux : « Je suis vraiment désolée de cette méprise. Je ne sais même pas que ce que je peux dire ou faire pour qu’ils puissent penser le contraire. Je me présente Emely Cunningham. On s’est déjà vu dans l’agence, je pense … ». Je lui tends ma main pour lui serrer la main, je lui fais un petit sourire en coin. Nous sommes dans un endroit isolé où personne ne pourra nous chercher.  

J'étais en train de boire un verre quand elle me rejoint. Je la regarde alors qu'elle essayait de s'excuser à la place de cette artiste qui nous a pris pour un couple. Pourquoi vous excuser de la sorte, ce n'est même pas de votre faute... alors... il n'y a rien à dire ni à faire. Je lui tends ma main pour les présentations et je poursuis. Je suis enchanté de vous connaitre Emely, moi c'est Julian Anderson. Je sais, je vous observe souvent à l'agence... Je rougis quelque peu et je souris. C'est d'un tel ennuie ici, non? Celle que j'accompagne m'a laissé en plein avec le votre je crois. Je ris doucement, trouvant la situation comique. Je prends un verre sur le plateau et je le lui tends, d'un doux sourire. On va faire plus amples connaissance? Dans un endroit plus tranquille, si vous voulez bien... Emely... j'adore votre prénom, il est doux à mon oreille. Je me surprends maintenant à la draguer sans m'en rendre compte. Je prends les devant, me dirigeant vers la cours arrière, je savais qu'elle me suivrais, alors je ne me retourne pas une seule fois sur le chemin.

Je souris à Julian, il est tellement beau, je n’ai jamais vu un homme qui dégage une beauté pareille. Je passe une main dans mes cheveux et je prends une gorgée de mon verre que j’ai pris avant de m’isoler et de retrouver ce charmant inconnu.  Je me sens quand même mal à l’aise de voir que cette artiste nous a considéré comme un couple : « C’est quand un peu gênant c’est tout … ». Je souris quand j’apprends enfin son prénom : « Enchanté Julian Anderson … Heureuse de mettre enfin un prénom sur ce ravissant sourire et visage. ». Je souris à cet homme charmant : « Je suis bien d’accord avec toi … On peut se dire « tu » ça sera moins conventionnel comme ce vernissage. ». Je pose la coupe que j’ai dans la main, le champagne est chaud et ce n’est pas tellement agréable en bouche. Je prends celle qui me propose et je lui souris. Il commence à reparler et à parler de mon prénom, je commence à rougir. Ma mère m’a dit que c’était Mitch qui l’a trouvé. Je regarde mon compagnon de soirée : « Merci de ce compliment c’est mon oncle qui l’a trouvé. Je suis d’accord pour aller dans un endroit plus isolé pour faire plus amples connaissances Julian. » Je trinque avec lui et je bois une gorgée de champagne en lui souriant.

Je souris quand elle pris la couple que je lui tendais, après avoir poser celle qu'elle tenait à la main. Elle voulait qu'on se tutoie. Je rougis. D'accord pour le "tu". Je prends les devant pour aller derrière l'escalier où il y a un banc vide. Par chance il n'y avait personne. Je m'y assois et je prends une gorgée de mon verre et je la regarde se poser à mes côtés. Et bien... v... tu es escorte depuis longtemps? Je sais que je la vois à l'agence depuis quelques temps, mais je n'avais jamais osé lui adresser la parole. Moi j'y suis depuis 10 ans, avec la même agence, jamais j'aurais cru faire ce boulot... j'ai pourtant un diplome en littérature. J'étais professeur de littérature à New-York... Je rougis un peu gêné, d'avoir rétrograder comme ça en carrière. Mais pourtant, je suis bien payé, même très bien payé et je ne m'en pleins pas. Je ne couche pas avec mes clientes...

Je souris à Julian, il est vraiment sympa c’est un homme diffèrent de tous ceux que je connais. Je passe une main dans mes cheveux, j’aime ce genre d’homme. Je continue de lui sourire : « Je suis escorte depuis mes seize ans, je n’ai jamais couché avec mes clients. Mes parents m’ont renié quand ils ont appris que je faisais ce métier. À la base je suis mannequin, je continue de temps en temps, mais c’est juste comme une couverture tu vois. Oh moi aussi j’aime beaucoup la littérature c’est une passion pour moi. J’ai un diplôme de Langues Etrangères Appliquées. J’aime beaucoup les pièces de Shakespeare comme tu as pu le remarquer. ». Je me mets à rougir, il est de New York, j’ai toujours été fasciné par cette ville. Je rougis aussi : « Tu sais que tu es mignon quand tu rougis ». Je suis une personne assez franche quand même.

Elle était si jeune quand elle a commencé, la pauvre, j'espère qu'elle le faisait par choix et non par obligation. Je souris doucement et je bois mon verre. Ma cuisse était collé à la sienne. Je rougis encore plus maintenant, je baisse le regard gêné. Heu... Je me mords la lèvre. Depuis la perte de ma femme, je n'avais pas parler à d'autres femmes comme ça. c'était la première fois en dix ans. Je suis arrivé ici il y a dix ans. J'ai tout abandonné pour refaire ma vie. Je frotte ma nuque. C'est la première fois que je vais en parler depuis mon départ de New York. Il y a 10 ans, ma maison a explosé, ce qui a tué tous ses habitants... ma femme et mes 3 filles y sont restées... J'en ai tellement souffert, que ma mère m'a conseiller de changer de ville, voir de pays et me voilà ici. Je souris tristement. Quand je suis arrivé ici, un homme est devenu mon meilleur ami et il m'a aidé à m'adapter et ensuite, l'agence d'escort m'a trouvé et m'a demandé d'être ce que je suis aujourd'hui et je n'ai pas réussis à me débarrasser de ce boulot.

Je lui souris avec douceur, mais je sais que le début de ma carrière a été un pari. Je lui souris un peu gênée. Nos cuisses se collent je suis complètement écarlate. Je le regarde puis je l’écoute avec gentillesse. Il est tellement touchant : « Je suis désolée pour toi, y a dix ans que tu es là. Ça fait un petit moment que tu es là alors. ». Je continue de l’écouter, il a subi tellement de choses, je me sens quand même bête : « Tu n’as pas eu de la chance dans ta vie. Tu mérites tellement de bonheur maintenant. ». Je caresse doucement sa joue et je dépose un doux baiser sur ses lèvres et je me recule doucement : « Désolé, mais j’en avais envie. ». Je deviens toute rouge et je passe une main dans ses cheveux. Il est tellement beau et attachant. Il a un meilleur ami, un point d’attache tout comme moi j’ai Mitch dans ma vie. Je le regarde encore : « C’est bien si tu as ton meilleur ami, il doit être ton roc. Moi j’ai mon oncle et ma tante ici. Mes parents et moi on est en froid tu vois. Mais ils les remplacent amplement. Ton métier de professeur te manque ? J’aurais aimé avoir un professeur comme toi. ». Je le regarde dans les yeux.

Je me demandais ce qu'elle faisait en ce moment. Elle m'avait embrassée doucement et ensuite, caresser ma chevelure ébène. Je frémis par contre, remarquant combien cela m'avait manqué qu'on me touche les cheveux. Ma femme le faisait, elle savait que ça me calmait. Et Emily venait de le faire sur moi, comme ma femme savait le faire. Je rougis même. Je comprends, on a quelques ressemble sur nos histoires alors… ma femme me caressait comme ça… elle le faisait comme tu viens de le faire. Ça le don de me calmer… J'étais nerveux certes. On se connaît à peine, que je semble lui plaire déjà. Et je crois qu'elle pourrait me plaire aussi. Après 10 années, il serait temps que je pense à autre chose et penser à un bonheur possible pour moi. Toi… tu as déjà eu un copain dans ta vie? je souris doucement, venant caresser sa joue de mon pouce.

Je ne cesse de regarder dans les yeux, nous sommes presque pareils lui et moi. Je me mords la lèvre inferieure et je lui souris. Dans ma tête, je passe par beaucoup d’états d’esprit, je me sens terriblement attiré par cet homme. Je l’embrasse à nouveau, mais cette fois-ci langoureusement. Je me mets à rougir : « Je ne savais pas que ta femme te faisait ça, tu es tellement agréable comme homme. Tu as une belle âme tu le sais au moins. Je me sens bien avec toi, tu sais j’aimerais qu’on se voie pour parler en dehors de cette soirée qui m’a permis de faire vraiment ta connaissance. C’est une bonne chose si j’ai le don te calmer tu ne penses pas ? . ». Je commence à rougir, je me sens tellement bien avec lui. Je passe une main encore dans ses cheveux et je lui souris. Quand il me demande si j’ai déjà un copain, je baisse directement mes yeux : « Oui, mais il m’a trompé avec ma meilleure amie de l’époque, mais j’ai eu aussi des problèmes avec lui. ». je sens que les larmes coulent le long de mes joues, cette époque était assez douloureuse pour moi.

Elle me connaissait à peine, ce soir, c'était la première fois qu'on se parlait elle et moi et c'en n'était pas désagréable. J'aimais sa compagnie. Depuis la perte de ma femme, je n'étais jamais allé aussi loin avec une femme. Oui j'avais des conversations, mais pas comme celle la. Emily était une chic fille. Une fille qui semble être torturée par la vie, comme je l'ai été. Je rougis. Oui… tu me fais penser à elle… j'ai fait mon deuil et tu es là… Je ne veux pas non plus qu'elle pense que je l'accepte parce qu'elle lui ressemble et que si elle n'avait aucune ressemblances que je la rejetterais. Je vois, au moins, tu es loin de lui. Elle m'a embrassé, je ne refuse pas, elle me plaît beaucoup aussi et je suis un homme en manque d'amour et comme tout homme le sexe fait parti de ma vie et je mais rien fait depuis plus de 10 ans. Je rougis à cette pensée. Je viens à mon tour l'embrasser, demandant accès à sa langue, je caresse sa joue. Tu as envie qu'on se trouve un coin encore plus tranquille? Je la regarde dans les yeux. Je souris en coin, me levant et lui tendant ma main. Viens …

On ne se connait pas depuis longtemps, mais je vois bien qu’il se passe quelque chose entre lui et moi. Je n’ai jamais ressenti ça avant, même avec mon ex. je passe une main dans ses cheveux et je lui souris doucement, je suis apaisée et tellement bien avec lui. Quand il me dit que je lui fais penser à sa femme disparue cela me donne des frissons. Pourtant je ne fais suivre que mon instinct, il a fait son deuil. C’est un homme courageux. Il est tellement agréable, nous avons commencé une conversation tellement agréable. Je lui souris et je passe une main dans mes cheveux et je lui souris, je me sens bien avec lui. Je continue de le regarder, il est encore plus beau quand il rougit. Nous prolongeons le baiser avec la langue. Je caresse sa joue et je lui souris. Je l’écoute avec un petit sourire en coin : « Oui je veux bien un endroit encore plus tranquille, tant que je suis avec toi. ». Je le regarde dans les yeux et je prends sa main et je le suis.

Je me lève donc du banc, où nous étions quand même très tranquille, mais je voulais un endroit encore plus intime pour parler. Je prends sa main et la fait se lever et je l’entraine dans le jardin, dans le fond. Je retire mon veston et je la fais asseoir dessus. On va être tranquille ici. Je souris doucement et je me pose à ses côtés. J’avais pris soin d’amener avec moi deux coupes de champagne. On était, tous les deux censé accompagner une personne, mais ils ont finalement terminé la soirée ensemble et nous ensemble. On a enfin fait le pas de la rencontre, après tant de temps à se voir à l’agence sans s’adresser une seule fois la parole. Je te plais, dis moi? Moi tu me plais beaucoup, depuis quelques temps déjà. Je rougis et baisse le regard. Je n’avais pas le courage de venir t’adresser la parole. Trop nerveux avec cette peur d’un refus. J’ai tellement perdu que je ne voulais pas avoir de faux espoirs. Mais, tu m’as abordé ce soir et je comprends que je semble te plaire aussi. Je souris et je joue avec ses doigts, alors que je n’avais pas lâcher sa main.

Je commence à le suivre, nous allons sûrement dans un coin plus calme. Je passe une main dans mes cheveux et je lui souris. Je me sens tellement bien avec lui. Je le suis dans le fond du jardin, nous serons beaucoup mieux. Je ne sais ce que l’avenir va nous réserver, mais on sera au calme pour continuer à discuter. Je suis heureuse de passer un moment privilégié avec lui. Je commence à le regarder, je n’ai jamais osé lui parler parce que je ne savais pas si je lui plaisais. Je lui souris : « Toi aussi tu me plais depuis tellement longtemps. Je pensais que je n’étais pas le genre de femme qui pouvait te plaire. Je suis tellement contente qu’on puisse passer du temps et apprendre à se connaître c’est une chose que je voulais tellement. ». Je passe une main dans ses cheveux et je l’embrasse langoureusement.

C'est si rapide entre elle et moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je la laisse faire, je me laisse faire. Je frissonne de partout. Je dois être vraiment en manque pour me laisser faire comme ça. Après ce que j'ai vécu il y a dix ans, je mérite ce qui m'arrive en ce moment. Emely est si belle, si attirante. Je caresse sa joue, l'embrassant avec la langue et je cesse le baiser après un moment. J'en suis content alors. Je souris et je caresse ses cheveux. Je descends mes baisers dans son cou. Et je la regarde. Alors toi et moi… ça pourrait marcher? Je me mords la lèvre. Je viens embrasser son épaule dénudé. Ta peau est si douce… Je caresse sa nuque du bout de mes doigts, sentant ses doux frissons.