(Killian&Dylan) Un lapin chez les Serpents

La soirée s'annonçait calme, elle s'annonçait douce malgré quelques turbulences comme toujours. Tu n'étais pas ton père, tu n'avais pas sa main de fer pour diriger vos hommes même si tu as su gagner leurs respects. Même si aujourd'hui, ils te sont loyal et qu'ils t'obéissent. D'un geste de la main, tu conduis les perturbateurs vers une autre salle quand la porte du bar s'ouvre sur un homme. C'est un mouvement habituel, ce bar est ouvert à tous malgré sa réputation qui n'attire pas tout le monde. Malgré la peur qui règne parce que des Cobras trainent dans le coin, parce que c'est leur tanière. L'homme entre d'un pas assuré ce qui te fais sourire. Tu aimes l'assurance et tu sais que tout est en ordre ici. Tu ne le connais, enfin pas réellement mais sa réputation le précède et tu n'aimes pas l'idée de la voir venir fouiller dans ton bar. Tu sais qu'il travaille pour le FBI parce que savoir, c'est avoir un coup d'avance et c'est presque obligatoire pour tes petites affaires. Tu sais aussi qu'il a un vieux conflit avec un gang, un gang qui n'est pas le tien mais est-ce qu'il le sait, ça ? C'est ce que tu veux découvrir. La vie t'a appris que le travail n'est jamais mieux fait que par soi-même alors tu décides de t'occuper toi de ce client. De jouer la carte de la gentille barman qui pose des questions avec finesse. Un système qui fonctionne à merveille avec les flics de la ville, les flics qui t'ont vu grandir, qui t'ont vu maudire le gang. Qui ne te soupçonnes pas .. Tu lui laisses quelques instants pour s'installer, pour observer avant de t'adresser à lui avec ton sourire charmeur. « Bonsoir, qu'est-ce que je vous sers ? »
@Killian West

Quand j'ai quitté Berkeley, je n'étais qu'un jeune homme de dix-huit ans. Que ce soit quand j'étais dans l'armée ou lors de mes missions à Los-Angeles, jamais je n'ai pensé remettre un jour les pieds dans cette ville. J'avais fait les gros titres bébé, un enfant retrouvé dans les toilettes d'une gare, ça fait parler et vendre, cette étiquette d'orphelin, je l'ai laissé derrière moi en partant.

Et voilà qu'un assassin qui joue avec moi, me force à revenir. Même si je passe une grande de mon temps à lui courir après, mon retour ici, va peut-être me permettre de découvrir qui je suis réellement. Côté mère, je sais qu'elle appartenait au gang des serpents. Je ne sais rien concernant mon père, donc autant commencer avec ce que j'ai ce gang.

Il fut simple de découvrir leur repaire, leur chef fut dure à identifier, mais mon instinct me dit que c'est la barmaid, et jusqu'à présent, je ne me suis jamais trompé, mais je ne peux rien prouver, ce n'est qu'un soupçon. Après un temps d'observation, je décide d'agir et entre dans l'établissement.

Immédiatement, l'air devient lourd, tout les regards se posent sur moi. Le temps est suspendu, je balaie la salle visuellement et prends place au bar. L'atmosphère se détend, les discussions reprennent, je ne suis plus l'attraction principal. La barmaid me demande ce qu'elle sert, dans ses yeux, je décèle rien… Pour le moment.

Je pose ma plaque du FBI sur le bar, j'annonce la couleur. Et sort la photo de la mère biologique :

" Servez-moi des réponses. Voici Kelly Archer. Elle est morte il y a presque vingt ans, que savez vous sur elle. Elle appartenait au serpent, il a eu un enfant qu'elle a abandonné. Elle a été assassinée. Une histoire pareille se transmet de génération en génération où on en garde une trace. "

Oui, je suis direct, je n'ai pas de temps à perdre. Si cette fille est intelligente, elle va coopérer, je ne pense pas qu'elle veuille prendre le risque que la police fasse une descente dans son bar. Je suis sûr que mes collègues seraient heureux d'entrer dans la salle du fond et pouvoir fouiller.

Je la fixe, pour bien lui faire comprendre où est son avantage, mais aussi parce que quelques choses en elle m’attire.

Le son de la plaque en métal contre le bar est comme un signal pour toi, celui que tu dois rentrer dans un rôle que tu connais par coeur. Un rôle que tu as forgé, tu lèves le regard timidement vers le fond de la salle avant de le reporter sur l'homme en face de toi. Tu écoutes ses mots et à peine sa phrase terminé, l'un des gars du gang s'approche pour demander ce qu'il se passe. Ce n'est pas un membre au hasard, son père était le bras droit du tien et les rumeurs disent que c'est lui qui pourrait bien tenir la maison aujourd'hui. Une rumeur que tu cultives, et lui aussi. Toi par intérêt, lui par fierté car il était vrai que si ce n'était pas toi qui avait pris ce rôle, c'est probablement à lui qu'on l'aurait donné. A son approche, tu déposes ton chiffon sur la plaque, comme si tu voulais la cacher et tu expliques à ton membre que le beau brun ne veut qu'un whisky après une journée bien trop longue. Il fixe l'agent quelques instants puis te regardes comme pour te mettre en garde avant de s'éloigner. Il quitte la pièce et tu retires ton chiffon tout en déposant un verre face à lui. « Je sais qu'il y a vingt ans, je n'étais qu'une ado. Et j'avais beau passé mes journées sur les banquettes de ce bar, ce n'était pas à moi qu'on confiait ce genre d'histoires. » C'était une part de vérité. Si personne n'était certain de ton rôle dans tout cela, personne n'ignorait qu'il y a encore quelques années, c'était ton père et que son règne avait duré de longues années. Tu supposais alors que sa présence n'était pas anodine et qu'il devait avoir quelques infos sur votre gang et donc sur toi. A l'époque, la mort de cette femme ne t'avait pas intéresser, probablement un règlement de compte, il y en a tellement. Aujourd'hui, ton rang faisait que tu en savais plus. Tu avais pris le temps de fouiné dans les affaires de ton père, de regarder soigneusement ce qui pourrait te servir ou pas. « Mais je peux me renseigner. Tout le monde à le droit de connaitre la vérité sur sa mère. » Tu lui souriais, il était peut-être observateur mais toi aussi, et tout le monde n'avait pas ce regard là.

@Killian West

La barmaid cache ma plaque sous un chiffon, quand appartenant au gang approche. Vu qu'elle lui dit qu'elle gère et qu'il s'éloigne sans rien dire, me conforte dans l'idée que cette fille est haute dans la hiérarchie du gang des serpents.

Elle me sert un whisky. Je bois une légère gorgée pour donner le change, après tout, je ne suis pas en service. Discrètement, je récupère ma plaque que je mets dans la poche intérieure de mon blouson. Je lui envoie un sourire de remerciements.

Les brunes ne m'ont jamais vraiment attiré avant elle, c'est comme si elle avait comme un pouvoir magnétique qui m'attire vers elle, comme si elle et moi avions un bout de chemin à faire ensemble. Depuis la mort de ma femme, il cinq ans aucune femme n'avait eu cet effet sur moi.

Puis elle parle, me disant qu'elle trouverait des infos sur ma mère, je n'ai pas mentionné cet indice :

" Ma mère ? Je ne me souviens pas avoir dit cela… Ma mère n'a jamais fait partie d'un gang, elle travaillée pour le JAG."

Un mensonge ? Pas vraiment. Pour moi, ma mère est celle qui m'a élevé. Pas celle qui m'a abandonné bébé. Pour les liens du cœur, sont vrais que liens biologiques :

" En réalité, c'est le père de l'enfant que je veux retrouver. Selon moi, il ne fait pas partie des serpents, sinon la mère n'aurait pas eu le besoin d'abandonner son enfant"

Je sais pertinemment que la mère est morte, ce n'est donc pas elle qui va pouvoir me parler et me dire ce que je veux savoir, mais l'homme avec qui elle a eu cet enfant, lui le peut, s’il est toujours vivant. Il y a de grandes chances que ce dernier fût un garçon d'un gang rival de l'époque ce qui expliquerait l'abandon. Et si mon hypothèse est la bonne, il y a de grandes chances que son nom soit noté quelque part:

" Quand vous aurez des infos, contactez-moi à ce numéro et on se verra dans un endroit autre que ce bar… Il Y a trop de regards ici"

Je note mon numéro sur un bout de papier, je lui donne discrètement et finis mon vers et part.

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Quelque temps plus tard, je reçois un appel de la barmaid. Je n'y croyais plus, on fixe un rendez-vous pour l'après-midi même. Le simple de savoir que je vais la revoir me sourire

Depuis que tu avais repris le bar, tu avais vu un bon nombre de flics entrer ici. Poser des questions de manière plus ou moins discrète, tenter d'en savoir plus sur vous, sur toi. Tu les avais vu se prendre pour des habitués, tenter de te draguer aussi, ils marchaient tous dans votre jeu et c'était ainsi que tu gardais le pouvoir sur eux sans même qu'il ne le sache. Mais l'homme en face de toi était différent. Il était plus sensible, l'histoire le touchait de plus près, tu le voyais dans sa manière trop robotisé de se tenir au départ puis par la photo. La génétique ne trompe pas et tu le sais. On te dit souvent que tu as les yeux de ton père, des yeux d'un brun assez classique d'après toi. Mais il y a des yeux qu'on reconnait, qui traverse les générations. Des yeux comme les siens. « Si vous le dites, mais il y a des yeux qui en trompent pas. » Tu lui souriais, tu n'étais pas née de la dernière pluie mais tu ignorais son histoire et si il voulait que ce détail reste un secret tu le respecterais. Pourtant ce regard pouvait être un passe-droit qu'il ignore. La famille est une valeur importante chez les Serpents. On respecte les nôtres et leurs familles comme si nous n'étions qu'un. Et c'était pour cela que tu allais l'aider. Pour elle. Parce qu'il est son fils. « C'est une hypothèse possible, mais à l'époque, il était vraiment rare que deux membres d'un gang puissent s'approcher. Les serpents recueillaient surtout des personnes abandonnées pour éviter qu'il ne fasse le pire alors il y a de nombreuses raisons qui peuvent justifier l'abandon d'un enfant. » C'était la vérité, malgré vos petits trafics et votre réputation, beaucoup de vos membres auraient finir bien plus mal sans les limites imposés par le gang, sans la main de fer de ton père. C'est la partie de ce gang que tu as toujours aimé. Offrir un foyer, offrir une famille, de l'espoir. Tu hoches la tête en prenant le bout de papier que tu mets dans la poche arrière de ton jean en lui souriant. Puis il fini son verre et s'échappe. De ton côté, tu sais que tu dois lui mettre quelque chose sous la dent, apporter des réponses à cette vieille histoire pour qu'il ne fouille pas trop dans vos affaires. Par chance, vous avez des choses bien mieux que les dossiers, les humains et c'est un vieux motard qui t'apporte quelques réponses. Assez pour le recontacter.

Tu arrives au point de rendez-vous pile à l'heure. Tu gares ta moto devant ce café que tu connais très bien. C'est un point neutre, tu y vas souvent pour tes affaires, tu sais que personne n'écoute. Pas de membres, pas de flics, l'endroit parfait pour vos retrouvailles. « Je vous offre un café ? » Tu lui souriais, ton blouson sur le dos et ton casque à la main. Tu ne pouvais pas parler de cela au milieu de la rue, surtout pas avec un flic. Il suffisait que la mauvaise personne vous voit pour déclencher une guerre de gang et tu n'avais pas besoin de cela.

@Killian West

Une fois le jour et l’heure prévue, je me rends sur site, un café, bien différend du bar où j’ai rencontré la jolie barmaid. Je remarque c’est un lieu fréquenté et agréable, mais loin des regards indiscret. Je ne porte rien qui puisse trahir mon travail, ma plaque est dans la poche de ma veste en cuire, mon arme dans mon dos, les pans arrière de ma veste ne le laisse pas se faire remarquer. Je porte u t-shirt blanc qui épouse parfaitement mes muscles, accompagné d’un jean et d’une paire de basket et des lunettes de soleil.

Je prends une place avec vu sur l’entrée, histoire de voir qui arrive. Je n’attends pas très longtemps avant que la belle brune fasse son entrée, blouson sur le dos et casque à la main, je me lève pour l’accueillir. Elle me sourit tout comme moi, elle propose de m’offrir un café :

« J’avais prévu de vous faire la même proposition, payons chacun le notre. Assoyez-vous »

Je lui indique un siège. Je la regarde plongeant mon regard dans le sien. Je me sens inévitablement attirée vers elle, mais je sens qu’elle à une carapace, de plus c’est une chef d’un gang, j’en suis sûr c’est elle qui dirige :

« J’ai réfléchit à ce que vous avez dit, sur les yeux qui ne trompe pas. Si on part du principe que cette femme morte et bien ma mère, et comme vous m’avez confirmé qu’elle faisait partie des serpents, cela voudrais dire que je suis à 50 % de votre gang »

La déduction n’est pas mauvaise et tout à fait possible. Ce petit jeu est certes intéressant et amusant, ais me fait perdre un temps précieux. Une lueur passe dans mes yeux et je lui dis :

« La prochaine fois on pourrait se voir chez moi, je vous préparerait le repas. Mais pour le moment si vous disiez ce que vous avez trouvé ? »

Est-ce que tu lui faisais confiance, non ? Est-ce que tu pourrais lui faire confiance ? Probablement et tu n'arrives pas vraiment à savoir pourquoi. C'est un flic, par nature, tu devrais chercher à l'éviter, chercher à l'éloigner de toi, de ton gang et pourtant, tu vois derrière sa gueule d'ange, une histoire peut-être plus proche de la tienne. Une vie moins facile et idéale qu'on pourrait le croire. Mais cela, il est hors de questions qu'il le sache, qu'il le voit et par chance, tu as grandi avec un masque sur le visage. Alors, tu sais parfaitement feindre ce que tu veux. C'est avec ton assurance habituelle que tu t'approches de lui pour lui proposer un café. Qu'il accepte, enfin en partie. « Très bien.» Tu prends place dans le siège qu'il t'indique, en face du temps après avoir demandé un café beaucoup trop noir et beaucoup trop sucré pour beaucoup. Tu écoutes son raisonnement que tu trouves assez juste, mais très imprécis. Si il est certain qu'avoir en soi le sang des Cobras est important pour vous. Appartenir vraiment au gang est bien plus complexe. Il y a des rituels de passages, des coutumes, des lois à suivre. Tes lois. « En quelques sortes. » Tu souriais alors amusé avant de lui répondre. « Cela veut dire surtout que tu as la protection des Cobras par ton sang, parce qu'on abandonne ni un Cobra, ni sa famille. Enfin, tant que tu ne les trahis pas. » Tu ne veux pas dire de menace, tu ne veux pas te mettre en danger alors tu tueras ce qu'il se passe en cas de trahison. Tu n'oublies pas qu'il est flic, tu n'oublies pas que ce n'est qu'un inconnu qui te manipules peut-être. Qui veut peut-être juste vous détruire et ta faiblesse éventuelle pour lui ne doit pas mettre en danger ta famille. Sa proposition te surprends et c'est peut-être pour cela que tu ne lui réponds pas, préférant répondre uniquement à sa seconde question. « Vous connaissez Roméo et Juliette ? Il semblerait que vos parents étaient une version moderne de cela. Un ancien m'a confié que votre mère était amoureuse d'un membre d'un autre gang, un membre des Blood Eyes. Personne ne connait son nom et je ne sais pas comment ils se sont connus. Je sais juste que personne ne voulait de cette amour » Jusque là, tu ne faisais que confirmer ses doutes mais la suite était plus délicate. « D'après son dossier judiciaire, je ne serais pas surprise que les Blood Eyes y soient reliés, les méthodes de .. C'est leur signature. »

@Killian West

Je la regardais en souriant. Elle répond que je fais partis des cobras en quelques sorte, j'avais leur protection tant que je ne l'ai trahis pas. Je ne vouais pas les trahir, je ne fais pas partie de la brigade anti gang de la police, mais je ne crois avoir besoin de leur protection, j'ai bien réussit ma vie sans qu'un gang me protège, j'ai seulement besoin des info qui entourent mes origines. Le café n'étais pas super excellent, je ne suis pas sur qu'elle l'apprécie en regardant, certains signes ne trompe pas.

Est ce que je connaissais Roméo et Juliette, oui bien sûr comme des million des personnes sur notre planète, c'est l'une des œuvre de Shakespeare la plus connu, devenue même une comédie musical française. Mes parents sont comme elle dit une génération moderne, cela pique ma curiosité un peu plus. Dylan confirme ce que je soupçonne depuis le début. J'affaire à un autre gang, les Blood Eyes, sont moins approchable que les serpent. Mais ce qu'elle dit, ou ce que je comprend, me fait me redresser sur mon siège:

" Tu est en train de me dire que se serais mon père, ou un membre des Blood Eyes, qui as tué ma mère, c'est quoi leur signature"

Je jette un rapide regard vers l'entrée et ce que je vois me surprend, un motard de toutes évidence des Blood Eyes regarde dans notre direction, la situation et à haut risque, si il capte que je suis agent du FBI, il pourrait prévenir les Cobras que leur chef parle à un agent. ans réfléchir ni une ni deux, je me penche vers elle et l'embrasse en y mettant ce qu'il faut pour donner le change. Une fois ce baiser terminé, je remarque que l'homme à disparut:

" C'était très agréable, mais ce n'est que pour te protégé, il y avait un Blood Eyes, il aurait put dire à tes membres que tu parle à un flic"

Oui j'avais bien apprécier cette échange. Je ne sais pas comment elle allait réagir à ce baiser volé, mais je ne suis pas le genre d'homme à m'excusé de faire ce que je fais pour protéger la réputation et potentiellement la vie de la barmaid, même si les hommes qui l'entourent sont digne de confiance et loyal à leur chef, rien ne prouve que l'un n'ai pas envie de prendre sa place, ou de déclencher une guerre:

" Maintenant, il suffit de trouve un moyen d'avoir d'obtenir les infos qu'on les Blood Eyes, une idée?"

Quand il te demande si son sang fait de lui un Cobra, tu dois bien avouer que tu es surprise. En général, les gens préfèrent jouer les autruches sur ce que les choix de leurs parents peuvent faire d'eux, surtout quand il porte une plaque qui pourrait le mettre dans une sale position. Puisque c'est sans grande surprise que le gang n'aime pas la justice et que l'inversement. C'est une querelle vieille comme le monde, la lutte du bien et du mal. Enfin c'est ainsi que la plupart des gens voient les choses. Pas toi. Toi, tu préfères composer avec les armes qu'on te donnes. Tu es un Cobras, un serpent qui se fond dans les herbes hautes pour avancer. Inutile de faire du bruit, inutile d'être la lumière pour sévir. Vous observez, vous faites votre chemin en ignorant ce qui n'a pas d'intérêt. Vous vous fixer un but et vous vous battez pour, pas de fantaisie, pas de lutte pour le plaisir. Et c'est ainsi que vous savez vous faire assez discret pour ne pas avoir d'ennui. Tu lui racontes ce qui est arrivé à sa mère, tu aimerais être délicate, tu aimerais choisir les bons mots mais malgré tes efforts ta franchise prend souvent le dessus. Et les mots t'échappent et blessent. « Le poison. » Tu le sais, les Blood Eyes sont des pros en matière de poison, ils fonctionnent ainsi, des gens meurent dans un "accident" alors personne ne pose de questions. La conclusion se fait rapidement sauf que quand il s'agit d'un de vos membres, vous avez vos propres méthodes et sa mère n'avait pas été épargné. A sa mort, ton père avait laissé la police tiré des conclusions avant de réclamer le corps, ou plutôt de graisser la bonne patte pour l'obtenir. Une fois le corps récupéré votre médecin avait fait une autopsie qui avait en lumière la vérité. Est-ce que tu allais lui dire cela ? Non. Tu aimerais vraiment parce qu'au fond de toi, tu te dis que tu peux lui faire confiance mais c'est un flic. Et ça, tu ne l'oubli pas non plus. Tu étais plus ou moins perdu dans tes pensées quand ses lèvres s'étaient déposés sur les siennes et il t'avait fallu quelques secondes pour réaliser ce qui était en train de se passer. Reculant ensuite, la surprise se lisait sur ton visage pour la première fois, tu ne pouvais pas lui faire ton numéro d'actrice, tu n'étais pas prête. Tu ne savais pas comment réagir mais tu attendais tout de même qu'il t'explique ce qui venait de se passer. « Ton statut n'est pas écrit sur ton front. Et les Blood ne trainent que dans le secteur de l'université. » Le ton de ta voix était neutre, posé, presque normal. Aucun membre de gang ne venait ici, surtout pas eux et tu le savais. Mais tu n'étais pas agressive pour autant comme si ce baiser t'avait moins déplu que tu ne voulais le faire croire. « Plusieurs. Mais aucune sans risque. »

@Killian West

Dylan n'avait pas apprécié, mais quoi juste le baiser en lui-même ou le fait que je l'embrasse ? La réponse lui appartient. Afin d'éviter un possible malaise qui peut à la fin de notre collaboration, je change de sujet.

Je n’ai pas envie que notre partenariat prenne fin, pour plusieurs raisons. Grâce à Dylan, je peux enfin connaître mon passé, ce qui sans son aide ne peut réussir, oui, je l'avoue elle m'attire, je me sens bien avec elle et je peux être moi-même, je sens des choses que je n'ai pas ressenties depuis longtemps et que je ne pense pas ressentir un jour à nouveau. De l'amour non, je n'ai pas les fameux papillons, c'est toute autre chose.

Faut bien avouer que cette jolie brune, a de quoi plaire, faut être vraiment aveugle pour ne pas apprécier les traits de son visage, les courbes de son corps et le charisme et la détermination qui émane d'elle, oui, c'est une criminelle une chef de gang, j'en suis convaincu et pourtant, je suis prêt à jouer ma carrière pour elle. Certains disent que je suis fou. Moi, je dis que je suis vivant. Tapez ou collez votre texte ici…

Donc comme dit plus haut, j'ai changé de sujet pour éviter le malaise. Je suis venu à parler de ce pourquoi on était là, elle venait de m'apprendre ma moitié appartement à un gang rival, donc comme ça ma mère avait eu un enfin avec un ennemi, ce qui me fait comprendre l'abandon, mais pas l'acceptation pour autant. Je devais rentrer en contact avec ce gang. Mais ce ne serait aussi facile que ce fut avec les cobras, Dylan avait des idées dangereuses :

" Des idées dangereuses hein ? Vas-y je t'écoute. Ne vaudrait-il pas mieux dans un endroit où il y a de moins de monde ? Mon appartement et un lieu parfait pour parler, ça te tente ? Tu me parles de ton plan et je t'offre le repas du soir ?"

Oui, il était encore tôt, mais si elle accepte que je lui fasse un bon repas maison, ce n’est pas à la dernière minute qu'il faut que je commence surtout, je me demande quel sont ses idées et à quel point elles sont dangereuses.

Tu ne voulais pas t'éterniser sur ce qui venait de se passer, sur ce baiser que tu n'avais pas vraiment compris. Tout ce que tu savais c'était qu'il n'allait faire que compliqué les choses et puis, si c'était pour faire diversion, ce n'était rien d'autres, non ? L'amour et toi, c'est compliqué et surtout ce n'est pas première fois qu'on joue avec ton coeur pour atteindre le gang, ça apprend la prudence. Même si tu as le sentiment que pour une fois, c'est bien la vérité qui compte et non vos petits jeux une fois la nuit tombée. Quand on décide de s'attaquer à un gang, on ne s'attaque pas à une personne en particulier. On ne peut pas espérer y trouver un traitre comme dans la plupart des groupes. Non, on s'attaque à une famille, on s'attaque à des personnes prête à donner leurs vies pour une autre parce qu'ils ont le même coeur, envers et contre le reste du monde. Alors vous ne pouvez pas prouver que c'est les Blood sans prendre de risque, il n'y a pas de maillon faible, c'est ce qui fait la force d'un gang. Mais tu supposes qu'il l'ignore, comme beaucoup de mondes, il ne connait de vous que ce que vous laissez paraitre. La réalité est bien plus complexe, il y a des lois, des rites de passages et de nombreuses souffrances physique ou mentale. Tout le monde n'entre pas dans un gang, pas dans le tien et celui des Blood est bien plus dur et tu le sais. Ils sont bien moins scrupuleux comme ta présence avec un flic peu le suggérer. A sa suggestion, tu ne lui caches pas ta surprise et tu dois avouer que tu hésites quelques instants. « Un flic qui donne son adresse à une fille de gang ne veut dire qu'une chose. Est-ce que tu me crois assez naïve pour tomber dans un piège ? » Tu es sur la défénsive. Parce que oui, c'était déjà arrivée, une fois. Tu étais encore une gamine, tu avais à peine seize ans et tu le croyais vraiment amoureux. Pourtant, tout cela avait mal tourné et tu te vois encore enfermé dans sa salle de bain, prenant la fuite par la fenêtre. Ou alors, tu avais totalement tort, il n'allait pas te trahir, vous trahir et alors connaitre son adresse n'était qu'un détail.

@Killian West

Je n'avais pas hésité une seconde à lui donner mon adresse, je n'y voyais pas de mauvaises intention. Sa remarque me fit sourire, de se point de vue je la comprenait parfaitement. Mais quoi qu'il en soit je plongeais mon regard dans le sien. Je relève sa remarque et la rassure sur mes intentions, je ne suis pas si dangereux pour elle et son gang qu'elle pense le croire:

" Je ne tend aucun piège, je suis pas stupide au point de ruiner ma seule allier que j'ai pour retrouver mon père. Je sais que tu es pas obliger de me croire, et te demandais ta confiance est bien trop tôt, pourtant c'est ce que je fais. le fait de juste venir te voir en dehors de mes heures, mais ma carrière en jeux"

Je ne sais pas si mes paroles vont la convaincre ou pas, pourtant je suis très sincère, je n'ai aucune raison de lui mentir, oui si l'occasion qu'entre nous ça aille plus loin, je ne suis pas sûr de refuser, mais la livrer au autorité, non je suis puis incapable, je suis sous le charme de cette fille, devrais je lui avouer, si ça peut lui faire comprendre qu'elle risque rien en venant chez moi, pourquoi pas:

" Dylan, jamais je te livrerais, je ne peux pas. Je...Je crois que je suis sous.. ton charme"

Ce fus difficile de le dire. Mais ce n'est simplement que la vérité. Si elle plonge son regard dans le mien elle devrait pourvoir que je ne lui ment pas. J'ai rien à y gagner dans l cas contraire, met tellement à perdre, je sais que je le répète encore, mais elle est très belle. Puis je n'irais jamais aller jusqu'au point de provoquer un gang de l'envergure des cobras. Mais delà de ça a t'elle peur que je l'empoisonne:

" Je suis un vrai cordon bleu, un homme qui es prêt à cuisiner pour toi, tu en connais beaucoup"

La question n'est si andine que ça. Un homme qui cousine pour une file , ça ne court pas les rue surtout à Berkeley, je ne veux savoir aussi qu'elle sont ses dangereuse idée, mais en parler ici dans un lieux qui à des oreilles est trop risqué, aussi dangereuse que d'expose les idées. Du regard je l'interroge encore une foi , pourvu qu'elle accepte, je veux pas qu'une oreille indiscrète prévienne la police et vienne mette le nez dans cette affaire.

Tu es méfiante, Dylan. La plupart des cobras ont appris auprès de ton père, ils ont été formés, on les as prévenu des dangers mais pas toi. Toi, tu ne voulais pas de cette vie. Toi, tu voulais simplement devenir avocate, faire justice sans devinez que ton diplome te servirais à contourner les règles alors tu as appris sur le terrain. Et tu sais qu'un homme ne donne jamais son adresse au hasard, encore moins quand il a une plaque. Si il ne l'avait pas tout serait différent entre vous, tu serais méfiante mais moins sur la défensive. Cette plaque, elle te hantes parce que tu connais sa dangerosité, parce que tu sais qu'il n'est ni le premier, ni le dernier flic qui va tenter de se jouer de toi pour les atteindre eux. « Sauf si c'est un rôle. Tu ne serais pas le premier flic du coin qu'on envoi au bar pour tenter de séduire l'une des filles afin d'atteindre notre boss. » Tu restes sur la défensive, tu guettes ses réactions pour y adapter ton comportement. Une nouvelle fois, ses mots te touchent et te surprennes. Tu t'attendais à beaucoup de réponses et pas à celle-ci. Tu as envie de jouer ton rôle, de faire ce qu'on attend de toi en riant comme si il venait de faire une blague mais son histoire, son regard te touches de manière bien plus profonde que cela. Bien plus profonde que tu ne le voudrais. Il poursuit en vantant ses talents de cuisinier et te voles un sourire par la même occasion. « Les pâtes, ça compte ? » Une touche d'humour qui te ressemble plus qu'on pourrait le croire. Mais il avait raison sur ce point, un homme qui cuisine est bien plus rare qu'on pourrait le croire. Surtout pour une fille qui à une famille comme ton gang qui gravite autour d'elle.« J'accepte. Mais cela doit rester entre nous, si quelqu'un d'autre l'apprend je pourrais avoir des ennuis. Et si ce n'est pas un piège, je pense qu'on est deux. » Parce que si ce n'était pas toi mais l'un des membres qui était dans cette position, tu sais ce que tu ferais. Sauf si c'était Autumn mais elle, c'est différent. Elle, c'est ton bras droit, ta veuve noire, elle manipule les hommes par le charme. Ton regard est franc, comme si il attendait une confirmation qui ne tardait pas à arriver. « J'apporte le vin alors. »
@Killian West

Dylan accepte et je lui décoche un magnifique sourire. Elle se méfie de moi, elle a peur qu'il y ait un piège, je vais lui montrer qu'elle a tort. Elle propose d'amener le vin, je suis d'accord. Le rendez-vous est pris pour ce soir même à dix-neuf heures chez moi.

Après cette entrevue, je rentre chez moi, enfile un tablier et me mets aux fourneaux, chez moi la bolognaise est faite maison. Je compte mettre à profit, c'est quelques heures afin de mettre en place une agréable soirée.

Le temps passe rapidement, à telle point que quand elle se présente à ma porte, je ne suis pas changé, la table est mise. J'ai hésité à y mettre des bougies. J'ai donc laissé le bougeoir les allumettes et le chandelier à part sur un petit guéridon, bon, il est clair qu'à première vue sa place n'est pas là. Je lui ouvre avec sourire :

"Vas-y entre. Met toi à ton aise, je vais changer de vêtements, je reviens."

Je file dans ma chambre dans une pièce adjacente. Je ne ferme pas ma porte, je la pousse à peine, si elle est curieuse, elle n'aura aucun problème pour me voir me changer, mais de toutes, je change juste de pantalon et remplace mon sweat par une chemise. Rien de très hot.

Mon logement et pas trop grand pour un homme vivant seul, mais il est agencé de façon fonctionnelle. La déco fut faite avec goût, le lieu n'en est pas moins accueillant bien au contraire, moi, je m'y sens bien.

Je réapparais vêtu d'une chemise et un pantalon noir, impeccablement assorti. Ce look me va comme un gant et d'après certaines encore plus craquant, mais pour le coup, ce n'est pas mon but. Je m'approche un sourire aux lèvres :

" Et si on ouvrait cette bouteille de vin"

J'attrape le tire-bouchon et m'attelle à la tâche, avant de servir de verre. Je lui donne son verre et bois une gorgée du mien. Me retrouvant ici avec elle me fait bizarre, j'ai l'impression de jouer malgré moi à un jeu de séduction. Depuis la mort de ma femme, il y a un plus de cinq, jamais je n'avais rejoué à ce jeu, mais là, j'ai envie. Et ne pas seulement la séduire, indéniablement, elle m'attire.

Est-ce que c'était une bonne idée ? Tu n'en savais rien, tu n'avais pas le sentiment de tomber dans un piège mais tout cela était trop étrange pour que le doute ne persiste pas. Tu avais prévenu Autumn pour ce soir et pour ton plan de l'aider pour le tenir éloigner des Cobras. C'était le mieux à faire pour le moment, tu te devais de protéger les tiens, tout comme tu te devais de l'aider si son histoire était vrai parce qu'il était Cobra par le sang. La famille est le coeur de votre gang, elle est le plus important et sans le vouloir, il en fait en quelques sortes partis. Mais tu sais qu'il faudrait plus qu'un regard et une vieille histoire pour convaincre les plus anciens, ceux qui pensaient connaitre cette femme. Ceux qui t'ont affirmé qu'elle aimait bien un Blood mais que jamais, elle n'irait plus loin parce qu'elle avait de l'honneur. Mais dans le jeu de l'honneur et de l'amour, tu devines bien que le destin aime s'en amuser. Tu arrives chez lui à l'heure indiquée. Ton casque dans une main, une bouteille dans l'eau, tu arranges tes cheveux dans ton rétro avant de prendre la direction de son appartement.

Il te laisse entrer et il s'éclipse, un geste anodin mais avec tes sens en éveil, tu ne peux que profiter de l'occasion pour observer l'appartement et les endroits où il pourrait y avoir caché un micro. Tu déposes ton blouson de cuir habillé de son cobra sur le canapé et tu jettes quelques coups d'oeil dans les cachettes préférés des flics, lampe, table basse, entre autre. Avant de t'asseoir sagement avant qu'il ne revienne. « C'est une excellente idée. » Tu lui souriais, tout en prenant le verre qu'il te tendait assez rapidement. Tu ne savais pas vraiment ce que tu devais faire alors tu avais fais que ce tu savais faire de mieux : rentrer dans le vif du sujet. « Est-ce que tu as parlé à quelqu'un de ta mère ? De son histoire ? » Question importante, l'autopsie ne parlait pas de l'empoisonnement et c'était soit parce que le medecin légiste était mauvais, soit parce que quelqu'un avait graissé la patte de la bonne personne ..

@Killian West

Dylan n'est pas le genre de personne à tourner autour du pot. Elle est direct et pas du style à perdre son temps. Cela est une caractéristique qui me plait chez une personne, encore un point qui m'attire à elle. Je la regardant avec un sourire, je bus une gorgé de vin, laissant le liquide se diffuser dans mon corps:

" Non j'en ai parler à personne. Cette histoire ne concerne personne. A part ti je ne voyais personne comme allié. L'enquête sur mes origine fut commençait par mes parents adoptif, je ne fais que reprendre la suite. Ce n'est pas une enquête officiel, tout ça ne dépend pas du FBI. De plus ce que fait ton gang, j'en rien à faire, je ne fait pas partie des stups"

Je sais quelle ne fait pas confiance. Il faut que je la gagne, alors je joue cartes sur table et dit la vérité sans filtre ni arrière pensés. Mais j'avoue que je ne vois pas quoi faire plus. Je ne suis pas stupide, je n'est rien dit ni fait qui pourrait lui faire croire que j'en veux à son gang:

" Tu m'as parlé au bar que tu sais comment entrée en contacte avec vos rivaux, mais que c'état risqué, tu men dit plus"

Je me lève et vais à la cuisine ouverte et reviens avec deux assiette fumante remplit de pâte à la bolognaise, je pose une assiette devant elle et une autre à ma place. J'avais opté pour un repas simple. Si mo but premier était de la séduire, j'aurais fait un repas beaucoup plus raffiné, mais nous sommes réunis pour discuter de la suite donner à nos investigation, si il il y un rapprochement physique, voire une réaction amoureuse, ou sexuel avec elle je ne dirais pas non, ais c'est juste du bonus:

"Personne n'a jamais essayé de passer un acte de paix entre vos deux gang. Personne n'a essayé de se mettre en couple avec la chef des cobras, histoire d'en être le patrons. Pour bien il faut trouver une personnes qui n'aurais aucun problème avec le fait que vous faites partie de ce gang"

Je lui fit un sourire remplit de sous entendus, une personne comme moi, se serait tellement clichés le flic et la criminelle, mais tellement bien. Je la charmer essayais de la séduire, je ne peut as être si rouillé et nul que ça. Je me doute quand j'étais en trains de me changeais, elle à dû inspecter les lieux à la recherche de micro, ou de systèmes d'écoutes, et évidemment à la rien trouver, il y en pas:

" Quoi qu'il arrive si mon père ou quelqu'un qui sait de quoi retourne ma naissance est en vie, je lui parlerais, je ne vais pas abandonner, tu m'offre ton aide, offre moi ta confiance, tu as déjà la mienne, dit moi ton plan".

Tu n'avais pas l'habitude d'être sur le terrain. En général c'est Autumn qui s'occupe de ce genre de chose, c'est elle que tu appelles pour charmer les hommes et vous mettre en sécurité. Mais pas cette choix. C'était toi qui l'avait croisé au bar et tu n'avais pas eu envie de mettre quelqu'un sur le coup. Peut-être pour vivre quelques aventures ? Ou alors parce qu'il te plaisait plus que tu ne le disait ? Parce que son histoire de touchait ? Peu importe, maintenant, tu étais là et il fallait que vous avanciez. Il fallait aussi que tu t'assures que tout cela n'était un piège qui était gentillement en train de se refermer sur toi. Le tour de l'appartement avait été bref mais il t'avait confirmé l'absence de micro et c'était une bonne chose, cela pouvait te permettre de te détendre un peu. « Nous n'avons plus rien à voir avec les stups, le trafic de drogue c'était le truc de mon père et ça a mal fini. Notre nouveau chef n'en fait pas. » Et pour cause, ton père s'est fait attrapé par les stups, il a fini en prison ou probablement un autre gang l'a fait assassiné alors il faudrait être stupide pour repartir dans cette branche. Mais cela, c'est un doute qui persiste, surtout chez les flics. Il faut dire que les Cobras ont dealer de la drogue durant des dizaines d'années. « Je ne te conseille pas d'en parler à quelqu'un d'autre, si le dossier de ta mère parle d'une mort accidentelle alors que c'était un empoissonnement cela veut dire que le légiste était mauvais ou qu'il y avait quelqu'un dans les bons tuyaux. » Tu ne savais pas quel hypothèse était la bonne mais tu savais qu'il comprendrait dans tes mots que c'était une question de sécurité. De sa sécurité. Pour rien au monde, tu ne voudrais qu'il se retrouve au milieu de vieilles rancoeurs simplement parce qu'il voulait connaitre une vérité qui lui était dû. « Tu dois savoir que les Blood et les Cobras ne fonctionnent pas de la même manière, chez eux, tu serais probablement déjà mort simplement parce que tu poses des questions. Mais si tu leur apporte le change, ils peuvent peut-être laisser échapper des indices. » En vérité, la chose qui fonctionnerait le plus serait un défi où ils auraient la possibilité de gagner du territoire mais tu ne peux pas mettre en jeu les tiens sur une histoire qui ne les concernent plus. Cependant, Killian est un flic et tout le monde sait qu'un gang à souvent des membres en prison, des membres qui ne sont pas contre une aide et ça, ça lui donne l'avantage. Il te parle ensuite de paix, tout en parlant de toi comme de la chef, un rôle que tu as toujours nié. Un rôle que tu dois nier parce que c'est un monde d'homme. C'est justement ce qui fait ta force même si tout le monde penserait le contraire. « On ne demande pas à un chat de s'allier à un chien, les Blood sont violent, vicieux. Pas nous. Et notre chef est hétéro pour information. Quant à moi, bien sûr qu'ils ont essayés, quand mon père est mort. » Ca les rendait encore plus dégueulasse à tes yeux, ce sont des charoniars. « Et mon caractère est un plus gros frein que mon blouson. » Tu lui souriais, amusé par ses mots. « Moi. Quand tu vas vouloir les approcher, ils risquent de te brusquer un peu, ne cache pas que tu es flic, ils le savent par contre, tu peux dire que tu es le fils d'un des leurs, que tu penses que les Cobras ont tués ta mère et que tu veux nous faire couler. Si on coulent, la ville est à eux donc ils devraient accepté de t'aider et si il refuse, dis leur que tu as un plan. Des infos sur ton père contre des infos sur les Cobras, info que tu aurais parce que tu couches avec la barman, fille de l'ex chef. Les hommes sont toujours persuadés que les femmes parlent sur l'oreiller.» Surtout dans un monde aussi macho, autant que ca vous serve, non ?
@Killian West

J'écoute patiemment tout ce qu'elle me dit, son plan est effectivement très risqué. Mais jouable. En somme je ne doit pas mentir sur qui je suis, mai mentir sur mes intentions. Si je met ce plan à exécution, je le jouerais sans filer. Aucune personne pour assurer mes arrière, car si ça tourne mal, je vois mal Dylan prendre le risque de déclencher une guerre pour moi:

" Ils sont plus brusques que toi, c'est pas un problème. Tu sais que je suis pas en sucre?"

Un petit sourire toujours charmeur. Je bois une nouvelle gorgée du nectar rouge et prend une bouchée du repas avant que ça ne refroidisse. Pour une fois les pâtes sont bonnes pas trop cuite, ni trop salée, ni poivré:

" Donc je dois faire croire, quelques chose de faux. Tu me croit capable, tu as bien réussi à me percé?"

Je suis capable, j'ai eu l'occasion de travailler sous couvertures, faire des infiltrations, et jamais je ne fus découvert. Mais mais infiltration ne concerné pas les gangs, non des groupes terroristes, revendeur de drogues ou d'armes… Mais jamais de gang, je regarde Dylan qui se tient juste en face de moi, elle est vraiment très belle:

" Donc leur dire que je veux vous faire disparaître oui, mais si il s'avère que ce soit eux qui l'on empoisonné… enfin je compte bien, aller jusqu'au bout, le légiste était très bon pour infos, mais c'est mon père adoptif qui l'as payé pour faire falsifié le rapport, je reprend juste son enquête qu'il n'a pas put terminé"

Je me livre à elle, je lui dit tout, aucun secret, aucune tricherie. Elle est mon allié, je ne vais la tromper ou la doubler, j'ai besoin d'elle. Ca confiance je doit la gagné, si ce n'est pas déjà le cas, elle à bien vue qu'elle risque rien, pas de caméra, ni micro ou tout autres de système de surveillance. Ici elle peut être elle même, pas de rôle à tenir, pas à faire attention, aucune pression et aucun stress:

" Tu dit de leur faire croire que j'ai t'ai confidence sur l'oreiller? Pourquoi leur faire croire, si on veut qu'ils y croit, faudrait peut être vraiment se retrouver sur l'oreiller"

Oui je sais je suis pas fin, je lui propose carrément de passer à une relation plus intime que juste des allié, une sorte d'accord physique. je me répète je le sais, mais, j'ai envie d'elle. Depuis la disparition de ma femme et mon fils, aucune femme ne m'avait fait cette effet, je croyais ne plus jamais ressentir une telle envie. De l'amour non, des sentiments non certainement pas, c'est plus au niveau physique. La balle est dans son camp, à elle de décider si elle souhaite passer une bonne nuit avec moi. Je pose sur elle un regard interrogateur et brulant de désir.

« Je le sais, enfin je le suppose mais si entrée dans notre bar avec une plaque était dangereux, le faire chez eux peut-être suicidaire. Depuis la mort de mon père, les cobras se faufillent entre les mailles du filet pour éviter la justice alors qu'avec les Blood c'est un combat de force, une guerre de testostérone. » C'était la vérité, les gangs contre la justice, c'est la guerre éternelle et surtout une guerre sans fin, tu l'avais rapidement compris. Et tu avais compris qu'il fallait être plus discret, tu coopère quand cela est sans risque et ça vous offre la paix.« Tu es du FBI ? Une mission sous couverture, ça ne doit pas être nouveau ? » Parce que c'était ton plan, une mission sous couverture, sauf qu'il ne fallait pas être totalement une autre personne, juste jouer ses cartes d'une autre manière. Lui donner un avantage qui va plaire au Blood : une porte d'entrée sur les secrets des Cobras. Parce que si Killian doute du nom de leur chef, les Blood sont bien trop patriarches pour le faire. Zeno était le bras droit de ton père, c'est lui le chef officiel. « C'est eux, c'est certain, la question c'est pourquoi ? Ils ne sont pas du genre à fuir un combat et c'était l'alibi parfait pour déclencher une guerre. » Tu es surprise par ses mots et tu ne comprends pas pourquoi avoir caché une telle information ? Quel était l’intérêt d'un tel secret ? « Tu sais pourquoi il a demandé à ce que ce soi falsifié ? Il aurait pu avoir un lien avec les Blood ? » Pour la délicatesse, on repassera, tu vas droit au but. Puis sa remarque te fais sourire, elle t'amuse. Il avait l'avantage de ne pas y aller par quatre chemins lui aussi et ça te plaisait. Tu déposes ton verre sur la table basse et tu t'approches de lui. « On ne mélange pas le plaisir et les affaires, on ne vous apprend pas cela chez les flics ? » Tu le taquines, tu joues. Puis tu réalises qu'il a raison sur un point, un vice qu'on risque de lui demander. « Mais c'est vrai, il faut que tu es une preuve de cela et je vais te l'a donné d'une manière beaucoup plus sage que tu l'imagines. » C'est ainsi que tu te lèves du canapé pour retirer ton haut, en soutien-gorge devant lui, tu t'expliques. « Je ne sais pas si je te l'ai dit mais les cobras en ont tous un quelque part, tatoué. » Tu regardes amusé sa réaction avant de te retourner pour lui faire découvrir le tien. Ce cobra qui te recouvres presque l'intégralité du dos, signe de ton appartenance, rempli de détails qu'il ne peut pas comprendre. Heureusement pour toi. Tu dois bien avouer que tu n'avais pas prévu de finir ainsi.
@Killian West

Cela faisait un moment que l'on parlé, que j'essayais de la séduire. Mais apparemment elle est insensible à mon charme. Elle avait posé des questions, j'allais lui répondre quand elle se dévêtit la partie supérieur de son corps. Après a voir vu en sous soutien devant moi, je reste impassible, ne laissant aucune émotions apparaitre sur mon visage. Puis elle se retourne, je découvre alors un tatouage dans son dos, un cobras qui recouvre sur dernier presque tout son intégralité. Cette image me fascine, je m'approche d'elle, mon regard suivant les courbes de l'image qui se confondant avec les courbes de son dos lui donne un air presque vivant. Le serpent était fait d'une multitude de détails, qui donner à l'animal un attrait qui m'attire vers lui.

Mais avant de commettre un acte dangereux, a savoir défaire son soutien gorge afin que rien ne gâche l'image, je me retiens. Mais je pose malgré tout une main sur épaule chaude, elle à la peau douce. Chaque détail peut avoir son importance et si on doit jouer les amant ils faut que j'en voit plus:

" Mon père a fait falsifié le dossier, pour évité de déclencher une guerre et me protéger. Le simple fait de voir ton tatouage ne suffit pas à nous faire passer pour amants, j'aurais put le voir en d'autres circonstances"

Il s'émane de son corps une agréable odeur, un parfum peut être. Je la retourne vers moi, a mon tour je me dévêtit me retrouvant rapidement en boxeur, au niveau du bas ventre, juste dessus de l'élastique, un petit tatouage est visible, Tatouage que je n'exhibe pas en maillot.

(Killian&Dylan) Un lapin chez les Serpents Tatouage-homme-bas-du-ventre

Je la regarde, voir comment elle va réagir, je suis peut être un homme avoir un tatouage et pourtant j'en ai un. Puis je met ma main sous son menton et relève son visage et plonge mon regard dans le sien:

" Ne jamais mélanger travail et plaisir et une erreur, toi et moi savons qu'on va devoir jouer un dangereux, je m'en voudrais si je devais mourir, sans avoir put…"

Et je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, cette fois je n'hésite pas à y mettre un petit plus, posant mes mains sur elle l'attirant contre moi, si elle me repousse pas je prolonge se baiser et voir aller plus loin, si elle me repousse, je ne tenterais jamais plus rien. Jen fais le serment, mais c'est elle qui décide.

Très peu de personnes peuvent se vanter de savoir où se trouve ton tatouage. Et encore moins de l'avoir vu, la plupart des gens pensent que c'est une règle que tu ignores. Tu le sais parce que tu les entends mais personne n'a jamais osé te poser la moindre question sur le sujet. Tu ne le montre jamais, tu le gardes pour toi. Il est ton précieux, ta marque d'appartenance, un lien avec ton père disparu que tu regrettes parfois. Tu regrettes de ne pas avoir été proche de lui, d'avoir renié le gang, d'avoir cru que tu pourrais vivre sans cet héritage. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il se lève, à ce qu'il s'approche de toi et naturellement, tu sursautes légèrement au contact de sa main sur ta peau. « Non. » Tu l'éloignes légèrement de lui avant de te retourner. « La plupart des membres ne savent même pas que je le possède alors les Blood, c'est impossible qu'il le sache, crois-moi. » Tu n'es pas le genre de femmes qui se baladent avec des petits hauts l'été qui laisse apparaitre ton dos, alors oui, ils ont peut-être pu imagine un bout d'écaille mais pas ils sont loin de l'avoir vu en entier. Il te rapproche de lui et te fais découvrir à son tour son tatouage. Tu dois avouer que tu ne comprends pas pourquoi, c'est lui qui va se faire cuisiner par vos ennemis, pas toi. Ils n'oseront pas venir te poser ce genre de questions et même si il le ferait, tu n'aurais aucun mal à les repousser comme tu l'as déjà fait. « Pourquoi me montrer le tien ? » Non parce que si il fallait faire un tour complet des tatouages cela pourrait devenir plus loin, tu ne lui avais montrer que le plus imposant, celui qui va les intéresser. Tu laisses cependant cette bulle étrange se former entre vous, un peu trop puisque ses lèvres se déposent les tiennes durant quelques secondes. Tu hésites puis tu laisses le baiser se prolongé par envie ? Par besoin d'être certaine de sa confiance ? Au bout de quelques instants, tu poses tes mains sur sa poitrine pour le stopper avec douceur en lui souriant. « On ne peut pas aller plus loin, je suis désolé. » Tu récupères ton haut que tu remets sans trop savoir si tu dois quitter l'appartement ou pas.
@Killian West

Cette nouvelle tentative de séduire la belle Dylan, se finit comme toutes mes tentatives précédente par un échec. On avait fait des confidences en se montrant nos tatouage respective, le siens est bien plus impressionnant que le mien. Je l'avait embrassé. et j'avais bien senti qu'elle ne repousse pas, elle permet à se baiser de ce prolonger, mais elle y avait un terme, on peut pas aller plus loin, sont ses termes. Puis elle se rhabille hésite un instant et part. Je sais que j'allais la revoir.

Je me laisse pas envahir par se sentiment d'échec et décide de ranger ce qui avait était mit en place pour cette soirée que j'avais voulut romantique. Le vin était bon, après avoir tout débarrassé je resserre un verre et prend place dans le canapé et repense à ce qui venait de se passe, on va avoir besoin de mettre au point notre action contre le blood. Je dois savoir qui est mon père. Je regarde ma photo quand j'étais étais nommé agent du FBI, une photo ou j'arbore fièrement la plaque d'agent spécial. J'avais promit de toujours être du bon côté de la ligne… Mais mais, maintenant jusqu'ou suis je prêt à aller pour en finir avec tout ça?

Une barmaid, une chef de gang, un héritage lourd à porté, nous venons de deux monde différent, l'opposé l'un de l'autre. Je représente la justice, la , elle la criminalité et l'illégalité, tout nous oppose et pourtant je suis sur que nous pourrions vivre une histoire, je suis aussi à moitié Blood et à moitié cobras, si mes parent bio, avait était ls chefs tout aurait put être diffèrent. Cette fille m'attire, je sais qu'elle va occuper mes pensées encore longtemps et qu'on va devoir se revoir c'est sûr.

FIN

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