Valentina ne s'attendait pas à revoir Max, sauf par chat vidéo. Mais cela a fait plaisir à la jeune femme. Qu'il ne lui ait pas manqué serait un mensonge. Non seulement sur le plan humain, mais aussi sur le plan physique, elle le désirait. C'est pourquoi il n'est pas surprenant qu'ils scellent leurs retrouvailles avec plus qu'un simple baiser. Leurs corps forment toujours un ensemble harmonieux. « Tu m'as manqué aussi. » Dit la jeune femme avec un sourire sur les lèvres. En le regardant profondément dans les yeux, elle lui caresse le bras. « Ce qui vient de se passer n'était pas prévu, mais je ne le regrette pas. Mais tu as certainement une petite amie, n'est-ce pas ? » La brune sait qu'il est différent d'elle quand il s'agit de relations sexuelles. Elle ne laisse généralement pas n'importe qui s'approcher d'elle, mais il y a quelque chose en lui qui l'attire vers lui. À ses mots, un sourire apparaît à nouveau sur ses lèvres. Depuis qu'elle lui a donné sa virginité à l'époque, leur relation a changé. Il est toujours très important pour elle en tant qu'ami, mais quelque chose a changé entre eux. Ses sentiments ont changé. Pour la brune, c'est devenu plus qu'une simple amitié et cela n'a pas changé depuis que les deux ne se sont pas vus. « Pourquoi ai-je le sentiment que nous n'allons pas nous contenter de manger ? » Elle ne se soucie pas de savoir si c'est une erreur ou non, mais elle veut sentir ses lèvres. Lentement, elle s'approche de ses lèvres et lui donne un baiser qui devient de plus en plus passionné à chaque seconde. « Où devrions-nous nous rencontrer ? » Veut-il l'emmener au restaurant ou manger chez quelqu'un des deux ? L'un ou l'autre lui conviendrait. Le fait de sortir de la pièce l'un après l'autre est tout aussi perceptible ici sur le campus que lorsqu'ils sortent ensemble. De plus, les gens peuvent penser ce qu'ils veulent. Ils sont tous les deux adultes. « Nous pouvons sortir ensemble et je n'aurais aucun problème si tu m'accompagnais jusqu'à mon prochain cours. » Peut-être qu'il veut juste s'amuser avec elle au lit et qu'elle imagine qu'il y a quelque chose de plus.

(c) Miss Pie

Bien sûr, la brune se demande s'il est juste physiquement attiré par elle ou s'il y a plus. Après tout, il ne s'est pas vraiment exprimé sur le sujet. La jeune femme se pose cette question depuis cinq ans. C'est pourquoi elle s'intéresse à savoir s'il a une petite amie. Si c'est le cas, il est infidèle et c'est quelque chose que la jeune femme déteste. Sa réponse, cependant, apporte immédiatement un large sourire à ses lèvres. « Es-tu en train de me dire que tu me veux ? » À cette question, elle le regarde profondément dans les yeux. Sans s'en rendre compte, elle mordille sa lèvre inférieure. Le fait qu'il veuille la rencontrer plus tard plaît à la brune. Encore plus que cela. « Je ne sais pas... Peut-être manger et ensuite regarder plus loin ? » Ce n'est pas qu'elle n'en veuille pas plus, mais une discussion ne serait pas une mauvaise idée et pendant le dîner, on peut mieux parler qu'au lit. Même si son regard évoque des réactions complètement différentes dans son corps. Non, la conversation serait plus importante. « Je pense que nous devons parler... » Espérons qu'il ne va pas tout annuler maintenant, car ce n'est pas ce qu'elle veut. « Bien que, pour être honnête, j'aimerais compenser les cinq dernières années au lit. » Elle le regarde avec envie. « Mais nous avons encore du temps pour cela dans les mois et les années à venir, du moins si tu le souhaites. » Le fait de sentir sa main dans la sienne la rend visiblement heureuse. Bien sûr, elle remarque les regards, mais elle s'en moque. Tout ce qui compte, c'est qu'il soit avec elle. « Je l'espère. » Elle lui répond quand il lui dit qu'il sera là après son cours. Valentina a l'impression que la classe traîne en longueur aujourd'hui, mais c'est peut-être juste un sentiment, car elle a hâte de le revoir. Lorsque la classe est enfin terminée, elle sort presque en courant de la salle et ressent un sentiment de bonheur en voyant Max l'y attendre. « Je ne dis jamais non à une promenade à cheval, et tu as raison, il faut qu'on parle. » Cette conversation peut influer sur ce qui continuera à se passer entre les deux. Mais à ce moment, une femme apparaît, qui se jette immédiatement dans les bras de Max. Qu'est-ce qui se passe ici ? Est-ce qu'il a une petite amie après tout ? Le regard de Valentina change immédiatement et la jalousie qui l'habite se réveille.

(c) Miss Pie

Comme promis à la fin des cours, je suis là à attendre ma belle brune. Nos retrouvailles son encore bien présentes, notamment ce qu'on a fait, mais aussi ce qui fut dit. Oh oui, je la veux, ça fait cinq ans que je la désire. Oui, nous devons parler et rattraper toutes ces années perdues. Je suis appuyé contre un mur, impatient. 

La cloche retentit, un flot d'étudiants déferlent dans les couloirs. Puis je la vois, mon cœur bat à tout rompre. Il va sortir de mon corps si ça continue comme ça. Je propose une balade à cheval. Elle peut être propice à parler, je sais qu'elle ne dira pas non, est amour pour les chevaux, n'a pas diminué lors de ces dernières années, c'est même le contraire. 

On s'apprête à partir, quand une fille venue de mon passé, se jette dans les bras. Elle bouscule presque Valentina, je ne peux pas faire comme si je ne la connaissais pas :    

" Sam ? Mais tu fais quoi ici à Berkeley, tu travailles ici ?"         
" Maxou tu n'as pas changé, peut-être un peu plus… Ténébreux. Oui, je suis documentaliste. Tu sais mon Maxou, rompre fus une grande erreur, j'y repense souvent et…" 
" Et entre nous ça remonte à presque dix ans. On était ados, ce n'est plus le cas. J'aimerais te présenter Valentina. Ma petite amie, tu nous excuseras, on a faire" 

Sous les yeux effarés de ladite Sam, je prends la main de Valentina et quitte les lieux. Le regard de celle que j'aime ne pas échapper. Elle a le droit à une explication :        

" J'ai connu cette fille, j'avais tous justes seize ans. On passait une après-midi à deux, mais on a rien fait, elle jouait les prudes. J'ai rompu le soir même. Valentina, crois-moi, il n'y a que toi. "       

J'étais sincère et disais la vérité. Je ne voulais pas penser à cela, mais faire cette balade à deux. Je m'approche d'elle rêvant de déposer un baiser sur ses lèvres, mais je ne sais pas si elle va me repousser ou contraire l'accepter. Je me lance et pose mes lèvres sur les siennes…  

Codage par Libella sur Graphiorum[/url]

Sans le vouloir, Valentina doit penser à Max tout le temps. Non, elle n'avait pas prévu de redevenir intime avec lui, mais son corps n'a pas pu résister au sien. Ses sentiments pour lui étaient toujours là, même si la jeune femme ne les lui avait pas avoués à l'époque. Peut-on avoir des sentiments pour une personne pendant des années, mais ne pas être avec elle ? C'est une question que la brune s'est posée à plusieurs reprises par rapport à Max. Elle a beaucoup aimé la suggestion de monter à cheval et se réjouit de passer du temps avec lui. De plus, c'est son passe-temps favori. Bien qu'on ne puisse pas le dire comme ça, l'équitation est sa vie. Mais comme cela arrive si souvent, le destin intervient à nouveau. Soudain, une femme lui saute dans les bras et fait presque tomber Valentina. La brune ne comprend plus le monde à ce moment-là. L'a-t-il utilisée juste pour s'amuser ? Est-ce qu'il est finalement dans une relation ? Elle les écoute attentivement. D'après la conversation, elle peut entendre que les deux sont séparés. Une vague de soulagement envahit la Mexicaine. Lorsque Max la présente comme sa petite amie, Valentina ne sait pas comment réagir. Lorsqu'il lui prend la main et qu'ils quittent la pièce, elle rougit. Pourquoi rougit-elle ? Elle ne le sait pas. Une fois, dehors, Max explique à la jeune femme comment il a connu l'autre personne. La brune écoute attentivement et commence à penser que la personne doit être folle pour réagir comme elle l'a fait. « Alors pourquoi réagit-elle comme si vous étiez ensemble pour longtemps ? » Même si Valentina aime entendre qu'elle est la seule pour lui, la jeune femme est irritée par la réaction de l'autre femme. Quand Max l'embrasse, Valentina veut d'abord le repousser, mais dès que ses lèvres touchent les siennes, elle oublie son geste. Il est important pour elle, et elle le veut. Cela signifie qu'elle doit lui faire confiance et le croire, ce qui n'est pas facile pour elle. « Suis-je vraiment la seule ? » Demande la brune après avoir mis fin au baiser.

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Pourquoi cette fille réagit comme ça ? Je n'en ai aucune idée et hausse les épaules. Certaines personnes agissent bizarrement sans qu'on sache pourquoi. Sa deuxième question me surprend, mais mon regard devient plus intense et avec un magnifique sourire, je lui réponds :  

Je pose la question pour la forme, je connais sa réponse, sa passion pour l'animal n'est pas un secret, d'ailleurs, c'est un peu grâce au cheval que nous avons appris à nous connaître, nos rencontres répète au centre équestre on beaucoup jouer dans notre relation. La route qui nous amène au centre, n’est pas très longue, mais perso, j’ai hâte d’y être. Une fois sur place, Ben, ou le vieux Ben comme je nomme, a préparait deux montures à ma demande, J’avoue qu’il est clair que je suis rouillé, car il a fallut que je m’y reprenne à trois fois avant de réussir à prendre place sur l’animal. J’ai l’intention d’emmener ma belle un peu à l’écart des sentiers habituels, un endroit un peu discret où on pourra rattraper le temps, je parle de discuter. Histoire de voire si mes sentiments sont réciproques et voire si on décide de réellement se donner une chance. D'un regard, j’invite Valentina à me suivre.  

Codage par Libella sur Graphiorum[/url]

Jusqu'à ce jour, Valentina n'a jamais ressenti de véritable jalousie. Mais les émotions qu'elle a ressenties lorsque cette femme a sauté dans les bras de Max l'ont presque fait perdre la tête. La brune veut être la seule pour lui. Valentina aurait aimé lui dire ces mots plus tôt, mais à l'époque, personne n'aurait accepté cette relation, surtout pas ses parents. « Alors tu t'es aussi intéressé à moi à l'époque ? Et tu ne voulais pas seulement m'avoir au lit une fois ? » Même si la Mexicaine pense qu'elle connaît la réponse, elle veut quand même entendre les mots de sa bouche. Pour la jeune femme, il est encore étrange que les deux se connaissent depuis si longtemps et pourtant, malgré leur sentiment l'un envers l'autre, ils n'ont jamais admis qu'ils s'aiment. Les deux se connaissent depuis dix ans et ont déjà vécu beaucoup de choses ensemble. Elle aimerait tellement lui avouer ses sentiments, lui dire ce qu'elle ressent exactement, mais elle en a aussi un peu peur. La suggestion de faire de l'équitation arrive au bon moment. Arrivé auprès des chevaux, on remarque tout de suite le bonheur de la brune. Les chevaux ont toujours été très importants pour elle et le resteront probablement. Un homme qui veut être avec elle doit l'accepter. En arrivant dans un lieu plus écarté, la jeune femme devient un peu nerveuse. Pourquoi l'a-t-il conduite ici ? « Ici, nous sommes seuls et nous pouvons parler. C'est pour cela que nous sommes venus ici, n'est-ce pas ? » Bien sûr, la jeune femme pouvait se tromper et il voulait quelque chose d'entièrement différent. « On va s'asseoir quelque part ? » La brune demande, en le regardant avec amour.

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La jeune femme l'écoute attentivement. Chaque mot qui passe sur ses lèvres touche son cœur. Il s'intéresse à elle depuis longtemps ? Cette déclaration surprend la Mexicaine. Ce n'était donc pas une erreur de le choisir pour sa première fois. La brune est donc importante pour lui. La jeune femme ne s'attendait pas à cela. « Je, euh... Je ne sais pas vraiment comment répondre à cela. » Il est peut-être préférable de laisser le sujet de côté. C'est le passé et se concentrer sur l'avenir est clairement la meilleure décision. Le sourire de Max fait toujours fondre son cœur. Un cœur qui lui appartenait depuis longtemps, même si elle n'a jamais vraiment voulu se l'avouer. La Mexicaine le remercie pour son aide, en lui souriant. « Oui, ça me convient. » Elle lui sourit à nouveau. La brune n'a pas autant souri que récemment depuis... Pour être honnête, Valentina ne sait même pas combien de temps cela fait. Cet endroit plaît beaucoup à la jeune femme, ce qui se voit bien sur son visage. Mais il est probablement normal qu'elle se demande avec combien de femmes, il a été dans cet endroit. La réponse de Max rassure Valentina. « Tu es vraiment sérieux ? Je suis la seule ? » La surprise est vraiment bonne à voir sur son visage. « Comment ne pas aimer la nature et les chevaux ? C'est incompréhensible pour moi. » La Mexicaine ne peut vraiment pas comprendre cela. Elle a toujours été une personne de la nature et du cheval et ne pourrait jamais être avec quelqu'un qui n'est pas intéressé par les deux ou du moins un des deux. Lentement, la brune se penche sur lui et le regarde avec amour. La brune aimerait surtout lui avouer maintenant ce qu'elle ressent pour lui, mais la jeune femme ne sait pas exactement comment exprimer ses sentiments par des mots.

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Ça craint de vouloir être sous les projecteurs. D'accord, Valentina n'y verrait pas d'inconvénient, mais seulement si c'était à propos des sports équestres. Qui dit non à la couverture d'un grand magazine de chevaux quand il gagne une médaille, surtout une médaille d'or. Certainement pas la Mexicaine. Mais pour des raisons personnelles ou simplement pour le plaisir de la célébrité ? Non, cela ne convient manifestement pas à la jeune femme. Mais serait-elle prête à supporter cela pour Max ? On peut voir que la brune y réfléchit longuement avant de lui donner une réponse. « Et si cela me met mal à l'aise, mais que je ne veux pas te perdre ? » Non, Valentina ne veut clairement pas perdre Max. Mais est-elle prête à renoncer à certains de ses principes ? La jeune femme n'est pas quelqu'un qui se met en avant pour être glorifiée par tout le monde. Bien sûr, elle pourrait faire des compromis, mais la brune ne changerait jamais complètement. « Je serais prête à faire quelques compromis, mais seulement dans la mesure où cela n'affecte pas trop ma vie. » Cela inclut, entre autres, le fait que la jeune Mexicaine ne se laisse rien interdire. Dans le passé, la jeune femme a toujours dû tenir tête à ses frères et les Mexicains sont extrêmes, alors elle arrivera aussi à tenir tête au père de Max s'il le faut. Mieux, elle sera capable de tenir tête à toute la famille. « En outre, je pense que je peux tenir tête à ta famille s'il le faut ! » Parfois, la brune n'est pas sûre d'avoir bien choisi ses mots. Pendant un instant, la jeune femme observe l'homme qui fait battre son cœur. Non, renoncer à lui n'est pas une option. Lentement, elle se glisse à côté de lui. Allongée à côté de lui, la brune le regarde de côté, en pensant à la façon de lui dire qu'elle est à lui sans avoir l'air radin. Lentement, elle se soulève et s'approche de son visage. Valentina l'oblige à la regarder dans les yeux alors qu'elle s'abaisse lentement vers son visage et s'approche de ses lèvres avec les siennes. « Tu es à moi et je suis à toi, pour toujours et à jamais, si c'est ce que tu veux. » Chuchote la Mexicaine, mais suffisamment fort pour que Max puisse entendre ses mots. Peu après avoir dit ces mots, Valentina lui donne un baiser passionné. Son cœur bat pour lui depuis si longtemps qu'elle ne peut plus supporter d'être sans lui. L'époque où la jeune femme pensait qu'elle ne l'aurait jamais, était tout simplement cruelle et douloureuse.

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Dès le début, elle a compris que Max ne pouvait pas la protéger de tout. Et qu'il ne peut pas toujours les garder hors de la vue du public. Si jamais les choses devenaient vraiment sérieuses entre eux, Valentina devrait s'impliquer dans tout ce qui concerne les deux familles. « Je sais qu'un jour, je serai aussi au centre de l'attention, mais tant que ce n'est pas le cas, nous pouvons profiter de notre union. » La Mexicaine sait aussi qu'il parle de fiançailles, lorsqu'il prononce ses derniers mots. La brune se sent encore beaucoup trop jeune pour penser à quelque chose comme ça, mais qui sait, la jeune femme peut changer d'avis très rapidement. L'une des raisons qui pourraient faire changer Valentina d'avis serait une grossesse non planifiée. Lorsque la jeune femme voit le sourire de son compagnon, la brune oublie immédiatement ce à quoi, elle vient de penser. Le jeune homme, essaie-t-il de lui faire comprendre qu'elle doit faire de la lèche-botte à son père ? Incrédule, elle le regarde un instant. Pourquoi ? C'est quelque chose que Valentina ne peut pas vraiment faire. Faire du lèche-bottes n'a jamais été son point fort. « Je ne sais pas si je suis capable de faire cela. » À ce moment-là, elle le regarde un peu désespérément. La belle-mère est toujours le problème de toute façon, que ce soit pour les hommes ou les femmes. « Et comment puis-je avoir ta sœur et ton frère de mon côté ? » La question est sincère. La jeune femme est reconnaissante pour chaque tuyau. Chacune de ses touches envoie de la foudre à travers son corps. Ses baisers lui font presque perdre la tête parfois. Être dans ses bras, dormir dans ses bras et se réveiller dans ses bras, c'est tout ce que désire la jeune femme. « Zola ? Bien sûr que je connais Zola. Zola est une de mes amies les plus proches. » Avec ses doigts, elle lui caresse la joue. Valentina n'arrive toujours pas à croire qu'ils sont devenus si proches tous les deux. Même si la brune l'a toujours voulu, la jeune femme croit vivre dans un rêve.

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Ces mots sont plus compréhensibles. Mais sa question déclenche en elle quelque chose que Valentina ne peut interpréter. Elle est étonnée que Max pense que la Mexicaine en veut à son argent, la brune n'a pas besoin de ça. Pendant un moment, Valentina ne sait pas vraiment quoi répondre, la brune est trop surprise par la question. « Qu'est-ce qui te fait penser ça ? » Ses parents sont restaurateurs, la jeune femme n'a donc pas à se soucier de l'argent. Donc Valentina n'a pas à s'inquiéter pour sa fratrie. « Les mères sont toujours compliquées, je pense. » Du moins en ce qui concerne la future belle-fille ou le futur gendre. Mais sur ce sujet, il est probablement préférable de ne pas faire de commentaires. Valentina a trop peur de dire quelque chose de mal. Lorsqu'il approche ses lèvres des siennes et les presse contre les siennes, la jeune femme sent son cœur battre plus vite. Un sentiment que la jeune femme ressent à chaque contact est qu'il est le bon pour elle. La Mexicaine est également prête à faire presque n'importe quoi pour qu'elle puisse rester avec lui pour toujours. « Je ne veux plus jamais te perdre. » Elle murmure dans le baiser. L'espoir de Valentina est qu'il ressent la même chose. Il est l'amour de sa vie. De ses mains, elle lui caresse la joue. « Je ferai tout ce qui est humainement possible pour que ta famille m'accepte. » Des mots que la Mexicaine prend très au sérieux.

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Ces mots sont plus compréhensibles. Valentina ne sait pas si c'est réel ou non, mais à ses yeux, Max est l'amour de sa vie. Ce n'est pas une nouvelle pour la Mexicaine qu'il y a beaucoup de femmes qui s'intéressent à son petit ami. Tout comme la jeune femme sait que la plupart des gens ne sont intéressés que par son argent et son nom. Valentina, cependant, n'a jamais été intéressée par son argent et cela ne changera jamais. « Tu me rends heureuse. » Ce n'est pas seulement le toucher, le baiser et le sexe qui la rendent heureuse, c'est aussi le fait qu'il soit là pour la brune. Le fait que Max préfère l'embrasser plutôt que de discuter avec elle amuse la jeune femme. D'une certaine manière, il est devenu normal pour la brune d'interrompre ses baisers avec ses mots, mais cela ne semble pas vraiment déranger le jeune homme. Depuis lors, lorsque la brune était plus jeune, Valentina a toujours pensé à ce qui aurait pu se passer différemment à l'époque. Comment ça aurait pu être différent. Peut-être que si la Mexicaine lui avait dit ce qu'elle ressentait à l’époque…. Mais la brune doute que ces mots aient pu changer quoi que ce soit. À l'époque, les deux n'étaient pas prêts l'un pour l'autre. Aujourd'hui, ils peuvent exprimer leurs sentiments, se donner entièrement l'un à l'autre. Non seulement son corps lui appartient, mais son cœur aussi. Heureusement que l'endroit est isolé, du moins assez isolé. « Je t’aime. » Murmure la jeune femme et lui donne un baiser passionné. Pendant le baiser, la brune laisse ses mains glisser sur le corps de son amant. « Tu es merveilleux, tu le sais ? » Murmure la jeune femme, en le regardant avec amour. Oui, elle est prête à se donner à lui ici et maintenant.

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Si quelqu'un avait dit à la jeune femme, il y a quelques mois, voire quelques années, que tous les deux seraient aussi dévoués l'un à l'autre, Valentina ne l'aurait pas cru. Mais ce n'est pas la partie physique qu'elle aime tant dans sa relation avec Max, mais plutôt ce qu'elle ressent à ses côtés. La jeune femme est cependant surprise de constater que les deux semblent avoir l'habitude de se donner l'un à l'autre dans des lieux publics. Le voir nu devant elle ne déplaît pas du tout à la jeune femme. Ce que Valentina ne savait pas à ce moment-là, c'est que sa vie allait changer. « En fait, je suis presque certaine qu'ils peuvent deviner ce que nous avons fait. » La brune essaie désespérément de maîtriser son désir. Ça prend un moment, mais elle finit par le faire. Après qu'il s’est habillé, la jeune femme se rhabille elle aussi. « Un de ces jours, on va se faire prendre. » Ce ne serait certainement pas drôle. Après avoir ramené les chevaux, les deux se dirigent vers l'appartement de Max. Valentina est visiblement surprise de la propreté de l'appartement, la jeune fille brune ne s'y attendait pas. Un homme qui vit seul et un appartement si propre, ça lui semble étrange. Ça ne colle pas vraiment, en quelque sorte. « Ne me dis pas que tu gardes ton appartement aussi propre toi-même, parce que je ne te crois pas. » Ce n'était pas dans le mauvais sens du terme, c'était plus une observation. Mais la question de savoir qui fait le ménage rend la jeune femme un peu nerveuse. Espérons qu'il ne s’agit pas d'une de ces femmes de ménage séduisantes, à peine vêtues, comme on en voit souvent dans les films un peu érotiques. « Dis-moi, qui fait le ménage ici ? » À cette question, elle le regarde avec un regard plein de douceur. Lorsqu'il lui offre quelque chose à boire, la jeune femme accepte avec reconnaissance. Lentement, la faim se fait sentir chez elle. Valentina ne peut pas vraiment imaginer le repas qu'il vient de lui proposer, mais pourquoi pas. « Je suis toujours prête à essayer quelque chose de nouveau. » Un sourire enchanteur se dessine sur ses lèvres. Elle ne dirait pas non à une douche non plus. « Une douche ne serait pas mal. » Dit la jeune femme en souriant.

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Depuis des années, la brune a des sentiments pour lui. Des sentiments qu'elle a souvent essayé d'oublier, mais n'a pas pu. Des sentiments qu'elle peut enfin laisser libre cours, et pas seulement dans le sens physique. Et maintenant, personne ne peut s'opposer à ce qu'ils aient une relation. Son appartement plaît beaucoup à la jeune femme, que ce soit parce que sa femme de ménage a fait le ménage ou non n'est pas clair pour la brune, cependant.  « J'espère que je pourrai la rencontrer un jour. Mais je n'ai pas à être jalouse, n'est-ce pas ? » Valentina est terrifiée à l'idée de le perdre à nouveau, car la jeune femme ne pourrait pas le supporter. Mais maintenant, la brune a hâte de prendre une bonne douche, car elle a beaucoup transpiré. Le fait que Max se déshabille devant elle sans honte ne dérange pas du tout la brune. La Mexicaine aime le voir tel que Dieu l'a créé. Les deux ont du mal à garder leurs mains loin l'un de l'autre. C'est presque comme s'il y avait une attraction magique entre les deux corps. En fin de compte, ils sont douchés et habillés. Lorsque Max suggère d'emménager ensemble, Valentina le regarde un instant, un peu perplexe. La jeune femme ne s'attendait vraiment pas à cela. « Oui, en ce moment, je vis toujours chez mes parents. » Ce sont les premiers mots qui franchissent les lèvres de la Mexicaine. Emménager ensemble est un grand pas, un très grand pas même. Après quelques allers-retours, sa décision est prise. « Je te propose un marché ! » À ce moment-là, elle le regarde avec une expression sérieuse. « On verra si ça peut marcher de vivre-ensemble. Cela signifie que j'emménage temporairement et que si ça ne marche pas, je peux toujours déménager. D'accord ? » Valentina espère vraiment qu'il est d'accord avec ça. Emménager ici tout de suite serait trop rapide pour elle. L'appeler temporaire lui donne un sentiment de sécurité.

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Valentina est soulagée que son petit ami accepte son compromis. Les deux sont sûrs que ça va marcher, mais on ne peut jamais être sûr à cent pour-cent. La Mexicaine a l'impression d'être trop jeune pour être sûre de quoi que ce soit. « Quand veux-tu que j'emménage ? » Ses parents ne peuvent pas lui interdire, mais ils ne seront probablement pas vraiment contents non plus. La conversation sera certainement encore intéressante. La brune ne peut pas et ne veut pas simplement dire qu'elle déménage, Valentina aime beaucoup trop ses parents pour ça. Pendant qu'ils mangent tous les deux, Max lui pose une très bonne question. Bien sûr, ses parents savent que Valentina a un petit ami, mais ils ne savent pas que c'est un Langford. Jusqu'à présent, la jeune femme ne l'a pas jugé nécessaire. « Mes parents savent qu'on sort ensemble, mais ils ne savent pas que tu es une Langford. Je ne pensais pas que c'était important... » Mais la brune sait parfaitement que ses parents n'auront aucun problème avec le fait qu'il appartienne à cette famille. Ce qui n'est probablement pas le cas de la famille de son petit ami. Valentina n'est pas riche, même si son père est propriétaire d'un restaurant. Mais elle ne fait toujours pas partie du même cercle social que la famille Langford et cela ne sera probablement jamais le cas. « Ma famille ne se soucie pas vraiment du statut social des gens, tout ce qui compte pour eux, c'est le bonheur de leurs enfants. Penses-tu que ta famille sera capable de m'accepter un jour ? » C'est cette dernière question qui l'inquiète. Parce qu'elle ne veut pas être à blâmer si le contact entre Max et ses parents s'aggrave. Le changement de sujet arrive juste à temps. « Si je n'aimais pas, j'aurais dit quelque chose. » Dit la jeune femme et se penche sur la table pour lui donner un baiser.

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