Film, mcdo & cie

Alice & Rafael

J'avais proposé à Alice de passer pour pouvoir discuter et se détendre en même temps. Je lui avais demandé de passer chez moi car s'était plus simple pour ma fille. Ma petite soeur avait finallement voulus rester aussi. Heureusement, puisque cela arrive régulièrement, elle a sa propre chambre. Les deux femmes de ma vie, ont leurs chambres, ça m'arrive très souvent de dormir sur le canapé. La tête dans mes révisions. Après mon service au mcdo, j'avais ramené deux menus, boissons et une grosse boite de macaron pour mon ami et moi. Quand je suis rentré du boulot, les filles étaient déjà au lit, je congédis la nounou et je vais faire un bisous à mes princesses. Ma fille dormait paisiblement dans sa turbullette rose. Ma soeur, elle lisait un livre en m'attendant. Je pose mes lèvres sur son front et elle se coucha pour pouvoir dormir paisiblement. La vie n'est pas facile, il y a qu'ici qu'elle s'autorise à vraiment fermer les yeux. C'est pour cette raison qu'elle est mieux chez moi. Je n'avais pas eu un seul message de ma mère, elle doit être certainement trop ivre pour réaliser que sa fille est partie. Bref, quand je retourne dans le salon, je décide de réviser un peu. Un gros examen important m'attends dans quelques jours. Puis la sonnette retentie. Je vais ouvrir à mon ami et je lui fais la bise. "Salut Alice" Je lui fais signe de rentrer. J'accours rangé mes cours sur les transmissions nerveuse. "J'ai apporté à manger, j'espère que tu as faim." Lui demandais-je en lui montrant les sacs de mcdo encore chaud sur le plan de travail.

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Alice & Rafael

J’avais reçu un message de Rafael, un ami plus jeune que moi, la veille. Ce dernier m’avait proposé de passer me voir pour passer une soirée tranquille ce que j’acceptai, n’ayant rien de prévu ce soir là. Nous avions rendez-vous chez lui à 19h30 et il m’avait dit de ne rien apporter. J'avais tout de même emmené de la glace pour le dessert.
J'arrivai chez Rafael pile à l'heure et sonnai. Il m'ouvrit rapidement et nous nous fîmes la bise. J'entrai ensuite dans la pièce et eut un petit rire en voyant le sac Mcdo sur la plan de travail. Je lui tendis alors mon sac isotherme. "Eh bien écoute .. Oui j’ai faim donc ça tombe bien !  J'ai quand même emmené le dessert!" répondis-je alors.
Je l’aidais ensuite à vider le sac sur la table. Rafael avait seulement 23 ans mais sa vie lui avait donné une certaine maturité qui rendait les discussions avec lui plus agréables qu’avec d’autres jeunes adultes de son âge. Il était papa d’une charmante petite fille et gérait très bien la situation.

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Alice & Rafael

Il fallait bien l'admettre j'avais et j'ai toujours eu mal à avoir des amis de mon âge. Le peu d'ami que j'avais, venais surtout d'Heather qui elle contrairement à moi était très sociable. Il m'a fallu du temps pour savoir m'ouvrir aux gens et surtout aux femmes. J'ai toujours mal à l'aise en leurs présences certainement à cause de ma mère. La voire souffrir comme ça pour des hommes ne devait certainement pas m'aider. Puis j'ai eu ma petite soeur, ma perle et pour elle, il fallait que m'ouvre, il fallait que je l'emmène à ses rendez-vous. Je me refusais de continuer à aller dans des familles d'accueil. Alors, je pris mon courage à deux mains et à dix ans, je pris les commandes de la maison. Ce n'était pas tous les jours facile et c'est à cause de cela que je n'ai pas pu faire la fête, m'amuser comme les autres de mon âge. Alice avait accepté mon invitation et malgré le fait que je lui avais demandé de rien ramener elle avait tenu pour acheter le dessert. "On va ce régaler." Un repas certes pas bon pour la santé, mais bien bon pour les papilles gustatives. Puis ma soeur sortit de sa chambre. Il commençait à être tard, demain elle avait école. Je la ramene donc dans son lit. "Désolé, elle ne dort pas très bien chez notre mère, alors elle a tendance à faire des cauchemards." Je pris une bouché de mon burger. "Désolé, bon ap."Puis percutant que je n'avais pas demandé à mon amie comment elle allée, je décide de me rattraper. "Comment vas-tu aujourd'hui ?" Elle semble fatigué et j'ignore totalement pourquoi.

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Alice & Rafael

Nous nous installâmes à table et alors que nous allions commencer à manger, la petite sœur de Raf fit son apparition. Ce dernier s’excusa puis partit la recoucher. Je trouvais son courage et sa force admirable, bien plus que le mien. Je n’arrivais toujours pas à prendre une décision, et voir l’amour entre Rafaël et sa sœur une nouvelle fois, comme si c’était sa fille me déchira un peu plus de l’intérieur. "Vas-y ne t'en fais pas." Il revint quelques minutes plus tard et mon appétit était quelque peu coupé. Je croquai tout de même dans mon bic mac pour ne rien laisser voir.

Rafael me demanda comment j’allais et une nouvelle fois j’allais mentir. « Très bien, merci, une journée comme une autre. Et toi ça va ? A part les cauchemars de ta sœur, tout va bien ? » demandai-je à mon tour. Finalement le macdo était une excellente idée, de la nourriture bien grasse, rien de tel pour casser la déprime.

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Alice & Rafael

Même-si ce n'était pas toujours simple j'aimais avoir ma soeur à la maison. Elle est comme ma fille et comme notre mère est dans l'incapacité émotionnelle de s'occuper, je me dis qu'elle est aussi bien, chez moi. Je souris quand après un cauchemar, elle me demande d'aller la recoucher. Je prends un peu de temps, mais c'est pour la bonne cause. Et après un bisous, elle se retourne afin de s'endormir. De mon côté je retourne dans le salon terminer mon repas non équilibré avec mon amie. Elle me demande comment je vais. "Un peu stressé, j'ai un gros examen dans quelques jours ça me stress pas mal." Dis-je en grimaçant. "A chaque fois qu'elle dort chez ma mère elle revient dans cet état. Là ça doit faire deux jours qu'elle n'a quasiment pas dormit. T'imagines pour une gamine de dix ans." dis-je en levant les yeux au ciel. J'imagine que ma mère fut bien trop débordé pour remarquer que sa seule fille n'arrivait pas à fermer l'oeil. C'est un peu normal avec le défilé de mec qui passe à la maison. Je souffle devant la débilité de ma mère. "Et toi, tu es sûr que ça va, tu me sembles pâles ?"