Mais comment est-ce que vous avez pu vous retrouver coincé ici ? Franchement les filles, le palais du rire. Vous deviez penser que cela allait être drôle, que cela allait vous permettre de passer un bon moment mais c'était sans compter sur ce satané bug informatique qui vient de vous bloquer dans l'une des parties du jeu. Vous voilà enfermé dans une pièce où la lumière est à peine visible mais les effets eux sont bien là. Rire diabolique, ambiance étrange, peut-être plus effrayant que drôle .. Il va falloir faire équipe pour sortir de là. Bon courage !
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Sujet: Re: Rira bien qui rira le dernier
posté Sam 11 Avr - 1:34
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Mae n’était pas la plus grande fan des fêtes foraines, pour être honnête. Elle aimait les sensations fortes, mais elle préférait les trouver d’autres manières. Mais elle tournait un peu en rond dans sa chambre d’hôtel, et une soirée à la fête foraine était toujours mieux qu’une soirée télé. Ce qu’elle y ferait, elle ne savait pas encore. Manger, sûrement. C’est d’ailleurs la première chose qu’elle avait fait, grignotant des churros tout en parcourant les allées remplies de gamins surexcités, traînant leurs parents derrière eux, de touristes et de locaux profitant du passage de la fête foraine pour s’éloigner un peu du quotidien. Churros terminés, la blonde s’était retrouvée juste devant le palais du rire, et un peu comme tout dans sa vie ces dernières années, elle décida que cette attraction serait sa première escale - après sa pause manger, évidemment.
Tout se passait bien, plutôt agile et difficilement impressionnable, elle avait franchi chaque obstacle destiné à la déstabiliser sans finir sur les fesses. Rien à signaler, jusqu’au moment où elle s’était engoufrée dans une pièce plongée dans la pénombre. Hormis des lumières clairement destinées à vous désorienter, elle n’y voyait pas grand chose et avançait à l’aveuglette, essayant de trouver la sortie, sous les rires diaboliques d’un clown en plastique qui, elle devait l’admettre, n’avait rien de très chaleureux. Elle n’avait jamais trouvé les clowns très drôles… bref, là n’était pas son principal problème puisqu’alors qu’elle avait enfin trouvé la sortie de la pièce… impossible d’ouvrir la porte. L’issue était bloquée. Qu’est-ce que… s’interrogea-t-elle à voix basse, essayant de forcer la porte, sans succès. A défaut de sortir, elle pourrait peut être revenir sur ses pas. C’est ce qu’elle tenta de faire, mais elle n’alla pas très loin puisqu’avançant une fois encore à tâtons, elle percuta quelqu’un de plein fouet. Mince, pardon, je vous avais pas vue ! Evidemment, c’était le but de l’abiance de cette pièce. Et la personne qu’elle avait percutée n’avait pas dû s’attendre à croiser quelqu’un faisant marche arrière. La porte de sortie est bloquée, j’essayais de revenir en arrière, se justifia-t-elle donc, à l’inconnu coincé dans la même galère qu’elle.
Un long soupir, voilà ce que tu avais fais en découvrant ce lieu qui t'était totalement inconnu. Il faut dire que tu ne sors presque jamais du ranch. La dernière fois, c'était pour le centre commercial et tu avais l'impression d'être en pleine jungle alors ici. Entre les lumières aveuglantes, les musiques beaucoup trop forte et les gens qui ne font que manger, tu ne te sens pas vraiment dans ton élément. C'est même tout le contraire, tu avais l'impression absurde que tous les regards étaient posés sur toi comme si tu avais un énorme chapeau lumineux sur la tête ou un nez de clown. Mais tu le sais, ce n'est qu'une impression. Simplement parce que tout le monde se sent à sa place ici. Mais pas toi. Tu étais là à cause de la fille de Beth. Tu l'avais vu sortir par l'une des planques non surveillé de ton père et tu supposais que ce n'était pas la première fois, ni la dernière qu'elle le faisait. Et sans trop savoir pourquoi, tu l'avais suivi. Tu n'avais pas pris le temps de réfléchir ou de tente de trouver quelqu'un pour le signaler. Tu savais que le temps que tu retrouves Callum, elle serait loin alors tu l'as suivi. Tu as toujours su être discrète, marcher à la bonne distance pour ne pas se faire voir mais pas trop loin pour ne pas la perdre vue. Tu étais concentré sur la demoiselle que tu devais suivre, il le fallait puisque tu étais dans les allées de la foire comme une enfant, chaque son, chaque lumière pouvait attirer ton attention, le manque d'habitude surement. Quoiqu'il en soit, tu avais fini par la suivre dans une attraction sans prêter attention à son nom. Sans réaliser qu'il te suffisait d'attendre qu'elle ressorte surtout. Facilement impressionnable, tu avais rarement aussi bien senti ton coeur que dans ce palais. Tu ne te sentais pas très bien, désorienté par les lumières, sursautant à chaque son, tu en avais même oublié l'adolescente que tu étais en train de suivre. Un cri. C'était ainsi que tu avais réagi en sentant quelqu'un quelqu'un que tu venais de percuter ou qui venait de te percuter, tu ne savais pas vraiment. « Désolé pour vos oreilles, je ... Ce n'est pas vraiment mon élément ce genre de chose » Tu souriais, tu voulais être symapthique mais évidemment, elle ne voyait pas grand chose de toi comme tu devinais seulement qu'elle était assez grande. Puis tu avais soupiré une nouvelle fois quand elle avait parlée de la porte. « On ne peut pas faire demi-tour, les portes ont un système qui fait qu'elle ne s'ouvre que dans un sens. » Bah oui, tu avais essayé de fuir déjà.
nightgaunt
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Sujet: Re: Rira bien qui rira le dernier
posté Mer 22 Avr - 1:53
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Coincée. Super. Mae n’étant pas une grande fan des endroits clos, on ne peut pas dire qu’elle se sentait à son aise, ainsi prise au piège dans une pièce fermée et obscure. Pas de place pour la panique, il n’y avait pas de danger imminent, ce n’était qu’une pièce, dont la porte était coincée. Ca arrive, n’est-ce pas ? Coincé dans un ascenseur, la serrure des toilettes cassée… Les aléas de la vie. En faisant demi-tour, elle trouverait peut être une issue - si elle arrivait à retrouver son chemin, elle n’avait pas un trop mauvais sense de l’orientation, mais elle n’était pas non plus vraiment en randonnée, en plein jour, avec une carte. A défaut, elle se découvrit une compagne de galère , qui avait poussé un cri lorsque Mae n’avait percutée. Ce n’est rien. Ce n’est pas vraiment mon élément non plus, je dois l’avouer, confessa-t-elle, regardant autour d’elle par réflexe, sans pour autant être plus avancée parce que bah… L’obscurité, vous voyez ? Un problème auquel elle pouvait facilement remédier, et elle voulu d’ailleurs se gifler de ne pas y avoir songé avant. Portable en main, elle en alluma la lampe torche. Elle n’était pas la plus grande experte en nouvelles technologies, mais ça elle savait faire. Evidemment, soupira-t-elle lorsque la jeune femme lui indiqua que les portes d’accès étaient elles aussi fermées. Ca ne serait pas drôle sinon. Doit bien y avoir une issue quelque part. Une sortie de secours, ou une alarme… réfléchit-elle, éclairant les environs de son téléphone. Moi c’est Mae, au fait. On sait pas combien de temps on va être coincées ici, autant faire les présentations. Ca serait plus poli de l’appeler par son prénom que de la siffler si toutefois elle trouvait quelque chose, après tout, non ?
Tu avais beau torturé ton esprit dans tout les sens, il était impossible pour toi de comprendre comment les gens pouvaient avoir la moindre affinité pour ce genre d'endroit. Tu trouvais cela tellement glauque et puis, ce n'était pas les lumières tamisées et l'ambiance stressante qui arrangeait les choses. Non, tu n'étais vraiment pas dans élément, toi, tu étais plus une fille qui vivait dans la nature avec ses cheveux. Tu étais capable de retrouver ton chemin dans un foret mais pas ici, ici c'était fermé, ici tu manquais d'air. Malgré ton hurlement ta compagne de cellule ne semblait pas t'en vouloir et aussi surprenant que ce soit, tu étais contente de ne pas te retrouver toute seule ici. Elle t'inquiétait un souci avec la porte qui vous permettrais d'avancer dans le jeu et évidemment, il était impossible de faire demi-tour. C'était vraiment des sadiques ceux qui avait construit ce maudit "jeu". En voyant la lumière, il t'avait fallu quelques secondes pour comprendre que c'était l'une des fonctions de ce magnifique outil qu'était le téléphone. Même si le ranch était contre la technologie et que donc, vous n'en aviez pas, tu te rends bien compte que ce n'est pas la première fois qu'un téléphone te sauvait la vie. « Je suppose que vous avez raison, les règles de sécurité doivent être stricte dans ce genre d'endroit » Après, c'était un endroit qui accueillait des enfants alors il devait bien y avoir un moyen pour ne pas y rester pendant des heures. « Enchanté, je suis Malya » C'était vraiment étrange comme situation mais tu avais le sentiment d'être en bonne compagnie c'était déjà ca. Guidé par sa lumière, tu te disais que 4 yeux valaient mieux que 2 et tentais de voir avec elle quelque chose n'importe quoi qui pourrait vous aider.« Tu penses qu'il pourrait y avoir des caméras ? »
nightgaunt
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Sujet: Re: Rira bien qui rira le dernier
posté Mar 5 Mai - 1:01
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Il était un peu plus facile de se repérer grâce à la lumière de son téléphone - merci, technologie. Il était aussi plus facile de ne pas paniquer, être enfermée, ce n’était pas ce qu’elle préférait. Trop de temps enfermée dans sa chambre pour éviter les hommes plus ou moins glauques que sa mère ramenait à la maison, Mae ne se sentait bien que dehors, à prendre l’air, à explorer le monde, ou perchée sur une planche, ses yeux cherchant la prochaine vague. Pourquoi elle était entrée dans ce manège ? Pourquoi pas. C’était un peu sa philosophie, dans la vie.
La sécurité était-elle optimale dans ce genre d’endroits ? Elle n’espérait. Le croire était un moyen de se rassurer, alors elle ne contredit pas la jeune femme lorsqu’elle affirma que les règles devaient être strictes - Mae ne doutait pas qu’elles existaient, elle se demandait surtout si elles étaient suivies par les responsables des attractions. Dans un parc d’attraction j’en doute pas mais ici ? Je ne sais pas. Ca dépend des responsables, je pense. Le propriétaire de ce manège était-il consciencieux ou non ? Là était la grande question. J’en vois pas, mais faut dire que je vois pas grand chose alors… avoua-t-elle, en regardant autour d’elle avec l’aide de son téléphone. Il y a bien des gens qui vont essayer d’entrer et leur signaler que la porte est bloquée. En attendant, peut être qu’à deux on pourra réussir à forcer celle de sortie. Je t’avoue que j’ai un peu hâte de sortir d’ici.
« Ce n'est pas obligatoire ? » Oui, tu es bien naïve Malya, tu fais partie de ses gens qui croient encore qu'il y a bien bons dans chaque humain. Tu fais partie de ses gens persuadé que tout le monde peut être sauvé et c'était d'ailleurs ta philosophie de vie, mais aussi celle du ranch qui t'avait vu grandir. Alors pour toi, c'était comme une évidence que les forains suivaient les règles, c'était la chose à faire pour la sécurité des gens qui entraient dans le jeu. Malheureusement, la vie ne raisonne que rarement comme toi mais tu l'ignores. Quoiqu'il en soit, tu as vraiment hâte de revoir la lumière du jour, de sentir l'air de la ville effleurée de nouveau ton visage. Tu as toujours eu en horreur ce genre d'endroit, tu as l'impression que c'est très glauque, très petit alors qu'en réalité, vous ne manquez pas de place, c'est simplement le manque de visibilité qui a un effet étrange sur toi. « J'espère, ce serait dommage que nous soyons les deux seules personnes qui auraient eu l'idée folle de venir se perdre dans ce truc » Tu riais légèrement, en réalité, c'était une mélange d'amusement et d'angoisse. Tu savais que si tu ne rentrais pas assez rapidement au ranch, il y avait des chances pour que ton mari puisse s'inquiéter et comme tu étais partie sur un coup de tête, tu n'avais évidemment pas laisser de mots, ni prévenu qui que ce soit de ton départ. Il faut dire que tu pensais que cela serait assez rapide, une heure toute au plus et maintenant, tu ne vois même plus ta montre, unique moyen pour toi de connaitre l'heure. Quoique, ce n'est peut-être pas plus mal, tu n'as pas besoin d'un stress supplémentaire. « On peut toujours essayer, en effet. » C'était toujours mieux que t'attendre sagement sans rien faire à se torturer l'esprit. Tu te tentes regarder autour de vous avec le peu de lumière que sons téléphone vous offre et tu vois un genre de gros marteau en plastique dont tu te saisie. « C'est du plastique mais peut-être qu'on peut s'en servir ? »
nightgaunt
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Sujet: Re: Rira bien qui rira le dernier
posté Dim 24 Mai - 0:48
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Mae avait fait pas mal de petits boulots dans sa vie, mais elle ne pouvait pas se vanter d’avoir déjà travaillé dans une fête foraine. Elle ignorait quelles mesures de sécurité étaient censées être mises en place dans ce genre d’endroits. J’en ai pas la moindre idée… admit-elle donc, alors qu’elles essayaient de trouver un plan d’évasion, Michael Scofield version fête foraine. Le mieux à faire c’était d’attendre, et Mae était traditionnellement quelqu’un de plutôt patient, mais ainsi enfermée, c’était plus difficile de prendre une approche zen, de se poser dans un coin et d’attendre. Autant essayer de sortir. Le temps passe plus vite quand on est occupé, de toute façon, fit-elle donc remarquer, scrutant les environs à la recherche d’une idée. Malya en trouva une avant elle, et se saisit d’une espèce de gros marteau en plastique. Idéal ? Non. Mais quand même mieux que rien. Si on trouve un truc assez fin et solide pour le glisser dans l’interstice en frappant avec le marteau. Si on peut faire levier, on arrivera peut être à forcer la porte. Est-ce que ça risquait d’abîmer la porte ? Probablement. Elle s’en fichait. S’ils ne voulaient pas que les gens abîment des choses en essayant de se libérer, ils n’avaient qu’à installer la sécurité nécessaire. Elle n’avait même pas vu une alarme incendie qu’elles auraient pu actionner pour attirer l’attention, rien du tout.
Quelques coups de pieds plus tard, Mae parvenait à déloger une barre métallique soutenant un objet du décor, et revenait avec sa trouvaille. Ils seront sûrement pas très contents mais… Avec un haussement d’épaules, elle fit signe à sa comparse du jour de la suivre, et plaça l’extrémité de sa barre métallique devant la petite ouverture de la porte. A toi de jouer. Me frappe pas en plein visage s’il te plait, j’aimerais bien garder mon nez en un morceau, plaisanta-t-elle.
Pour toi, les normes de sécurité étaient primordiales, encore plus dans un jeu où on accueille des personnes y compris des enfants mais tu comprenais aux mots de la jolie blonde que tout n'était peut-être pas aussi évident ici. Autrement dit, vous n'alliez peut-être pouvoir compter que sur vous même pour vous sortir de ce bazar. Et évidemment, il fallait que la lumière soit coupée, ou plutôt limité à ce que le téléphone de Mae pouvait vous montrer. Ici, tu n'avais aucune notion du temps qui défilaient, tout ce que tu devinais c'était que les secondes étaient interminable, il faut dire que tu détestes te retrouver dans le noir, encore plus dans un endroit que tu ne connais pas. Et oui, loin du ranch. Il faut dire qu'au ranch, tu te sens en sécurité mais à l'extérieur c'était une toute autre histoire. Tes années de confiance en l'inconnu étaient passés depuis longtemps. Alors quand ton regard avait croisé ce gros marteau en plastique, tu ne sais pas par quelle idée folle, tu t'es dit que ça pourrait te servir. Sur le moment, tu t'étais sentie un peu ridicule mais rapidement, la demoiselle à tes côtés avait eu une idée qui te semblait plus que réalisable. « Tu as l'air de t'y connaitre .. Plus que moi en tout cas, donc je te suis » Au ranch, on ne peut pas vraiment dire que les portes sont fermées à clé alors, tu comptes bien suivre aveuglement Mae. « Tu as besoin d'aide ? » Tu vois, enfin tu devines qu'elle est en train de chercher le fameux morceau de fer dont elle parlait pour faire lever en tentent de le prendre sur le décor. Tu te sens un peu gêné de devoir abimer les choses mais le temps passe et personne ne semble se soucier de votre tour qui n'en fini pas alors, tu te fais une raison.« Promis et puis, il me semble que ce manège s'appelle le palais du rire, il porte déjà assez mal son nom sans qu'on le transforme en film d'horreur » Tu riais légèrement, le marteau en l'air prête à taper et à poursuivre cette étrange scène. Tu donnes un coup puis tu regardes la demoiselle. « Ca a marché ? »
nightgaunt
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Sujet: Re: Rira bien qui rira le dernier
posté Jeu 18 Juin - 0:45
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Les normes de sécurité, c’était bien… quand on les suivait. Pour certains, c’était un peu comme les hommes avec les modes d’emploi : inutile, on s’en fiche, j’en ai pas besoin je sais comment faire. Et on se retrouvait avec deux demoiselles coincées dans le tambour de la machine à la laver. Non. Je m’emmêle. Quoi que, si, c’était quand même à peu près ça. Malya avait trouvé un objet qui pouvait être utile, et ça avait donné une idée à Mae. Le forain ne serait sûrement pas ravi qu’elle démonte le décor, mais la blonde n’était pas ravie d’être enfermée ici, et s’il osait venir râler après elle elle lui ferait rapidement savoir sa façon de penser. Je m’y connais pas du tout, j’ai juste l’habitude de me débrouiller avec les moyens du bord, expliqua Mae avec un haussement d’épaules, tout en prenant place près de la porte qu’elles s’apprêtaient à forcer. Morceau métallique en place, sa compagne de galère lui assena un bon coup à l’aide de son marteau, donnant un peu l’impression à Mae d’être au milieu d’un gag dans un vieux looney tunes. Son morceau de métal parvint toutefois à se loger légèrement entre les portes. Ca a l’air oui. Encore un ou deux coups pour être sûre que ça bouge pas et on devrait pouvoir essayer d’ouvrir, dit-elle, d’un ton plus assuré qu’elle ne l’était. Le marteau résisterait-il ? La barre de métal serait-elle assez solide ? Auraient-elles la force de forcer cette porte ? Le suspens était insoutenable. Quelques coups plus tard, le morceau de métal était solidement logé dans l'interstice de la porte. Bon… Plus qu’à espérer que ça bouge, maintenant. Par précaution, Mae retira sa veste pour protéger leurs mains au contact de la pièce métallique, qui ne lui inspirait pas entièrement confiance. Ses plaies, résultat de sa rencontre brutale avec des coraux et autres rochers à Bali, lui suffisaient déjà. Un coup de main ? demanda-t-elle. Deux paires de bras valaient mieux qu’une, après tout.
Tu ignores à quel point ta vie est différente de celle de la jolie blonde. Elle a toujours dû apprendre à se débrouiller toute seule, là où toi, tu avais toute une communauté. Et pourtant vous partagez le même sentiment de solitude, ce même besoin d'indépendance depuis toujours. Est-ce que c'était pour cela que le destin avait fini par vous mettre sur le même chemin ? Quoiqu'il en soit, même si la compagnie de Maé était agréable, tu avais vraiment hâte de sortir de ce jeu stupide. Cette scène était le genre de scène qu'on ne voit pas en réalité et tu imaginais déjà le rire de ton mari quand tu allais lui raconter ce que vous aviez vécu, avec votre bout de fer et votre marteau en mousse, tu avais peu d'espoir en ce plan qui pourtant semblait fonctionner. Certes, il allait falloir taper plusieurs fois, un peu plus fort mais si le prix était la liberté alors qu'il en soit ainsi. « Vivement. » Tu l'avais dit dans un soulagement avant de te reprendre. « J'apprécie ta compagnie mais la lumière du jour commence à me manquer » Tu riais légèrement. Rien n'était encore terminé pour vous, il y avait tellement de possibilité pour que votre plan finisse par tomber à l'eau ou que l'une de vous deux se fassent mal d'ailleurs. Dans le noir, en train de frapper au hasard, la miss catastrophe que tu étais pourrait facilement faire une bêtise. Tu donnais encore quelques coups mais tu mentirais si tu disais que cela ne demandait pas d'effort, c'était bien plus sportif qu'on le penserait et pourtant avec l'équitation, tu as plusieurs capacités en sport. « Avec plaisir, j'espère que ce sera le dernier » Tu souriais à la blonde tout en plaçant tes mains de manière plus rapprochés afin qu'elle puisse à son tour positionné les siennes de manière confortable.« A trois, on y va ? » Tu attends sa réponse et tu commences le décompte. A trois vous tapez, à trois, vous sortez. La lumière est aveuglante et pour ton plus grand désespoir, ce n'est pas la sortie que vous avait rejoint mains simplement la salle suivante, une salle qui semblait demander de l'équilibre puisque vous alliez devoir traverser une poutre avec des bananes géantes qui tentent de vous faire tomber. En temps normal, ton rire aurait pu être sincère mais après une heure dans le noir, il est plus nerveux.
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