Comme une gosse je m'étais rendus à la fête foraine avec quelques amis à toi. Nous avions faits quelques manèges quand ils ont dû rentrer chez eux. J'ai bien tenté de les faire rester, en leur disant qu'un examen ce n'était pas grands choses, mais en vain. Il me laisse seul, mais je ne compte pas m'ennuyer pour autant. Je me balade dans les allées de la fête, dans les mains une grosse sucette que je viens de m'acheter. C'est avec le sourire aux lèvres que je m'amuse, j'écoute les musiques de la fête et cela me remplit de joie, mais pas autant de ce son. Le bruit de la machine à sous criant jackpot. Je me retourne et je regarde cette machine qui n'appartient à personne. Je cours pour attraper le plus de pièces possibles. Voilà que d'autre machine commencent à hurler jackpot et je remarque une femme arrivé vers vous. Elle aussi veut des sous, vous vous souriez comprenant que vous avez la même idée. Le sac ouvert vous enfourner le plus de pièces dans votre sac. Soudain l'homme qui s'occupe du manège comment a vous pointez du doigt, quelques pièces en plus dans vos poches et vous courrez au plus loin possible. Essoufflez et mort de rire, vous vous arrêtez l'un à côté de l'autre. "Ça c'est du sport, productif."

C'est sous une montagne d'insulte que je prends la fuite. S'il espérait que cela allait me touchéer, il se trompe. Bien au contraire ce genre de comportement me fait beaucoup rire. C'est essoufflé, toujours au bord de la crise de rire que je m'arrête. J'ignore pourquoi, mais nous nous sommes suivis avec l'autre femme. Cela doit être certainement le destin, ce n'est pas dans mon habitude de croire au destin, mais il fallait bien se rendre à l'évidence. Un peu de sport ne fait pas de mal, le pic de course que j'avais fait, n'est pas dans mon habitude, alors que je suis plus ou moins assez sportive dans l'âme. "Assez gratifiant,, j'ignore combien j'ai récupéré, mais il y a de quoi s'amuser!" Cela fait tellement plaisir de pouvoir dépenser sans culpabiliser. L'argent j'en gagne peu et j'en dépense beaucoup trop. Heureusement que ma Ginny est là pour m'aider à payer le loyer sinon je serais déjà à la rue. "Très bonne idée, je pense que cela se fête! Mais avant j'ai bien envie de me repayer une sucette, j'ai perdu la mienne durant la course." Grande gourmande, je n'allais pas louper l'opportunité de manger une sucette gratuite en plus, elle risque d'être délicieuse.

Mes idées étaient bien en adéquation avec les pensées de la jeune femme. J'allais pouvoir passer une soirée qui n'allait pas me coûter bien cher. C'est encore plus gratifiant qu'autre chose. Cette petite pulsion d'adrénaline, m'a fait énormément de bien et c'est le sourire aux lèvres que j'avais acceptés d'aller boire un verre avec ma partenaire de vol, mais avant il fallait que j'aille racheter une gourmandise. J'aime ce qui est sucré et c'est avec cet argent volé que je compte bien en profiter. "Si en plus ce n'est pas bon, on ne va pas prendre le risque d'être malade, tout de même." Je suis au bord de la crise de rire, puis l'autre blonde se présente à moi. "Moi c'est Cateyana, bref, appel moi Cat." Il est rare d'entendre mon prénom dit à la perfection. Ma mère était d'origine Espagnol tenait à ce prénom et d'ailleurs elle était la seule à savoir le prononcer correctement. C'est pour cette occasion que je me fais appelé Cat. Comme le chat. C'est fière que nous nous avançons vers le stand de friandise le plus proche. "Dire que je pensais que cette soirée, allait bientôt se terminer, je sens qu'elle ne fait que commencer." Dis-je en répond au clin d'oeil à l'autre voleuse.

La soirée semble avoir un grand potentiel, je sens qu'avec Beth, on peut bien s'amuser. Je sens qu'il y a un lien qui nous unis. Je n'aurais pas les mots, mais elle est présente. Je sens que c'est une personne remplit de contraste, je sens que comme moi, il y a des maux dans sa vie. "Et dire que certains pensent que l'argent, ne fait pas le bonheur. Des parfaits idiots!" Tout en jouant avec l'argent dans ton sac à main. Je me demande combien d'argent, j'ai pu récupérer, mais peu importe, avec cet argent, je vais pouvoir passer une bonne soirée, sans avoir besoin de Ginny. "Depuis toujours et toi ?" Je n'avais jamais vu Beth avant et pourtant, je sens que nous avons manqué quelques choses. Il paraît qu'on se connait tous par le biais de six personnes, mais quelle drôle d'idée. J'étais loin de me rendre compte des aventures, qui allait nous réunir par le futur. Mangeant mes petites douceurs, j'ai opté pour des bonbons. "On va le boire ce verre ?" Avec un grand sourire complice. Je suis Beth vers ce petit bar, non loin de la fête foraine. Je m'imagine avec un coup dans le nez dans les manèges cela risque d'être mémorable. Je m'installe au comptoir quand j'aperçois deux hommes au loin nous faisant de l'oeil. "Bien ça n'aura pas durer longtemps!" Nous sommes deux belles femmes, ça c'est clair, mais nous ne sommes pas forcément là pour draguer. Le serveur arrivent avec deux cocktails en nous disant que cela vient des hommes en question. Je lève mon verre en leurs directions. "Merci nous fêtons nos un an de mariage." Je prends ma complice par l'épaule.

Je l'ai dit un nombre incalcuable de fois que je voulais quitter Melbourne, que je voulais m'offrir une vie meilleure que celle de mes parents. Mais je n'ai jamais réussi à quitter cette ville qui malgré tout m'a vue grandir. Ce n'est peut-être que des excuses, à la peur que je ressens à l'idée d'être sans Ginny. Mais peut-être qu'un jour, elle voudra bien m'accompagner pour visiter le monde. Mais aujourd'hui, je ne suis pas prête à voyager seule. "Si on gagne suffisament on se fait une toile sur Sydney, peut-être qu'on changera cette triste idée." L'idée de mourir dans les rues de cette ville, n'apporte rien de bien satisfaisant. Bien au contraire! L'idée peut-être infime que tu vas pouvoir sortir d'ici t'apporte déjà un peu de réconfort. Attrapant l'épaule de ma partenaire, en un rien de temps, j'avais démolie les espoirs de ses deux types, puis je réalise que je n'avais pas demandé à Beth son avis. "Peut-être que tu voulais faire plus ample connaissance avec un de ses deux mâles." J'ai du mal à être sérieuse face à l'ampleur des dégâts de ses hommes. Certainement des hommes qui passent plus de temps dans ce genre de lieux qu'au travail ou chez eux. Passant un brin de temps de trop à la salle de muscu. "Tu es peut-être attiré par ce genre de poupée gonflable." J'en croise beaucoup trop en classe, les danseurs ont tendance à en faire toujours beaucoup trop. Aiment les faux bronzages et les marcels, sérieusement qui met encore des marcels excepté eux ? "D'ordinaire, tu fais quoi pour gagner ta vie ?" Avant de lever mon verre pour commencer à le boire.

J'ignore pourquoi je n'ai pri le temps de voyager plus que ça. Ce n'est pas le problème de l'argent, car si j'aurais voulus j'aurais pu faire les yeux doux à Ginny. Elle n'aurait pas osé me dire non, elle qui vit avec beaucoup d'argent. Mais je demande assez la charité, elle me paie déjà le loyer un peu trop souvent. Mais cela me permet de pouvoir me faire plaisir en allant faire les boutiques. Il est fou de ne pas avoir peur de demander ce genre de choses à une inconnue, mais que je n'ai jamais demandé ça à ma meilleure amie. "C'est clair! Je n'ai pas la moindre envie de jouer les fausses intéressé surtout qu'on a les poches bien remplit." Je souris, sur ce sujet vous aviez eu beaucoup de chance. Vous alliez pouvoir passer une bonne soirée sans sortir un centime de ton véritable porte-feuille. "Dépassé! Tu crois qu'un jour cela a été à la mode ? Non, mais sérieux! C'est comme les mecs qui te sifflent dans la rue. Ils pensent réellement qu'un jour une femme va se retourner et approuver d'être appelé comme un chien." Ce genre de choses me rend complètement folle, je ne comprends pas que cela puisse encore ce faire en 2020. Pour faire plus ample connaissance, je demande ce qu'elle fait dans la vie. "Je suis étudiante en art de la scène. J'imagine que ce genre de mec, tu dois en croiser plus d'un dans un bar." C'est la raison pour laquelle j'avais refusé un de ses poste et que ça ne paie pas beaucoup. Il est vrai qu'être prostitué n'est pas un métier glorieux, mais au moins j'ai la chance de pouvoir me faire plaisir. Si ce n'est pas aujourd'hui ça sera peut-être jamais.