Mais franchement, Dylan, qu'est-ce que tu fous ici ? Ton blouson noir sur le dos, ton pantalon trop serré, tu es loin d'être dans le trip qui t'entoure. Tu ne ressembles en rien à un lutin de Noël, non, toi, tu bosses plutôt pour le Père Fouettard que tu trouves bien plus drôle avec son charbon que le gros monsieur rouge avec ses sucres d'orges. Encore plus quand tu vois les visiteurs, quand tu vois ses parents aux visage cernés avec leurs gamins qui gueulent partout en sautillant. Tu soupires et tu vois ton nom dans un stand bien précis, probablement le stand qui te correspond le mieux, celui où on détruit tout. Tu y avances tranquillement, ta cigarette fumante dans la bouche, observant autour de toi le moindre détails de ce marché. Parce que c'est cela le but de ta présence. Tu ne t'es pas improvisé jolie bénévole pour une ville qui ne veut pas de vous. Oh que non .. Mais tu sais mieux que personne ce qui peut se passer ici alors tu avais besoin d'observer en toute discrétion. D'être les yeux et les oreilles du chef des Cobras.. Les tiens quoi, mais cela, personne n'est censé le savoir.

Une idée de papa, faire du bénévolat au marché de noël. Il parait que cela va pouvoir lui donner du plomb dans la tête, comme-ci elle en avait besoin. Habillé d'une longue cape rouge, les cheveux détachés et d'un rouge à lèvre assortit à son manteau et à sa paire de gant, Peyton avait décidé de faire bonne figure. Pour la bonne cause ? Certainement pas ? Pour garder son petit train train quotidien. Son seul désire, ne pas devoir s'occuper d'enfant. Déjà que Noël ce n'est pas son délire, mais si on rajoute les enfants qui pleurent, qui vomissent, qui crachent, elle ne pourrait pas le supporter. Cherchant son nom parmi les stands, elle s'arrête devant un qu'elle ne connait pas. Il doit être nouveau, détruire des choses, cela pourrait être amusant, mais la rousse ne tient pas à devoir faire le ménage. C'est un truc pour les petites gens, elles pourraient s'occuper de la caisse, au moins elle ne risquerait pas d'endommager ses magnifiques mains. Elle s'approche du stand, deux femmes sont déjà présentes. "Vous êtes sur le stand, vous aussi ?" Essayant d'être la plus charmante possible, pense à ton argent, pense à ta vie, passe t-elle en boucle dans sa tête.

C'est un jour de congé, tu n'aimes pas ça, Yulian. Tu ne sais jamais trop quoi faire. La famille Cruz t'en doit pas mal, car tu refuses d'en prendre. Mais aujourd'hui, tu n'as pas le choix. Monsieur est en déplacement et c'est au tour d'Irina de prendre soin de Rosalina. Tu tournes dans la ville, car rester à l'intérieur pourrait te rendre malade. L'air est frais et les souvenirs de ta vie à Moscou te submerge. Il est si agréable de sentir le vent froid sur ton visage. Tu atterries devant le marché de noël. Tu n'aimes pas tellement cette fête, tu n'en vois pas l'utilité. Tu n'as personne avec qui le fêter de toute manière. Et en Russie vous n'avez jamais pris le temps de faire des cadeaux et encore moins de gâteaux. Tu y entre poussé par la foule. C'est rempli de monde, tu aperçois un stand avec trois femmes installées devant. Tu y jettes un coup d'oeil, ça semble te plaire, casser des trucs. Tu commences à sourire comme le grinch dans le film. " Bonjour. Je peux ?" Demandes-tu, tu as bien envie de casser des assiettes.

Tu aimerais être comme tout le monde, être heureuse et sautillé mais franchement, tu trouves cela tellement ridicule. Tu attends surtout que des gens arrivent, ou qu'il se passe quelque chose. Tu aimes quand il y a de l'action et puis, tu dois avouer que même si tu portes avec fierté ton blouson, ça caille. Une blonde s'approche du stand, suivi du petit chaperon rouge, tu as presque envie de rire quand tu réalises que tu vas passer la journée avec ses deux-là. « Ouais .. » On dirait un sketch, la blonde, la brune et la rousse, sérieusement ? Tu n'avais pas eu le temps d'en savoir plus sur les demoiselles qu'un homme s'était joins à vous. « La place est libre. » Tu te décales en lui montrant le stand encore vide. Est-ce que vous étiez déjà ouvert ? Est-ce que tu savais vraiment les règles de ce jeu ? Non, tu n'en avais aucune idée mais en même temps, tu ne lis pas les règlements alors à quoi bon. « Lunettes ? » Ouais un minimum de sécurité ce ne sera pas du luxe.

Elle n'avait pas envie d'être là et quand Peyton n'a pas envie de quelques choses cela se voit direct. Pourtant, elle faisait de son mieux pour paraître sincère. Cela n'a rien à voir avec les gens présents, la rousse veut simplement faire bonne figure pour que son père ne lui compte pas les vivres. La jolie McCallister n'est pas une femme facile à vivre, mais elle connait les biens-faits d'un compte en banque bien remplit. Ce retrouvais dans ce genre de situation, elle le subit depuis des années, mais cela le vaut bien. Le reste de l'année, elle peut être à son gré à la reine des glaces. Par chance un beau jeune homme avait fait son apparition rendant le calvaire de Peyton a un peu moins embêtant. Elle lui sourit. "Montrez-nous vos muscles beau mâle." Oui, la rousse n'a pas peur de faire du rentre dedans aux gens. Malgré qu'elle soit en couple ou même attiré par une demoiselle. La blonde du groupe finit par se présenter et la tornade remarque qu'elle n'a pas pris la peine d'éblouir l'assemblée de son nom. "Peyton." Avec un air toujours hautain. Elle regarde la brune, d'une âge assez mature qui devrait au sens de Peyton avoir autre chose à faire de ses journées donner les lunettes au beau blond. "Et toi blondinet quel est ton prénom?" Puis se retournant vers la Shannon, elle continue à parler. "Nous devons à mon sens, qui est souvent juste, aidez les gens à vider leurs sacs sur de pauvres ... guenilles Avec un air de dégout.

Ce petit stand, te plait pas mal, tu es drôlement charmé par la première femme qui ouvre la bouche. Elle te propose les lunettes, tu grimaces, mais tu n'as pas tellement le choix. "Merci." Tu les prends avant de les poser sur tes yeux. Attrapant la batte par la hanse, tu écoutes ce que la rousse te dit. Elle semble vouloir te draguer, mais tu restes blanc, tu n'ais pas un grand bavard. Tu acquiesces, tu veux bien participer et tu aimerais le faire avant d'être serrer entre ses griffes. Puis elle continue en te demandant ton prénom. "Yulian, enchanté." Tu restes un homme poli malgré tout. Tu t'avances vers le stand pour que tu puisses cassé ce qu'il y a. "Je peux ?" Tu avais envie de te défouler, de vider son sac, de vider cette frustration que tu ressens. Il ne te faut pas deux minutes que tu as cassé quelques assiettes cela te fait beaucoup de bien. Tu entends les femmes qui continuent à discuter derrière toi, mais tu n'interviens pas, tu veux pouvoir casser des trucs et être tranquille.

« Dylan. » Tu n'as jamais été doué pour les présentations, mais vous allez devoir passer la journée ensemble alors autant le faire. Tu laisses ensuite tes compagnons du jour échanger, parce que tu es comme ça, Dylan. Tu observes, tu cernes les gens et tu vois celle que tu vas être. Tu comprends rapidement que si les choses peuvent très bien se passer avec la belle blonde, ce ne sera pas le cas de la rousse qui pense gouverner le monde. Elle va rapidement te taper sur le système, autant par sa manière d'être que de parler, vous n'êtes clairement pas du même monde.. « En même temps avec une batte et une pile d'assiettes, pas besoin d'être Einstein. » Tu le dis sur le ton de la moquerie en regardant la rousse, tu ne voudrais pas que la blondinette y prenne pour elle alors que sauf poser beaucoup de questions, elle n'a rien fait de mal. Sa question était même légitime, parce qu'en dehors de ce qui semblait évident, vous étiez ici comme quatre idiots.

La rousse sent que les autres femmes ne l'aiment pas tellement, mais cela ne l'atteint pas, elle n'est pas là pour ce faire des amis. Elle a déjà ce qu'il faut. Elle aussi peut se permettre de les juger. Elle regarde la plus vieille elle se dit qu'à cet âge, elle aurait certainement mieux à faire et l'autre blondinette semble ici pour faire de la figuration. Elle sait que les femmes l'a jalouse et il y a de quoi. Peyton est une femme magnifique, brillantes et pleines d'esprit. Ce qu'il l'embête plus c'est l'ignorance du beau blond. Mais elle sait que cela ne risque pas de durer longtemps, elle sait charmer les hommes. "Enchanté. Pleins d'hypocrisie comme elle sait faire, mais elle n'a pas le choix. Quitte a être coincé avec ce genre de femmes autant faire de son mieux. La blondinette au moins tente de faire la conversation, c'est déjà. "Je suis de Berkeley depuis toujours et ... vous ?" Elle fait des efforts, mais cela lui demande énormément. D'ordinaire la rousse ne s'intéresse à personne sauf à elle. "Pourtant, Shannon n'avait pas compris, insinuerais-tu qu'elle est stupide, ce n'est pas très gentil ça." Gardant encore et toujours sont sourire hypocrite face à celle qui semble avoir aussi un certain répondant.

Tu n'es pas tellement à l'aise dans ce genre de situation. D'ordinaire, tu les évites. Fréquenter les femmes, c'est fréquenter les problèmes. Tu sens la tension qui s'installe entre Peyton et Dylan, clairement tu ne souhaites pas te retrouver entres elles. Tu n'es pas homme à te défiler, le combat ne te fait pas peur, mais pour ce que tu sais des femmes.... ça te coupe l'envie de chercher les ennuies. La rousse te tourne autour, il n'y as pas de doute là dessus, mais tu préfères l'ignorez. Tu ne cherches pas à être ou a séduire. Tu n'es pas assez loquasse pour cela. Tu te consacres sur ce que tu avais prévus de faire. Casser des assiettes pour enlever ta frustration. Pourquoi es-tu frustré ? Tu l'ignores et tu ne veux pas vraiment le savoir. Tu veux ici, casser des choses sans rendre des comptes. Chez la famille Cruz cela est bien plus complexe. Ils ont des objets de valeurs, ce sont des gens fortunés, tu ne peux pas te faire plaisir est cassé des choses. Tu commences à t'en prendre à un pauvre canapé posé là et tu dois admettre que ça te fait beaucoup de bien.

« J'ai pour habitude de regarder les gens quand je leur parle, question d'éducation. » Tu accompagnes tes mots d'un sourire hypocrite qui en dit long. Et comme c'était elle que tu regardais, le message était clair, non ? Enfin bref, tu ne voulais pas perdre de temps avec elle non plus. Même si tu avais bien compris que la personne qui avait créer ce groupe était un blagueur, ou un idiot. Aucun de vous n'étaient particulière emballé par l'idée d'être ici ou par l'idée d'être sympa. Au fond, le Grinch, ça se comprend. Tu t'approches ensuite du beau blond qui reste en retrait malgré les tentatives de Peyton. « Tu partages ? » Tu tends la main, prête à récuperer la batte et t'amuser à ton tour. Parce que tu as les nerfs à vif malgré un self controle qui ne laisse rien paraitre. Et quitte à être bloqué ici, autant s'amuser un peu ? Et surtout, tu veux garder un oeil sur lui. Tu vois bien qu'il n'est pas un homme parmi les autres. Tu vois qu'il a quelque chose de mystérieux, de secret mais tu ne distingues aucun tatouages, aucune marques de gang.

La tornade rousse n'est pas le genre de femme à prendre la mouche, elle continue à sourire à Dylan oubliant presque la remarque désobligeante qu'elle a pu lui faire. Mais sarcastiquement elle lui répond. "C'est vrai que certaines personnes manque cruellement d'éducation." Faisant l'imbécile, ignorant qu'elle fut la personne qu'elle visait en disant ainsi. Elle ne veut pas et surtout ne veut pas s'attirer de problèmes. Ce n'est pas l'endroit et surtout le moment. Son père a été strict, elle doit bien se comporter si elle veut garder son train de vie. Elle finit par se détaché de Dylan qui étrangement et la personne la plus intéressante qu'elle ait rencontré depuis quelques temps. Peyton aime les gens de caractère, aime les gens qui n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent même quand c'est contre elle. Elle sourit à Shannon et elle veut vraiment s'intéressé à elle, mais malheureusement elle n'est pas comme ça. "Vraiment ? Tu viens d'où ?" Peyton sait se montrer courtoise même si elle ne le fait pas très souvent. Elle regarde Dylan s'approchait du beau blond qui l'a ouvertement snober et elle finit par lâchais l'affaire. Il faut quelle garde son sang-froid, c'est l'honneur de son compte en banque qui en dépend.

Tu es assez satisfait quand tu comprends que la drôle de nana finit par abandonner ses avances. Tu ne peux pas dire que tu n'aimes pas être séduit, bien au contraire, qui n'aime pas ça. Mais cette façon de faire ne te plait pas, surtout que malheureusement cette Peyton ne rentre pas dans tes critères de beautés. Elle a de beaux cheveux qui te rappelle Lullaby, mais sinon, il lui manque quelques choses. Elle semble si prétentieuse cela te ne plait guère. Une autre femme te demande si elle peut participer avec toi, tu lui tends simplement la batte. Tu ne pensais pas partager, mais après tout, c'est un pays libre, contrairement à chez toi. Tu l'as regardes s'en prendre à ce morceau de canapé, elle a de la rage dans le ventre. "Est bien je n'aimerais pas être celui qui vous énerve." Tu as toujours été impressionné par les femmes. Elles peuvent paraître si douce et avoir pourtant, tellement de force de caractère. Elles cachent aussi beaucoup de rage et honnêtement, tu n'aimerais pas te trouver entre le canapé et cette batte, tu risquerais de ne pas faire long feu.

Tu te connais, Dylan. Tu te connais sur le bout des doigts et tu comprends bien vite que la jolie rousse à tout pour te faire sortir des gongs. Mais tu ne dois pas, tu es ici pour observer. Ici pour être discrète et récolter des informations pour le gang, finir en garde à vue n'est pas une option surtout que malgré on ton hautain et désobligeant, elle n'a rien fait de mal et tu n'aurais pas de porte de sortie. Tu fini donc par l'ignorer, rejoignant le beau blonde pour lui demander si il veut bien partager son jeu avec toi. Deux raisons sont évidentes, ton surplus de colère mais aussi faire rager Peyton qu'il a ignoré juste avant. Une pierre deux coups comme on dit. « Ou celle » Tu lui fais un clin d'oeil, même si il en faut plus pour t'énerver vraiment, la demoiselle y avait contribué. Tu te tournes ensuite vers les deux demoiselles en train de discuter en leurs tendant la batte. Curieuse de voir si l'une des deux aura le courage de l'utiliser et de laisser parler la rage. Parce que pour toi, c'est une évidence, vous en avez tous un stock. « Envie de tenter ? »